Tagged: GROUPE DE LEGENDE

gloria-volt-5

GLORIA VOLT

Bon, j’ai à peine eu le temps de piquer une tête dans l’Ain que c’est déjà l’heure de repartir en Suisse pour la deuxième soirée du Festiverbant. Eh oui ! Trop dure la vie d’un Ti-Rickou !! 

Ce soir, le choix était facile car du côté Octopode, c’est soirée rasta rocket.

Je retrouve le site comme je l’ai quitté quelques heures plus tôt. Les mêmes stands de nourriture (là, j’ai prévu les sandwiches dans la voiture !!), le stand de disques toujours fermé, le public très famille. Bon, il y a aussi des hardos qui n’étaient pas là hier et je vois donc plus de têtes connues !

Sinon musicalement, je reprends les choses où je les avais laissées avec un groupe de hard-rock suisse sur scène. Bon, là ce sont des suisses allemands et ils sont moins jeunes que WORRY BLAST ! Mais GLORIA VOLT est dans la même famille hard influence boogie australien. Je voulais absolument les voir en live et donc je suis au premier rang lorsqu’ils montent sur scène.

gloria-volt-14

GLORIA VOLT

Et c’est parti devant un public bien nombreux. Et croyez moi, je ne vais pas être déçu. Les GLORIA VOLT attaquent et d’entrée de jeu, on voit qu’ils ne sont pas là par hasard. Le chanteur est un parfait showman. Il a un putain de charisme ! Les autres membres du groupe ne sont pas en reste bien-sûr.

Scéniquement, ça le fait ! Musicalement, leurs morceaux sont un mélange de hard-rock à la AC/DC avec des touches de GOTTARD. Bref, des morceaux parfaits pour le live, surtout en fest.

J’adore la voix du chanteur et du coup, je suis aux anges… d’autant plus que, comme hier, le son est excellent, de même que l’ambiance dans le public. Tout le monde profite du méga beau temps, limite canicule, pour headbanguer. Les GLORIA VOLT en profitent – les fourbes – et ils jouent à fond avec nous. Le chanteur va même descendre de scène pour venir dans la fosse à notre contact.

Bien sûr qu’on en veut encore du hard-rock made in Suisse ! Trop bon ! Allez, rappel double dose… pour notre plus grand plaisir. Mais bon, là c’est fini. Sniff !

J’en profite pour aller à leur stand merch’ pour leur acheter leur album. Heu quoi, j’ai bien droit à un souvenir, non ? Ti-Rickou en mode groupie !! Et puis comme ça, je pourrai l’écouter sur le chemin du retour. Pas con.

  • « Heu, comment chérie, toi tu as préféré WORRY BLAST parce qu’ils sont jeunes et qu’ils ont une sacrée pêche ? Stop ! C’est mon report. En plus tiens, il y a NINE BELOW ZERO qui va commencer. »
  • « Dis-moi, ton NINE BELOW truc muche, c’est du blues ? ».
  • « Non, c’est du rock blues de légen… ».

Et hop, disparition de ma femme ! Magique !!

nine-below-zero-1

NINE BELOW ZERO

Les NINE BELOW ZERO commencent à jouer. Eh oui, ils sont encore là et bien là pour nous distiller leur rock-blues des familles, mélange de compos personnelles et de covers. Bref, un ensemble parfait distillé par de vieux briscards qui savent parfaitement doser le mélange.

Leur musique fait mouche sur le public ! Les gens sont heureux et s’éclatent sur leurs morceaux et de pouvoir chanter « I’m on the road again », même si c’est de STEPPENWOLF.

NINE BELOW ZERO de toute façon, c’est une légende. Et voir cette légende une nouvelle fois en live, c’est de toute façon bien.

Bon, moi je trouve malgré tout que c’est moins puissant que la dernière fois où je les ai vus (il y a une dizaine d’années quand même) avec un autre batteur. En même temps, il est tard et je suis peut-être plus dans l’esprit hard-rock que blues. Mais je suis content de les avoir revus.

Voilà, je crois que maintenant, il est grand temps que j’aille retrouver ma femme avant qu’elle n’aille se jeter sur l’autoroute !! Du coup, je ne vais pas découvrir le dernier groupe. Dommage mais bon, mon objectif du soir était de voir GLORIA VOLT et je ne regrette absolument pas d’être venu.

  • Chérie, on revient demain ? Promis, il n’y a pas de blues. C’est un tribute band hongrois à KISS !
  • Non, pas la tête !!!!… Et dire qu’il y en a qui croient que ma vie est facile !!!

Allez Festiverbant, à l’année prochaine !!

nine-below-zero-5

NINE BELOW ZERO

WHITESNAKE 10

WHITESNAKE

Report de STEVE*74

Après les concerts de juillet et avant de partir en vacances loin de l’agitation et du bruit des concerts, quoi de mieux pour terminer la saison qu’un WHITESNAKE à Pratteln ? Je vous le demande. Oui, c’est loin et il faut partir longtemps à l’avance pour éviter les péripéties de la route.

Un bouchon de plus d’une heure entre Genève et Lausanne me fait apprécier ma décision de partir tôt.

Quand j’arrive enfin devant la salle celle-ci n’est pas encore ouverte, mais déjà pas mal de monde attend sagement et sans resquiller dans la file (nous sommes en Suisse, il ne faut pas l’oublier). C’est plus qu’agréable.

THE ANSWER 5

THE ANSWER

Pour débuter la soirée, WHITESNAKE a emmené dans ses valises les anglos-irlandais de THE ANSWER. Ce n’est pas une nouveauté, lors de la tournée Purple Tour nous avions déjà eu la même affiche. Il faut dire que le rock-hard bluesy de THE ANSWER se marie bien avec WHITESNAKE.

Déjà 10 ans que le premier album « Rise » est sorti. Depuis le groupe a monté progressivement mais surement les marches du succès. Contrairement à plein d’autres formations, ils n’hésitent pas à sortir des galettes très régulièrement. S’appuyant déjà sur 6 disques studio, les musiciens ont matière à enchanter les auditeurs.

Ce soir nous n’aurons malheureusement qu’un petit aperçu de leur musique faute de temps. CORMAC NEESON, le chanteur nous dira à la fin du concert qu’ils reviendront dans cette salle en tête d’affiche cette fois ci en novembre. Alors si vous aimez ces gars là, surveillez les dates de leur prochaine tournée.

CORMAC arrive avec un beau chapeau sur scène tandis que ses comparses ont un look assez sobre. D’entrée l’on comprend que CORMAC possède une belle voix. Son timbre rappelle les plus grands chanteurs du genre comme ROBERT PLANT ou PAUL RODGERS par exemple. Elle est puissante, haute et éraillée à souhait. PAUL MAHON à la guitare passe sans souci d’un riff heavy et lourd à des sonorités blues. La rythmique assure une base sans failles.

La musique est ancrée dans les seventies. Leurs parents ont du les bercer au son des groupes de l’époque. L’influence de LED ZEPPELIN ou AEROSMITH sur certains titres planent au dessus d’eux, mais ils ont su adapter le style avec un son plus actuel pour notre plus grand plaisir.

C’est avec « Solas » tiré du dernier album éponyme que se termine leur prestation. Nous avons assisté à un bon show mais il souffrait à mon humble avis d’un petit manque de niaque. Un peu plus de mordant aurait été le bienvenu, mais je chipote, car quand on aime on désire toujours le meilleur.

WHITESNAKE 4

WHITESNAKE

Après un entracte court c’est maintenant à la bande de COVERDALE d’investir la scène. En me retournant je m’aperçois que la salle est archi-pleine. Elle déborde même, les portes de la salle étant restées ouvertes, des spectateurs sont dehors. Je n’ai jamais vu autant de monde ici. Par contre j’aurais eu les boules si j’avais dû rester dehors pour le concert après avoir fait tant de kilomètres….

WHITESNAKE, tout le monde connait mais tout le monde sait aussi que DAVID COVERDALE à des problèmes de voix depuis quelques années déjà. Il suffit d’écouter « The Purple Album » pour s’en convaincre. La voix est on ne plus trafiquée et pour être franc, je n’ai guère apprécié ce disque à cause justement du chant. Alors maintenant aller à un concert du groupe, cela relève un peu d’un jeu de roulette. Un peu à la manière d’un OZZY OSBOURNE, il faut croiser les doigts et espérer tomber sur un bon jour.

Mais notre homme a de la bouteille et il sait parfaitement gérer et ménager son chant. Après l’intro de « My Generation » des WHO, le groupe attaque le concert avec des mid-tempos sur « Bad Boys » suivi de « Slide it in ». Pendant que DAVID chauffe sa voix, ses musiciens excellent déjà. Ca swingue et le son est parfait.

WHITESNAKE 2

WHITESNAKE

DAVID COVERDALE à l’air dans un bon soir. Sa voix est fatiguée, il a perdu de la puissance et ne monte plus comme avant sur certains morceaux. En bon professionnel, il délègue à ses acolytes les chœurs et même certaines parties lead à MICHAEL DEVIN, le bassiste. Mais dans l’ensemble DAVID va donner un concert correct.

S’il y a bien un sujet où tout le monde est d’accord, c’est sur le choix des musiciens qui l’entourent. COVERDALE a toujours su dès le début de sa carrière s’entourer de grands musiciens. Pour cette tournée, le groupe est au top de sa forme. REB BEACH est présent depuis 14 ans déjà et TOMMY ALDRIDGE, après une pause, depuis plus longtemps encore. Cela donne une cohérence et une assise au groupe incomparable et cela se ressent.

De plus, ils sont contents d’être là et de jouer devant une salle pleine à craquer.

La tournée a pour nom « The Greatest Hits Tour 2016 », alors forcément toute la salle connait les titres que le groupe joue comme « Fool for your loving » par exemple.

A la fin de « Judgement day », REB entame un solo de guitare virtuose, suivi ensuite par celui de son alter-ego JOEL HOEKSTRA (ex-NIGHT RANGER), l’autre guitariste engagé en 2014. Pour ne pas faire de jaloux après « Slow an’ easy », c’est maintenant au tour de MICHAEL pour un solo de basse.

Le show continue avec « Crying in the rain » avec au milieu un solo de batterie du revenant TOMMY. Son jeu n’est pas forcément subtil mais il est puissant et sa frappe est métronomique. Il termine son solo avec une touche chère à JOHN BONHAM, c’est à dire sans baguettes, juste avec les mains.WHITESNAKE 13

Tout cela, je l’admets volontiers, fait beaucoup de solos !!! Trop même et pas toujours d’un intérêt primordial pour le public. Alors d’accord les musiciens y prennent du plaisir mais cela permet aussi à DAVID de se ménager des plages de repos. Il profite aussi de ces répits pour changer de chemises. Elles sont d’ailleurs très classes ses chemises avec le nom et le logo du groupe écrit dessus.

Sur scène il y a aussi un clavier, mais il est juste là pour diffuser des ambiances, il n’a pas un rôle essentiel ce soir. Il restera d’ailleurs en retrait pendant tout le concert.

Les morceaux défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Tellement vite que je n’ai pas vu le temps passer et que nous approchons déjà de la fin. Et c’est avec « Here I go again » que se termine un show qui ne m’a pas déçu.

WHITESNAKE 9

WHITESNAKE

Bien entendu c’est une fausse fin, puisqu’ils reviennent pour un « Still of the night » dantesque en rappel. DAVID a compris que le public conquis est en fusion et qu’il ne demande qu’à participer à la fête. Au lieu de faire les montées sur le refrain, il fait chanter la foule. Tout le monde participe à cette demande et le set se termine dans la liesse.

Comme vous l’avez compris, j’étais un peu septique en arrivant, mais le doute s’est rapidement envolé grâce notamment au talent des musiciens qui accompagnent COVERDALE. J’ai assisté à un excellent concert qui m’a replongé avec certains titres à plus de 30 ans en arrière. Maintenant j’attends avec impatience un nouvel album pour confirmer cet avis.

Sinon, quand je vois la programmation du Z7, je me demande : « Pourquoi cette salle est-elle aussi loin ?!! ». J’envie les mulhousiens ou les bâlois d’habiter à côté. J’en ferais bien ma deuxième maison si j’habitais dans le coin. Dans un rêve, j’aimerais bien en avoir une vers chez moi en France… Mais c’est une utopie, malheureusement.

WHITESNAKE 7

WHITESNAKE

MAD SIN

Bon, les Dieux du Rock ne m’ont pas favorisé, car après quinze jours de beau temps, la neige est de nouveau annoncée. Et bien sûr, le concert de ce soir est à Chambéry. Heu, j’y vais ? J’y vais pas ?… D’un autre côté, c’est quand même MAD SIN !!! Donc, fuck le risque de neige et direction le Brin de Zinc. Comment ça, je e prends des risques pour un groupe de phsychobilly ? Bande d’incrédules, on en reparlera plus tard !!

Vu que je m’attends au pire, je pars tôt ; et comme tout se passe bien, j’arrive tôt.
Cool, je ne vais pas louper la première partie ! Heu.. si… parce qu’il n’y en a pas ! En plus, les MAD SIN ne sont pas revenus de l’hôtel. C’est quand même pas juste, pour une fois que je suis en avance, ce sont eux qui sont en retard ! Je vous le dis, les Dieux du Rock ne m’aiment pas.

Enfin, vers les 22h, ils arrivent. Les bières sont posées sur la scène et des bouteilles d’eau aussi (quand même..). Ce qui est bon signe, c’est que le Brin de Zinc bien rempli est en train de se chauffer à blanc.

MAD SIN 3

La contrebasse posée au sol s’allume, des gyrophares posés sur les enceintes aussi. Et là, sur le côté gauche de la scène, les musiciens, comme une équipe de foot avant un match, se tapent dans les mains pour se souder avant de monter sur scène. Et c’est parti pour une pure folie ! Les musiciens, du guitariste au contrebassiste, y vont à donf du style « les freins, c’est pour les lâches ». Sans parler du chanteur qui malgré, son volume impressionnant se met à genoux, bouge à droite, à gauche, fait des jumps au public qui explose littéralement ! Ca bouge de folie. Je vois des gars et des filles flotter sur la foule.

Les morceaux s’enchaînent à un rythme fou. Le psychobilly des MAD SIN se fait dur. Leurs différents albums ne sont pas oubliés et on a même quelques covers, dont un chanté par le contrebassiste… Le même qui, pendant un morceau décide d’aller faire un tour dans le public… avec, bien sûr, sa contrebasse lumineuse ! Pratique au milieu d’une centaine de personnes !! Et en plus, la contrebasse lumineuse tire un feu d’artifice !!!! Je me demande si, après avoir résisté au pyromane notoire ADAM BOMB, le Brin de Zinc va tenir. Eh oui ! même pas peur ! Le concert continue donc avec une méchante odeur de feu d’artifice fraîchement tiré dans l’air.

MAD SIN 5

Mais c’est déjà l’heure du rappel. Et c’est reparti pour un gros délire avec le chanteur qui se fait son show. Quel putain de frontman !!

Et voilà, une heure et des brouettes d’un concert de dingue et c’est fini.

Le public composé de rockers, de psychos, de stoners et de metalleux – il y en a même un qui était au concert de MESSALINE hier soir ! Comme quoi, je ne suis pas le seul dingue – est aux anges.. et épuisé ! Un tour au merch, rapide le tour, il n’y a que des T-Shirts.

Le temps de prendre quelque poses avec le groupe et retour dans la réalité – quelques grêlons/flocons me disent qu’il faut bouger et vite ! – et c’est bien fini. Non, je n’ai pas rêver : le train MAD SIN m’a littéralement explosé.

 

BILAN DE LA SOIREE

Waouh !!! Un putain de concert ! Une prestation énorme des MAD SIN ! Leur musique est vraiment à eux et le côté psychobilly sur scène est vraiment durci sur la plupart des morceaux.

Et le chanteur, quelle voix !!!

MAD SIN 1

Tous les musiciens sont excellents et se donnent à 100 %. En plus, depuis le temps qu’ils tournent, leur prestation est méga rodée. En tout cas, une méga baffe. Un groupe à voir vraiment en live, même si ce n’est pas votre style de prédilection.

Et puis le public aussi.. A fond dans le concert. Une ambiance de dingue mais toujours fun. Et ça, c’est méga important !

Un grand merci au BDZ pour cette programmation. C’est vraiment un des rares endroits qui arrive à me faire prendre la route par risque de neige.

Voilà. Fin d’un week-end qui m’a emmené du blues-rock le vendredi, au heavy-métal le samedi et jusqu’au psychobilly le dimanche. Et dire que certains croient que je ne suis pas ouvert !

MAD SIN 2