Date de l’Interview : 26 octobre 2024 – By TI RICKOU



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Metal For Ever
Date de l’Interview : 26 octobre 2024 – By TI RICKOU
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Samedi 26 octobre 2024 à St Symphorien d’Ozon
Report et Photos by TI RICKOU et l’ALIEN
Je crois que je n’ai que très rarement vu un mois d’octobre aussi chargé en concerts ! En plus, la météo vient y mettre son grain de sel avec des tempêtes, des épisodes cévenols, des inondations et des vents violents à décorner Satan himself. Donc, quand j’ai vu que les SLEAZYZ avaient une date à côté de Lyon, j’ai eu les boules parce que non seulement dans la semaine, il y a FM à Marseille et GYASI à Nîmes mais en plus, la semaine prochaine, il y a KISSIN’ DYNAMITE à Villeurbanne et DREAMCATCHER du côté d’Avignon. Choix cornélien !
Finalement, le sort en décide pour moi et il m’est impossible d’aller voir FM, quand à GYASI, Nîmes est frappé par un épisode cévenol donc on oublie. Du coup, je recommence à lorgner sérieusement sur la date de SLEAZYZ. Inconvénients : la météo annonce un nouvel épisode catastrophique et le groupe de première partie est un tribute band (sic).
Le jour J, le temps est plus calme que prévu et j’apprends que le tribute passe en dernier, ce qui signifie que je ne rentrerais pas tard et que je vais revoir les copains de SLEAZYZ !
Yes !!!! Le côté cool de l’OVER EIGHTEEN MOTORS, c’est que je sais y aller, que je n’ai pas à rentrer dans Lyon et qu’on peut se garer. Euh, c’est quoi ça ? Je vois des monstres, des vampires et tout un tas d’autres créatures étranges… Ah, c’est une soirée déguisée parce que c’est bientôt Halloween ? Bah, j’avais juste zappé l’info. Mais si, je suis déguisé ! Je suis déguisé en TI RICKOU. M’enfin !
Bon, avec les déguisements, ça donne des situations bizarres : pas évident de reconnaître qui est qui. Je croise SYLVAIN, le boss de l’OVER EIGHTEEN, avant sa transformation. C’est plus simple pour le reconnaitre. Pour FRED DEE CEASED, le bassiste-chanteur et PANDEMONIUM RODRIGUEZ, la guitariste de SLEAZYZ, pas de problèmes non plus parce que eux, je les ai connus à l’occasion d’un concert Halloween avec leur maquillage de scène. On est tous contents de se retrouver et on papote un peu autour d’un hamburger maison, géant et mega bon. Message non subliminal pour un petit chambreur de ma connaissance : oui, Monsieur, je fais tourner les salles où je me rends et en plus c’est bon les hamburgers à l’OVER EIGHTEEN MOTORS !
Il est temps d’aller dans la salle. Une intro annonce l’arrivée des Troyens de SLEAZYZ sur scène. Et c’est parti pour du pur Horror Sleaze Metal ! C’est la première fois que je vois le groupe avec ce line-up avec RAPHA EL RAPHALE, le nouveau batteur et THOMAS HEALSTONE,le nouveau guitariste. Et d’entrée de jeu, je sais qu’ils n’ont pas été pris par hasard. En plus, le guitariste n’est pas un inconnu pour moi car c’est le chanteur du groupe marseillais THE WARM LAIR (que je vous conseille d’aller écouter). Le duo matche très bien avec PANDEMONIUM et FRED.
Le set démarre à donf’ en mode « les zombies attaquent, tu vas prendre des baffes et tu vas aimer ça » ! Le son est excellent, les lumières sont là et au-dessus de la batterie, un écran va diffuser tout le long du set des images de films d’horreur ou de science-fiction, ce qui apporte un plus au set.
C’est finalement une bonne idée de faire jouer le groupe de compos avant le tribute, comme ça les familles et les amis sont déjà présents sur site – ce qui n’aurait pas forcément été le cas dans l’ordre inverse – et le public est assez fourni ce soir. Et il se prend la baffe in the face !! Les SLEAZYZ ne sont pas venus pour manger des quenelles de Lyon, leurs morceaux du premier et du deuxième album sont des brûlots en live. Le groupe fait participer le public, leur fait chanter les refrains. On est vraiment dans un Halloween en avance avec leurs titres : « Satan’s School », « Halloween in Hollywood », « Monster gogo »… etc. L’ambiance est sympa et le groupe est à donf’.
Putain quelle baffe ils nous mettent encore ! Ils terminent sur « Life will never be the Same » de leur dernier album « Glitter Ghoulz from Hell« . Ouah !! Mais non, je ne veux pas que ça finisse, moi ! C’est trop, trop court (normal quand c’est aussi bon). Je suis content de les voir car SLEAZYZ est un des rares groupes Français dans ce style. Petit tour au merch’. Comment ça, j’ai déjà les albums ? Ah oui !!! Pas grave, ils ont des beaux T-Shirts avec leur logo en fluo.
Un petit moment plus tard, je les attrape pour leur faire une interview. Je jette un léger coup d’œil sur le tribute qui a commencé à jouer mais je ne ferai pas de commentaires vu qu’on ne chronique que les groupes de compos, et je dis au revoir aux copains et au taulier.
Et c’est reparti, on the road again mais pour une fois, il est encore tôt. Un grand merci à l’OVER EIGHTEEN MOTORS pour avoir fait passer ces fous furieux de SLEAZYZ et en plus dans d’excellentes conditions.
P.S. pour me faire de nouveaux copains : c’est quand même navrant qu’un groupe qui a deux albums de qualité au compteur doivent ouvrir pour un tribute band amateur pour avoir un peu de monde dans la salle, d’autant plus que la grande majorité s’en bat les roubignolles du groupe qui joue avant leur neveu, leur cousin ou leurs potes. Alors soyez un peu curieux parce que les petits groupes qui passent aujourd’hui dans des petites salles seront peut-être dans quelques années un de ces groupes copié par les tribute.
Encore une fois, dommage pour les absents, vous avez vraiment manqué quelque chose.
Jeudi 17 octobre 2024 à Barberaz (73)
Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.
Report : SEB 747 – Photos : SEB 747 et NATH
Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.
En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.
A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…
Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.
Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.
Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.
“Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.
Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.
Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.
Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.
Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.
SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”. Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.
Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).
Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.
N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.
Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.
Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !
30 mai 2019 à Barberaz (73)
Report et Photos by Ti-Rickou
Bon, ça va faire un an bientôt que je n’ai pas revu MISS AMERICA (c’était au mois de juillet dernier lors du festival Guitare en Scène à Saint-Julien en Genevois !). Depuis, il y a eu des changements de line-up. La partie rythmique féminine, basse, batterie, est partie. Sniff ! Bon, ils ont rejoué la parfaite parité et le groupe a repris deux filles et je suis impatient de voir ce que donne ce nouveau line-up. Bien sûr, lorsque j’ai vu qu’ils jouaient au BDZ, j’ai sauté sur l’occasion. Direction Chambéry !!!
Ce soir, pas de marge d’erreur pour arriver, il n’y a pas de première partie. En plus, il y a gros à parier qu’il va y avoir du monde donc il faut que j’assure ! Ca va être juste mais nickel, les portes ne sont pas ouvertes.
Et quand je disais qu’il allait y avoir du monde, j’avais raison, c’est marqué « full » sur la porte. C’est un peu la panique dans le public qui arrive sans billet ni réservation. Eh oui, MISS AMERICA, même s’ils n’ont pas encore d’album attire le public ; public qui vient parfois même de très loin pour les suivre : Montpellier, Strasbourg, Nice, Toulouse, Bretagne. Le groupe a une fan base très fidèle.
Le plus difficile, c’est de réussir à bien se placer pour les photos sans se faire arracher les yeux par une fan, mais j’y arrive juste à temps pour l’arrivée de MISS AMERICA sur scène !
Première impression visuelle. Déjà, le look de la batteuse, ça me fait tout drôle. Je ne m’attendais effectivement pas à ce qu’elle porte elle-aussi un perf’ rouge et un bandana mais là, avec sa robe, ça ne fait vraiment pas rock. La bassiste, elle, a un look bien à elle. Pas de problèmes. En ce qui concerne les garçons, RAS.
Allez, on parle du plan musical maintenant. Les filles se sont très bien adaptées. Elles forment une partie rythmique très efficace. J’aime bien la frappe de la batteuse et la bassiste est nickel. Les morceaux sonnent comme avant, avec même une pointe de pêche en plus.
Le Brin de Zinc est chaud-bouillant. Le public communique avec le groupe. Ce soir, c’est une ambiance énooorme !! Il faut bien dire que les morceaux de MISS AMERICA sont de vraies pépites, que le chanteur a un méga charisme et une voix chaude à souhait et que leur rock à la BRUCE SPRINGTEEN vitaminé fonctionne mega bien. Bref, le tout déclenche une alchimie qui marche à merveille ! On ne voit pas le temps passer. Ce qui est top, c’est qu’ils prennent vraiment du plaisir à jouer et qu’ils ont du mal à s’arrêter.
Alors évidemment, même quand le concert est fini, ils prennent du temps pour faire des photos, signer leurs EPs ou tout simplement papoter avec leurs fans. Pour ma part, je suis rassuré, MISS AMERICA poursuit son ascension. Il manque juste un petit ajustage à faire sur le look de la nouvelle batteuse et ça devrait rouler.
En tout cas, j’ai encore une fois passé une superbe soirée au BDZ avec les copains et un public qui se bouge pour découvrir des groupes et qui ne vient pas uniquement pour voir des potes massacrer les morceaux d’un groupe au nom de dirigeable ou le groupe australien que tout le monde connait. Le Brin de Zinc est l’un des rares lieux en France où la notion de découverte est hyper-importante et où le public joue le jeu.
Long live au BDZ, à Thomas et à toute son équipe !!!
Belley (01) – 06 avril 2019
Report et Photos (portable) : Ti-Rickou
Lorsque j’ai vu l’affiche, j’ai immédiatement marqué la date sur mon agenda. Cool, un nouveau fest avec trois groupes que j’aime et un groupe à découvrir ! Bref, que des groupes connus et, clous sur le perf’, ça se passe dans une salle que j’aime, le Réservoir de Belley. Trop bien !!
Quelques temps après, j’apprends sur les réseaux sociaux que le fest est compromis car le Réservoir est en danger. La municipalité de Belley veut arrêter les concerts et donc fermer le Réservoir. Une drôle leçon de culture ; ce n’est pas rentable donc on ne donne plus d’argent ! Bref, ça ne sent pas bon pour ce fest… Mais finalement si, il se fera. La salle a un peu de répit car la résistance s’organise (pétitions, mobilisations). Ouah, ce n’est plus à un simple concert qu’on va ; c’est un vrai acte militant !
Donc je mobilise les copains et direction Belley. J’ai même convaincu mon ami Evil Dead de Kaosguards de venir. Lui qui veut découvrir WORRY BLAST, ça tombe bien, non ?! Et plus, il adore GALDERIA et il est toujours partant pour une bonne cause. En arrivant, au moment où je lui dis qu’on doit être sérieusement à la bourre car on n’a pas croisé Cyril de Rock Azylum sur le parking, je m’aperçois qu’il est juste devant nous ! Cool, on n’est pas en retard !
Heu… en fait si car lui aussi est à la bourre. Du coup, on a déjà loupé une grande partie du set de ROLLYWOOD mais ce n’est pas fini. Yes !… Sauf que je m’attendais à un groupe de sleaze… Là, le chanteur a un chapeau sur la tête et les autres musiciens n’ont pas non plus un look de glameurs. En clair, ils n’ont pas le look qui correspond à leur musique qui, elle, est plutôt hard glam !
En tout cas, c’est sympa et bien fait d’après le peu que j’en ai vu. J’apprendrai après leur show que le chanteur était malade. Il a assuré quand même. Bref, un groupe à revoir très vite en live.
Allez, j’ai le temps de dire bonjour aux copains pendant l’entracte et, ce soir, il y en a beaucoup. C’est cool, les gens sont venus pour dire que si les concerts ça attire du monde même si ce n’est pas un concert d’accordéon en matinée.
Bon, c’est au tour des marseillais de GALDERIA de monter sur scène. Mon pote Evil Dead est aux taquets et moi aussi. Je suis content de les revoir en live. Ca faisait longtemps ! Leur heavy metal est très efficace et les derniers morceaux qu’ils ont écrits sont excellents en live.
Le groupe a pris une tout autre dimension depuis la première fois où je les ai vus au Korrigan en première partie d’un petit jeune : BLAZE BAYLEY. Ils on trouvé leur son et bien-sûr leur prestation scénique n’a plus rien à voir. C’est une bien bonne baffe que les marseillais viennent nous mettre.
Je trouve ça malheureusement un peu court mais bon, il y a encore deux groupes à venir.
C’est au tour des grenoblois de AMON SETHIS de venir sur scène. Pour moi, c’est aussi l’occasion de les voir avec leur nouveau line-up car dans l’armée du pharaon, il y a eu du changement avec le remplacement du batteur et du bassiste. Maintenant, c’est une fille qui tient la basse. Tiens pas de mise en scène avec pyrotechnie (pas possible ds cette salle). On attaque direct dans le vif du sujet.
Bon alors moi, AMON SETHIS, je suis fan. J’aime bien leur univers, leurs morceaux, leur ambiance, la voix de Julien. Donc je suis u’ bon clien. C’est marrant d’ailleurs car eux-aussi, la première fois que je les ai vus c’était sur une première partie de BLAZE BAYLEY.
Je n’oublie pas que c’est leur premier concert avec cette formation. Il est donc normal que ce ne soit pas aussi carré et rôdé qu’avant. Mais bon, ça reviendra. En tous cas, AMON SETHIS est toujours là et j’en suis content.
Dernière pause papote avant de retrouver la salle pour les suisses de WORRY BLAST. Allez, c’est parti ! La distribution de grosses baffes à commencé et ce ne sont pas des baffes de fillettes ! Les premiers morceaux sont de purs brûlots hard boogy qui déchire sa mère-grand dans son Ehpad.
Scéniquement aussi ils déchirent tout ! Ils ont un putain de charisme, un jeu de scène naturel, une maîtrise et une foutue énergie. Evil Dead qui ne s’y attendait pas est déjà transformé en membre du fan club. Le reste du public aussi a les pieds qui bougent tous seuls et les cheveux qui volent. Bref, la mayo prend.
Moi, je me dépêche de prendre mes photos (au portable, j’ai réussi l’exploit d’oublier mon Reflex !!) pour pouvoir headbanguer comme les copains. Wouah, putain, c’est grand !! Que c’est bon ! ils ont encore progressé. C’est clair que toutes les scènes qu’ils ont fait avec NASHVILLE PUSSY, URIAH HEEP et que tous les fest qu’ils ont fait dans toute l’Europe les ont encore pousser d’un niveau !
Les copines sont aux anges quand le chanteur guitariste tombe le haut. Ils ont chaud mais il faut dire qu’ils se donnent à deux cent pour cent et que c’est aussi probablement pour ça que ça fonctionne autant. Ce n’est pas loin d’être la dixième fois que je les vois mais à chaque fois, je perçois ce petit truc en plus qui peut en faire des très grands – du genre à jouer dans des stades.
Quel fin de soirée mes aïeux ! Le Réservoir est au bord de l’ébullition !
Voilà, c’est fini. Mon pote n’est toujours pas redescendu et pourtant il en a vu d’autres ! Tout le monde se retrouve au stand merch’ pour papoter, faire des emplettes ou tout simplement pour essayer d’arrêter le temps de cette soirée pour que ça ne finisse pas.
En conclusion je dirais : mega bonne soirée, première édition réussie. J’espère que le message qui a été envoyé par le nombreux public présent à la municipalité a été clair : pas touche au Réservoir. Sans dec’, une salle comme ça ne peut pas mourir. W.T.R.*, soutien du Réservoir de Belley !!
Long live rock ‘n’ roll !!