Tagged: GROUPES DE HARD FRANCAIS

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HEADLESS CROWN

Lorsque j’ai vu cette affiche, j’ai été un peu dégoûté car le même jour il y avait MIDNIGHT PRIEST au Brin de Zinc de Chambéry. Et ce groupe-là, comme j’avais encore des regrets de les avoir loupés à Saint-Etienne, je ne pouvais carrément pas rater leur deuxième passage dans la région ! Sauf que… tadam ! les MIDNIGHT PRIEST ont du se désister de l’affiche et que mes deux acolytes STEVE*74 et SEB 747 m’on proposé de m’emmener à la Metal Invasion Night. Du coup, plus d’hésitation possible… d’autant plus que je reverrai bientôt WHISKY OF BLOOD et ELECTRIC SHOCK qui partageaient l’affiche au BDZ. Donc direction again Genève mais cette fois-ci de l’autre côté, à Thônex.

Bon, pour aller jusqu’à Thônex, pas de problèmes. Mais pour trouver la Barakason, là c’est plus compliqué. Tiens, il y a une salle, des voitures, yes ! On se gare et on arrive tout droit au beau milieu… de la fête de la bière et de la choucroute !! Ce n’est pas qu’on aime pas mais pour le coup, on n’est pas venus en Suisse pour manger une choucroute ! Retour à la voiture est là, ça commence à être chaud point de vue horaire. Si on ne trouve pas rapidement la salle, on va louper le premier groupe et le premier groupe sur l’affiche, c’est CHAINER. Pour ceux qui ont suivi les précédents reports, STEVE*74 a dû partir au tout début de leur set lors de leur dernier show et à promis qu’on ferait un report ce soir.

Tiens, une salle, des voitures ! Alors, à moins que ce soit la fête de la paëlla, ça devrait être là. Et oui, c’est gagné ! Il y a des chevelus devant, ce qui est toujours une bonne indication lorsqu’on cherche un concert metal. En plus, ce sont les HEADLESS CROWN qui sont devant la porte. D’entrée, ils nous rassurent : ce n’est pas encore commencé.

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CHAINER

Yes, on va pouvoir tenir parole et je vais enfin pouvoir voir CHAINER en live, moi ! Comme c’est la première fois que je peux les voir, je suis impatient.

Je ne vais pas attendre longtemps car Suisse oblige, ça commence pile poil à l’heure. Pieds de micro en chaîne, guitariste et bassiste derrière, batteur prêt à marteler ses fûts, CHAINER attaque.

Et dès les premières notes, je sais que je ne vais pas être déçu. C’est du pur hard-heavy 80 qu’ils nous envoient dans les cages à miel ! Et putain, la voix !! Je pense instantanément à W.A.S.P. Putain, c’est trop bon ! Leurs morceaux donnent envie de headbanguer comme des dingues, mes pieds bougent tout seuls. Mais pourquoi je n’ai pas leur album, moi ?!!

Au fur à mesure de leur setlist (composée de morceaux de leur CD), je craque littéralement. Et je ne suis pas le seul ! Mon compère STEVE est aussi acquis à leur cause. Il vient même me dire que tel morceau est très JUDAS PRIEST dans la forme. Je lui fais remarquer qu’avec la voix, ça donne un ensemble très CHAINER.

Tiens, vous avez remarqué ? On peut se parler pendant le concert.. C’est un peu le problème car le son est bon mais pas assez fort, ce qui est dommage car les morceaux de CHAINER méritent des gros watts. Et comme le disait TED NUGENT : « Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux ! ». Mais bon, même comme ça c’est bon ! La formule trio est méchamment efficace, puissante et carrée.

Allez bon, c’est déjà fini ! A première vue, on a eu droit à un nouveau morceau et putain, il déménageait grave ! En tout cas, très bonne prestation des CHAINER et très bonne découverte pour moi.

Du coup, je vais les retrouver pour leur faire une petite interview, moi, car je ne peux pas les laisser filer comme ça sans faire plus ample connaissance.

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SACRED SEAL

Pas le temps de m’arrêter au bar au retour car c’est au tour des grenoblois de SACRED SEAL de monter sur scène. Je suis content de les revoir puisque ça fait un petit bout de temps que je ne les ai pas revus en live.

Tiens, le guitariste a vachement changé.. Normal, ce n’est plus le même mais le petit nouveau n’est pas un inconnu car c’est ABEL, le bassiste de JC JESS et le guitariste d’EXXCITE.

Sinon pas de changement. SACRED SEAL emmène tout le monde directement dans leur univers sombre. Je suis toujours sous le charme de NICKY DAYMOND qui a une superbe voix et une vraie présence sur scène. LAURENT le batteur est toujours solide et martèle ses fûts.

Je trouve que c’est de plus en plus en place. Leurs morceaux sonnent vraiment bien en live et en plus ce soir, il y a un bon son. ABEL s’est bien intégré au groupe et renforce leur côté scénique.

Après leur show, je vais retrouver mes deux copains pour la pause.

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HEADLESS CROWN

Et c’est l’heure pour le dernier groupe, les suisses de HEADLESS CROWN de nous monter leur savoir-faire. Encore une première en live pour moi. STEVE et SEB m’ont dit tellement de bien de ce groupe que je veux vérifier par moi-même.

Et d’entrée de jeu, ça le fait. HEADLESS CROWN, le live, ils maîtrisent ! Ca bouge tout le temps, les guitaristes, le bassiste, le chanteur et même le batteur font le spectacle. C’est cool pour les photos, ça !! Il faut dire que ce sont tous des musiciens chevronnés qui ont l’habitude de la scène. Et ça se voit ! Tout comme d’ailleurs le fait qu’ils aiment ça ! Du coup, leur show est très communicatif.

Tiens au fait, le chanteur ne m’est pas inconnu… Ah mais oui, c’est l’ancien chanteur d’un autre groupe suisse que j’adorais : SILVERDIRT ! Bon, ils faisaient un autre style, moins heavy et plus glam. C’est d’ailleurs surprenant de l’entendre dans ce registre. Mais pas de problème, le gaillard assure et sa voix se marie très bien aux morceaux.

Les titres d’HEADLESS CROWN ressortent vraiment très bien en live. Dommage encore une fois – comme pour CHAINER – que le son ne soit pas un peu plus fort… Mais bon, il parait que c’est pour protéger mes petites oreilles. Putain, j’écoute du metal ! Si j’étais sensible, j’écouterais du classique, bordel !… Ou je prendrais des bouchons d’oreilles.

Je m’égare. Revenons à nos moutons, heu à nos petits suisses. La setlist, composée de leurs propres morceaux est efficace. Tiens, un petit cover de la VIERGE DE FER…

Non !!! C’est déjà fini ! SEB et STEVE avaient donc raison, c’est vraiment très bon. STEVE me dit qu’en plus ce soir, ça a été encore meilleur que d’habitude. Une bonne baffe pour finir la soirée.

BILAN DE LA SOIREE

Très bon fest avec pour moi deux découvertes live, CHAINER et HEADLESS CROWN et une confirmation avec les SACRED SEAL.
Et j’ai découvert aussi une nouvelle salle très sympa avec une bonne acoustique.

Bon, c’est pas tout mais il faut que je rentre. Heureusement, j’ai les CD de CHAINER et de HEADLESS CROWN pour m’accompagner sur la route. Et non, je ne les ai pas perdus… Pas à chaque fois quand même !!

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HEADLESS CROWN

 

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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB « HARRY » à la basse et ALEX « LAP » derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un « The Hammer & the Nail » très puissant, c’est sur « Montreal Hookers » tiré de l’album « Out with Rockers » qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour « le Party » (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. « Austin Tx » nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un « Wilder Than I Am » qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 : »le respect des bonnes mœurs »…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après « Hell’s Rock’n’Rollers » envoyé comme un taureau dans l’arène et un « Killer Shark » à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

« Too Bad » déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De « We don’t Fuck Around », à « Living for the Roll » pour finir sur un « Sex Wolf » de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

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FLAYED

Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament « Superhero » le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de « Release The Fever » joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

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FLAYED

Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand « Stanced » se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un « Old Manners » bien sympa, c’est sur « Eleven » qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour « Novel » et « Unfairly ». Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un « Monster Man » que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon « Hellalujah Rock ‘n’ Roll » à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

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FLAYED

MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

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WIZZÖ

Ce soir, c’est une double première car c’est la première fois que je vais voir un concert à Chalon-sur-Saône et que c’est aussi la première fois que je vais à une convention tattoo. Eh oui !

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CYRIL CAILLAT – ROCK AZYLUM (Voiron)

Heu non, je ne viens pas pour me faire tatouer un poney et encore moins « tribute bands forever » sur le bras, je suis là parce que les organisateurs ont eu la très bonne idée de faire passer un groupe de funkin’ rock’n’roll qui m’avait mis une grosse tarte au Baracat’, je veux bien-sûr parler de WIZZÖ ! Et donc, je n’ai pas pu résister !

Arrivé sur place, je me rends compte que c’est comme pour un rassemblement motos, il y a des stands de fringues, de merch », des concerts of course, un striptease burlesque, des bikers. C’est comme un rassemblement de MC, je vous dis et c’est normal puisque c’est organisé par le MC local. Du coup, à part les rangées de tatoueurs, je ne suis pas en terrain inconnu.

Pendant le concours du meilleur tatouage du salon, je vais faire un tour sur le stand de mon pote Cyril de Rock Azylum, Je vous l’avais bien dit que je n’étais pas perdu !

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CHERRY STONE

Le temps de papoter un peu, d’aller manger un bout et de tomber sur les WIZZÖ qui prennent eux-aussi des forces avant de jouer et c’est l’heure pour CHERRY STONE, groupe de Reims – et autre raison de ma venue ce soir – de monter sur scène.

Les CHERRY STONE font dans un mélange classic-hard avec des influences LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, DEEP PURPLE avec une touche métal moderne. Ca donne méga bien ! En plus, j’aime vraiment la voix du chanteur et leurs compos sont très bonnes. Ils ne sont pas gênés par le fait d’être sur une grande scène. J’apprécie vraiment leur set. Je suis content de les découvrir car je suis sûr que c’est un groupe avec un gros potentiel.

Perso, j’adore découvrir de jeunes groupes… surtout quand ça joue comme ça ! Après bien-sûr, il leur faut faire encore pas mal de concerts mais en tout cas, je suis impatient qu’ils nous sortent un album ! Bien bon début de soirée.

Je profite de la pause pour faire un tour et dire bonjour à un copain. Heu oui, chérie, il a un stand de CD ! Non, je n’étais pas au courant qu’il était là ! Comment ça, tu veux que je te laisse ma CB ?!!! Même pas juste !

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zombieBon, deux trois CD en plus dans ma collection et c’est le moment du show burlesque. Oui chérie, elle se déshabille la dame. Mais avec humour et sans vulgarité.

Tiens, c’est bizarre, ça attire du monde ! Même des zombies sont là !! Cool, j’adore ! Il se passe toujours quelque chose ! Trop bien !

Allez, un petit tour pour être sûr que je n’ai pas loupé un T-Shirt cool et c’est au tour de WIZZÖ de rentrer sur scène afin de clôturer cette soirée.

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WIZZÖ

Et c’est parti ! WIZZÖ attaque sur les chapeaux de roue avec « Full speed » avec une putain d’énergie et une pure folie.

Tout de suite, ils vont profiter de cette grande scène avec avancée dans le public. Ils sont partout.

Les morceaux s’enchaînent « Lover », « Dr Destroyer ». Leur boogie funkin’ rock est fait pour cette scène !

Le chanteur est déchaîné, il descend de scène, va au bar, monte sur les tables, sur le bar, va au contact du public. Les stands se vident. Les bikers, les tatoués, tout le monde se rapproche. Il se passe vraiment un truc !

Les morceaux de WIZZÖ sont des aimants et sur scène, c’est vraiment grand. Comme la dernière fois, ils vont nous faire « Sister Moon » de GOTTHARD et comme la dernière fois j’adore leur version.

Bon, bien sûr, ils n’oublient pas leurs propres brûlots ; « Hellraiser » est une putain de bombe atomique à effet dévastateur sur les cervicales !

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WIZZÖ

Le chanteur est de plus en plus déchaîné, il nous la joue JOE HELL d’AIRBOURNE ! Il grimpe sur la structure métallique et fait des sauts de barge ! 

Le reste du groupe ne reste pas non plus dans leurs coins. C’est une énorme prestation scénique, fun et rock’n’roll à laquelle on a droit ce soir !

Bon, ils ne veulent pas s’arrêter mais le salon ferme, on leur accorde donc un dernier morceau, un petit « Born to raise Hell » en hommage à LEMMY mais toujours à la sauce WIZZÖ.

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WIZZÖ

La lumière s’éteint. Le son est coupé et c’est vraiment terminé.

Ouah, je suis vraiment sur le cul !! 

Enorme prestation de WIZZÖ et je pèse mes mots. Mais bon, ce n’est pas pour rien que BLAINE CARTWRIGHT de NASHVILLE PUSSY est un de leur plus grand fan (il porte d’ailleurs le T-Shirt du groupe sur scène) ! C’est vraiment le groupe à voir en live. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de les connaître encore, jetez-vous sur leur album : c’est une pure tuerie !

Comment ? Ah oui, il faut partir, ça ferme. Mais heu, mon pote Cyril est toujours là, lui ?!! Ah d’accord, lui il dort là !!

Bilan de la soirée

J’adore les conventions tattoo !!!!

CHERRY STONE, jeune groupe original et prometteur. A suivre.

WIZZÖ, je ne sais même plus quoi dire (si, c’est possible ) à part que ces mecs sont jeunes, plein de talent, d’énergie et surtout de l’esprit fukin’ rock’n’roll. Ils ont tout pour réussir et ce ne serait que mérité !!

En attendant, et pour la première fois depuis la création du webzine, je mets un coup de cœur à ce concert !!!!!

Voilà, c’est fait ! Heu, on les revoit quand, les copains ???!!

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WIZZÖ

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BARRAKUDA

Bon, ma semaine ayant été très calme au niveau des concerts (MDR) et n’ayant rien à proximité de ma maison (re-MDR), je suis obligé de me téléporter à Montbéliard… Enfin j’abuse, c’est un peu avant vu que c’est à St-Maurice Colombier que se trouve le lieu du concert ce soir au Baracat’. Et pourquoi, je vais jusqu’au Baracat’ faire un concert me direz-vous ? Parce que déjà, j’aime cet endroit, les patrons, l’ambiance irréelle en plein milieu d’un village. Pour un concert de hard-rock, perso, ça me fait triper.

En plus, ce soir ils ont eu la brillante idée de faire venir les parisiens de BARRAKUDA (pour ceux qui suivent ma grande claque du Rising Fest de l’an dernier) et pour finir de m’attirer, ils ont rajouté mes copains de SLEEKSTAIN. C’est donc un ensemble de très bonnes raisons d’aller manger une saucisse à Montbéliard !

Et comme je suis un petit garçon prudent, je me prévois deux heures et demie de battement pour pouvoir arriver à temps car en plus des deux groupes sus-nommés, il y a un groupe on va dire local LURE et eux, je ne les connais absolument pas. Donc pour le timing, ça devrait être bon. Comment ? J’en vois qui rigolent !

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LURE

Même moi, je ne croyais pas ça possible ! Eh oui, au moment où j’arrive, LURE est déjà sur scène. Bon les copains ont l’habitude que je passe devant eux à toute berzingue sans avoir le temps de m’arrêter pour dire bonjour et que je me fraye directement un passage dans le public pour vous faire de belles photos.

LURE, le peu que j’en ai vu, évolue dans un style de hard-rock classique, sans prise de tête. Ils sont contents de jouer. Après, je ne vais pas pouvoir faire un report plus poussé puisque du coup j’ai loupé plus du set que je ne le pensais…

Maintenant je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. Les BARRAKUDA que j’avais zappé en arrivant alors qu’ils étaient en train de prendre le frais et de se désaltérer, les SLEEKSTAIN qui eux vont se préparer pour monter sur scène. Bref, si j’aime le Baracat’, c’est que je m’y sens à chaque fois en famille.

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SLEEKSTAIN

Juste le temps de papoter un peu avec Rémy de ses prochaines prog’ et c’est déjà l’heure pour nos copains de Haute-Savoie de venir prêcher la bonne parole de leur sleaze en terre inconnue. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne vont pas marquer de temps d’arrêt, ils attaquent dare-dare avec des titres bien rentre-dedans. Le public encore bien présent ce soir va tout de suite rentrer dans le show. L’ambiance est déjà très chaude.

RYFF RAFF est un tout petit peu ennuyé par le manque de place sur scène – c’est vrai ça? il ne peut pas courir et bouger partout sur scène – mais ce n’est pas grave. Il va quand même bouger comme un beau diable. Moi ça me fait drôle, c’est la première fois que je les vois jouer sur une scène plus réduite mais bon ça le fait toujours grave !

En plus ce soir, ils sont vraiment déchaînés et nous livrent une prestation terrible.

Le set est agrémenté de quelques covers comme « Born to be wild » et « The ace of spades » mais c’est bien-sûr à la sauce SLEEKSTAIN ! Cerise sur le cake – où oignon sur la saucisse – on va avoir droit à un morceau de leur futur nouvel album qui, foi de Ti-Rickou, le fait bien !

Le public est content et personne, surtout pas moi, ne voudrait que ça s’arrête mais bon il faut bien qu’il y ait une fin. SLEEKSTAIN est venu, SLEEKSTAIN a vaincu ! Yeah, rock’n’rooooll !!

Quel putain de début de soirée ! Je vais essayer de me remettre en prenant le frais.

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BARRAKUDA

Allez, je ne vais pas avoir à patienter longtemps, BARRAKUDA monte à son tour sur scène. Et là, une question me vient à l’esprit : est-ce que je vais prendre une claque comme la dernière fois avec ce groupe parce qu’après la prestation de SLEEKSTAIN, il va falloir faire fort !

Bon je ne vais pas me la poser longtemps la question. D’entrée de jeu, BARRAKUDA attaque grave et met tout le monde d’accord ! Eh oui, je n’avais pas rêver, ce n’était pas l’état de grâce ce soir-là à Dijon. C’est vrai que non seulement ils envoient le bois, que le chanteur est un pur fou furieux mais aussi que leur arme, leur hard rock avec un coté TRUST, VULCAIN, est franchement incroyablement efficace.

Le Baracat’ est en pleine effervescence. Chauffé à blanc comme il l’était par les SLEEKSTAIN, tout ce beau monde ne demande qu’à se lâcher et c’est une ambiance des grands soirs. Leurs morceaux sont vraiment très bons et effectivement en live ils sont redoutables.

Du coup je ne regrette pas le déplacement car encore une fois je prends une méga tarte dans ma tronche. Je dois être un peu maso, j’aime ça !

C’est dingue comme il y a des moments où le temps passe à une vitesse folle surtout quand on s’éclate comme c’est le cas dans le moment présent. Les lumières se rallument et je pensais moi que ça venais juste de commencer. Trop bien BARRAKUDA !!

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BARRAKUDA

Bon, c’est pas le tout,  je vais papoter et rigoler avec tous les copains avant de reprendre la route en espérant retrouver BARRAKUDA prochainement dans un rayon kilométrique plus accessible pour moi. C’est clair que si ça continue, je vais être obligé de louer un appart entre Montbéliard et Besançon, moi ! Heu, non Rémy, tu ne connais pas quelqu’un… Non Rémy, même au dessus d’un magasin de disques de métal !!

Une bise aux patrons du Baracat’, un au revoir et un à très très bientôt aux copains de SLEEKSTAIN et de BARRAKUDA et on the road again…

Et le road again va se faire sous le déluge, comme quoi SLEEKSTAIN et BARRAKUDA font tomber la foudre ! Mais je m’en tape, de toute façon, j’ai des étoiles plein les yeux. Pas étonnant que ces deux groupes-là puissent se partager l’affiche car – et c’est une évidence pour moi – ils font partie des groupes sur qui on pourra compter dans les prochaines années. Non, je ne suis pas partial, juste réaliste ! Ces deux-là, c’est de la dynamite !

Allez long live rock ‘n’ roll et à bientôt pour de nouvelles aventures métalliques !

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