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Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, je suis trop content. Pour une fois, je n’ai pas à me déplacer au fin fond de la Suisse ou de la France pour aller à un concert. C’est dans ma ville, la petite Venise des Alpes que je vais assister à un put*** de concert. Non seulement ce sont des groupes français mais surtout, ils sont rock‘n’roll à fond et ça c’est hyper cool ! Aujourd’hui, c’est le warm-up du Panic Fest Open Air de Saint-Félix en Haute-Savoie qui, après une année de pause reprendra vie du 26 au 27 juillet prochain.

La route, si l’on peut dire (mdr), ne pose pas de soucis, je la connais par coeur. Cela fait tout de même bizarre de ne pas mettre une heure minimum pour aller à un concert. Mes chakras en sont tout retournés. Lol. Sur place, je retrouve les copains et les copines venus soutenir le festival, et mon ami Steve*74 venu faire les photos.

Les formalités d’entrée effectuées, il est temps d’investir l’antre du Brise-Glace. Lorsque nous montons les escaliers pour nous précipiter devant les planches, une musique lourde et bien pesante résonne à nos oreilles. Ce sont les HOWLING BEARDS qui ont déjà commencé ! C’est ça d’être à la maison, on prend son temps et on en oublie que ça démarre à l’heure… Heureusement pour nous, nous ne manquons rien, ils viennent tout juste de démarrer.

Prenez un ALEX et ajoutez-lui une guitare acérée, un JORGE à qui on ajoute du chant et une seconde guitare bien tranchante, un MANU à qui vous mettez une basse ronflante entre les mains et un FLO que vous installez derrière une batterie, avec une frappe de mammouth – et encore, je suis faible ! – et vous obtenez un groupe qui dépote grave.

Les Barbus Hurlants jouent un stoner rock lourd, puissant, pesant, écrasant, mais mélodique avant tout. Et musicalement, cela m’attire beaucoup. Les sonorités des différents morceaux pèsent et résonnent sur un Brise-Glace en configuration restreinte mais qui répond avec enthousiasme.

Personnellement, je suis agréablement surpris par ce groupe dont je découvre aujourd’hui la musique. Celle-ci ne fait pas semblant ; elle est lourde, pesante et puissante, mais très agréable à l’écoute avec un chant plaintif et agressif à souhait tout en gardant le côté mélodique. Si je devais comparer leur musique à des groupes connus, je dirais CLUTCH en premier lieu et un peu de CHURCH OF THE COSMIC SKULL. Le stoner pratiqué par ces quatre musiciens, écrase tout sur son passage. Tel Attila le Hun, rien ne repousse après leur passage. Les morceaux massifs et plombant sont vraiment bons et je me laisse facilement emmener dans leur univers obscur, satirique et saturé.

C’est une belle entrée en matière et je me dis qu’il va falloir que je retourne les voir plus longuement.

Maintenant, c’est au tour des STICKY BOYS de monter sur les planches. Perso les STICKY, j’adore ! Leur rock’n’roll te fait secouer la tête sans que tu ne puisses faire grand-chose pour t’arrêter. Et comme ce n’est pas la première fois que je les vois, c’est l’éclate la plus totale. A chaque concert, j’ai pris une tarte et ce n’est pas aujourd’hui que cela va s’arrêter !

Les STICKY BOYS, c’est comme une météorite : ça laisse des traces dans le ciel musical et ça fait des champs de dispersion chez les fans. En bref, c’est du rock‘n’roll situé aux antipodes de l’orgueil et de la frivolité. Leur musique vient du cœur et des tripes et le public peut sentir que leur moteur est le partage, la bonne humeur et la sueur.

JB CHESNOT, le bassiste, est rennais, comme nous le dit ALEX KOURELIS, le chanteur. Vous imaginez ce que cela peut représenter pour lui, la finale de la Coupe de France de football, qui se passe en ce moment même ?! D’ailleurs, ALEX n’arrête pas de vilipender le PSG pour faire réagir le public et faire marrer son copain bassiste. Lorsqu’on sait que le groupe est situé sur de Paris, ça nous fait bien marrer. Et lorsque notre copain chanteur guitariste nous annonce que Rennes égalise en court de show, c’est la foule qui exulte. Sauf mon copain Steve qui râle parce qu’il lui a spolié le score et qu’il comptait regarder le match plus tard en replay. Mdr.

En bref, une bonne ambiance règne sur scène et dans la salle. La musique du groupe parlant d’elle-même, les STICKY BOYS ne font pas dans la dentelle et remuent un Brise-Glace qui ne demandait que ça. Et voilà les premiers pogos de la soirée ! Heureusement pour nous, ils ne sont pas nombreux.

Les titres s’enchaînent, et je headbangue à qui mieux mieux (bref, je dodeline de la tête et je bouge mon popotin avec frénésie !). “Fat boy Charlie” en hommage aux victimes du Bataclan, “Bang your Head” le morceau fétiche du groupe qui te fait secouer la nuque, “Miss Saturday Night” ou encore “Calling The Devil”, tout ces morceaux te prennent par les tripes.

Comme c’est le warm-up du festival et qu’ils y ont été présents lors de la première édition, on est en droit de se dire qu’ils sont copains avec les organisateurs. D’ailleurs, ALEX fait la promotion du Panic-Fest en brandissant un flyer. « Tu c’est ce que c’est ça, le Brise-glace ?! Alors tu prends tes jambes et tu te bouges pour aller remuer ton arrière-train sur BLACK BOMB A, et tu vas secouer ta tête sur FULL THROTTLE BABY ! Ce sont tous ces gens qui te font aimer ta musique ! Alors tu vas te bouger, Annecy ! » Que dire de plus ? Comme beaucoup de festivals dans la région sont annulés cette année, il faut que l’édition 2019 soit un succès pour avoir une édition 2020.

Il est l’heure pour les STICKY BOYS de nous quitter, malheureusement. Et c’est avec une cover des BEACH BOYS “Surfing USA” – façon STICKY évidemment – que le groupe quitte la scène, non sans nous inviter à venir boire une bière et papoter musique au stand merch’. Leur prestation a été très rock‘n’roll, chaleureuse et sympathique.

C’est au tour de BUKOWSKI de prendre la relève sur les planches. Les frères DOTTEL, MATHIEU à la guitare et JULIEN à la basse se partagent le chant. TIMON STOBART, le batteur, possède une frappe sèche qui s’entend bien dans le Brise-Glace. CLEMENT RATEAU, le second guitariste arrivé il y a deux ans déjà, s’intègre idéalement à la formation.

La musique de BUKOWSKI, c’est du rentre-dedans sans compromis. Mais mélodique aussi. Et ça, c’est leur nouvel état d’esprit. Dans le genre métal mais avec des tendances hardcore quand même. Alors, vous vous doutez bien qu’ils ne font pas de la musique classique !

L’adage « Si vis pacem, para bellum » (Si tu veux la paix, prépares la guerre) pourrait être le leitmotiv des fans du groupe. Le Brise-Glace est en feu ! La glace est rompue ! C’est l’inondation de notes sous un mélange d’explosion metal quasi-hardcore par moments, de décharges bien rock avec parfois des passages psychédéliques. En bref, du BUKO tout craché.

Forcément, même si ça n’est pas automatique, les pogoteurs et autres crowd-surfers s’excitent. Bon, c’est un peu agaçant lorsqu’ils se foncent dessus sans se rendre compte qu’il y en a devant qui veulent apprécier le concert, mais il faut faire avec. De même lorsqu’un wall of death est organisé à la demande de MATHIEU. C’est à ce moment précis, qu’on sait qu’il faut s’éloigner rapidement du bord !

Les deux frères font le show se rendant coup pour coup, uppercut sur uppercut, sur les riffs groovy de CLEMENT sous sa veste de survêt aux couleurs de la Guinée. Comme ils le disent “On est remontés comme jamais parce qu’on a remis les pendules à l’heure à pas mal de niveaux et cela s’entend !”. On sent bien que BUKOWSKI leur tient à cœur. Ce n’est sûrement pas JULIEN qui dira le contraire, lui qui arbore fièrement le nom de son groupe sur le cou et qui n’hésitera pas, à la fin du set, à se jeter dans le public pour faire un tour de crowd-surfing.

MATHIEU, caché sous sa casquette, fait hurler le public sur ses brûlots que sont « Brothers Forever » ou encore « My Name is Kozanowski ». Ce soir, c’est le nouveau BUKOWSKI, plus sûr de lui, plus mature mais toujours aussi rentre-dedans et nous en prenons plein les oreilles.

La prestation finie, mon sentiment est partagé. J’ai bien aimé le spectacle que nous ont fait les BUKOWSKI cependant, je me dois de l’admettre, le côté brutal m’a quelque peu déstabilisé. Un petit tour au merch’, nous permet de discuter avec les trois groupes qui ne se font pas prier pour signer à tout va et prendre des photos avec tout le monde. En ces temps de meet & greet, il est bien de souligner que les Français soignent leurs fans.

Un grand merci au Brise-Glace pour avoir organisé ce warm-up. En attendant d’en avoir d’autres, rendez-vous au Panic Fest !

PS de Ti-Rickou : un special thank à TOM des STICKY BOYS ! See U soon !

TENTATION @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, depuis que le Rock’n’Eat a déménagé, s’est agrandi et qu’ils y font désormais des concerts, je n’ai malheureusement pas eu la possibilité de m’y rendre. Ce soir, ça va être fait. De toute façon, je n’ai pas le choix : vue la qualité de l’affiche proposée, je suis comme tous les fans de heavy metal de groupes français : aux taquets !

Les Dieux du Metal me sont enfin favorables, je trouve une place à quelques mètres de la salle ! Rien qu’en arrivant, je trouve le lieu magique. Le bar est grand, la salle aussi. En plus, j’ai la chance d’avoir une visite privée du site. J’hallucine, il y a même des cellules fumoir ! Pas obligé de se geler les miches ! Et pour ceux qui n’aiment pas les groupes, il y a un billard, un baby, un flipper, de quoi manger et bien-sûr – ça va de soi – de quoi boire ! La déco est top. Je vais presque regretter de ne plus habiter sur Lyon, moi !

Le temps que je finisse de visiter les lieux, le bar et la salle sont remplis très vite de vestes à patches. Eh oui, si j’avais un doute, on est bien dans une soirée heavy metal old school ! Les gens se sont déplacés de loin pour ne pas louper cet événement. Je crois que je ne vais pas arrêter de papoter ce soir car j’ai plein de copains et de copines sur place. J’ai même le temps de papoter un peu avec les copains de TENTATION et de ELECTRIC SHOCK.

CITADELLE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, là c’est la séance découverte de la soirée car c’est CITADELLE qui ouvre. C’est un groupe dont j’ai entendu le plus grand bien et je vais enfin pouvoir me faire une opinion par moi-même.

C’est cool, d’entrée de jeu retour to the past, je récupère trente ans ! Avec CITADELLE, on est dans du hard français 80 (non, pas du hard avec Brigitte Lahaie (!!) mais plutôt avec BLASPHEME, SORTILEGE et consorts), chant en français.

C’est bien fait, j’aime bien la voix. Musicalement aussi.

Il n’y a pas que moi qui le pense ; le public présent en grand nombre ce soir apprécie leur prestation. Il y a des gens qui penseront peut-être que ce n’est pas original mais moi – comme les copains présents – on s’en tamponnent le coquillard de l’originalité car c’est juste trop bon !… Et c’est ce type de musique qu’on aime en plus !

Bon, du coup, ça va me paraître trop court. Je vais donc tout faire pour essayer de mieux les connaitre un peu plus en leur faisant une petite interview. 

Mais pour l’instant, je vais découvrir les cellules du Rock’n’Eat Live en attendant le début du prochain groupe.

TENTATION @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Je pensais que ce serait ELECTRIC SHOCK mais c’est TENTATION qui va jouer en deuxième. Allez, je flingue le suspect tout de suite : comme la dernière fois où je les ai vus, dès le démarrage TENTATION ne te met pas des baffes dans la gueule mais de grands pains ! Ca cartonne d’entrée. 

Le chanteur a une présence et une voix qui transforme direct la salle en headbanguing room. Les autres musiciens ne sont pas en reste. Ils ne se sont pas déplacés de Perpignan pour se geler les coucougnettes mais pour nous assommer à coups de riffs et de refrains. C’est du vrai délire !

Moi, j’adore leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de heavy metal. En plus, la salle est carrément réceptive. J’avoue que je n’aurais jamais imaginé une telle ambiance dans une salle à Lyon. En plus là, on est bien serrés, il fait très chaud.

Dès que ça se termine, il va falloir que j’arrive à me faufiler au bar. Pas facile car on est au moins 250 ! Eh oui, c’est possible et assez impressionnant… surtout sans groupe local ! Mais TENTATION est déjà adopté.

Allez, que de dire de plus que : « J’en aurais bien repris une bonne louche » ?! Mais il reste encore un groupe à l’affiche.

Avant tout, je passe au stand merch’ pour récupérer CITADELLE et je vais leur faire une interview dans les loges. Merci aux copains de TENTATION qui vont me perturber leurs potes de CITADELLE, ce qui va donner une interview délire et pas chiante comme je les aime ! Donc, interview à venir bientôt si vous êtes sages.

ELECTRIC SHOCK @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Dans l’escalier, j’entends une voix que je reconnaîtrais entre mille :  c’est ANTOINE « DRAGONMAN » VOLHARD qui se chauffe. Ca veut dire qu’il faut que je me dépêche pour ne pas louper le début d’ELECTRIC SHOCK. Ca me fait méga plaisir de les revoir en live. Ca fait trop longtemps et je suis pressé d’y être.

Allez, là aussi, ouah ! ELECTRIC SHOCK n’est pas venu pour amuser la galerie ni pour se mettre à l’abri du froid sibérien. Ils attaquent méga fort. Ils sont super-motivés. On va avoir droit à une set list de morceaux de leur EP et de nouveaux morceaux qui seront sur leur album à venir. Ca tombe bien car j’aime bien les anciens et j’adore ce que j’entends des nouveaux.

En plus, depuis la toute première fois où je les ai vus en live, ELECTRIC SHOCK a vraiment pris de l’envergure. ANTOINE a pris de l’aisance sur scène. Pour sa voix, il n’y a rien à dire, moi je suis carrément fan. A mon avis, ce n’est rien de moins qu’une des plus belles voix du hard metal français et là, avec leurs nouveaux morceaux, ça éclate totalement. Vivement l’album !

En tout cas, personne dans les présents ne regrette d’être là et ELECTRIC SHOCK est lui-aussi adopté ce soir par le public lyonnais.

Allez, comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps, tout a une fin sauf le concombre qui en a deux (ça change de la banane, non ?) et c’est avec regret que je quitte ce superbe endroit qu’est le Rock’n’Eat Live.

Bon, je ne suis pas si triste car je sais que je vais revenir bientôt, le 9 mars précisément pour le warm up du METAL JACKETS THUNDER avec SILVERTRAIN, SILVERWIND et ULTIMATE. J’espère qu’on sera aussi nombreux et que ce sera encore une fois la fête du heavy metal !

Long live rock ‘n’ roll et merci au Rock ‘n’ Eat Live !!

ELECTRIC SHOCK @ Rock’n’Eat Live – Lyon

NO ONE IS INNOCENT

Alors que certains sont en Italie pour le Frontiers Festival, que d’autres sont en route pour voir ECLIPSE en Allemagne (report à venir), moi je vais moins loin. Ma destination est Villeurbanne et le Transbordeur pour une soirée qui unit punk, rock et métal. Si, si, c’est vrai !!

Et en plus, j’ai hâte. Hâte de revoir les NO ONE IS INNOCENT et hâte de voir ULTRA VOMIT avec les morceaux de leur nouveau bébé « Panzer surprise » qui est sortie hier !!!

Bon, j’ai du bol, je suis dans l’une des dernières voitures à pouvoir se garer sur le parking. A 18h !! Le parking est full, ce qui veut dire qu’il va y avoir du people. Ouverture des portes rapide et effectivement, il y la foule des grands jours pour cette affiche.

LE REPARATEUR

Je suis prêt pour l’arrivée du REPARATEUR sur scène. J’avais bien aimé ce groupe composé d’un batteur et d’un guitariste chanteur lorsque je les avais vus en live. Et là, je ne vais pas être déçu. C’est énergique et ça fonctionne. Leur set est plein d’humour, leur musique est très efficace.

Ils vont nous donner un set très apprécié par le public de service de plus en plus présent.

Allez, c’est la pause… et la queue pour manger un méga hamburger au Food Truck posé dans la zone fumeur. Heu, j’ai cru que je n’allais pas y arriver !

Bon, engloutissage rapide du sandwich et retour pour le début de ULTRA VOMIT. L’écran géant nous met dans l’ambiance de leur nouveau CD en présentant le groupe comme des personnages de cartoon… mais un cartoon où Warner Bross aurait copulé avec Tex Avery un soir de beuverie extrême !

ULTRA VOMIT

Allez, c’est parti pour du métal disjoncté et carrément barré humour de potaches. Et ils le font à merveille ! Musicalement, ils jouent grave. Les morceaux sont variés (et non avariés !), les styles métal, hard, thrash, heavy, moderne et indus sont représentés, les paroles sont méga délires. En plus, le groupe est à donf’ dans le show. Ils maîtrisent grave l’humour et l’auto-dérision.

Leurs morceaux te mettent une putain de patate et te collent une banane sur les lèvres. Ils font participer un max le public à cette fête (public très, très nombreux. Le Transbo est blindé). Un bon nombre de spectateurs est venu pour eux. Ils connaissent les paroles par coeur, même ceux de l’album sorti hier !! Ils se prêtent avec avidité aux jeux du chanteur. « Allez, tous le signe du métal, les doigts en l’air !! ». Ils font même monter un spectateur avec un masque de panda sur scène avec eux.

Bref, la salle bouge, saute, chante les nouveaux morceaux comme les anciens avec le même entrain. Ils font même un circle pit sur ‘La Ch’nille » ! Moi, je suis en plein délire comme devant un dessin animé qui aurait une bande son métal. Je me régale de leurs paroles et je manque de me faire pipi dessus de rire. Ouah, par les temps qui courent, un concert d’ULTRA VOMIT, c’est un anti-dépresseur puissant qui devrait être remboursé par la Sécu. Putain de prestation !!

Bon allez, j’ai besoin d’air frais, moi ! La zone fumeur est blindée de chez blindée. Il y a du monde partout. Le stand merch’ d’ULTRA VOMIT est pris d’assaut. Ils sont dévalisés de leur dernier album et quand j’arrive, ils ont déjà tout vendu ! Tu m’étonnes !!

Retour dans la salle. Je suis méga content qu’il y ai un crash barrier, moi, car j’ai dans l’idée que ça va bouger très très fort ! Tiens, plein de gens montent sur scène… C’est l’équipe de Mediatone ! ERIC prend le micro pour nous dire que Mediatone fête cette année ses vingt ans et que c’est la fête (et ça se voit !!) et qu’ils sont heureux de voir TAGADA JONES ce soir – qu’ils ont fait jouer il y a bien longtemps – pour cet événement.

TAGADA JONES

Allez, le temps que les gens descendent de scène ou se posent sur les côtés car si la salle est blindée, les loges sont aussi bien remplies par les copains des groupes et de Mediatone !

Ce soir, un vent de folie festive plane sur le Transbo.

Et c’est parti ! TAGADA JONES attaque et la piscine est ouverte !!!Pour ceux qui ne comprendraient pas, la piscine c’est la foule sur laquelle certains se laissent porter par la vague. Ca bouge grave ! Le public est chaud bouillant et rentre dans leur musique comme un seul homme… ou femme !!

TAGADA, ça envoie le bois et en plus le son est méga fort. Les paroles sont engagées. Les musicos sont déchaînés et ça bouge aussi méga grave sur scène !

TAGADA, ça envoie le bois et en plus le son est méga fort. Les paroles sont engagées. Les musicos sont déchaînés et ça bouge aussi méga grave sur scène !

Heu moi, même si j’apprécie les parole et l’énergie, j’ai toujours du mal avec eux. Trop punk pour moi probablement. Et putain, le son est vraiment méga fort ! Donc soit ils jouent fort, soit je suis trop vieux !… Non ? Bon, ils jouent fort, alors !!!

Conclusion, je n’accroche toujours pas à TAGADA JONES mais c’est juste une question de goût. En tout cas, repli stratégique en zone fumeur pour suivre la fin du set. On entend bien de dehors !!!

Petit tour au stand merch’. Il y a toujours autant de monde sur celui d’ULTRA VOMIT et ça achète à tout va de beaux T-shirts bien funny !!

NO ONE IS INNOCENT

Retour dans la salle pour le dernier groupe de la soirée. La salle n’a pas désempli et est chauffée à blanc, prête à exploser pour les riffs et paroles de NO ONE IS INNOCENT. L’écran géant affiche la pochette de « Propaganda ».

Et c’est parti ! Ils débarquent comme des boulets de canon sur scène. Ils attaquent fort avec « Djihad propaganda ».

Bien-sûr, KEMAR, le chanteur annonce la couleur : « On est les NO ONE IS INNOCENT et on fait du rock ! ». Il bouge partout, saute, il a une énergie de barge ! Les autres ne sont pas en reste non plus. Ouah, quel début de set, ça dépote ! En plus, leurs textes engagés prennent une toute autre dimension entre les deux tours de cette présidentielle. Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ils sont bien bien à gauche, anti-raciste et anti-faff, dans le même esprit que TRUST… en plus métal.

Les gens dans le public sont comme des dingues, mais ça reste bon enfant. Les titres s’enchaînent et le tout dégage une putain d’énergie. Le chanteur s’offre une baignade dans le public qui le ramène jusqu’aux barrières pour qu’il remonte sur scène. J’ai même failli prendre ses pieds dans la tronche, moi ! Dangereux de prendre des photos, lol !!

L’ambiance monte d’un cran quand le public reprend en choeur un couplet qui dit que la jeunesse emmerde le Front National. La ferveur est telle que lorsque le morceau est fini, le public reprend a capella le couplet – ou le slogan, selon les points de vue – majeur tendu bien haut. Vu de la scène, c’est impressionnant. 

Allez, c’est reparti. Les morceaux s’enchaînent jusqu’à ce que KAMAR explique qu’ils ont une tradition de ne pas finir les concerts tout seuls. Ca veut dire « Les copains, montez sur scène !! ». Il a d’ailleurs à peine le temps de le dire que le public se précipite pour le faire… jusqu’à ce que la sécurité dise stop. Les musiciens des autres qui ont été aussi appelés se joignent à la fête et comme d’hab’, c’est un gros bordel sur scène et les NO ONE kiffent grave. Le public aussi. Trop top !

Bon allez, tout le monde redescent, sauf le groupe bien-sûr. On est presque vers la fin. « Charlie » retentit. J’adore ce morceau en live, il me file des frissons, des larmes, bref de l’émotion. Le groupe y met tout ça dedans : leurs tripes, leur colère. Comme le faisait TRUST en d’autres temps – du temps où BERNIE ne venait pas sur scène un bob sur la tête pour chanter en dilettante mais qu’il le faisait avec ses couilles !). Bref, du rock revendicatif. En plus, ils font le morceau avec les TAGADA JONES qui sont venus les rejoindre sur scène avec eux.

NO ONE IS INNOCENT

Allez c’est fini. Waouh, quelle baffe ! Et quel groupe ! En live, c’est terrible. Putain de concert, j’ai bien fait d’être là, moi !!

Un énorme merci à Mediatone et un bon anniversaire des 20 ans les copains, en espérant que l’on puisse refaire ce type de soirée au plus vite !

iron bastards 3

IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Ce soir, un choix difficile s’impose à moi : soit je reste chez moi pour regarder la finale de The Voice, ou celle de l’Eurovision (je suis calé en télé !) ou je me rends à Hauteville-sur-Fier voir les IRON BASTARDS et TRY AGAIN en concert. Bon, vous l’aurez vite compris, le choix est vite fait ! Je préfère aller écouter du bon rock ‘n’ roll, plutôt que d’essayer de comprendre comment les votes pour élire le gagnant ou la gagnante de ces différents concours fonctionnent.

En plus, pour moi, ça sera une triple première, vu que je n’ai jamais eu l’occasion de voir ces groupes en concert, ni de mettre les pieds dans ce bar.

Ce coup-ci, j’arrive bien en avance et trouve facilement le lieu. Pas de problème pour se garer, les gens vous souhaitent une bonne journée… Malheureusement pour les organisateurs, il n’y a pas foule ce soir, et c’est bien dommage parce que l’affiche est très intéressante. Bah, c’est pas plus mal, comme ça je n’aurais pas de problèmes pour prendre des photos !

Try again 1

TRY AGAIN

Petit bonjour aux copains qui ont décidé de faire ce concert, et je constate que nous sommes encore à la maternelle, les musiciens de TRY AGAIN chahutant bruyamment avant le début de leur set. Décidément, pas moyen d’être sérieux ici ! lol !

Comme nous sommes dans un bar, il n’y a malheureusement pas de scène, les musiciens jouant à même le sol sur un carrelage blanc.

Ca y est, les hostilités démarrent avec TRY AGAIN. Avec eux, comme je m’en étais douté un petit peu juste avant en les voyant faire les cons, nous sommes dans du punk festif avec une petit pointe de hardcore et de métal. Les chansons sont en français et ce n’est que de la déconnade.  Il y a du SUM 41 dans l’attitude, du SICK OF IT ALL dans le revendicatif, et du GREEN DAY dans le chant. Le tout mixé avec tous les groupes de grind que vous pouvez imaginez. Qu’est-ce que ça déménage !!

Tiens devant le bassiste et le guitariste se trouve des boîtes de Chocapic ! Etrange… En fait non, c’est que durant le titre « Yes I Like Tose », le refrain parle de ces fameuses céréales. Le morceau commence et dès le début du refrain qui fait « J’ai plus de lait pour mettre sur mes Chocapic !!! » les deux hurluberlus à cordes jettent le contenu des boîtes. Résultat, il y en a partout, on glisse sur le carrelage, c’est vraiment fun. Pas de prise de tête, tout à donf.

Un petit garçon de cinq-six qui s’éclate depuis le début du concert, vient faire du hair guitar avec les musiciens. Vraiment cool cette soirée, la relève est bien présente !

try again 2

TRY AGAIN

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres. De « Guerrier de l’espace » en passant par « Bébé congèle » ou « J’suis un connard », on ne fait que se fendre la gueule. Le chanteur RICO BRUTASSE (oui, ça ne s’invente pas… ou plutôt si !!!) s’agite dans tous les sens, hurle dans son micro à s’en péter les cordes vocales tout en restant mélodique et revendicatif… Même si par moments des growls se font entendre ! Heureusement, ils sont sporadiques.

Le bassiste, jouant sur une basse à cinq cordes, est à fond dedans finissant le concert torse nu. Le gratteux lui, reste très discret. Il faut dire que c’est un peu son anniversaire et je pense qu’il se méfie des blagues de ses petits camarades. Quant au batteur, gérant la setlist sur son portable (génération 2.0 oblige) il attaque sans pitié ses fûts comme un vrai punk, vite et sans finesse. Normal quoi !

C’est déjà la fin et malgré le peu de personnes présentes ce soir, ils se sont donnés à fond. Je retournerai les voir, c’est sûr.

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IRON BASTARDS

Après avoir nettoyé le sol, les TRY AGAIN font la place à IRON BASTARDS. Les strasbourgeois venant faire quelques concerts dans la région, je me réjouis d’avance de les voir étant donné toutes les bonnes critiques que j’ai entendu à leur sujet.

Et là, je ne suis pas déçu. Petits fils de MOTORHEAD, c’est dans un autre registre qu’ils évoluent. « Ca déchire ! » comme diraient certains. Rickenbaker en mains, le bassiste chanteur DAVID BOUR démontre avec puissance ses talents. LEMMY est ressuscité !!! Alléluia !!!

L’esprit de PHILTY « Animal » TAYLOR s’est emparé du batteur ANTHONY MEYER. Il cogne fort sur ses peaux et sue comme un bœuf. Le guitariste DAVID SEMLER à des faux airs de BRIAN ROBERTSON, il est aussi discret qu’efficace. : il enchaîne les riffs. J’ai comme l’impression que les musiciens sont hantés par les fantômes de MOTORHEAD. Bref que du bon, surtout si vous aimez ces derniers, ce qui est mon cas.

IRON BASTARDS

Seul petit bémol, mais juste histoire de critiquer, l’influence du groupe est un peu trop présente et cela pourrait leur nuire à force. Mais de ça, les spectateurs assidus n’en ont cure ! Ils sont pour et notamment le petit bonhomme de tout à l’heure qui saute et court de partout. Il fait le show à lui tout seul, volant un peu la vedette aux musiciens. Mais ce n’est pas grave, eux jouent et s’en tamponnent le coquillard. Ils sont venus pour faire du rock et c’est ce qu’ils font.

Première interlude dans le set et nous avons droit à une cover. Mais pas de qui vous pensez… pas tout de suite. Mais une des STRAY CATS, version IRON BASTARDS bien-sûr. Qu’est-ce que ça joue bien ! Ca rock !

IRON BASTARDS continue sur sa lancée et le train est en marche. Le public en prend plein les oreilles. Normal car avec des titres tel que « Boogie Woogie Violence », « Jungle Speed » ou encore « Dr Reason », il y a de quoi déboucher nos cages à miel !

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IRON BASTARDS

Quelques morceaux plus tard, un problème de basse survient. Solidarité des musiciens oblige, le bassiste des TRY AGAIN prête volontiers la sienne. Petites discussions entre bassistes pendant le changement de basse et on repart de plus belle. Malgré la difficulté de jouer sur une cinq cordes pour DAVID.

Nous voilà déjà au dernier morceau et c’est un inédit auquel nous avons droit à la fin, juste avant un morceau honneur au bandit mexicain PANCHO VILLA.

Concert fini ? Non, bien sûr, pas sans la cover de MOTORHEAD ! C’est donc sur un « Ace of Spades » de folie que se termine cette soirée.

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IRON BASTARDS

Bilan de la soirée

TRY AGAIN : un excellent groupe de punk festif. Si vous avez l’occasion de les voir et que les growls de temps en temps ne vous font pas peur, n’hésitez pas une seconde.

IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD. Là aussi, croyez-moi sur parole, si vous aimez MOTORHEAD, ne les ratez sous aucun prétexte, vous ne serez pas déçu. Moi, je retournerai les voir, c’est sûr !

Re-bilan : J’ai enfin compris pourquoi les Chocapic, c’est dangereux, Lol !