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ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
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ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

Me voici de retour au Brin de Zinc de Barberaz pour, what a surprise, un concert. C’est un groupe français, ARTHUR DART & THE WISE EGOS, un groupe français, qui passe ce soir. ARTHUR qui ? ARTHUR DART, l’ancien chanteur de l’excellent groupe qu’était les 58 SHOTS. Souvenez-vous, W.T.R. en a fait quelques reports ! Comme personnellement j’avais adoré sa voix à l’époque, je me suis décidé à emmener mes moitiés avec moi, histoire de leur faire découvrir un extraordinaire chanteur.

Lorsque j’arrive sur place, je me rends compte que le public est un peu épars. C’est vrai que je suis un peu en avance, mais tout de même. Il faut quand même dire que le lendemain, au même endroit, il y a les MOJOTHUNDER, un groupe de Blues américain. Personnellement, ayant déjà fait un report sur ce groupe aussi, je préfère aller voir notre Frenchie. Le temps passe et j’en profite pour discuter avec les copains que je croise régulièrement dans la salle.

Un trio de musiciens traverse le BDZ pour s’installer sur scène. Je reconnais ARTHUR, le chanteur, l’ayant vu l’an dernier à Guitare en Scène et lorsqu’il jouait dans 58 SHOTS, mais aussi le bassiste aussi me dit quelque chose. Il me semble bien l’avoir déjà vu quelque part. Quand et où, c’est une bonne question… Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! Ah ben non, ce n’est pas ça… J’ai beau me creuser les méninges, ça ne vient pas. Je trouverais plus tard.

J’arrête là mes réflexions parce que c’est déjà parti. Le tout premier morceau est un peu grunge, avec quand même des relents rock‘n’roll. Un mélange étonnant et intéressant qui dépote grave. Ca me surprend un peu, ayant déjà vu plusieurs fois les 58 SHOTS, mais j’apprécie l’idée. ARTHUR, qui a formé son groupe très récemment, est très à l’aise sur scène et on découvre un trio hyper en place et qui prend son pied. Tout comme nous d’ailleurs. Certes, le public est clairsemé – normal, il faut le temps au groupe de se faire un nom – mais ce sont des fans qui ont fait le déplacement jusqu’au Brin de Zinc.

« Vous savez pourquoi les WISE EGOS ? demande le leader. Parce qu’ils ont un âge avancé et qu’ils ont bien compris collectivement comment on fait de la musique. ». En entendant les musiciens, je ne peux qu’acquiescer. Mes moitiés ne restent pas insensibles au charme du chanteur. Je suis rassuré, il est en couple. D’ailleurs, ARTHUR dédicace un morceau à sa chérie, AXELLE, qui est dans la salle.

Avant d’entamer « I’m in need of your Help », il nous rappelle qu’il était le chanteur des 58 SHOTS, un groupe en plein essor. Lorsque le groupe s‘est, d’un commun accord, séparé ARTHUR nous explique qu’il était aux trente sixième dessous et qu’il voulait arrêter la musique. Cependant, grâce à sa compagne devenue sa manager, sa styliste, sa conseillère, sa coiffeuse, etc… Il a réussi, heureusement pour nous, à reprendre le dessus et à trouver deux excellents musiciens. DENIS, derrière la batterie, est tout en précision, en feeling. Très aérien, comme BRUCE LEE l‘était aux arts martiaux, il maltraite ses fûts comme il se doit.  FRANCK est très présent avec sa basse aussi ronflante qu’entêtante. Euréka, je me souviens enfin dans quel groupe je l’ai vu ! C’est le bassiste de l’excellent BACK ROADS !!!

Les morceaux inédits s’épuisent et les covers commencent à pleuvoir. Evidemment, comme nous l’explique le leader, ce n’est que le quatrième concert du groupe, et son existence est très récente. Après un petit JIMMY HENDRIX, suivi par un “War Pigs” de BLACK SABBATH, nous continuons sur “Whole Lotta Love” de LED ZEPPELIN, ce qui est un peu normal lorsqu’on sait que notre copain ARTHUR a aussi un tribute band à ce groupe. Il nous démontre son talent guitaristique et vocal. Puis après un “Highway Star” qui lui va comme un gant – à tel point qu’on a l’impression d’entendre IAN GILLAN dans sa jeunesse – ils nous interprètent deux titres de STONE TEMPLE PILOTS, un groupe que les musiciens aiment beaucoup.

Les WISE EGOS attaquent ensuite un nouveau morceau “This World of Fool”. A cet instant, le chanteur nous prouve qu’il n’a rien perdu de sa superbe et nous démontre, une fois de plus, qu’il a bien fait de continuer la musique. C’est un super morceau.

“Merci le Brin de Zinc, annonce le leader, on arrive au dernier morceau, Close your eyes.”.  C’est un morceau bien lourd en rythme et bien sombre qui comporte un solo de folie.

Alors que le concert est sur le point de se terminer, le public ne semble pas vouloir en finir alors ARTHUR nous rappelle que son répertoire est limité, dû au fait que ce n’est que leur quatrième show et nous rejoue donc « I’m in need of your Help », le second titre de la soirée. Et c’est la fin ? Bien sûr que non ! Les spectateurs se manifestent une fois de plus et ARTHUR DART & LES WISE EGOS nous font honneur en rejouant leur 1er titre.

Et voilà, c’est fini. Sur les quatorze morceaux joués ce soir, un peu moins de la moitié sont des covers, alors que le groupe est relativement récent, et les titres inédits sont absolument géniaux. J’ai hâte de découvrir leur futur album !

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

A peine sorti de scène, sans une goutte de sueur – on sent que tout est naturel chez lui – ARTHUR vient discuter avec tout le monde. Il vient nous parler de l’arrêt des 58 SHOTS et de la suite qu’il va donner avec ses WISE EGOS. Son futur album sera dans une veine Grunge assez sombre, mais avec des riffs bien Rock. Lorsque je lui demande quel effet ça fait de jouer sur scène avec MARCO MENDOZA, il nous explique toute l’histoire derrière l’hymne de Guitare en Scène qu’il a interprété l’an passé. Excusez du peu, mais jouer avec MARCO MENDOZA comme bassiste lors de la première mouture de ton groupe, ça en jette !

Conclusion, nous avons passé un super moment avec un chanteur humble et content d’être revenu sur les planches. Notez bien ce nom : ARTHUR DART & THE WISE EGOS. Je peux vous assurer que ce sera le groupe de l’année en 2025.

Encore un grand merci à Thomas du Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Report et Photos by Ti-Rickou

Lorsqu’un copain comme Cyril Caillat (Rock Azylum) te demande le jeudi lors du concert de KISSIN’ DYNAMITE si tu vas à la Tannerie le samedi, tu te dis que tu as peut-être zappé un truc, lol !! Heu… tu y vas pour quoi Cyril ? Pour JADES ! Bon, à approfondir. S’il est prêt à faire deux heures de voiture pour un groupe, ça peut valoir le coup.

Ouf, j’avais bien mis la date dans l’agenda concert du webzine ! Une soirée avec des filles qui font du rock, je ne pouvais pas l’ignorer, lol !!

Allez, il est l’heure pour moi de rejoindre mon copain direction la Tannerie ! Ca fait de toute façon, trop longtemps que je n’y ais pas mis les pieds. Je suis à l’heure.

Le concert est dans la grande salle mais putain, c’est un concert de travers !! Pour les non-initiés, un concert de travers, c’est un concert par terre sur le côté de la scène. Sniff. Je n’aime pas mais alors pas du tout ! Je comprends le côté proximité avec le public mais pour le son, les lights et pour les musiciens… Ca revient un peu à leur dire qu’ils ne sont pas assez bons pour jouer sur la scène, et ça, ça me dérange. Mais bon, au moins ils peuvent jouer et c’est déjà énorme.

Cyril est aux taquets et heu… moi aussi ! Voilà JADES qui arrive sur scène… par terre !! Bon, c’est direct un truc que j’aime. Du rock fort, du hard-rock à la RUNAWAYS. Yes, c’est méga bon ! Les morceaux sont top et les filles assurent grave ! Elles sont dans le truc à donf’. J’adore la voix, l’énergie…

Ah, un cover des RUNAWAYS… c’est qui qui avait raison ? En plus, elle le passe très, très bien à leur sauce. Parfait tout ça. Plus les morceaux passent, plus je suis reconnaissant à mon pote pour cette méga découverte. Voilà, je suis converti ! Whaou, c’est intense ! En plus, elles ont un putain de feeling. Heu non, ce n’est pas juste parce que ce sont des filles, Seb !

Allez, papotage avec les copains et changement d’ambiance. Toujours des filles mais là avec les SHE WOLF, on est dans du « KURT COBAIN est mon frère, que le grunge soit avec toi » ! Bref, le côté dépressif de la force. I’m very happy. J’adore, lol !

Heu… trêve de plaisanterie. C’est méga bien fait, la voix est superbe, les morceaux sont grunges mais cool. C’est finalement une bonne surprise, surtout quand on n’est pas un afficionado du style. Ca tient bien la route.

En plus, les filles sont contentes, elles, de jouer par terre. Pour leur musique, la proximité avec le public, c’est hyper important. Moi, je ne suis pas allé jouer sur la première autoroute qui passe donc c’est que j’ai bien aimé !!!

Allez, dernière pause avant le dernier groupe et un voyage au pays du soleil couchant  pour les japonaises et le japonais – eh oui, il y a aussi un garçon (le malin) – de BO BEEP. Heu là, c’est très garage punk. Energique et très sautillant. C’est très brut avec une voix assez aiguë.

Ils se donnent à fond… peut-être trop. C’est trop brouillon pour moi et la voix, c’est clair que ça ne passe pas du tout. Ca aurait même tendance à me stresser (Si, si, c’est vrai !). Bon, je résiste mais bah voilà, c’est toujours pareil, basé sur l’énergie, la mélodie en option.

Bref j’ai vu. Je suis content parce que j’ai bien résisté  quand même !!! De toute façon, j’étais là pour JADES et pour soutenir la soirée. Objectif atteint. J’ai quand même fait une bonne découverte avec SHE WOLF et j’ai la confirmation absolue que le garage punk, ce n’est pas mon truc, lol !

Merci à la Tannerie pour cette soirée hors du temps et des modes.

Encore une fois, la Coupe du Monde de foot bat son plein. Entre les favoris qui ne sont pas au rendez-vous, ou notre équipe de France qui a du mal à séduire (même si on sait ce qu’elle a fait depuis : CHAMPION DU MONDE !!!), mon cœur balance. Bah, rien de tel qu’un concert pour se remettre les idées en place. Et quoi de mieux qu’une grosse pointure ? De qui allons-nous parler en ce lieu vous demanderez-vous ? Eh bien des danois (qui ne jouent pas ce soir… au foot bien-sûr) de VOLBEAT.

Conscient du peu de places pour se garer dans les environs, nous décidons de partir de bonne humeur et de bonne heure aussi. La route ne pose pas de problèmes, si ce n’est une canicule qui a décidée de nous suivre le long de notre trajet. Et de plus, il n’y a pas de clim’ dans notre véhicule ! Bah, un peu de chaleur ne fait de mal à personne. Arrivés sur place, nous trouvons, miraculeusement, une place pour nous garer. Que demander de mieux ? Un bon concert, et puis c’est tout, non ?

Cinq minutes plus tard, et une bonne réhydratation, nous voici devant la Belle Electrique. Le temps de jeter un œil au splendide et fructueux merchandising de VOLBEAT, qu’il est déjà l’heure pour le groupe d’ouverture d’entamer les hostilités.

FANGCLUB @ La Belle Electrique – Grenoble

La première constatation que nous pouvons faire, est que la lumière n’est pas au top. Sur fond rouge, elle me surprend. Mais il est vrai, que cela sied bien à la musique du groupe. Le chanteur guitariste nous présente ledit groupe en nous indiquant qu’ils viennent d’Irlande. Son accent, très « roots », ne me fera pas comprendre son nom. Ce n’est qu’après la prestation de VOLBEAT et le petit tour au merchandising que je le découvrirai. Il s’agit de FANGCLUB. Et, comme le chanteur STEVEN KING nous l’a dit, ils viennent de DUBLIN. Formé en 2013, le trio irlandais – composé, outre STEVEN, de KEVIN KEANE à la basse et de DARA COLEMAN derrière les fûts – a sorti un album l’an passé. Et il est venu nous le présenter ce soir.

Les musiciens sont très motivés et, malgré le peu de place laissé sur la scène, tiennent bien un public avide de découvertes. Leur musique est, selon moi, un peu dépassée. Non pas que cela soit mauvais, bien au contraire, mais un peu moins de dépression dans le timbre de voix ne serait pas pour me déplaire. Le côté grunge de leur musique fait un tabac sur le jeune public, et laisse un peu plus dubitatif l’ancien qui semble rester en retrait.

Quand la reprise de NIRVANA est entamée en fin de set, le public se remue et chante le refrain en chœurs. STEVEN est le fils caché de KURT COBAIN, même look, même couleur de cheveux, même instrument mais peut-être pas la même dose de talent… du moins pour le moment. C’est une bonne entame de concerts auquel nous avons eu droit, même si je reste plus dubitatif que le reste du public.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Évidemment, devant le parterre qui se sature, la pause boisson rafraîchissante se fera plus tard. À peine le temps de jeter un coup d’œil derrière moi, qu’il ne reste quasiment plus de places. Heureusement que les copains sont là pour vous garder votre place au chaud quand, au loin, on repère des potes qu’on n’avait pas vu depuis des lustres !!

Mais pas le temps de papoter des heures, les lumières s’éteignent et VOLBEAT s’apprête à entrer en scène. La fosse est prête à remuer son popotin. L’intro du groupe qui retentit dans la Belle Electrique est « Born To Raise Hell » de MOTORHEAD. Grenoble hurle son bonheur lorsque débarque les musiciens sous les lumières qui illuminent la scène.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Le public conquis d’avance s’enflamme dès les premières notes de « The Devil’s Bleeding Crown » et s’emporte sur l’incontournable triptyque « Heaven not Hell / A Warrior’s Call / I Only Want to Be with You ».

Du coup, me voilà relégué sur le côté de la scène. La place qui était mienne, s’est vite remplie de pogoteurs. Les fans sont en feu. Ils transpirent à grosses gouttes, et les verres de bières se vident avant même d’êtres bus. Les bousculades se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les titres s’enchaînent. C’est une gageure de rester debout parmi cette abondance de fans surexcités.

Une vingtaine de minutes plus tard, MICHAEL POULSEN sort la guitare acoustique pour nous faire un petit « Sad Man’s Tongue », précédé par un petit medley d’ANTHRAX. Ce petit intermède permet aux pogoteurs de se calmer un peu avant de repartir de plus belle étant donné que MICHAEL, en vrai renard rusé, avait gardé sa guitare électrique sur lui. Les riffs de ROB CAGGIANO, complétent superbement le morceau.

Forcément, le public enchaîne les pogos en totale liberté et démarre même un circle pit. C’est de la folie dans la Belle Electrique ! Le crowd-surfing fait aussi son entrée et ne ménage pas les membres de la sécurité dans une ambiance très bon enfant.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

Quoi qu’il en soit, je dois coûte que coûte terminer ce report, et, n’écoutant que mon courage, continue de jouer des coudes pour me faire une bonne place devant la scène. Malgré les quelques coups reçus.

La Belle Electrique est en complète ébullition. Le courant passe bien entre le public et le groupe, qui s’amuse à torturer ses fans avec leurs hits incontournables. Que du bonheur ! Des souvenirs de Genève, où je les avais vus en Octobre 2016, me reviennent en boucle. La scène, beaucoup plus petite, est moins bien décorée, mais suffisamment pour laisser au public un agréable souvenir. Perso, je me délecte de ses inoubliables titres boostés par des refrains énormes hyper groovés.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

« Doc Holliday » est le dernier morceau joué par le groupe avant un petit rappel composé de trois inéluctables titres et sur lesquels MICHAEL fait monter la jeune génération de métalleux sur scène. Il montre même ses accords à une petite fille béate d’admiration. Le smile qui ne quitte pas son visage prouve à quel point ces musiciens sont cools.

Il est temps pour ceux-ci de quitter la scène et pour nous de  regagner nos pénates, non sans avoir fait un petit tour au merchandising bien dévalisé.

VOLBEAT @ La Belle Electrique – Grenoble

SLEEKSTAIN 5-
SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

DOWN 3
DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

SLEEKSTAIN 1-
SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur « Mama’s Dead Body », un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

SLEEKSTAIN 3-
SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit « Dead Scared ». Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album « Hard » datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

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SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels « Call Me God » et « Shoot », les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : « Ace of Spades ». Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

SLEEKSTAIN 6-
SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !

STEVE ESTATOF aux Arts dans l'R
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Il y a des soirs de concert que j’apprécie plus que d’autres. Et ce soir, c’est le cas déjà parce que STEVE ESTATOF va se produire sur scène pour la première fois après la sortie de son nouvel album et parce que je n’ai pas deux plombes de voiture à faire pour accéder au concert ! Et ça, vu la route que j’ai fait ces derniers temps, c’est particulièrement appréciable !

Donc ce soir, c’est direction Péronnas, juste à côté de Bourg-en- Bresse pour ceux qui ne connaissent pas, et plus précisément aux Arts dans l’R.

Pour moi, pas de pression, même pas peur de louper la première partie, il n’y en a pas ! En plus, aux Arts dans l’R, le concert se déroule confortablement assis et j’ai même le temps de commander une boisson gazeuse avant que STEVE et ses frères ne commencent. Trop dur les conditions de rockeur ! Ah oui, c’est bêta mais je ne vous ai pas parlé des conditions du concert : ce soir STEVE se livrera à l’exercice périlleux de l’acoustique.

Je suis assez impatient que ça commence car il y a un petit bout de temps que STEVE ESTATOF n’a pas joué en live avec son groupe. L’ambiance dans la salle est particulièrement effervescente, ce qui est normal vu qu’il y a là de vrais fans – dont certains sont venus de très loin pour ne pas louper l’événement. Chacun est donc sur les chardons ardents en attendant qu’il arrive.

Allez ça y est, STEVE et ses frères MIKE et CLIFF montent sur scène, batterie et guitares itou. Ils nous ont préparé une set list pour l’occasion qui débute par un nouveau morceau. Et, tout de suite, je sens qu’on va avoir droit à une prestation qui va sortir des chemins battus.

Le son est comme d’habitude dans cette salle magnifique. Le fait que STEVE joue avec ses deux frères – qui eux aussi sont indéniablement de vrais rockeurs – lui apporte un équilibre et une facilité à s’exprimer musicalement. Les trois frères enchaînent les morceaux, piochant dans le répertoire des deux premiers CD et bien sûr du petit dernier « Baby Bust ».

Au fil du concert, STEVE et ses frères se détendent, ça déconne de plus en plus, on est dans une ambiance très « live en famille ». C’est tellement fluide qu’on a l’impression d’arriver très vite, trop vite, à la fin du concert.

Mais bien sûr, nous on ne veut pas les laisser partir ! Ils nous font donc un rappel. Et alors là, à partir du rappel, les frangins se mettent à naviguer à vue. Les morceaux sont choisis à l’instinct. C’est trop bon !

Et là c’est fini… ou pas car bien sûr ils vont revenir. Et là, c’est encore plus jouissif ! Ils nous demandent même s’il y a des morceaux qu’on à envie d’entendre. On va à nouveau avoir droit à un morceau très poétique qu’ils avaient déjà joué, « Petite salope » pour la plus grande joie de tout le monde ! La salle s’éclate, ça chante, ça danse, STEVE est heureux et putain, nous aussi !

On voit que STEVE a du mal à se contenir de rester assis et de ne pas aller courir dans la salle en sautant de partout. Ca doit être une grande première pour lui ! Mais du coup, l’énergie contenue va transparaître malgré son immobilité apparente. Bon, il  va quand même finir par se mettre debout sur son tabouret pour nous interpréter un titre, lol !

STEVE ESTATOF aux Arts dans l'R
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STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R

Un peu plus tard, on va avoir droit à un grand moment d’émotion, STEVE est seul avec sa guitare sur scène et va réussir le tour de force de nous hypnotiser complètement. Sa voix est magique et son interprétation atteint son apogée. Bon, après 2h30 de show, c’est vraiment fini. Les lumières se rallument.

Le temps que STEVE nous rejoigne pour se prêter au sympathique jeu des photos et des dédicaces, on fait tous la même constatation : on a du mal à se remettre car on vient de vivre là un moment exceptionnel. Ce qui est bien dans ce genre de cas, c’est que tout le monde se met à papoter comme si on se connaissait depuis Mathusalem. Une manière probablement d’essayer de faire prolonger ce moment… Moi en tout cas, ce soir je suis heureux, j’ai retrouvé STEVE ESTATOF ! Et de le retrouver en plus lors d’un moment qui risque de ne pas se reproduire d’ici demain car il est clair que c’était juste là une étape avant de se ré-envoler en live électrique.

Mais moi, je vous le dis clairement, le STEVE qu’on a vu ce soir est vraiment fidèle au STEVE qu’on a tous gardé dans notre esprit, un rockeur au grand coeur qui donne tout, qui est vrai et ça par les temps qui courent, c’est vraiment une denrée rare.

Un message personnel à ceux qui ont déjà enterré STEVE ESTATOF, et bien moi je vous le confirme, il est vivant et bien vivant et vous l’avez enterré vraiment trop vite car un musicien de cette trempe avec un coeur comme il a, il va vous en mettre encore plein la vue… et bien sûr plein les oreilles ! Eh les mecs, STEVE is back !

Voila, je tiens à remercier STEVE ESTATOF, MIKE et CLIFF pour nous avoir délivrer ce show exceptionnel, LAETITIA et RAPH les deux patrons de la salle pour nous avoir permis de vivre ce moment ainsi que pour leur gentillesse et leur accueil.

Là c’est fini, on va pouvoir enfin se mettre au lit. Hmm, là j’ai un problème, pas sûr de pouvoir m’endormir avec « Petite salope » dans la tête !

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