Tagged: GUITAR HERO

IMPELLITTERI, War Machine

IMPELLITTERI, War Machine
https://lewebzinedeti-rickou.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 08 novembre 2024

IMPELLITERI est le groupe du guitar hero Chris IMPELLITTERI. C’est un guitariste important pour le Hard Rock et le Heavy Metal et je suis donc impatient d’écouter cette « machine de guerre », d’autant plus que la pochette est magnifique. Ca annonce la couleur : ça va bastonner !

Et ça bastonne effectivement. Les morceaux sont direct in the face et ça continue avec de gros riffs, une basse-batterie meurtrière et la voix de Rob ROCK par-dessus. Ouah, le matin ça réveille mieux qu’un café noir ! Et je n’ai pas parlé des solos de Chris. Il peut être heureux, ce groupe-là est mega puissant et efficace comme les morceaux qui me fond reprendre les chœurs à pleins poumons.

Euh, il faut peut-être que je baisse le son… J’ai les cheveux en l’air et les murs tremblent. La voisine vient de frapper à ma porte croyant qu’il y avait un tremblement de terre… Non, non, Madame, c’est juste le second effet de ce « War Machine » ! Allez, 4 pics.

DAMIAN SALAZAR au B.BEST

DAMIAN SALAZAR au B.BEST
DAMIAN SALAZAR au B.BEST

Pour les chanteurs, le renouvellement est bien assuré avec des RONNIE ROMERO et autres nouvelles mega voix. Pour les guitaristes, c’est autre chose. Pas de nouveaux guitar heroes pour remplacer les STEVE VAI, les SATRIANI, les GARY MORE, les MICHAEL SCHENKER. Et d’un coup, des vidéos venues d’Argentine nous montrent  un jeune guitariste qui joue sur le trottoir de Buenos Aires et là, c’est le buzz. Les vidéos tournent un max, deviennent virales et nos guitar heroes actuels tombent eux-aussi sous le charme.

Désormais, DAMIAN SALAZAR peut sortir de son trottoir, parcourir le monde et jouer avec des groupes tels que SCORPIONS en guest star.

DAMIAN SALAZAR au B.BEST
DAMIAN SALAZAR au B.BEST

Alors c’est clair, il est hors de question que je le loupe ! Au regard des dates, la plus jouable pour moi sera celle du B.Best de Saint-Paul-Trois-Châteaux. C’est un bowling tenu par des fous de Rock, qui ont aménagé une scène pour l’hiver et un coin dans le jardin pour l’été. Et c’est donc dans ce dernier qu’ils ont préparé une chaise et deux amplis. Voilà, c’est simple et dépouillé.

DAMIAN SALAZAR arrive tranquille, casquette AC/DC retournée sur la tête. Il s’assoit, prend sa guitare et là, la magie opère… ou le mutant entre en action, au choix.

DAMIAN SALAZAR au B.BEST
DAMIAN SALAZAR au B.BEST

Pour ceux qui me connaissent, vous savez à quel point j’aime les cover bands, et là DAMIAN ne doit nous faire que des covers. Mais c’est en instrumental et en respectant les morceaux ou plutôt en se les appropriant. Et de quelle manière ! En le regardant et en l’écoutant, ça a l’air si simple. Quelle dextérité ! Que ce soit sur du QUEEN, du SURVIVOR, du ZZ TOP, du GUNS ‘N’ ROSES, du LED ZEPPELIN ou du METALLICA, du BON JOVI, les BEATLES ou du NIRVANA, il s’amuse et nous sort des putains de solos. Ses doigts sont rapides et précis. Je comprends vraiment pourquoi RUDOLF SCHENKER et KLAUS MEINE des SCORPIONS l’ont invité à jouer avec eux ! Quand tu as eu MICHAEL SCHENKER et ULI JON ROTH dans ton groupe, les guitaristes de haut vol tu connais !

Waouh, sa version de NIRVANA ! Je pense que jamais KURT KOBAIN n’aurait imaginé qu’on puisse faire des solos comme cela sur ses titres, ni PAUL McCARTNEY d’ailleurs. Voilà comment j’aime les morceaux des BEATLES, joués par quelqu’un d’autre qui joue en version sur vitaminée. DAMIAN est impressionnant, il passe de SLASH à ANGUS, de BRIAN MAY à MARK KNOPFLER, de SAMBORA à BILLY GIBBONS sans problème. Il s’en inspire mais sans en faire la copie. C’est tellement magique qu’on oublie qu’il joue accompagné d’une bande son (au début du set only).

Il fait chaud, on est bien. Au loin, on voit les feux des voitures qui passent sans discontinuer sur l’autoroute. J’ai l’impression que les voitures roulent en rythme sur la guitare de DAMIAN, et lui, infatigable enchaîne les prouesses devant un public hypnotisé et conquis par son talent. Waouh !

C’est fini, pas de rappel. Sniff ! Bon, il a fait 2 heures quand même. Je dis au manager qu’hier au Brin de Zinc de Chambéry, ils ont eu droit à 3 rappels. Il me dit qu’ici, les gens n’ont rien réclamé, qu’ils n’ont pas participé. Bon. Je suis en train de caler l’interview quand Robin, la taulière du B.Best, une Américaine fan de Rock et de Hard, débarque et lui dit qu’elle veut un rappel. Les amplis sont débranchés, la guitare est rangée et le public qui était tranquille se met à réclamer lui-aussi un rappel !

DAMIAN SALAZAR au B.BEST

Et hop, on rebranche tout et c’est reparti comme en 14 ! DEEP PURPLE, MAIDEN, POLICE, etc. On ne l’arrête plus ! Ils vont être obligé de lui préparer un lit et le petit dej’ si ça continue. Je suis sur le cul, plus de 3 heures que DAMIAN joue, que ses doigts font des miracles et il est toujours au taquet ! Bon, il a enlevé sa casquette quand même.

Allez, on finit en beauté sur le « Final Countdown » d’EUROPE en version apocalyptique. Plus de 3 heures d’instrumental et il a encore des doigts ! J’hallucine ! J’ai pris une putain de baffe et pourtant je crois avoir vu presque tous les guitar heroes en live. Et là, DAMIAN SALAZAR a quand même réussi à me faire dresser les poils. Il est très, très doué. Et en plus, il est très jeune et au début de sa carrière. Vivement des compos, un album et des tournées avec un groupe ! Je pense que les gens qui l’ont vu jouer dans ces conditions intimistes pourront narguer les autres dans quelques années.

Je le laisse respirer 5 minutes, minutes dont je profite pour papoter avec la patronne. C’est du pur bonheur de rencontrer une passionnée comme ça ! Allez interview rapide et je le laisse se reposer. Je dis au revoir aux patrons du B.Best et à Valentin Labani, le manager de DAMIAN, qui a eu la brillante idée de l’amener par ici. Je suis bien content de ne pas prendre l’autoroute moi, même à 1 heure du mat’, c’est chargé de chez chargé.

P.S. : un nom à retenir pour tous les amoureux de la six cordes, DAMIAN SALAZAR !!!!! Et un endroit top, le B.Best qui n’est pas qu’un bowling, mais aussi un Bar Rock Live !!!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

ULI JON ROTH

Quand j’ai vu que ULI JON ROTH, le guitariste mythique du SCORPIONS des années 70 passait en concert, j’étais fou de joie. Comme un gamin à qui on annonce qu’il va à Disney. ULI JON ROTH, dès que ça a été possible, je suis allé le voir, que ce soit dans sa période « HENDRIX est en moi » ou « VIVALDI Revival ». Et je n’ai jamais été déçu. Bien au contraire ! Il m’a mis une telle putain de tarte avec sa vision des « 4 saisons » que j’en frémis encore. Son beuf avec MORGLBL et CHRISTOPHE GODIN était terrible, lui-aussi.

Bref, direction les environs de Grenoble et une salle que je ne connais pas : l’Iliade. Tiens, les parkings sont bien vides… « C’est bien là ? ». Heu… oui, je vois au loin une file d’attente et de l’autre côté des parkings bien remplis. Je ne connais pas cette salle, mais rien que pour ça, je l’aime déjà : tu peux te garer méga facile. Et à Grenoble, à part la Bifurk, c’est la seule salle que je connaisse où c’est le cas.

Allez, les concerts s’enchaînent et les premières parties sont les même : il n’y en a pas ! Cool, ça veut dire plus de ULI et de sa guitare magique.

Bon, la salle est déjà bien remplie (vers les 350 personnes) de fans de la première époque de la bête qui pique et de plus jeunes qui ne l’ont pas connu. Tout ce monde est venu ce soir car c’est un spécial « Tokyo tapes ». Eh oui, « Tokyo tapes » comme le double live mythique des SCORPIONS sorti en 1978 ! Ce double live est personnellement dans mon top 10 des dix meilleurs live, tous styles confondus !. Et pour nous, chanceux, c’est à une version « revisited » à la mode ULI à laquelle on va avoir droit… enfin, je crois.

Je vais être fixé très vite, des musiciens montent sur scène. Tiens, ils sont jeunes… Heu, il y a une première partie ? Moment de flottement. Et il arrive : ULI JON ROTH :: Les musiciens sont ses musiciens et j’apprends que la plupart font partie du groupe CRYSTAL BREED.

Et c’est parti pour un voyage dans le temps et la destination est 1978 !

ULI JON ROTH

Mon interrogation de ce soir portait sur les musiciens qui accompagnent ULI. Vont-ils être à la hauteur des morceaux et de ULI ? D’entrée de jeu, je suis rassuré. Bassiste, batteur, clavier, guitariste rythmique, tous le font. En plus, ils sont jeunes mais on l’habitude de la scène. Reste le chanteur. Pas facile de chanter des morceaux auxquels KLAUS MEINE se collait ! Eh bien, ça le fait aussi, différemment mais c’est raccord. Et puis, comme il est lui-aussi allemand, il y a un petit accent comme KLAUS, lol !

Bon, moi je suis parti loin, emporté par les morceaux dont, pour une bonne partie sont les morceaux que je préfère de SCORPIONS : « All night long », « We’ll burn the sky’, « In trance »… Bref, je suis aux anges ! En plus, on n’est pas dans du copié-collé mais dans une relecture des titres (pour les solos ) et c’est magique.

On va avoir droit à un morceau acoustique où ULI sort la double manche, et là aussi, c’est un moment magique… Un « Fly to the rainbow » de toute beauté.

Le chanteur est juste excellent. C’est beau, magnifique même.

Fini. Quoi, fini ? Heu, pas drôle !! Ah, c’est l’entracte ? Putain, j’ai eu peur. Bon allez, pause méritée, ravitaillement et c’est reparti. « Pictured Life », « Hell cat », « Dark lady », je suis au paradis des petits hardos gentils !!!

ULI est comme d’habitude magique. Sa guitare m’ensorcelle. Il a un côté mystique qui te met sous hypnose.

En plus, même s’il est comme un chef d’orchestre qui dirige ses musiciens, il ne les cantonne pas à un rôle de faire valoir. Il les laisse faire des solos.

ULI JON ROTH

Heu, qu’est-ce qu’il se passe, ils viennent saluer… C’est fini ? Non, non ! Ouf, comme on est gentils, ils vont continuer ! Yes, c’est reparti pour des classiques de SCORPIONS. Mais évidement, un concert d’ULI JON ROTH sans un peu de HENDRIX, c’est juste pas possible. Mais même du HENDRIX, il le fait à sa manière. Trop fort !

Bon là, c’est fini. Ils sortent de scène. Nous on en reveut, on crie, on chante… mais rien n’y fait, sniff ! C’est vraiment fini.

Même en enlevant l’entracte, ils ont joué plus de deux heures. Rien à dire à part que c’était trop bon. ULI JON ROTH est vraiment un guitariste hors paire même s’il n’est souvent pas apprécié à sa juste valeur !

Allez, un petit tour au stand merch’… Et ouiiii ! Il vient ! Incroyable ! Après deux heures de concert, il fait des photos, il signe des autographes et le tout avec le sourire et toute sa gentillesse. Un grand musicien et un grand monsieur proche de ses fans. Lui, il le fait gratuitement son meet and greet !!

Voilà, petit papotage avec le chanteur et c’est le départ pour mon home sweet home… avec SCORPIONS comme camarades de route… et surtout « Tokyo tapes ». Tiens, il est gribouillé le mien, lol !!

Méga salle, méga concert, méga soirée. Une spéciale dédicace à Tine et encore un joyeux anniversaire… piquant à souhait.

Un méga remerciement à Metallian Prog’ pour la soirée ! A bientôt les copains. Ah oui, cette salle, gardez-la !!!

THE DEAD DAISIES

Allez, c’est parti, retour à la case Lyon. Non, pas au Kao ! Retour à la case Transbordeur. Yes, ça faisait un bout de temps ! Heu… vue l’heure où j’arrive et vu que je ne suis pas obligé de négocier pour avoir une place sur le parking, ça sent le Transclub – c’est-à-dire la petite salle du Transbordeur – à plein nez. Je vais en avoir très vite confirmation d’ailleurs. Je suis quand même assez étonné vu que ce soir, il y a deux têtes d’affiche… dont la révélation de cette année, les DEAD DAISIES. Je pensais donc que cet élément allait remplir allègrement la grande salle.

Comme THE ANSWER et DEAD DAISIES se partagent l’affiche, c’est donc un jour sur deux qu’ils sont en tête d’affiche. Et ce soir, c’est THE ANSWER qui clôture le bal. Perso, je suis plutôt content car les deux groupes jouent sur une même durée de temps et moi je suis vraiment là pour THE  DEAD DAISIES. Pas que je n’aime pas THE ANSWER – mes différents reports de leurs lives sont là pour le prouver – mais autant l’album de DEAD DAISIES m’a mis sur le cul autant « Solas », le dernier THE ANSWER m’a laissé perplexe.

THE DEAD DAISIES

Et donc, je suis bien content que ce soit JOHN CORABI, DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et BRIAN TICHY qui ouvrent les hostilités.

Et bien sûr, c’est parti sur les chapeaux de roue !… Et ce n’est rien de le dire !! Ces mecs-là individuellement sont déjà des monstres non seulement en virtuosité mais aussi au niveau scénique. Et en plus, ce sont tous de vrais barges. Là, non seulement ils sont tous ensemble mais l’alchimie fonctionne au-delà de toutes espérances. Je pèse mes mots, c’est une putain de tuerie !

C’est bien fait, c’est fun, c’est technique mais pas du tout chiant. En bref, c’est énorme !!

CORABI a une voix qui frappe entre tes deux yeux. On dirait que les morceaux sont bâtis pour lui. BRIAN TICHY et MARCO MENDOZA assurent une section rythmique énorme. MARCO est toujours en train de faire le clown (moi, je le connais alors je me suis mis à l’opposé de lui pour éviter qu’il me canarde de médiators pendant que je prends des photos – Aie, le fourbe, il m’a repéré !). DOUG ALDRICH est comme à son habitude impérial. C’est non seulement à mon humble avis un des meilleurs lead guitar en activité dans notre style. Non seulement pour sa dextérité mais aussi pour son jeu de scène. En plus, il est tellement décontracté que ses parties de guitares semblent faciles.

Bien sûr le public est aux anges, ça bouge, ça chante. Une grande partie du public est en plus venue pour eux et il ne va vraiment pas le regretter car – j’en rajoute une couche – le show que nous délivre les DEAD DAISIES ce soir est tout bonnement énorme. Il est sans conteste dans les trois meilleurs concerts que j’ai vu cette année. Et en prestation de groupe, je dirais que c’est celle que j’apprécie le plus.

THE DEAD DAISIES

Je suis carrément aux anges. D’autant plus que la dernière fois que j’ai vu CORABI, il était tout seul avec sa guitare sèche et qu’il jouait devant quarante personnes (si, si, c’est possible !). Et là, l’entendre jouer avec ses copains et le voir bouger comme ça, je me dis que je suis vraiment chanceux.

Bon, pas la peine de vous dire que ni moi ni les autres ne voyons le temps passer. Je ne vais pas rentrer dans le détail des morceaux qu’ils ont joués, les différents albums, les covers… de toute façon, vous ne méritez pas, il fallait être là. Car je confirme, s’il y avait un concert à faire en cette fin d’année, c’était vraiment celui-là ! Les DEAD DAISIES, c’est un groupe à voir en live a-bso-lu-ment ! Ce n’est pas un all stars band, c’est vraiment un vrai putain de groupe !!

THE DEAD DAISIES

Bon, je suis encore sur mon petit nuage. Je vais allez prendre l’air dans la zone fumeur… euh ou pas ! C’est quoi cette file sur le côté droit du merchandising ? C’est pas vrai ! C’est déjà DOUG, MARCO, BRIAN, DAVID et JOHN qui, à peine sortis de scène sont déjà là !

Alors bien sûr, tout le monde veut une petite photo, se faire signer un autographe. Les pochettes des CD de WHITESNAKE sont légion devant DOUG ALDRICH. Non, moi je ne ferais pas comme tout le monde, je lui ferais signer que le DEAD DAISIES… Heu comment chérie c’est parce qu’il m’a déjà dédicacé une soixantaine de CD ?!!! Beuhhhh….. C’est pas de ma faute s’il a fait plein d’albums avec différents groupes et que je les ai tous !

Mais moi, c’est MARCO MENDOZA que je vais embêter avec une pochette de BLUE MURDER. Et là je crois que sur ce coup là, je suis le seul ! Ti Rickou ne joue pas les groupies en se faisant photographier avec les musicos, lui… Heu comment chérie ? C’est parce que je l’ai déjà fait les coups d’avant ?!!! Re-beuhhhh.

THE ANSWER

Bon, la sécurité fait signe qu’il serait temps que ça se termine car la pause tire à sa fin et qu’en bas THE ANSWER va commencer. Je me dirige avec un enthousiasme modéré vers la scène. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’ils commencent par le titre phare de leur dernier album, « Solas ». Et qui c’est qui a gagné un morceau qu’il n’aime pas ? C’est Ti-Rickou ! Bon allez, on ne va pas jouer les vierges effarouchées ; « Je savais pas, piou piou piou », je savais donc voilà, c’est fait.

Maintenant, on va voir ce que ça donne en live… bien que j’en ai une petite idée. Bah oui, c’est beau, c’est sympa, c’est mignon, bucolique, irlandais mais bucolique. Le petit souci, c’est que le concert de ce soir va très fortement mettre en avant la nouvelle facette du groupe. Et donc je vous explique – comme je l’avais déjà fait pour la chronique de leur dernier album – ils ont fait un virage… on va dire à 80 % et même si c’est bien fait, super beau, ce n’est pas le THE ANSWER des débuts.

Bon, il faut bien l’avouer quand même, quand ils reprennent les morceaux de leurs autres albums, là ça bouge ! La différence est vraiment flagrante.

…Dans le public aussi. Ce dernier s’est très largement dégarni depuis le début de THE ANSWER. En toute honnêteté, c’est clair qu’ils sont toujours très bons, qu’en plus ils ont eu le courage de changer d’orientation mais c’est clair que ce n’est pas le concert de THE ANSWER que je vais retenir.

THE ANSWER

Mais bon, pour continuer à être honnête, après l’énorme tarte que nous ont mis les frappadingues de THE DEAD DAISIES, de toute façon le challenge était trop énorme pour que j’apprécie le concert d’après. Mais bon, ceci est aussi une histoire de goût et certaines personnes ont beaucoup apprécié ce show et les morceaux de cet album. Why not ?

Bon, il se fait tard et je ne vais pas m’éterniser pour voir THE ANSWER après le concert. Je ne sais pas s’ils sont montés dédicacer comme THE DEAD DAISIES (d’habitude, ils le font), mais moi, je suis déjà dans ma voiture. Et devinez quoi, je me mets le dernier DEAD DAISIES à donf’ et mon sourire banane doit éclairer toute ma voiture… Cà doit être pour ça que les gens me regardent bizarrement… Heu non chéri, c’est parce que tu n’arrêtes pas de headbanger tout seul à ton volant !

Un grand merci à ELDORADO pour ce moment exceptionnel.

THE ANSWER