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TRAFIC JAM + SPEED ROCK MACHINE au Grenier

TRAFIC JAM @ le Grenier de Cavaillon

J’ai découvert il y a peu TRAFIC JAM, un nouveau groupe qui a l’air mega bon. En plus, il y a DAVID JACOB (bassiste de TRUST) dans le groupe. Ils se produisent au BDZ pour leur tout premier concert, mais ce n’est pas jouable pour moi et personne ne peut y aller pour faire un report… Bon, il faut dire que les concerts s’enchaînent à un très bon rythme en ce moment ! Tiens, TRAFIC JAM a une date à Cavaillon. Là normalement, ça peut se faire. Ce qui m’enchante moins, c’est qu’il y a un tribute à THIN LIZZY en première partie… Du coup, j’hésite. Sauf que les Dieux du Hard-Rock sont enfin avec moi et qu’à la dernière minute ou presque le tribute est remplacé par SPEED ROCK MACHINE, un groupe niçois de compos Hard-Rock. Bon là, il n’y a  pas à chier, let’s go to Cavaillon, la capitale du melon.

Je prends la route sous une pluie bien soutenue mais, heureusement, plus je roule moins il pleut. J’ai encore les Dieux du Hard-Rock avec moi ! Je trouve la salle nickel. En revanche, je vais où pour me garer ? Les parkings tout autour de la salle sont blindés à mort et c’est la vraie galère ! Je n’y crois pas, je vais louper le début du concert ! Bon, à la guerre comme à la guerre, je me gare à la lyonnaise (vous voyez ce que je veux dire ?!).

SPEED ROCK MACHINE @ le Grenier de Cavaillon

Et ouf, ce n’est pas commencé, je suis même en avance. Du coup, j’ai le temps de découvrir le lieu, la MJC, et la salle. C’est une très belle structure et une belle salle avec une grosse scène qui me fait un peu penser au Jack Jack de Bron dans sa config’. Ca part bien. Comme j’ai le temps, je fais un tour dehors pour dire bonjour au foodtruck qui, je le découvre très vite, a été dévalisé. C’est un signe, ça doit être trop bon. La dame est cool, elle va nous faire un truc avec ce qui lui reste. Ouf ! Commande passée.

Allez, c’est parti pour les niçois de SPEED ROCK MACHINE qui ouvrent les hostilités. D’entrée de jeu, le son est top et le groupe attaque bille en tête avec leur Hard-Rock à l’Australienne avec un chant en Français. Et un peu d’harmonica. Des amis qui les connaissent m’ont dit que normalement ils ont aussi une tronçonneuse sur scène – ce qui n’est pas sans me faire penser à JACKYL, un groupe que j’adore – mais là, ils n’ont pas eu le droit.

Ouah, ça dépote sa mère-grand dans les champs de melon ! J’adore les morceaux, des compos issues de leur EP et de leur futur album. On a aussi droit à trois covers bien choisis, un d’AC/DC, un de MOTORHEAD. Le dernier cover n’est autre que « Fatalité » de TRUST, un morceau rarement repris par les groupes. Je craque pour la voix du chanteur, les paroles de leurs chansons, leur présence sur scène. Le chanteur est un putain de frontman. Le public présent est aux anges et s’éclate tranquillou. Bonne ambiance.

Je suis content d’avoir fait le déplacement, moi ! C’est une très bonne découverte.

A la fin du set, je file récupérer le EP de SPEED ROCK MACHINE (vivement l’album !) et pause miam-miam. Super sandwich à la one again, omelette, chou rouge, oignon… Bref, c’est trop bon. Tout ça bien installé dans des fauteuils bien confortables. Elle est dure la vie de hard-rockeur !

Et top synchro quand j’ai fini, on vient nous dire que ça recommence. C’est au tour de TRAFIC JAM de monter sur scène. C’est une formation complète, guitares, basse, batterie, clavier, chanteur. Et une choriste. Et c’est parti ! Et c’est ma chérie qui est contente (sic.) car là on est dans du classic rock, du hard-rock 70 classieux. J’accroche direct. Il faut dire que tous les musiciens sont des spécialistes de la scène et même si ce n’est que leur deuxième concert avec ce groupe, ils ont tous une grosse expérience de la scène (bassiste de TRUST, choriste de MAGMA, clavier de ZIO, etc..) et ça se voit.

ARNO T. WALDEN, le chanteur, est un super frontman avec un mega charisme et une putain de voix. Les musiciens sont tous très pros et très efficaces… et bien mis en valeur par la set list. Bien-sûr, il y a le bassiste, Mr DAVID JACOB, pieds nus et impérial.

Ils vont jouer principalement des morceaux qui seront dans leur premier album –  qui ne va d’ailleurs pas tarder à sortir. J’ai hâte de l’avoir en main cet album car là, j’ai déjà bien craqué sur plusieurs titres en première écoute. C’est assez rare. Mention spéciale à « Papa Legba ».

TRAFIC JAM nous octroie un petit cover d’un petit groupe quasi inconnu (lol), « Highway Star » de DEEP PURPLE, un morceau totalement à sa place dans la set list.

Putain, que c’est bon ! Même si effectivement, je suis bon client pour ce style, là c’est vraiment bien fait. Et, même si normalement je ne suis pas trop fan des choristes dans un groupe Rock-Hard et même si parfois il y a un petit côté Jazz Rock, là ça matche. Il faut dire que la choriste en question a vraiment une superbe voix et ce n’est pas pour rien si CHRISTIAN VANDER l’a accueillie au sein de MAGMA.

Les morceaux s’enchaînent, le temps passe vite, trop vite. Allez, dernier morceau – heu les gars, ce n’est plus « God save the Queen » qu’il faut dire mais « God save the King » ! – et c’est fini. C’était trop bien !

Papotage rapide (mais pas tant que çà, lol). Je suis super content d’avoir revu DAVID et ARNO T. WALDEN… Et aussi ALEX COLLARD que je n’avais pas reconnu dans la salle. Mais il est plus d’une heure du matin, il se fait tard et, même si je n’ai pas du tout envie de repartir, il faut quand même que je rentre avant que cette satanée pluie ne reprenne ! Merci Dieux du Hard-Rock ! Heu… merci mais le brouillard, ce n’était pas nécessaire. Pour un peu, je me serais cru dans la Bresse (bises aux copains) !

JOEL HOEKSTRA, BRANDON GIBBS au Brin de Zinc

Dimanche 15 octobre 2023 à Barberaz (73)

Aujourd’hui et ce n’est pas courant, j’ai un gros dilemme : vais-je aller au Brin de Zinc ou vais-je rester chez moi pour assister au quart de finale de rugby entre la France et l’Afrique du Sud ? Etant fan de rugby, j’hésite – surtout que cet événement n’a lieu que tous les 4 ans – mais voir et écouter JOEL HOEKSTRA n’arrive pas non plus tous les jours. Alors direction Barberaz et replay un peu plus tard pour le rugby !

Faire des concerts le dimanche n’est pas toujours une chose aisée et certains potentiels spectateurs renâclent à y aller à cause de la semaine de  travail qui débute quelques heures plus tard. En revanche, pas de travaux sur les tunnels de la voie rapide à Chambéry donc je gagne plusieurs minutes et j’arrive tranquillement devant la salle.

Ce soir, il y a une première partie. C’est un duo acoustique qui se nomme THE SPIDER ACCOMPLICE. Il est composé d’un homme, ARNO NURMISTO à la guitare, et d’une femme, VK LYNN à la guitare et au chant. La parité est ainsi respectée. Ils viennent des Etats-Unis et plus précisément de Los Angeles. Au cours des cinq dernières années, ils ont accumulé les récompenses avec pas moins de 12 Los Angeles Music Critic’s.  Alors soit ils sont hyper pistonnés soit ils sont bons, lol !

La première chose qu’on remarque, c’est la magnifique tignasse rose de VK LYNN. Ensuite passer du rock électrique à de l’acoustique ce n’est pas évident pour tout le monde. Ce soir, ce sera à peu près une fois sur deux de l’acoustique avec deux guitares ou de l’acoustique à une seule guitare, VK LYNNE délaissant son instrument au profit du chant.

Ca commence bien avec une reprise de SKID ROW « I remember you ». Une bonne partie du public connaissant ce titre, cela démarre fort. Pour le deuxième morceau, elle pose sa guitare et communique avec le public en nous disant qu’elle parle peu le Français. Ce n’est pas grave,  le plus important étant bien entendu la musique !

Plusieurs disques sont déjà sortis mais aucun n’est signé par un label, ils sont en auto-production. Difficile dans ces conditions de reconnaitre les titres joués aujourd’hui. VK LYNNE qui en est certainement consciente, veut nous faire plaisir et termine une chanson par le refrain de « Dansons sur le pont d’Avignon » !!!  Incongru car je ne pensais pas ce titre connu des américains… Autre originalité, elle garde ses médiators en réserve dans son soutien-gorge, ce qui impressionne tout le monde. Et c’est une chose que je n’avais personnellement encore jamais vu !

Le show se termine avec « Atmosphere » et « Butterflies in the beehive », extraits tous les deux du premier effort vinylique du combo.

Pour résumer,  j’avais bien aimé les titres écoutés sur internet en version rock mais là ce soir,  j’ai un peu de mal même si c’est bien joué et qu’ARNO maîtrise parfaitement son instrument. Je pense qu’il faut absolument que je les revoie dans une configuration électrique pour apprécier à leur juste valeur ces musiciens. Ce style d’acoustique est très restrictif à mon avis. Du coup, je suis un peu inquiet pour le duo suivant.

Angoisse vite envolée. Le duo sait y faire fort d’une grande expérience de  la scène. Il faut dire que le CV de ces messieurs est impressionnant. JOEL HOEKSTRA est surtout connu pour sa participation à WHITESNAKE mais il a aussi des albums à son nom, joué avec ICONIC ou encore REVOLUTION SAINTS pour ne pas tout citer. BRANDON, lui, s’est fait connaitre en 2015 avec l’album de DEVIL CITY ANGELS mais aussi car il remplace de façon épisodique BRETT MICHAEL dans POISON quand ce dernier n’est pas disponible.

La dernière fois que j’ai vu WHITESNAKE, c’était en Suisse dans une salle bondée et là,  ce soir, être à moins de deux mètres de JOEL HOEKSTRA, c’est totalement improbable pour moi. Nos deux compères du jour jouent de la guitare, ce qui étoffe le son et fait des rythmiques quand un solo pointe le bout de son nez.

BRANDON va chanter presque toute la set-list et ne laissera le micro à JOEL qu’à de rares occasions. Ils vont assurer une prestation sans faille, même pour moi qui ne suis pas particulièrement attiré par l’acoustique.

Le répertoire du duo pioche allégrement dans tous les groupes avec lesquels ils ont joué. Le premier temps fort sera « Every rose has its thorm » de POISON, bientôt suivi par d’autres standards. BRANDON fait à lui tout seul le spectacle, il met de l’ambiance avec une visible bonne humeur. Il n’hésite pas à descendre de scène pour aller se frotter de plus près au public. JOEL, lui, est nettement plus statique et se concentre sur son instrument.

Les personnes présentes venues au BDZ pour voir ce deuxième duo acoustique ne regrettent absolument pas d’être là.  Pour les reprises de  WHITESNAKE, ils connaissent les paroles et les musiciens n’ont pas besoin de les encourager à chanter !!  C’est d’ailleurs avec le classique et immédiatement reconnaissable « Here I go again » que nos lascars finissent le show.  

Terminé ? Non, car évidement tout le monde en redemande ! Et c’est reparti avec un autre WHITESNAKE, « Love ain’t no stranger » de l’album « Slide it in », paru il y a tout de même 40 ans !!  Comme le temps passe…

Un des avantages du Brin de Zinc est de pouvoir rencontrer les musiciens à la fin du concert. Il est alors possible de faire des photos, dédicaces ou encore bavarder un peu – et pour ceux qui maîtrisent l’Anglais, avec les musiciens. Malgré un pédigrée énorme, JOEL HOEKSTRA et BRANDON GIBBS se prêtent eux-aussi à ce rituel, pour notre plus grande joie. Il est agréable à l’heure du Meet & Greet d’avoir encore ce genre de rencontres.

Merci à eux et à Thomas de nous proposer de si belles rencontres. Je ne regrette pas d’être venu, surtout que la France a perdu son match d’un tout petit point !! 

TITAN + REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors

Vendredi 06 octobre 2023 à St Symphorien d’ozon (69)

TITAN + REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors
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TITAN à l’Over Eighteen Motors

J’étais dégoûté de ne pas pouvoir aller au Rising Fest de Dijon cette année et de louper entre autres le groupe basque TITAN. Alors quand j’ai vu cette date du groupe, j’ai sauté de joie ! En plus, à l’affiche, il y a le retour du groupe lyonnais REVENGE dans une nouvelle mouture avec le premier chanteur du premier album (si, si, il y a eu un chanteur avant Petit Joe !) et mon copain NICOLAS à la guitare. Le concert se passe dans un bar motos-concerts que je veux essayer car ils ont une prog’ sympa.

Donc go, direction Lyon ! Cool, la route nous fait bifurquer pas mal de kilomètres avant d’entrer dans Lyon, on ne rentre pas dans le bordel ! L’Over Eighteen Motors se trouve dans une zone industrielle donc, même si je ne trouve pas le parking, je me gare finger in the noze.

Et d’entrée de jeu, le lieu me plait beaucoup. Il y a une scène, la déco est hard-rock ‘n’ roll et cerise sur le gâteau, ils ont des pop qui manquent à ma collection. Je suis jaloux !!

TITAN + REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors
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REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors

La salle est très remplie et il y a pas mal de têtes connues, ce soir. Ils sont là, en grande majorité, pour le retour des enfants du pays : REVENGE ORIGINS.

Je ne vais pas avoir le temps de visiter la terrasse que ça commence. C’est clair que ça me fait bizarre de voir le groupe dans une autre configu’, surtout avec un changement de line-up, mais les deux nouveaux membres se sont bien intégrés et ça matche. NICO apporte un peps en plus au groupe.

Après, en ce qui concerne le chanteur, forcément il va y avoir deux camps : ceux qui regrettent Petit Joe et les autres qui vont préférer ce nouveau chanteur. Pour ma part, je dirais que ça change beaucoup de choses au niveau de la nature des morceaux. C’est dû au changement de tessiture. Visuellement aussi, ça change, on passe d’une veste de dompteur de cirque à un grand manteau en cuir noir.

Après, Petit Joe avait une mega présence sur scène. Quant au nouveau chanteur, il ne faut pas oublier que c’est son premier concert dans cette configu’, en plus devant les potes du groupe, leurs fans… et même Petit Joe. Pas facile de relever le défi. Moi, j’aime bien et j’apprécie sa voix.

Alors oui, ce n’est pas parfait mais il ne faut pas oublier le petit 1 du début. Le groupe se donne à donf’ et le public est avec eux, aux taquets. Il y a une mega ambiance à l’Over Eighteen Motors qui est maintenant blindé de monde ! En plus, le son est bon et les lights sont top. Franchement, je suis content.

Le groupe termine en rappel sur un cover de SLADE avec « Cum’ on feel the Noize »,  pour le plus grand plaisir du public qui, bien-sûr, reprend le refrain en chœur. Ouah, voilà une fin de set au top !

Je suis content de les avoir retrouvés et je leur souhaite de belles dates à ces nouveaux/anciens REVENGE.

TITAN + REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors
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TITAN à l’Over Eighteen Motors

Pendant l’entracte, je papote avec les potes dont certains que je n’ai pas vus depuis des lustres mais aussi ceux que j’ai vus au Pyrenean Warriors. J’espère avoir mon burger avant le début du set de TITAN. Ouf, il arrive juste à temps et je finis ma dernière bouchée quand résonnent les premières notes du set de TITAN. Je quitte la terrasse à toute vitesse et j’ai à peine le temps de sortir mon appareil photo que le groupe est déjà sur scène.

Et c’est parti pour la séance de grosses baffes heavy metal !! Les Basques ne sont pas là pour nous faire déguster de la cuisine du sud-ouest, mais pour nous balancer de grosses baffes. Et ils ont des munitions : les anciens titres mais aussi des nouveaux issus de leur dernier album. Ouah, c’est génial d’être là !

Déjà, la dernière fois où je les ai vus (tiens, c’était au Rising Fest – où ils seront à nouveau à l’affiche demain, soit dit en passant), j’avais pris une bonne grosse tarte et là, c’est reparti pour.

Dès le début « La loi du metal » fait son effet. PATRICE LE CALVEZ, le chanteur, est très en voix. Le public chante avec eux et démarre au quart de tour. Le mélange entre anciens et nouveaux titres est bien dosé. Il n’y a pas de temps mort, les musicos sont en forme et contents d’être là. Encore une fois, le son est bon et les lights au top.

Le set se déroule à la vitesse d’un cheval au galop et le temps passe trop vite. « L’Irlande au cœur », « Popeye le Road », et c’est déjà le moment du « Maître du metal ». Là, c’est la folie, ça rechante à tue-tête dans le public. Grand moment.

Allez, un petit « Outreau » et c’est fini, snif.

TITAN nous a offert une très bonne prestation ce soir et nous a prouvé qu’ils sont revenus pour de bonnes raisons. Tiens d’ailleurs, j’ai carrément oublié de vous parler de leur morceau « Résurrection » écrit pour leur premier concert de reformation au PWOA. Séquence émotion. J’en profite pour faire un petit coucou aux copains du Pyrenean en passant.

Le show fini, je fais un passage au stand merch’ où je trouve le dernier album, des T-Shirts et des goodies qui sont offerts (patchs, autocollants..). Le bonheur !

Bon, le temps de dire au revoir aux copains et à l’équipe de l’Over Eighteen Motors. Je reviendrai dans ce lieu avec plaisir et W.T.R. va suivre de près leur programmation. Un grand merci à eux et à Sylvain en particulier.

Long live rock’n’roll et long live à l’Over Eighteen Motors !!!!

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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

Report et photos by Ti-Rickou

Il y a un truc bizarre : il y a des groupes que tu n’aimes pas ou dont tu n’es pas fan et que tu as vus plein de fois et au contraire, il y a des groupes dont tu es mega fan et que tu n’as jamais pu voir en live. ELECTRIC MARY fait partie de ceux-là. Leurs dates en France n’ont jamais matché avec moi. Sniff. Sauf que là, ils fêtent leurs 20 ans et qu’en plus, ils le font dans une salle que j’adore, le Cherrydon tout à côté de Marseille. Un mardi. Yes ! Comment chérie, est-ce que j’ai vu la date ? Ben oui, mardi 26 septembre, pourquoi ? Non, la malédiction des Dieux du Hard-Rock continue ! C’est la date de notre anniversaire de mariage…35 ans. Ah, je peux y aller ? Ma chérie, tu es vraiment la meilleure !

Ken la malédiction, bouquet de fleurs acheté (faut pas pousser le bouchon trop loin quand même) et go to Marseille ! Il ne faut pas que je tarde car Christian du Cherrydon me permet de venir pour les balances. Passage rapide à l’hôtel – le temps d’aider un hard-rockeur américain à trouver un café. Un Américain ?… Tiens, tiens… Je crois que je viens de faire la connaissance d’un musicien de MERCURY RIOTS, le groupe de Los Angeles qui ouvre ce soir pour ELECTRIC MARY.

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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Quand j’arrive au Cherrydon, je suis mega content de retrouver toute l’équipe. Ils sont aux taquets, ELECTRIC MARY a commencé les balances. Ouah, ils veulent que le son soit fort, qu’il pète pour leur anniversaire, j’ai hâte d’y être tout à l’heure, moi ! En tout cas, les balances sont nickel et le groupe qui est content repart à l’hôtel pour se reposer avant le concert. C’est ensuite au tour de MERCURY RIOTS de faire ses balances. Et je vous confirme que c’est bien avec l’un des guitaristes que j’ai papoté à l’hôtel. Alors eux, ils sont inconnus au bataillon pour moi. Juste une petite découverte sur YouTube – petite car il n’y a qu’une vidéo avec le chanteur actuel en live. Oh putain, les balances donnent mega envie ! Vivement tout à l’heure !!

Pour l’instant, il ne reste plus qu’à attendre. Je papote avec l’équipe et avec les membres de MERCURY RIOTS. Je me rends compte, une fois de plus, que le monde est petit car nous avons un ami en commun : Mathias Fau, photographe rock à Los Anegeles. Le même Mathias qui nous avait fait l’honneur de nous rédiger quelques articles lors du démarrage du webzine.  Je profite du temps mort pour prendre une pizza au camion garé devant la salle et je m’installe tranquille dans la cour extérieure de la salle. Il fait mega bon, c’est l’été indien à Marseille.

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

Tiens, les MERCURY RIOTS vont dans la salle… je crois que ça va  commencer. Le Cherrydon est bien remplie et ça continue d’arriver. Cool car on est mardi soir et je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde en semaine. Mais c’est sans compter sur la côte de popularité des Australiens dans la cité phocéenne car en effet, ils sont déjà venus plusieurs fois à Marseille.

Mais pour le moment, place à MERCURY RIOTS ! Et c’est parti ! Et, comme les autres fois où je suis venu dans cette salle, les lights sont top et le son aussi. Je connais des salles en Rhône-Alpes qui devraient faire un stage ici moi, lol !

Musicalement, on est dans du hard-rock classique avec quand même une touche australienne. On comprend qu’ils tournent avec ELECTRIC MARY. Les morceaux sont mega bons et j’apprends que la plupart sortiront sur leur prochain album qui ne devrait pas tarder à sortir et qui devrait être facile à trouver (mais chut, c’est un secret !).

Le groupe est très à l’aise sur scène et ils sont super contents d’être en France. Ils adorent notre pays et ça tombe bien car ils viennent de se faire plein de nouveaux fans ! Les gens adorent ! En même temps, je vous le dis, il faudrait être vraiment difficile pour que ce ne soit pas le cas.

Moi, ainsi que je m’y attendais après les balances, je prends une mega baffe. C’est tout ce que j’aime ! Yes, ça c’est un début de soirée mega top ! THE MERCURY RIOTS est un groupe à suivre, sans aucun doute.

Je suis juste dégoûté car ils n’ont aucun CD à acheter. Je n’aime pas attendre quand c’est bon comme ça mais pour patienter, je pourrais regarder ma superbe peau de batterie customisée et signée par le groupe ! Na.

Pendant le changement de plateau, je fais une petite pause papotage et photos avec le groupe qui, en plus d’être top, est mega adorable et très accessible.

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

Allez après 20 ans d’attente et grâce au Cherrydon, je vais enfin voir ELECTRIC MARY en live ! Comme prévu, ils jouent fort en mode « les freins c’est pour les lâches. ». Mais même fort, le son est bon. Moi, je suis aux anges, au fin fond du bush australien dans un pub à headbanguer avec les kangourous. J’adore leurs morceaux ! OK, je vais me niquer la nuque mais même pas grave. C’est mega trop bon !!

Scéniquement ça dépote. Ils s’éclatent et ça se ressent. Yes !! Happy birthday to U les copains ! Oui, c’est votre anniversaire et vous le fêtez dignement. Je suis mega heureux d’être là. Eux aussi et ils nous le disent ! Et ça enchaîne les titres.

Dans la salle, l’ambiance est top. Les T-Shirts ELECTRIC MARY, LITTLE CAESAR, Y&T et ceux d’autres groupes qui sont passés dans cette salle montrent que les gens ne sont pas là par hasard. Il fait méga chaud et la température est clairement montée de plusieurs degrés. On ne veut pas que ça finisse, nous !

Sniff, c’était trop bien. Je suis vraiment heureux d’avoir vu ELECTRIC MARY en live et dans ces conditions. Eux aussi viennent dédicacer leur album, faire des photos et papoter à leur stand merch’. Quelle soirée !

Bon, il se fait tard et il faut que je retrouve mon hôtel sans me retrouver dans les quartiers nord, lol ! Un grand merci à Christian Imperato et à toute son équipe pour cette journée et cette putain de soirée. Mon petit doigt me dit qu’on devrait retrouver assez vite ces deux groupes dans cette même salle et certainement à la même heure, lol.

Long Live le Cherrydon ! Qu’est-ce que j’aime les soirées comme ça.

P.S. : et bien-sûr, devinez sur qui je tombe le lendemain matin au petit dej’ ?!!! Les Dieux du hard-rock me sont redevenus favorables !!!

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KRASHKARMA au Brin de Zinc

Jeudi 21 septembre 2023 à Barberaz Report et photos de Cedric LeMagic

C’est avec une arrivée en fanfare que les KRASHKARMA se présentent à nous en ce jeudi soir ! NIKI SKISTIMAS, la batteuse, y va de bon train avec la caisse claire et nous embarque direct dans son monde à coups de roulements de tambour. RALPH DIETEL, le guitariste/bassiste, n’est pas en reste bien-sûr !  Il se sert d’un mégaphone un peu comme un amuse-bouche pour s’annoncer et nous donner le ton de leur prestation à venir. C’est clair, ça va dépoter, ça va même carrément envoyer du gros !

Pour ceux qui s’en souviennent, les KRASHKARMA sont déjà venus au Brin de Zinc en janvier dernier et ils y avaient d’ailleurs gagné de nombreux fans, époustouflés par leur énergie.

Le public ne s’y est visiblement pas trompé car c’est du coup dans une salle bien complète qu’ils sont accueillis pour leur retour.  Et le public présent ne va pas le regretter car les KRASHKARMA mettent le feu au BDZ !  

Ces deux fous furieux nous offrent deux heures et quart de show où les folies sonores sont  entrecoupées d’anecdotes en tous genres. J’aurais même tendance à dire : trop d’anecdotes parce qu’ils parlent vraiment beaucoup ! Mais bon, c’est bon enfant et nous en profitons un max.

RALPH, qui est d’origine allemande, fait participer le public sur un morceau au titre originel de « Ein Zwei Drei » qui devient pour l’occasion « Ein Zwei Die !».

Il nous raconte qu’en 86, le jour où il est arrivé aux USA de son Allemagne natale, il s’était mis sur son 31 – de metalleux of course – pour aller voir son premier concert de METALLICA dans son nouveau pays. C’était la tournée « Master of Puppets ». Sauf qu’aux USA, cette tournée s’appelait le  « Damage Inc Tour » et il y avait JASON NEWTED à la basse. Cette petite anecdote nous amène naturellement vers le morceau « Damage Inc » qui envoie grave.

Mais ne croyez pas que NIKI soit en reste les anecdotes. Elle nous explique que sa famille est d’origine suédoise et qu’ils ont immigré il y a un moment aux USA. « Heureusement pas sur le Titanic ! », nous dit-elle avec humour.  

Elle chante au bord de la scène pendant que le public doit se mettre à genoux ou accroupi. Perso, j’ai eu un mal de chien à me relever et j’ai ensuite bien dégusté la nuit. NIKI, c’est une tornade vivante. On la retrouve régulièrement debout sur sa batterie où elle fait le show. Sur le titre « Girl With A Hammer », elle exhibe un énorme marteau genre Thor en plastique.

Tout comme ils l’avaient fait en janvier, les KRASHKARMA concluent cette soirée bien metal, avec « Ace Of Spades » (pas besoin de vous dire de quel groupe), qui déchaine irrémédiablement tout le monde.

En résumé, les KRASHKARMA nous ont offert un concert énergique en mode très bonne soirée. Vite une bière, j’ai soif ! Non du coup, ça sera un Perrier… C’est Fou aussi, lol !!

Il est l’heure pour moi de rentrer. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !