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BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade - 27 SEPTEMBRE 2024
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BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

J’ai vraiment du mal à me rappeler la dernière fois où j’ai mis les pieds à Grenoble pour un concert, moi. Je dirais dans les 5 ans et c’est un minimum. En tout cas, ça fait trop longtemps. La soirée programmée ce soir, BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade, est carrément immanquable avec uniquement des copains sur scène et des tonnes de copains attendus dans la salle.

AFFICHE DU CONCERT DE BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD ET ELECTRICK SHOCK A L ILYADE DE SEYSSINET PARISET

En plus, ce n’est pas dans Grenoble même mais à l’Ilyade de Seyssinet-Pariset. Sur le chemin pour y aller, je me rappelle soudain pourquoi je n’aime pas aller là-bas (à part le fait qu’il y ait des montagnes) : les bouchons ! J’ai vraiment cru que le GPS délirait quand il m’avait annoncé une heure trente de plus que le trajet normal quand je suis parti. Mais sortie des bureaux un vendredi plus être en direction de Grenoble, c’est le combo gagnant.

Je commence à rager car c’est ELECTRIC SHOCK qui ouvre la soirée : je ne peux pas louper le groupe d’ANTOINE VOLAT et de LITTLE ANGUS quand même ! Ouf, le GPS me propose finalement un itinéraire bis et au final, j’arrive même en avance. Trop fort.

Dès mon arrivée sur le site, c’est la tournée des bonjours qui commence. Il y a plein de gens que je n’ai pas vus depuis Mathusalem, en plus toute le team de W.T.R. est là, sans parler de la team Soil Chronicles. En clair, si on foire ce report et les photos, je crie ! J’aurais bien aimé continuer à papoter mais l’heure tourne et je me rends vers le front de scène où il y a encore un peu de place pour le moment. J’y retrouve d’autres potes, plantés au même endroit, aux taquets et je continue à papoter avec eux.

Pas trop longtemps parce que c’est parti ! ANTOINE et les siens attaquent le set en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Avec leur Hard Rock des familles, c’est le niquage de nuque  et guitare magique assurés. ELECTRIC SHOCK, ça déménage sa mère-grand dans les noix.

Sur scène, c’est toujours impressionnant : ils se donnent à fond, ils courent, ils bougents, ils interagissent avec le public. LITTLE ANGUS est impériale en guitare hero. Et ANTOINE, que dire sur lui que je n’ai pas encore dit ? Il a une putain de voix qui matche grave avec la musique d’ELECTRIC SHOCK. Chaque fois que j’ai la chance de voir ce chanteur, je trouve qu’il a pris une aisance incroyable sur scène. Bien-sûr, je n’oublie pas les autres membres du groupe car ils sont eux-aussi très en forme et bigrement efficaces.

Le résultat est un public qui réagit aux morceaux et une ambiance qui fait monter direct la température de la salle. La set list est un mélange de morceaux des différents CDs d’ELECTRIC SHOCK et ça cartonne sec. Bon ben, c’est déjà fini… Je suis déjà KO, ça commence fort cette soirée !

Allez, pause hydratation et… papotage avec les copains, copines. Qui a dit que j’étais bavard ? On parle des derniers concerts qu’on a vus et de ceux qu’on compte allez voir et en ce moment, il y a de quoi faire ! En tout cas, une chose est sûre, on est tous très contents de se revoir !

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BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

Le temps passe cette fois-ci aussi trop vite et il me faut retourner dans la salle où c’est maintenant au tour des WHISKY OF BLOOD de monter sur scène. Une des raisons qui font que cette soirée était immanquable, c’est que les WHISKY OF BLOOD font la release party de leur nouveau bébé : « Diablesse of Revolution ». Ils sont chez eux, à Grenoble, devant leur potes, leur amis, leurs familles, c’est sûr, ça va déménager !

Et là on est direct en mode « les préliminaires, connais pas ». On se prend une tournée de baffes Hard Rock ‘n’ Roll pour bien commencer le set. Ils sont purement et simplement déchaînés. Ils bougent, ils sautent (même dans le public, n’est-ce pas SWINDLER ?). Ils sont tous en grande forme. OK, je ne suis pas objectif car j’adore ce groupe, la voix de LORD WHISKY, leur énergie et leur joie de jouer.

On ne dirait pas que certains morceaux sont tout frais, ils les maîtrisent parfaitement et s’éclatent à les jouer. Le public est bien présent dans la salle (on est environ 300) et le taquet monte encore d’un cran à chaque apparition de leur diablesse sexy sur scène. Elle mène la danse lorsqu’elle monte sur scène avec eux et leur verse des rasades de whisky (étonnant non, du whisky… ). Au premier rang, j’en vois certains qui ouvrent la bouche en espérant en avoir eux-aussi une rasade !

On est dans une pure ambiance sex and rock ‘n’ roll. Quel set des copains !! Et comme je l’avais pressenti lorsque j’ai fait la chronique de leur nouvel album, les nouveaux morceaux, en live c’est une tuerie.

Je suis sûr qu’ils auraient pu jouer des heures de plus mais bon il reste encore un groupe à venir. En tout cas, WHISKY OF BLOOD a chauffé la salle au fer rouge ce soir ! Il me faut maintenant récupérer un peu avant la suite mais quelle putain de baffe j’ai pris. J’adore cette config’ de groupe.

Je profite de la pause pour aller faire un petit tour à l’extérieur et papoter avec les membres d’ELECTRIC SHOCK. Je croise aussi YVES CAMPION (METALLIAN, NIGHTMARE) qui me rappelle la prochaine date, ici même, de NIGHTMARE (avec AVALAND en première partie) pour fêter les 40 ans du groupe avec tenez-vous bien la présence sur scène des frères JO et DAVID AMORE, mais aussi de NICOLAS DE DOMINICIS, de JEANNOT STRIPPOLI et de STEFF RABILLOUD, tous anciens membres du groupe.

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BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

Allez, c’est l’heure pour BLACKRAIN de monter sur scène ! Là-aussi, il y a un évènement à ne pas louper pour les fans du groupe : c’est un des derniers concerts de MAX 2 car il va quitter le groupe. Pour ceux qui ne le savent pas, MAX 2 est l’un des fondateurs du groupe avec SWAN HELLION.

Il y a un rideau devant la scène et le chant des haut-savoyards, l’entame du set de BLACKRAIN, retentit. Et c’est parti ! Bon, pour l’instant pas de surprise pour moi. Il faut dire que je les ai vus en début d’été à Lyon en première partie de STEEL PANTHER avec FRANCKY COSTANZA à la batterie et qu’ils avaient fait un concert à déboîter la Mère Richard dans les St Marcellins.

Encore une fois, ce soir, ça envoie le bois ! MATT, le bassiste, semble monter sur ressorts, FRANKY est souverain derrière ses fûts, MAX 2 avec son haut de forme assure un set de guitare sans faille et SWAN est, comme toujours, étonnant de par ses prestations vocales. Ils ont en plus continué à travailler le visuel en rajoutant des éléments scéniques, comme l’arrivée de Jésus, le passage sur scène d’un monstre juché sur des échasses, etc.

Depuis quelques dates, Jésus, après avoir distribué quelques tonnes d’hosties (euh, plutôt de médiators), se joint au groupe en prenant une guitare. Ce soir, le changement annoncé est là : c’est JEREMY/Jésus qui va remplacer MAX 2. SWAN est ému quand il l’explique et l’émotion est palpable au sein des membres du groupe… et dans le public.

Ils ont eu beau se préparer à ce moment, c’est toujours difficile de voir partir un ami de si longue date. Ils ont préparé une mise en scène pour la passation : SWAN enlève sa guitare et la remet à JEREMY en disant : « C’est lui qui va faire mon boulot ». Et c’est reparti mais à trois guitaristes cette fois. Le petit nouveau à la pêche et une envie de jouer qui se voit et fait plaisir à voir. On vit un moment exceptionnel dans l’histoire de BLACKRAIN.

La set list est une tuerie. L’ambiance dans le public est à un point culminant. Les refrains son repris en chœur et avec cœur. Les BLACKRAIN, eux-aussi sont en territoire connu et leurs copains sont là – d’autant plus que ça faisait, ainsi que nous l’a dit SWAN en entrée de show, un bout de temps qu’ils n’avaient pas joué à Grenoble. Et tout cela les poussent, les portent même, ils nous délivrent une mega prestation !

Tiens, tout comme leurs potes de WHYSKY OF BLOOD, ils donnent à boire au gens du premier rang… sauf que là, c’est de la bière !  

Le temps file à toute vitesse. Leur reprise de « We’re not Gonna take it » fait comme d’habitude carton plein et le public est surchauffé : il danse, il chante et hurle en chœur avec eux les paroles de ce morceau culte de TWISTED SISTER. On est bien. Et oui, on veut un rappel ! Et surtout, on ne veut pas que ça s’arrête. Mais comme tout a une fin, le set se termine. Une véritable apothéose !

Allez c’est fini, snif. Tout le groupe descend au stand merch’ où les gens se précipitent pour acheter des T-shirts, des CDs, des goodies ou récupérer une affiche gratuite, faire dédicacer des photos ou simplement leur dire merci pour le concert. Les stands d’ELECTRIC SHOCK et de WHISKY OF BLOOD sont, eux-aussi pris d’assaut. Avec la foule, c’est compliqué d’atteindre le stand mais je prends mon mal en patience car je veux quand même dire à MAX 2 qu’il va me manquer. Après, quitter BLACKRAIN pour entamer une carrière solo (sous le nom d’AXEL ZIMMERMANN), c’est son choix. Toute l’équipe de W.T.R. se joint à moi pour lui souhaiter le meilleur. Je fais un selfie avec lui (j’en ai déjà fait un avec FRANCKY COSTANZA plus tôt) et il est temps pour moi de dire au revoir aux copains que je croise. Et c’est parti, on the road again !

Cette HARD ROCK PARTY a été une putain de soirée. Elle prouve qu’on peut attirer du monde en n’ayant que des groupes français et locaux (ou presque, vu que les BLACKRAIN sont de Haute-Savoie). J’ai toujours beaucoup de plaisir à revoir ELECTRICK SHOCK. Quelle joie d’avoir revus les WHISKY OF BLOOD. Je crois que la dernière fois c’était pour leur show avec MISANTHROPE à l’Ampérage. Ca date ! Pour ma part, je suis tout bizarre. Je soutiens BLACKRAIN depuis tellement longtemps que je ne m’étais pas dit qu’il pouvait y avoir un changement de membre de ce type. Jusqu’à présent, seuls les batteurs ont changé (quoique FRANCK continue à assurer quelques shows lorsque FRANCKY est retenu par LES TAMBOURS DU BRONX). Mais je ne suis pas inquiet car ce BLACKRAIN là peut encore grimper des échelons. C’est à peine fini que j’ai hâte de les retrouver. Vraiment heureux d’avoir été là, à l’Ilyade ce soir.

See you later my friends and long live rock ‘n’ roll !!!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU
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HOUSE OF LORDS, Full Tilt Overdrive

HOUSE OF LORDS, Full Tilt Overdrive
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU
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Label : Frontiers Music

Sortie : 11 octobre 2024

Là, je suis mega content car les House of Lords sont de retour avec un nouvel album, « Full Tilt Overdrive ». Je suis fan de ce groupe, de leur Hard Rock classieux. Rien qu’en regardant la pochette, je sais que je ne vais pas être déçu. C’est rare qu’une pochette sublime contienne un album naze.

Et gagné, on est dans du Hard Rock léché, du House of Lords, quoi !!! Les morceaux sont sublimes, la voix colle à merveille et on a envie de reprendre les chœurs à tue-tête avec eux. Euh, comment chérie, ce n’est pas obligé ?!! Du vent petit moustique, je ne t’entends pas, je suis à fond dans les morceaux, c’est trop, trop beau et pas mou du tout. Tiens, j’en ai même les cheveux qui bougent tout seul !

Fans du band, vous ne serez pas déçus et, pour ceux qui ne les connaissent pas encore, c’est l’occasion. Ne passez pas à côté de ce groupe et de cet album. 4 pics.

WHISKY OF BLOOD, Diablesse of Revolution  

Album Diablesse of Revolution du groupe WHISKY OF BLOOD

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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU

Label : Rockshots Records

Sortie : 27 septembre 2024 

Alors c’est clair, s’il y a bien un groupe grenoblois qui m’a toujours fait craquer, c’est bien Whisky of Blood, que ce soit sur album ou en live. Ils ont sorti deux albums depuis 2011 et le dernier, « Sexy Woman », date de 2016 quand même. Whisky of Blood, c’est du pur Hard-Rock,  Fuckin’ Rock‘n’Roll puissant avec en même temps, un petit côté punk. En tout cas, c’est fait avec le cœur et l’esprit Rock… et le copain Jack, of course !

Depuis la formation initiale, il y a eu du mouvement autour de Fabrice (Lord Whisky), guitare/voix et de Philippe (Phil the  Animal) à la guitare avec l’arrivée de Cyril (Swindler) à la basse et de Pierre (King Of Ricqles) à la batterie. Le combo a de suite matché et le résultat est sur ce « Diablesse of Revolution ».

Et les premiers mots qui me sont venus à l’esprit en écoutant cet opus, c’est : Waouh, putain c’est mega bon ! Tout ce que j’aime, du putain de Hard-Rock, un Fuckin’ Rock‘n’Roll des famille avec le genre de morceaux qui te font  headbanguer jusqu’au niquage intégral de ta nuque. En plus, ça te donne une de ces putains de soif !

Les dix morceaux sont de petites perles. On ne s’ennuie pas une seconde car l’album n’est pas linéaire ce qui n’empêche que l’ensemble soit tout à fait cohérent. Perso, j’adore la voix de Lord Whisky et je trouve que les chœurs apportent un véritable soutien aux morceaux. En plus, on sent que les membres du groupe s’éclatent à jouer ensemble. C’est mega bien fait et très addictif. On a dû attendre 8 ans mais putain, ça valait le coup ! 4 pics direct et sans tergiverser.

P.S. : j’ai vraiment hâte de découvrir les morceaux en live, moi !!! Long live Rock’n’Roll et Long live Whisky of Blood !

Re-P.S. : achat obligatoire !! Je vous conseille d’aller à « Crazy Zone » et de le mettre à fond les ballons avant d’éteindre votre platine, effet garanti !

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Les fins de semaine se suivent et finissent par se ressembler. Me voilà de nouveau en route pour un concert ! Cette fois, je me dirige vers Lyon pour assister, une fois de plus, à un show des Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA. Il faut dire que depuis la première fois où je les ai vus, je suis immédiatement devenu un fan. En plus, j’ai fait « ami amis » avec deux des membres du groupe et donc je ne pouvais pas manquer cette date !

C’est en famille que nous nous dirigeons à St Symphorien d’Ozon dans une salle bien connue du rédac’ chef. Pour moi, c’est une première, donc GPS obligatoire ! Ce serait dommage d’arriver en retard et je risquerais de me « faire appeler Arthur », Lol. C’est sous un vent à décorner Lucifer, que nous partons en direction du Rhône. Si ça se trouve, on devrait aller plus vite si le vent nous pousse… Sait-on jamais ! La route est pour une fois tranquille et nous arrivons un peu en avance, ce qui nous permet de nous garer à deux pas.

Je commence à peine à découvrir l’intérieur de l’Over Eighteen Motors que je me fais accoster par les musiciens de LFM qui nous offrent une bière. Ce soir, les musiciens clermontois sont, une fois n’est pas coutume, soutenus par les Lyonnais de FORTUNATO. Comme ils ont la même agence de booking, c’est plus facile. Lol. Mais, même si FORTUNATO a  quatre albums à son actif, contrairement aux LOOKING FOR MEDUSA qui n’en ont que deux, ce sont bien MARKUS et sa bande qui assurent la première partie. Le troisième opus de LOOKING FOR MEDUSA est en cours de finalisation et il devrait être présenté au public en début d’année prochaine. J’ai hâte !

Après s’être restauré à un tarif si bas, pour la quantité présentée, que ce serait péché de gaspiller et avoir discuté le bout de gras avec BASTIEN de LFM, c’est à la première partie de débuter son set.

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Il est 21 heures et FORTUNATO démarre le show avec « A White Cross On A Normal Fields » devant un parterre plus ou moins clairsemé. « Vous pouvez vous rapprocher », dit MARKUS après le premier morceau.

Dès le début, le groupe nous fait une démonstration musicale. La qualité technique des musiciens est impressionnante et, même si vocalement j’ai toujours un peu de difficulté à m’habituer au timbre si particulier de MARKUS, la prestation est addictive.

Je me rends compte que je tape du pied et que ma tête headbangue au fur et à mesure que les morceaux s’enquillent. Les spectateurs apprécient grandement le jeu des Lyonnais. En effet, pas mal des personnes présentes semblent être venues pour eux et ils se manifestent ! Les membres des LOOKING FOR MEDUSA sont eux-aussi devant la scène, en support à leurs copains. Même OLIVIER, le chanteur vient faire un tour. Mais comment ne pas résister au spectacle que nous donnent les musiciens de FORTUNATO ? Que ce soit SLY qui cogne dur derrière ses fûts, SEB et ALEX qui n’arrêtent pas de faire les pitres derrière le “Boss” en décochant chacun à leur tour des riffs ébouriffants, le professionnalisme reste de mise.

Du coup, je commence à m’accoutumer à la voix de l’excellent musicien qu’est MARKUS. En tout cas, les fans qui sont présents sont à fond derrière le groupe et le soutiennent dans ses efforts. L’ambiance est vraiment au beau fixe entre les musiciens. SEB et ALEX jouent à shifumi dans le dos de MARKUS. SLY se lève de derrière ses fûts dès qu’il en a la possibilité et harangue le public. Bref, vous l’aurez compris, c’est dans une ambiance bon  enfant, mais toujours professionnelle que se joue ce set.

Les titres défilent, tout comme les images sur l’écran placé derrière la batterie qui rajoutent un peu plus au sérieux de la prestation. A la fin de “Carry On to the Depths of the Sea”, les membres de FORTUNATO reçoivent une ovation – méritée – du public et je reconnais que j’ai bien apprécié le show. Il n’y a pas à dire, musicalement, ce sont des tueurs.

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Il est temps de laisser la place au groupe suivant. Tout le monde s’agite devant la scène. Les musiciens se croisent et se décroisent, les Lyonnais rangent leur matériel et les Clermontois installent le leur. OLIVIER pose les setlists pour ses camarades, sans oublier son portfolio, pendant que lesdits camarades règlent leurs instruments. Alors que je jette un œil sur les titres des chansons disposées devant moi afin de m’en imprégner, le chanteur de LFM me remet une setlist. Je suis trop fier, mdr ! En regardant la liste des titres, je suis content d’y retrouver l’un de mes morceaux préférés.

Alors qu’OLIVIER fait les cents pas – une façon de se concentrer bien à lui – MANU entame une petite chanson country “Take Me Home, Country Roads”, seul à la guitare, avec de temps à autre l’aide de ses camarades et notamment sur le refrain repris par BASTIEN et AUREL.

Allez, il est l’heure de faire parler la poudre avec le premier titre de la soirée pour LOOKING FOR MEDUSA, “Colisée”. Quasiment dès les premières notes, OLIVIER descend de scène pour aller voir les spectateurs. Arborant une redingote à brocards couleur crème (ma femme veut la même, lol !) et cheveux en chignon, le chanteur commence à faire le show. Après un magnifique lâcher de cheveux, c’est au tour de “Erzebeth Bathory” d’être interprété. Cette fois-ci, la Comtesse n’est pas au rendez-vous. Ouf et Lol.

Après un « Alcatraz » et un « Rookie Bass » qui démontent un Over Eighteen toujours un peu clairsemé, le set continue avec un inédit, « Stranger » issu de leur futur album. Je vous ai déjà dit qu’il sortait en début d’année, lol ?! Après l’inquiétant « Contact » démarré sur les chapeaux de roue, il est l’heure de s’attaquer à mon morceau préféré de l’album à venir « Hades ». Je suis impatient de l’entendre lorsque le chanteur annonce qu’il me le dédicace. Vraiment trop content, moi !… C’est bien la première fois de ma vie que j’ai droit à un titre joué en mon honneur !!

On continue d’enfoncer le clou avec « Amazonia ». Le morceau est incroyablement puissant et les musiciens sont complètement déchaînés. OLIVIER court de partout, UGO cogne dur, AUREL et MANU font chacun leur tour des solos de folie, pendant que BASTIEN continue son show. Et dire que j’avais oublié à quel point ce morceau était puissant ! Quelle claque mes aïeux !!

La soirée se poursuit avec un nouvel inédit, « Odyssée » suivi par un « Hell’s Parade » remuant à souhait qui voit tout le monde descendre, une nouvelle fois, de scène pour aller jouer dans le public. Une fois tout le monde rentré au bercail, c’est-à-dire sur scène, LOOKING FOR MEDUSA termine son set par l’inimitable « Land of my father ».

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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« Non, mais là ce n’est pas possible. On ne peut pas les laisser comme ça ! », dit BASTIEN  une fois le titre terminé. « On doit leur en faire une autre. Vous êtes d’accord ? ». Evidemment le public est enthousiaste ! Et c’est avec un grand sourire qu’OLIVIER, qui avait délaissé son poste, revient pour nous jouer un dernier titre, « Kick in the face ».

Comme d’habitude, ce titre – qu’on se prend en pleine face – est carrément dingue. OLIVIER fait chanter le public et descend, une fois de plus, de scène et c’est la fin du set.

Après les remerciements au staff, les musiciens débranchent leurs instruments et quittent la scène. Du moins AUREL et OLIVIER parce que BASTIEN, soutenu par son compère MANU puis par UGO, veut prolonger le plaisir et continue en commençant un petit « Thunderstruck » ! L’anarchie semble être de mise ce soir et, puisqu’AUREL n’a pas l’air décidé à revenir, c’est donc ALEX de FORTUNATO qui prend la seconde guitare. OLIVIER ne peut résister à l’envie de reprendre son poste et c’est sur un petit AC/DC que la soirée se termine.

Mais quel show ! Une fois de plus, les LOOKING FOR MEDUSA ont tout déchiré. Vivement le nouvel album !!

Merci à Sylvain d’avoir organiser cette soirée LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors !