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SACRI MONTI au Secret Place

SACRI MONTI au Secret Place
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SACRI MONTI au Secret Place

Août, c’est les vacances, le soleil, le repos même pour les groupes. Donc au mois d’août, les concerts ne sont pas légion, et encore moins dans les styles que j’aime. Bref, vous l’aurez compris, je commence à être en manque, moi, d’autant plus que je n’ai pas pu aller au BDZ pour voir les excellents DUEL. Bien les boules. Donc, quand j’ai vu une date avec à l’affiche les Californiens de SACRI MONTI au Secret Place, j’ai été direct aux taquets ! Euh, j’ai quand même une interrogation et pas des moindres : prendre l’autoroute pour Montpellier un dimanche alors qu’on est en pleine transhumance estivale de mi-août, est-ce bien raisonnable ? Hi, hi, comme vous le savez, dès qu’on parle concerts, je suis incapable d’être raisonnable. Donc, coup de tel à un copain : « Tu viens boire un coup au Secret Place ? ». Réponse positive et donc direction le grand sud !!

Bon, dans le sens de la descente, c’est bien dense mais dans le sens de la remontée, c’est une autre histoire car il y a un énorme bouchon. Il ne va pas falloir que je reparte trop tôt de Montpellier du coup. Un bon prétexte pour rester papoter plus longtemps avec les copains sur place, mdr.

J’arrive juste avant le début des concerts. Mon copain me demande combien de groupes il y a ce soir. Je lui dis : « Deux, car il y a une première partie, un groupe de Sète. A priori, du Psyché Noisy… ». A la question, c’est quoi Noisy, la réponse est que ça va être une surprise parce que je n’en ai aucune idée. En attendant, papotage en terrasse, bien placés. Pour ceux qui ne le savent pas, le Secret Place sort chaque été son arme secrète, une scène en extérieur. Trop cool ! Même si je vais regretter de ne pas avoir pris une veste car suite aux orages le vent est frais et ce n’est que le début de la soirée. J’aurais dû écouter ma chérie pour une fois !

LITTLE GREEN FAIRY
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J’ai même le temps de manger une salade avant le début du premier groupe. Et c’est parti, LITTLE GREEN FAIRY commence. Alors maintenant, je sais ce que c’est du Noisy et je n’aime pas ! C’est du Psyché mais plus à l’Anglaise et le mélange Noisy et Psyché, bah c’est pas mon truc. Je n’aime pas cette sonorité, ce son garage bien propre.

Sinon, c’est bien fait, c’est de la compo et non, ils ne jouent pas toujours le même morceau. En revanche, ce n’est pas raccord avec la tête d’affiche mais on est en août, ceci expliquant peut-être cela, et j’apprécie le fait de mettre un groupe de la région en ouverture.

Je prends une pause et je vais faire un tour dans la salle où je découvre une expo de tableaux. Putain, c’est barge, c’est top, je craque ! Euh, ils sont à vendre les tableaux ? Yes et en plus, l’artiste est là. Je rencontre du coup un mec adorable qui est à la fois musicien, peintre et plasticien. Ses œuvres me parlent. OK, c’est bien délire Rock, cinéma, fantastique. C’est en relief ou bien lumineux. Bref, c’est une superbe rencontre avec Djo (DJO ARTWORK pour ceux qui voudraient découvrir ce qu’il fait sur internet). Mon pote pense déjà au tableau de KISS qu’il pourrait se faire faire. En 3D et lumineux, je suis d’accord avec lui que ça pourrait être top.

SACRI MONTI au Secret Place
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SACRI MONTI au Secret Place

Retour à l’extérieur, où le groupe finit. Petit tour au bar en attendant que la tête d’affiche s’installe. Je rassure mon pote qui est inquiet et lui assure que non, ce n’est pas dans le même style musical, lol. D’ailleurs, rien qu’à voir les musiciens se préparer, on comprend que là, on sera dans du Rock Hard 70.

Allez, on va être fixés, les Californiens de SACRI MONTI attaquent en formation de combat Hard-Rock, batteur, bassiste, clavier, deux guitaristes dont un chanteur. Et c’est parti pour un concert de Rock Hard Psyché typé 70 ! Putain, ça joue grave ! J’adore la voix de Brenden Dellar, les solos guitare / claviers, les changements de rythme dans les morceaux.

Les morceaux sont juste sublimes. Les musicos ont une aura qui t’emmène avec eux. En plus, le son est top, les light aussi et on a la chaleur de la Californie qui rattrape et adoucit rattrape le vent bien frais. Je ne regrette pas du tout d’avoir fait le déplacement, moi ! Voilà le genre de groupe que j’aime et que je veux voir, un groupe qui y va à fond et que tu peux voir dans le blanc des yeux. Et pas sur un écran géant quand ils auront 70 ans à 170 euros la place. Bon, je m’égare.

Les morceaux s’enchaînent et le temps passe à toute vitesse. Sniff, c’est déjà fini. Je file direct à leur stand pour acheter un ou deux CDs. Et là, je suis bien dégoûté parce qu’ils ne vendent que des vinyles ! La poisse !! Je prends quand même le temps de papoter avec eux un moment.

Et voilà, il est déjà minuit. Ca devrait s’être calmé sur l’autoroute. SACRI MONTI s’est révélée une mega bonne découverte. C’est un groupe à suivre. J’ai aussi enfin pu profiter de la scène extérieure du Secret Place et j’ai rencontré un artiste Rock ‘n’ Roll à donf’, bref j’ai passé une superbe soirée. Un grand merci au Secret Place ! J’espère revenir bientôt.

Long live Rock ‘n’ Roll, my friends !!!

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BLUE ÖYSTER CULT, 50th Anniversary Live – Second Night

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Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 09 août 2024

Je ne présente pas BLUE OYSTER CULT, B.O.C. pour les intimes, un monstre du Hard Rock avec des tubes en pagaille et qui officie depuis 50 ans. Et donc, pour fêter ça, quoi de mieux qu’un live ?

Et c’est un live chargé jusqu’à la gueule de tubes, de morceaux d’anthologie : « Godzilla », « (Don’t Fear) The Reaper », « Cities on Flame with Rock’n’Roll », « 07 E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence), etc. Un double live d’enfer ! Le son est comme on est en droit de l’attendre excellent, la setlist est top et l’interprétation aussi. Bref, encore un double live réussi pour BLUE OYSTER CULT, un live qui plaira aux fans et qui peut très bien servir d’introduction à ceux qui ne les connaissent pas.

BLUE OYSTER CULT, c’est plus qu’un groupe, c’est un monument. Et pour un monument, 5 pics c’est le moins que l’on puisse faire ! Heu, j’ai oublié de parler de la superbe pochette qui donne vraiment envie d’avoir ce disque dans sa collection. Elle est fidèle à l’esprit du groupe et moderne.

HARD BUDS au Brin de Zinc

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HARD BUDS au Brin de Zinc

Ayant, depuis un moment déjà, coché cette date du Brin de Zinc, je suis heureux d’aller voir ce que les Catalans de HARD BUDS ont prévu de développer pour nous. Accompagné de ma chère et tendre, je passe chercher mon co-concertiste Steve*74 et direction Barberaz. En chemin, les actualités plus ou moins anxiogènes vont bon train, ce qui nous motive encore plus pour aller à un concert.

Arrivés devant la salle, nous nous garons facilement et entrons dans le Brin de Zinc. Je remarque directement le superbe dessin qui trône sur la grosse caisse. Cette illustration est issue du dernier album de HARD BUDS – album datant de l’an passé. Je me dis que s’ils ont un T-Shirt avec le même croquis, je me laisserais bien tenter mais, pour le moment, à part des cartes de visite qui trainent un peu partout, et contrairement à d’habitude, il n’y a pas de merchandising visible. Il y a quand même deux gros cartons stockés sur le stand de merch’. Bref, on verra bien à la fin.

HARD BUDS au Brin de Zinc
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Comme souvent, nous rencontrons les copains de l’autre Savoie et papotons un peu en attendant le début. Un petit quart d’heure après vingt et une heure, le quatuor catalan monte sur les planches. “Salou barre beuh Râ “, nous dit avec plein d’entrain le chanteur et guitariste rythmique, ROBERT GARCIA, en démarrant “No Turnin Back” le tout premier titre de la soirée après une petite intro pas dégueu.

Avec sa voix de rogom, il séduit largement le public qui remplit petit à petit le BDZ. Accompagné par MARK RULLO derrière les fûts, d’ALEX ROCHA à la basse et de DAVID FERNANDEZ à la guitare solo, il est, comme ses musiciens, déjà à fond. C’est dingue, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas là pour enfiler des perles, mais plutôt pour secouer les crinières des spectateurs !

HARD BUDS au Brin de Zinc
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ROBERT continue sur sa lancée et remercie, une fois de plus en Français, le public avant de lancer “It’s Never Too Late”. La musique de HARD BUDS est très influencée par AC/DC période BON SCOTT, la meilleure selon certains. Dès le démarrage du titre, ROBERT se frotte au public en allant l’invectiver avec une rage qui lui fait se révulser les yeux. Impressionnant de justesse, les Catalans sont dans leur élément en se faisant plaisir sur scène et en ravissant un public acquis à leur cause dès les premières notes.

Après l’excellent “Thunderstorm”, ROBERT, bière à la main, invective les spectateurs : “Are you ready ? Are you ready for rock ‘n’ roll ?!!!”. Et il entame le titre tambour battant. L’influence du groupe australien cité plus haut se fait bien ressentir sur ce morceau. Au moment où ils me font penser à AC/DC, comme par hasard, nous avons droit à notre premier cover de la soirée : “Riff Raff”. Ce n’est pas un des titres des Australiens les plus connus et des plus faciles à jouer, mais nos nouveaux copains de Girona s’en sortent à merveille. Les guitares sont puissantes et mélodiques, les refrains sont accrocheurs et conçus pour le live, tout semble naturel chez eux. C’est fou !

Et on continue la sérénade avec “Fire” qui continue le travail de sape avec son rock survitaminé sans relâche et ses riffs délivrés à la mitraillette. “Big Hot Night Alone” calme un peu l’intensité avant de repartir avec “On the road again” qui nous fait taper du pied. Nos copains Catalans séduisent en étant proches du public avec un ROBERT qui continue de discuter régulièrement en Français avec les spectateurs, histoire de se mettre le public Français dans la poche. MARK frappe ses fûts avec une rythmique effrénée pendant que DAVID, une Gibson SG rouge chère à ANGUS en mains et ALEX qui depuis le début joue sans médiator, croisent le fer. En apercevant un jeune spectateur qui assiste au show, ROBERT le montre du doigt et lui dit en Anglais : “You’re the future of Rock” puis il le lui redit mais en Catalan. Il est très fier de voir la jeune génération assister au concert, comme il l’explique au public.

“Do You wanna break the world ? Vous voulez changer le monde ? Break the world mother fucker !”, clame le chanteur en brandissant sa Les Paul couleur ébène. Quel morceau ! Il est  rapide et incisif et vous remet au parfum du Rock puissant à la AC/DC voire à la AIRBOURNE.

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Les vibrations musicales font mouche à chaque titre en agissant sur notre cerveau avec ces mélodies accrocheuses comme des hymnes qui unissent le groupe et le public. Avec plus de la moitié des 16 titres que comporte la setlist, l’accent est mis sur le dernier LP de 2023 et qui porte le doux nom de “Fire”. Le feu est évidemment de mise avec HARD BUDS, le groupe enchaînant les brûlots “Get out of my way », “Another Step”. Leur philosophie ce soir : profiter de la musique et faire ressentir au public leur passion.

“If You Want It” et “Fireballs”, deux titres interprétés sans temps mort, mettent fin au set de ce soir. Oui, mais le public ne veut pas en rester là. Alors le groupe attaque d’abord a capella, c’est-à-dire juste avec le chant, “It’s Rock And Roll” puis les musiciens remettent les guitares et font chanter le refrain au public. Après ce titre, on pourrait penser que c’est fini, mais que neni, ROBERT et ses potes ne veulent pas en rester là et enchaînent coup sur coup un “Runnin’ Wild” de AIRBOURNE et un petit “Ace Of Spades” de MOTÖRHEAD.

HARD BUDS au Brin de Zinc
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“Merci ! Merci beaucoup”, nous dit en Français le guitariste chanteur. « Merci beaucoup pour ce soir. On se voit après, nous avons plein de choses et on se boit une bière ensemble, et on se fait un câlin. Après que je change de T-Shirt sinon vous serez tout mouillés. A tout de suite !”, continue le musicien dans un Français très correct.

Mais qu’est-ce que c’était bon. D’ailleurs, lorsqu’on se met à en parler tous ensemble, tout le monde est unanime pour dire à quel point nos nouveaux copains Catalans nous ont mis une claque. Simple mais efficace. Sans prise de tête.

HARD BUDS au Brin de Zinc
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En pleine discussion, nous voyons arriver ROBERT qui vient serrer la main de tout le monde et nous remercier d’être venu. Il s’empresse de demander à chacun son prénom afin de s’en souvenir la prochaine fois qu’il nous verra. Il parle toujours dans un Français très compréhensif et continue de discuter avec nous comme si nous étions potes depuis longtemps. Il nous explique les difficultés qu’ils ont à trouver des dates de concerts, et nous parle de sa langue natale plus proche du Français (d’où sa facilité à communiquer dans la langue de Molière) que l’Espagnol. Il nous laisse pour aller au stand merch’, non sans continuer à remercier les spectateurs restants.

Nous retrouvons les musiciens à leur stand, où ils prennent des photos avec les spectateurs et signent à tout va leurs CDs. Comme tout à l’heure, il n’y a pas de T-Shirt affiché, mais en cherchant dans les gros cartons ils les trouvent et j’en profite pour me faire plaisir avec ce fameux T-Shirt. J’ai en plus l’explication du pourquoi du comment : en fait, quand les HARD BUDS sont arrivés, ALEX ne trouvait pas de cintres pour exposer les T-Shirt et c’est finalement en fouinant pour moi dans les cartons qu’ils en ont trouvé un ! Autant vous dire qu’ils se font dévalisés !! Il faut dire que les tarifs de leur merchandising sont très abordables, comme les musiciens eux-mêmes. ROBERT, très affable, se souvient de tous ceux avec qui il vient à peine de discuter, en se forçant à retrouver les prénoms de chacun.

L’heure passant, nous prenons congé du groupe qui nous remercie chaleureusement en nous serrant une nouvelle fois la main et en plaquant des bises aux femmes (oui ROBERT, en France on peut faire la bise). Les experts de la musique continuent de prédire que le Hard-Rock en tant que tel va tout simplement dépérir, et ils le font non pas depuis des années, mais depuis des décennies. Eh bien, cela ne sera pas pour ce soir non plus ! Non seulement il est toujours là, mais avec de nouveaux noms qui apparaissent constamment, il semble même prendre de l’ampleur, et HARD BUDS fait partie intégrante de ce mouvement.

HARD BUDS au Brin de Zinc
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LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au Rock’n’Eat

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Il y a à peine un mois, j’ai reçu un message de ma chère et tendre : « Vendredi 14 Juin, nous allons à Lyon. ». « Ah bon ? Pourquoi ? Je voulais aller au Brin de Zinc, moi ! ». « Oui, mais il y a LOOKING FOR MEDUSA qui passe au Rock ‘n’ Eat et ils jouent avec URGENT et ARCHANGE. ». Ah ben dans ce cas-là, je n’ai pas le choix. Comme je me suis très bien entendu avec certains membres de LOOKING FOR MEDUSA que j’ai vus l’an dernier à Largentière et au Brin de Zinc, et qu’à chaque fois j’ai pris une claque, je ne peux que me réjouir de ce concert. En plus, il y a ARCHANGE que j’ai beaucoup apprécié la dernière fois (voir le récent report) et URGENT, un groupe que je connais de réputation mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir… ou alors, c’était il y a très longtemps. En tout cas, j’ai hâte de les (re)découvrir.

Comme vous vous en doutez, c’est en famille que je me rends dans la capitale des Gônes, mon binôme de concert étant occupé ailleurs. Arrivés relativement tôt, nous trouvons de la place facilement, et nous nous dirigeons tranquillement vers le Rock ‘n’ Eat. Une fois à l’intérieur, je croise OLIVIER, le leader des LOOKING FOR MEDUSA et BASTIEN, le bassiste ainsi que MARKUS FORTUNATO et les guitaristes de son groupe.

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Après une petite demi-heure d’attente durant laquelle nous avons un peu tapé la discute avec OLIVIER (qui nous a expliqué vouloir faire une pause côté concerts afin de se concentrer sur le nouvel album de LOOKING FOR MEDUSA), URGENT fait résonner le Rock ’n’ Eat. Je me déplace donc vers la scène pour assister au concert.

Dès le début, la musique des Grenoblois me séduit. Ce mélange de Heavy Metal à l’ancienne et de Hard-Rock proche de l‘AOR est vraiment sympa. Dès le second titre, ils s’attirent toutes les faveurs du public avec un excellent cover d’ALICE COOPER “House of Fire”.

Celle-ci aurait pu être la conclusion du set, mais ils ont eu la bonne idée, selon moi, de la mettre en second. S’ensuit toute une série de titres plus attirants les uns que les autres. Leurs chansons passent toutes seules sur scène.

YVAN, le chanteur, est plutôt charismatique, DIDIER à la basse est la force tranquille, STEPH et PIERRE qui tiennent les grattes et sont en feu sous les frappes, toutes en nuances d’YVES.

Je suis agréablement surpris par leur musique et me laisse entraîner par les mélodies. Le groupe conclut une dernière fois par un autre cover : le “Fear of the Dark” d’IRON MAIDEN qui fait son effet dans un Rock ’n’Eat qui s’est rempli peu à peu. Une très bonne prestation malgré – comme d’habitude dans cette salle serais-je tenté de dire – le manque de lumière. Le son n’était pas trop mal. J’ai connu pire ici.

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Après la pause habituelle nourriture et hydratation, c’est au tour d’ARCHANGE. Que dire de ce groupe que je n’ai pas déjà dit lors de mon dernier report. Déjà, pas de “Paco à poil !” demandé, Lol. La musique du groupe est toujours aussi bonne, et je l’apprécie toujours autant.

La set list est peu ou prou exactement la même que celle du Brin de Zinc. J’ai bien aimé. Cependant, les samples qui ressortent beaucoup ce soir, me hérisse un peu plus les poils que la dernière fois.

D’autant plus que le son, qui s’est dégradé et laisse à désirer, nous empêche d’entendre correctement la superbe voix du chanteur, les samples, prenant, une fois encore, le dessus. Dommage. Les deux covers ont fait leur surprenant effet et m’ont confirmé l’impression que la version d’ARCHANGE est bien meilleure que les originales. Mais c’est mon côté rocker qui parle. Dans tous les cas, la prestation a été impeccable. Malgré le manque de place sur scène, notamment pour WINCE qui a dû éviter de marcher sur les pieds de ses coéquipiers, le groupe s’en est tiré avec les honneurs.

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Bon, assez de lamentations, il est temps de faire parler la foudre. Les Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA sont attendus ce soir. Je constate que le public du Rock’ n’ Eat n’est plus dans la salle annexe et s’est installé devant la scène en attendant les vedettes de ce soir. Tout le groupe est au charbon ce soir pour installer correctement leur matériel sur scène. Les balances se font devant un public nombreux venu parfois de loin pour assister au concert. Nous sommes aux premières loges et attendons avec impatience le début.

Je constate que MANU, le guitariste que j’avais vu en Ardèche et qui était absent au Brin de Zinc est de retour et qu’AUREL, le premier guitariste absent en Ardèche et présent au BDZ est toujours là. C’est qu’il y a du mouvement chez les LOOKING, Mdr !

Trêve de galéjades, le groupe va commencer.

“Est-ce que vous êtes chaud patate ?”,  demande OLIVIER. “Ok, c’est parti pour le voyage !”. Et une intro démarre avant que le groupe attaque avec “Colisee”. Il n’y a pas à dire, ils sont motivés comme jamais !

Comme lors des précédents concerts que j’ai fait, OLIVIER est toujours aussi chaud et descend dans la fosse puis fait le tour du quartier. Il est temps de faire venir la Comtesse de sang, j’ai nommé “Erzebeth Bathory”. Ce superbe titre voit arriver sur scène la Duchesse en chair et en os. Elle ensorcelle le public, et les musiciens, faisant même monter ma fille sur scène (qui n’en revient pas), puis redescend dans le public pour trouver de la chair fraîche. Heureusement, le titre se finit et la Comtesse disparaît. Ouf, sauvés ! Mdr.

OLIVIER qui met, comme toujours, ses tripes et son âme dans son interprétation, est toujours à fond. Il lâche les cheveux et aussi les chevaux avec “Contact”. S’ensuit un triptyque de morceaux encore inédits avec “Hades”, le fameux titre que j’adore et qui me reste toujours en tête, “Odyssée”, un morceau totalement inédit pour moi, sur lequel les membres de FORTUNATO sont invités à reprendre les chœurs. Nous avons même droit à quelques growls à la fin (décidément, OLIVIER a un registre vocal impressionnant) et “Strangers”.

BASTIEN, qui annonce avoir des problèmes pour accorder sa basse, en cordes de nylon, à cause de la chaleur qui règne sur scène, fait marrer ces coéquipiers. “C’était le dernier concert de notre bassiste”, plaisante OLIVIER.

Les morceaux qui déchaînent les passions des spectateurs, “Alcatrazz” et “Looking for Medusa”, font mouche à chaque fois. Les guitaristes s’éclatent comme des fous pendant que BASTIEN galère toujours planqué à côté d’UGO, même s’il s’en amuse et vient devant les planches.

Scéniquement parlant, le groupe est toujours aussi bon et tous les musiciens se donnent à 200%. L’ambiance sur scène et dans le public est vraiment au top. Il faut dire qu’à cause de la chaleur qui règne dans le Rock ‘n’ Eat, les bières, alimentées par les membres de FORTUNATO, sont rapidement sifflées.

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Alors que “Land of my father” conclut le set, le public du Rock ’n’ Eat se met à faire comme au BRIN DE ZINC et en réclame encore. C’est donc au tour de “Hells Parade” d’être joué. Et là, ça devient de la folie complète ! Les LOOKING FOR MEDUSA font monter le public sur scène et tout part en vrille. Les membres de FORTUNATO chauds comme la braise montent sur les planches pour chanter avec les LOOKING. Du coup, AUREL et MANU descendent de scène, suivis par BASTIEN qui veut jouer avec ses copains, et OLIVIER qui va chanter au milieu du public. Je me demande si UGO derrière ses fûts n’est pas un peu jaloux de ses potes vu qu’il ne peut pas sortir de sa batterie, mdr ! Pendant que les musiciens jouent dans un public médusé et conquis, ce sont les membres de FORTUNATO qui sont restés sur scène et font les chœurs.

Et c’est la fin. Dommage que certains titres que j’adore n’aient pas été interprétés par manque de temps. Cependant, le concert étant absolument génial, je ne suis pas mécontent quand même.

L’heure tournant beaucoup plus vite que prévu, et ayant encore de la route à faire, nous prenons congé des Clermontois en souhaitant les revoir bientôt. Vivement le prochain album qui devrait sortir bientôt, ou en 2035, comme l’a annoncé en rigolant OLIVIER pendant le show. Enfin, on n’espère pas, lol !

Pour tirer un petit bilan de la soirée : URGENT, excellente prestation. J’irais les revoir avec des meilleures lights. ARCHANGE,  super set, mais peut-être envisager de limiter les samples, et LOOKING FOR MEDUSA encore meilleur. Un groupe qui semble se bonifier au fil du temps.

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