Comment résister à passer un moment avec cette joyeuse bande de fous furieux ? Si vous le savez, moi non. J’ai donc craqué direct sur l’idée de faire au plus vite une interview des DOG ‘N’ STYLE !!
Ce soir, j’ai décidé de faire comme mon copain de concert Steve*74 et de me rendre, en sa compagnie, à un concert dont j’ignore tout des groupes (je sais, c’est mal !). Enfin pas totalement, puisque j’ai déjà vu un show de MESSALINE, mais cela remonte à un long moment.
D’habitude, lorsque je ne connais pas les groupes, je jette un œil sur le net, pour voir si cela peut me plaire. Et, en fonction, je sais si oui ou non, je vais voir le concert. Mais pas cette fois-ci. Je me suis laissé convaincre par l’idée de la totale découverte. Bon, de toute façon, même si je prends un risque, celui-ci est tout de même calculé… Et puis, je n’ai pas fait de concerts depuis la rentrée, donc cela ne peut être que positif !
Ce samedi soir, c’est en direction du Brin de Zinc de Barberaz que je roule. La route, que je connais par cœur, se fait sans aucun problème. En plus, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous, alors, que vouloir d’autre si ce n’est un excellent concert ?!
C’est au groupe GRIM CIRCLE qu’échoie la lourde tâche d’ouvrir le bal. Il s’est formé tout récemment de quatre ex-MORRIGHANS (en janvier) et il est composé de sept musiciens. Une première constatation s’impose : il n’est pas facile de trouver sa place sur scène lorsqu’on est si nombreux. Mais, vous vous doutez bien que ce n’est pas ça qui va les arrêter.
BARBARA la charmante chanteuse, LAURENT et VINCENT les deux guitaristes, DENED le bassiste, HERVE le batteur à la barbe rousse, ELODIE la séduisante claviériste et MJ l’attrayante petite nouvelle du groupe qui officie au poste de choriste, proposent un rock-hard progressif interprété dans la langue de Molière et dont le concept et les paroles sont écrites par un auteur. En l’occurrence, NICOLAS LE BRETON, un passionné de l’histoire occulte de Lyon. Tout un programme en perspective !
Dès le début de leur prestation, je suis intrigué. C’est étrange, mélodique à souhait, un tantinet progressif. Un chant féminin, une gestuelle et une scénographie bien travaillée, des maquillages guerriers sur tous les visages des musiciens, tout ce que j’aime.
Le chant de BARBARA et les chœurs de MJ soutenus de temps en temps par ELODIE sont en français, souvent basés sur une rythmique guerrière. Malheureusement j’ai bien l’impression que le volume des guitares n’est pas assez fort, ce qui m’ennuie un peu. Cependant, ça n’a pas l’air de gêner un public aux aguets. Cela ne doit vouloir dire qu’une seule chose : c’est que je deviens de plus en plus sourd ! C’est normal avec l’âge. Lol.
Les morceaux, même s’ils sont un peu longs, passent bien. Il y a un petit côté sombre qui me séduit. Chaque titre est introduit par une petite intro clamée par MJ. Elle va même se retrouver à côté de BARBARA, tenant chacune des baguettes en main, les frappant les unes aux autres à chaque coup de batterie et de riffs de basse. La superbe voix de BARBARA est séduisante, pas lyrique mais bien puissante.
Le concept est intéressant et fascinant. En bref, un groupe que je retournerais voir volontiers. C’est une belle découverte pour moi.
Il est temps pour nous d’aller nous rafraîchir à l’extérieur, histoire de taper la discut’ avec les copains qu’on a toujours plaisir à revoir.
Tiens ? Il y a du bruit à l’intérieur. Mais c’est MESSALINE, quatre albums au compteur, alliant mélodies et hard-rock punchy, qui commence son set ! Du coup, nous rentrons vite à l’intérieur. Ils ont déjà attaqué « Dernières sommations ». Ah, ben il y a moins de monde sur la scène que tout à l’heure. Ça fait vide d’un coup.
MESSALINE, dont le nom est tiré de la troisième épouse de l’empereur romain Claude et mère de Britannicus, considérée comme une fille de joie dans l’empire, joue un hard-rock très 80’s. Les textes et la pose de voix sont influencés par CHRISTIAN DECAMPS (ANGE), dont ils ont partagé un titre, et par H.F. THIEFAINE, ce qui peut surprendre pour un groupe de métal.
Depuis la dernière fois où je les ai vus, de nouveaux musiciens sont apparus. Du coup, c’est devenu plus brut, plus heavy. Cela peut surprendre les plus anciens fans mais moi personnellement, je préfère largement cette nouvelle mixture, n’ayant pas trop d’affinités avec le progressif d’avant.
Le chant, dans la langue de Molière, est compréhensif. Même si avec ERIC MARTELAT, le chanteur, les phrases s’entremêlent par moments dans les chansons et qu’il faut rester très attentif pour mieux comprendre les textes. Rien qu’au niveau des titres déjà c’est compliqué “Si belle Cigüe” ou “Barbie Tue Rick” en sont un bon exemple.
Au moins, ça permet de ne pas se disperser et d’écouter sciemment la musique. Les riffs acérés de MATHIEU, le guitariste, les rythmiques de plomb de JAIME, le bassiste et la frappe de mule d’ALAIN, le batteur, s’engouffrent dans le sillage des pionniers français du heavy-rock des 80’s.
Après, tout n’est pas parfait, lissé au millimètre, mais moi, plus ça avance et plus j’apprécie la prestation.
ERIC explique chaque morceau afin, je suppose, de mieux faire comprendre ses textes au public. D’ailleurs, à un moment, il lui demande comment il va ; d’abord à toute la salle, puis juste aux garçons, puis juste aux filles. Et, il relance encore les filles : « Les garçons je m’en tape ! », nous dit-il en se marrant. Puis, se ravisant : « Enfin, non, euh… Oubliez ce que je viens de dire, je ne le dirais plus, ça peut porter à confusion ». Évidemment, c’est un fou rire qui s’empare de la salle.
Après plusieurs titres, dont un inédit, “Je voulais te dire” et « Apocalypstick », un titre à la BLACK SABBATH – ce qui ravit mon copain Steve*74, grand fan du groupe devant l’éternel – il est temps pour le groupe de faire basculer ses fans dans la liesse. MESSALINE entame son incontournable hit “Le bûcher des vanités” et son refrain entraînant. Le public est à fond avec le groupe. Et, même s’il est un peu clairsemé, celui-ci partage une passion sans fin pour leur musique.
Et c’est sur “Espèce d’Icône”, un morceau ultra-speedé qui aurait pu être interprété par IRON MAIDEN, que se clôt ce show.
Je reconnais que cela puisse dénaturer l’affiche de ce soir et déranger un peu les fans de rock progressif, cependant personnellement, cette nouvelle version de MESSALINE m’a fait plaisir à voir et à entendre.
Les musiciens quittent la scène pour laisser la place à GALAAD, le groupe vedette de ce soir. Mais, avant de vous parler du set, faisons d’abord un petit récapitulatif de l’histoire du chevalier monastique GALAAD.
Nés en 1988, à Moutier, au fin fond du Jura suisse, ils débutent comme une histoire de potes d’enfance, transformée en aventure musicale et humaine. Ils sortent deux albums en 1992 et 1996, puis, comme le sucre dans l’eau, se dissolvent peu de temps après. Disparu des radars depuis plus de vingt ans, GALAAD reprend vie en 2016 dans sa version quasi originelle, avec SEBASTIEN FROIDEVAUX à la guitare, GIANNI GIARDIELLO aux claviers, GERARD ZUBER à la basse, LAURENT PETERMANN à la batterie et PIERRE-YVES THEURILLAT au chant. Finalement, au grand plaisir de leurs fans et comme Arnold Schwarzenegger dans « Terminator », ils sont de retour. Ils sortent leur troisième album en mai et l’intitule « Frat3r ».
« La nature, qui ne nous a donné qu’un seul organe pour la parole, nous en a donné deux pour l’ouïe, afin de nous apprendre qu’il faut plus écouter que parler. » dit un proverbe iranien, alors arrêtons de parler et écoutons la prestation de nos nouveaux copains helvètes.
Il est 23h30, et « La Machine », le premier titre qui entame le set de GALAAD, démarre. Doucement et pensivement, puis de plus en plus intense chaque fois que les paroles arrivent. Sur une voix un peu bouleversée, PIERRE-YVES entame le deuxième titre : “Seul”. Et à ce moment-là, je prends toute la dimension du groupe. C’est un volcan de sons et de lave d’émotions entremêlées, qui s’abat sur le Brin de Zinc. Le public est complètement estomaqué. Certains se laissant transcender, les yeux fermés, laissant la chanson les envahir au plus profond de leurs âmes.
Les titres s’enchaînent. « Le feu et l’eau », un morceau extrait de leur deuxième album « Vae Victis », « Stone » et son ambiance sombre, ne laissent pas le public reprendre son souffle des premières émotions qu’ils ont reçues. « Kim » a une atmosphère décontractée, une mélodie plus simple, un sentiment plus pop, qui le rendent plus accessible.
Le chant, toujours en français, est poétique et axé sur les sonorités. La musique est rock voire métal. Par moments, elle devient lourde et la mélodie plus émotionnelle. Le rythme est modérément lent, avec un ton sombre. Par instants, un côté punk semble ressurgir du fin fond de la scène sur certains titres. Le groupe transcende ses influences. Il y a même des petites attirances vers FAITH NO MORE.
“Sablière” et ses douze minutes au compteur – j’ai compté – est le moment émotion avec un titre évoquant la mort, d’une méningite foudroyante, de leur première bassiste à l’âge de dis-sept ans alors qu’ils en avaient dix-neuf. Ce titre est issu de leur premier album, épuisé depuis, qui s’appelle “Premier Février”.
Impressionnant de part sa carrure, PIERRE-YVES est habité par ses chansons. J’avais déjà vu des chanteurs habités mais pas à ce point-là. Il donne l’impression que les chansons vivent à travers lui, qu’il ne fait qu’un avec elles. Imaginez une fusion entre JAZ COLEMAN de KILLING JOKE et MIKE PATTON, le tout soutenu par une musique qui fait régner une ambiance apocalyptique. Comme si la fin de l’univers était sur le point d’arriver et que GALAAD nous chantait le désespoir.
Le souci avec le rock progressif, c’est que les morceaux sont loin d‘être courts. Il est passé minuit d’une bonne demi-heure et nous n’en sommes qu’à la moitié de la set list avec « La loi de Brenn ». Cependant, c’est loin d’être ennuyeux, je l’avoue. Certes, les jambes commencent à flageller et les pieds commencent à être douloureux, mais les titres sont tellement intenses que je n’en ressens les effets qu’à moitié. S’il faut rester debout jusqu’à point d’heure, alors restons debout !
“Moloch”, l’instrumental qui a tendance à me faire rejoindre les bras de Morphée (décidément, je n’aime pas les instrumentaux) précède « Merci [puR] », un morceau en hommage au public et à tous ceux qui les entourent.
“Vous en voulez encore ?”, nous demande PIERRE-YVES ? Et c’est « Encore ! » qui commence. Et c’est encore un morceau long ! Le travail de sape continue de plus belle. Plus de huit minutes pour ce morceau. Mais malgré la fatigue qui m’envahit, je reste debout, toujours vaillant. Ce n’est pas un coup de pompe qui va me faire renoncer. C’est définitivement trop bon !
« Frater, mon frère, tu seras le monde à l’envers !” nous chante PIERRE-YVES. Le titre éponyme de leur dernier album, commence seulement par sa voix. Puis, le groupe accompagne le chanteur. Les riffs de guitares plaintives, les sons de basse, les coups de butoir de la batterie, assouplis par les nappes d’un clavier que n’aurait pas renié un YES ou un MARILLION, vous entraînent dans des contrées jusque-là inexplorées. Et cette voix qui vous arrache les tripes et vous agresse, tout en étant toujours mélodique, vous fait partager sa rage et son désespoir.
“Justice” est l’avant-dernier morceau de ce soir. Sur un rythme de synthé funky, rejoint par la basse et la voix. La musique repart dans tous les sens, et revient sur le côté rock, par instants métal même, du groupe. GALAAD continue de m’impressionner. Je ne suis pas friand de ce style de musique, mais je le confesse volontiers, je suis séduit. Et, même si les murs et les poteaux me soutiennent, je reste attentif.
“L’épistolier” est le dernier long titre de ce soir. Le rock de tout à l’heure finit d’achever le Brin de Zinc. Il est plus d’une heure et demie lorsque le groupe plie bagage. Le public qui a tenu le coup, reste abasourdi.
Le retour à la réalité est difficile. Ce magma de sonorités compliquées et simples à la fois m’a complètement stupéfait, où alors, c’est l’heure tardive ! Mais quelle découverte pour moi !! Pas trop le temps de cogiter outre mesure, il est largement l’heure pour moi de regagner mes pénates, tout en fredonnant le morceau de GALAAD. « Frater ! Mon frère… »
Après des vacances méritées, revoilà venu le temps des concerts et des trajets parfois longs pour aller assister à ces manifestations. Cette fois ma voiture va une nouvelle fois reprendre le chemin de Morges en Suisse. C’est juste avant Lausanne pour les nuls en géographie ou ceux qui ne connaissent pas bien le pays de nos voisins et cousins éloignés.
Ce qu’il y a de bien avec eux, c’est qu’ils proposent assez régulièrement des concerts ou festivals un peu partout. Ici à Morges, le festival dure quatre jours et il est entièrement gratuit !!! Qui dit mieux ?? Personnellement, je ne serais présent que le premier soir, la programmation du jour correspondant mieux à mes goûts musicaux que les autres soirs.
Après un trajet sans histoire et une organisation qui a prévu de quoi se garer à proximité des podiums, me voici enfin dans l’enceinte où se déroulent les concerts. L’endroit situé au bord du lac Léman est charmant. Avec des arbres et de nombreux stands, c’est un endroit à taille humaine. Cela change de ceux qui sont organisés dans les champs en rase campagne…
Sur un petit podium situé à l’opposé du grand, un trio suisse répondant au nom de UNHOLY PAGODA joue à priori un métal assez fortement influencé par NIRVANA. Préférant être bien placé pour faire des photos, je ne m’attarde pas pour me diriger vers la grande scène où MANU LANVIN & THE DEVIL BLUE sont programmés incessamment sous peu.
Malgré de nombreuses apparitions du bonhomme dans la région, c’est la première fois que je le vois en live. Il était temps de réparer cette anomalie. A 21h, les lumières s’éteignent et le set peut débuter devant un parterre de spectateurs qui s’est bien rempli. J’ai bien fait d’arriver tôt !
C’est sous la forme d’un trio qu’il investit les planches avec d’entrée un registre blues-rock. Son répertoire puise allègrement dans les standards du style mais le concert va véritablement décoller avec une reprise torride d’un certain JIMI HENDRIX. MANU, au cours du morceau, descend de la scène et enjambe la barrière de sécurité pour aller dans le public. Succès garanti pour ce genre d’activité. Il renouvellera d’ailleurs l’opération deux autres fois, se faisant même porter à bout de bras une fois par le public.
Le concert a pris une autre dimension, il a conquis les spectateurs et il les maintient sous pression jusqu’à la fin pour leur plus grand plaisir. Le côté blues est de plus en plus délaissé et laisse la place à du rock qui décoiffe mais qui reste sous contrôle. Je suis sous le charme, je ne m’attendais pas à ça.
MANU calme le jeu en nous interprétant seul au chant et à la guitare une reprise de CALVIN RUSSELL avec qui il écrit le dernier album du Monsieur. Un hommage rendu à ce grand musicien et à son ex-ami. Pendant ce morceau, JIMMY MONTOUT, le batteur, se tient debout sans bouger derrière sa grosse caisse.
Après ce moment de calme et de sérénité, c’est reparti comme en 14. MANU et ses boys achèvent tout le monde avec du rock assez rentre-dedans tout en restant en communion avec un public en liesse.
C’est pour moi une vraie découverte ! Je recommande ce groupe à tous ceux qui ne le connaissent pas. Lors de son prochain passage dans la région, je ferais tout mon possible pour y être. Promis !!
Pendant que les UNHOLY PAGODA reprennent du service sur l’autre scène, je reste sagement devant celle-ci pour garder ma place au chaud. D’ailleurs cela me permet de dire bonjour à deux copains venus d’Annecy et à l’organisateur du Festiverbant, dont on vous parle régulièrement dans les reports.
Le changement de matériel ayant été fait très rapidement, c’est maintenant au tour de SIDEBURN d’entrer en action. Mine de rien, cela fait un certain temps que je ne les ai plus vu. Tout d’abord pas de changement de personnel, ce sont bien les cinq mêmes musiciens qui officient ce soir, même si MIKAEL RIFFART (un des deux guitaristes) a maintenant les cheveux courts… qu’il compense avec une belle barbe ! Une formation stable depuis plusieurs années favorise inévitablement la cohésion d’un groupe et l’entente qui règne au sein de SIDEBURN parait excellente vu du public.
Les hostilités du soir démarrent avec « Knockin’ at the wrong door », issu non pas du dernier album comme beaucoup de groupes le font souvent pour leur promo, mais du tout premier CD paru en 1997. Pourquoi pas après tout, aucune loi ne l’interdit. Ils se rattrapent rapidement dès le second morceau « Gimme a sign » qui lui est bien extrait de « Eight », le dernier rejeton discographique de nos amis suisses.
Les incontournables du groupe sont bien là avec évidemment en point d’orgue « Six feet under », un morceau phare pour eux car choisi pour faire partie de la bande-son du film « Wolverine ». La classe !!
Pendant toute la durée du set, sur un grand écran placé comme il se doit en fond de scène, des images sont projetées. Elles permettent aux spectateurs béotiens de savoir à quels albums les différents morceaux joués correspondent avec les pochettes affichées. On révise ainsi en musique le large répertoire du groupe qui en est déjà à huit disques. Sur la fin l’on verra plutôt des extraits de vidéos et même des images d’AC/DC.
En parlant de nos australiens favoris, le chanteur ROLAND PIERREHUMBERT nous annonce qu’ils vont bientôt s’envoler vers Blackpool en Angleterre pour le « Highway to Hellfest III », un festival consacré comme son nom nous l’indique aux célèbres kangourous. Et pour nous le prouver si besoin était, ils interprètent « Shot down in flames ».
Entre deux morceaux, je me retourne et je m’aperçois avec stupéfaction que les spectateurs quittent progressivement le lieu. L’heure tardive – ils débutent à 23h – et le fait que nous soyons un jeudi, y sont certainement pour beaucoup. ROLAND le remarque et remercie chaudement ceux qui restent fidèles. Il ajoute avec une note d’humour que lui, le lendemain, il ne travaille pas !!
Mais rien n’arrête le rouleau compresseur et la machine repart de plus belle au rythme des différents titres. Avec toujours des flashbacks sur des morceaux plus anciens comme « Crocodile ».
Le temps comme souvent passe vite, trop vite, et c’est déjà pour notre plaisir l’heure des rappels. La machine tourne à plein régime et déroule un rock-hard sans temps mort. Les deux guitaristes, MIKE et LAWRENCE, faisant la paire et se partageant avec bonheur les solos pendant que NICK l’australien de service de la bande épaule, sans aucune faille, son compère LIONEL à la batterie.
Alors que tout le monde pense que c’est terminé, un des programmateurs du festival empoigne le micro et nous demande si nous voulons qu’ils reviennent pour un autre titre. Inutile de vous donner la réponse !! Et c’est sur un « Highway to hell » de qui vous savez que se termine vraiment cette soirée.
Il ne me reste plus qu’à rentrer en espérant que pour moi l’autoroute sera plus calme que dans la dernière chanson. Sinon, j’ai passé une très bon moment et vivement l’année prochaine pour de nouvelles aventures sur les terres helvétiques !
Bon, pas de pluie à l’horizon, il fait même presque beau donc direction le pays du fromage à trous pour la nouvelle édition (23ème déjà) du Festiverbant. Je suis super content car l’an dernier je n’y avais pas participé vu que – malheureusement – CHINA avait été annulé. Là, ce soir, pas de problèmes, les groupes que je veux voir seront bien là.
Le truc d’aller souvent à un fest, c’est qu’on sait y aller. C’est peut-être un détail pour certains d’entre vous, mais pour moi c’est vachement important. Il ne faut quand même pas que je me goure et que j’atterrisse à l’Octopode Fest car ce soir, c’est plutôt du métal énervé ! Finger in the noze, j’arrive à mon parking…. Heu, comment, il est déjà blindé !!!? Putain, je suis en avance et il est déjà complet donc soit je suis plus en retard que d’habitude soit c’est juste qu’il y a plus de monde que les autres années. Bon pas grave, les parkings, ils en ont plein les champs mais il va quand même falloir que je fasse cinquante mètres de plus, lol !!!
Pas trop de surprises sur le site, toujours la grande scène au fond, le disquaire est présent sur son stand cette année, bref si on rajoute à ça plein de copains présents, je suis en terrain connu !
SPIT RECKLESS @ Festiverbant 2019
Je ne suis finalement pas si en avance que ça car j’ai juste le temps de récupérer mon accred’ photo que les suisses de SPIT RECKLESS attaquent le premier set. Alors honnêtement, ça m’aurait vraiment fait chier de les louper. En effet, Seb 747, m’avait un report assez dithyrambique sur eux et moi je suis comme Saint-Machin, je veux surtout voir et entendre par moi-même.
Musicalement, on va dire que c’est du rock-hard moderne. C’est bien fait, c’est mélodique et d’entrée de jeu, effectivement, moi aussi, j’accroche. En plus, les musiciens assurent très bien le show ! C’est à la fois bien rôdé et très énergique. Ils sont du côté langue française de la Suisse donc au niveau communication avec le public c’est quand même très pratique.
Evidemment, ils jouent devant une grande partie d’un public déjà acquis à leur cause. On le voit, les gens connaissent les paroles et donc l’ambiance dans le public est méga cool. Et pour un groupe d’ouverture, il y a quand même beaucoup de monde !
Les SPIT RECKLESS donnent au public matière à s’amuser en leur lançant d’énormes ballons noirs ou blancs. (les fans de METALLICA, ça vous rappelle quelques chose) que le public va bien sur s’empresser de ré-expédier. Les gamins quant-à eux deviennent dingues et courent partout pour les choper.
Sinon leur set list est très sympa. J’aime bien leurs morceaux un peu cool. A un moment, le chanteur fait entonner « You make me happy » a capella au public et il y a une vraie ferveur, une vraie émotion qui circule. J’ai un bref moment l’impression de me retrouver avec le GOTTHARD de l’époque ou le CORELEONI de maintenant.
Bref, un bon moment et une bien bonne découverte live pour moi. Je vais essayer de leur faire ma petite interview.
Premier groupe fini. Entracte pour le changement de plateau avec le petit bonhomme en mousse et sa cornemuse. Cette année le Festiverband a fait appel à CELTIC et Rock’n’ROLL pour mettre un peu de musique pendant que les gens se ruent sur le risotto, les hamburgers ou la raclette.
Le temps passe méga vite. les gens sont arrivés bien en nombre et les T-Shirts CRYSTAL BALL sont légion sur le site. Il faut dire que CRYSTAL BALL en Suisse, c’est un groupe qui comme KROKUS, GOTTHARD ou SIDEBURN fait partie du paysage hard-rock et il a donc une fan base très présente. Ca saute aux yeux – et aux oreilles – avec la réaction du public quand ils arrivent sur scène.
Moi je suis méga content de les revoir car sauf erreur la dernière fois ça devait être à Guitare en Scène et ça date de quelques années déjà.
Donc bien-sûr, moi je fais partie de ceux qui rentrent directement dans leur univers. J’adore leurs premiers albums, leur hard-rock méga mélodique (non chérie, ce n’est pas mou c’est mélodique – Putain, j’aurais mieux fait de l’envoyer à l’Octopode avec Hi’Twist !). Bon ma chérie ne va pas me gâcher mon concert, moi j’adore leurs morceaux, j’adore la voix du chanteur, j’adore les chœurs.
Sur la set list, ben effectivement je préfère surtout les premiers albums mais les morceaux du petit dernier passent quand même très bien en live. Le groupe essaie de communiquer avec le public…. bon en Allemand, donc…..
Le son comme sur SPIT RECKLESS est excellent. Les lights sont très beaux. Il y a juste la température qui commence réellement à se rafraîchir, c’est bêta. Sinon, c’est vraiment un concert sans fausse note, même quand le chanteur se prend pour AXL ROSE avec changements de costumes et bandeau. Perso, j’aime bien parce qu’il se passe toujours quelque chose visuellement.
Les autres zicos ne sont pas en reste sur le côté scénique. On voit qu’on a affaire à des vieux briscards. Je suis aux anges et je ne regrette absolument pas d’avoir fait le déplacement. Bon bien sûr, comme toujours dans ces cas là, le seul problème c’est que c’est trop court. Sauf pour ma chérie qui commençait à reposer ses yeux discrètement. Heu… je ne lui ai pas encore dit que le groupe d’après c’est du blues, c’est là qu’on va rigoler !!!
Allez, petit papotage avec Seb 747, plein de copains suisses ou français qui ont fait le déplacement et qui comme moi adorent ce fest.
On attend tous le début du dernier groupe en patientant avec la cornemuse… ou pas, parce que moi perso, je vais me réfugier chez la masseuse qui assure pour le fest des massages plantaires. Et c’est complètement gratuit ! J’hallucine !
Et bon Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien. Ti-Rickou tout zen après. Je n’ai pas l’habitude de faire de la pub mais là je poste sa carte de visite et sa photo parce qu’en plus elle est adorable et qu’elle vous explique plein de choses.
Bon, zen zen zen, il faut maintenant que je rejoigne le pit photos à toute vitesse car JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS commence à jouer. Oh, je sens que ma chérie va apprécier car en plus il y a un clavier, mdr ! Donc c’est du blues saoul ; sauf erreur, ma chérie devrait déjà chercher l’autoroute la plus proche.
Et là, JESSIE LEE commence à chanter. Et putain, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a une voix terrible ! Je jette un oeil derrière moi et je me rend compte que ma femme est littéralement hypnotisée par les charmes vocaux de cette sirène ! Alors là, je n’en reviens pas. Elle est complètement envoûtée.
JESSIE LEE assure à tous niveaux. Si on rajoute à ça que son guitariste solo est vraiment excellent, que les autres musicos jouent grave, que leurs compos tiennent plus que la route, que les covers effectués le sont magnifiquement, c’est un moment assez magique. La preuve, malgré l’heure tardive et le froid qui commence vraiment à se faire sentir, les gens sont encore très très nombreux sur le site.
JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS @ Festiverbant 2019
Moi, je suis un peu dégoûté car non seulement il est très tard et qu’on a vraiment froid mais en plus je me trouve face à un dilemme : je sais qu’à la fin du set, il va y avoir une surprise et que la surprise n’est autre que le pensionnaire de tous les fest d’un côté ou de l’autre de la frontière, j’ai nommé JOHNNY GALLAGHER. J’avais d’ailleurs été méga étonné de ne pas le voir traîner à Guitare en Scène cet été.
Mais bon, j’ai vraiment trop froid et après une heure de show, c’est la mort dans l’âme que je quitte le site. Sniff.
Bon, encore une fois le Festiverbant s’est avéré un incontournable des fest de fin d’été, autant dans son organisation que dans sa qualité de programmation. Malheureusement, je sais qu’il me sera impossible d’être présent les deux derniers jours et donc je leur dis « See U next year my friends » !!!
PS : Message subliminal pour Michel….. CORELEONI !!!!!!!!!
Re-PS : l’interview des SPIT RECKLESS se fera mais lors de la release party d’EXXCITE le 21 septembre…
Lorsque j’étais au festival off de Montreux pour CORELEONI, une charmante dame m’a donné un flyer pour un autre festival, à Payerne cette fois – mais toujours en Suisse – avec bien-sûr CORELEONI à l’affiche. Plus tard, je me suis aperçu qu’en plus de CORELEONI il y aura WORRY BLAST !
C’est le 10 août, c’est gratuit. Il me reste juste à voir où se trouve exactement Payerne. Bon, c’est pas si loin que ça (lol) et en plus, les gagnants du tremplin sont les suisses de REBEL DUCK, groupe que personnellement je n’ai jamais vu en live et que j’ai forcément envie de voir.
Maintenant, il ne reste plus qu’à suivre la météo. A priori, on ne devrait pas avoir beaucoup de flotte donc c’est parti pour aller manger de la raclette, direction Payerne, tout près du lac de Neuchâtel. C’est vrai en plus, c’est bucolique, ça fait une promenade pour la famille pendant les vacances !
Bon, comme d’hab’ en Suisse, c’est très bien pensé. Il y a des grands parkings dans les champs. Euh.. à priori il a quand même beaucoup plu hier ; les champs sont bien boueux par endroit et ça risque de se transformer en pièges à voitures. Je me gare donc malin, c’est-à-dire dans un parking, mais juste sur le bord du pré… on ne sait jamais ! Maintenant, petite balade à travers champs pour rejoindre le site.
C’est bizarre, plus j’avance, plus il y a des motos. Et pas n’importe quelles motos, des Harleys accompagnées bien-sûr de leur proprio bikers. Bref, ce ne sont pas des « motards sauvages » (pour ceux qui ont vu le film), et ça ressemble fort à une concentr’. Rien de grave, parce que moi, perso, j’aime bien !
Vu que je suis arrivé une demi-heure en avance (eh oui), je peux faire le tour du site. Je regrette de ne pas avoir pris mes bottes en caoutchouc car le sol est un vrai bourbier par endroit. Qu’à cela ne tienne, le site est vraiment sympa. il y a bien sur plein de trucs pour ne pas mourir de faim – en plus les prix pas prohibitifs pour une fois (on est en Suisse, ne l’oublions pas) – des stands de babioles, des châteaux gonflables et il y a même un taureau-cheval mécanique. Je pense que ça peut être rigolo ! La scène est super belle et grande. Tout annonce que j’ai bien fait de faire le déplacement !
REBEL DUCKS
Tiens, il y a mon Steve*74 devant la scène ! Miracle, il est même arrivé avant moi. A peine le temps de papoter qu’on nous annonce l’arrivée de REBEL DUCK. Et d’entrée de jeu, ça pulse ! Leur hard-rock à l’ancienne est parfait pour ce début de journée. Contrairement à Steve, moi je les découvre pour la première fois et franchement je trouve ça très bon.
J’aime bien la voix du chanteur, leurs morceaux, eh ben c’est ce que je préfère dans le hard-rock, du hard très binaire, très bien fait et qui te donne envie de te niquer les cervicales. Le groupe utilise bien la scène, communique avec le public. Ca soir, le chanteur fête son anniversaire sur scène et on a droit au canon lanceur de confettis brillants !
Si on rajoute à ça que le son est très bon (même Steve n’a rien trouvé à y redire, lol), cela en fait une très bonne prestation. Et puis, découvrir leurs morceaux en live, c’est vraiment du bonheur pour moi.
Comme je l’avais pressenti cette soirée s’annonce très très bien. Tiens, je vais essayer de leur faire une interview, moi. Eh oui, j’ai craqué.
Bon allez, changement de plateau qui s’annonce un petit peu long. C’est le moment du seul groupe où je ne suis pas forcément emballé d’entrée, vu qu’il s’agit à priori d’un mec et sa guitare qui fait du blues. Allez, on va être fixé car ONE RUSTY BAND commence à jouer.
Bon, c’est presque un homme orchestre, il a sa guitare, une cymbale qu’il peut jouer au pied. Il est accompagné par une fille qui porte des chaussures à claquettes (oui, oui, des claquettes). Euh franchement, j’ai un peu peur que ce soit long l’histoire ! Et… ils commencent à jouer.
Putain, il a de l’énergie grave, une voix comme j’aime bien râpeuse. La fille fait presque un numéro burlesque et fait aussi bien des claquettes que jouer de la… râpe ventrale (je ne sais pas comment ça s’appelle, c’est une espèce de plastron en métal sur lequel elle gratte). Musicalement, on est dans on va dire du blues, rock barré. un peu dans le style de LITTLE BIG MAN. Ca arrache quand même sa mère-grand dans la fondue !
Il se passe visuellement toujours un truc, il y a toujours des détails rigolos. Le pied de micro est un vieux téléphone, la fille fait des mimiques et du coup, on ne s’ennuie pas une fraction de seconde, le temps passe très vite.
Allez, pause de 40 minutes avant l’arrivée de CORELEONI. Bon, là ça se remplit grave de chez grave. Les gens arrivent de partout, des bikers aussi bien que des familles, des hardos aussi. Il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse et que LEO LEONI, c’est forcément quelque chose. Effectivement, lorsque l’intro de la musique du Parrain retentit, le site est méga bien rempli. Impossible de savoir combien de milliers de personnes on est mais il y a vraiment du monde derrière moi. Les gens montent même sur les tables, qui sont quand même très loin de la scène, c’est pour dire !
Allez c’est parti ! LEO et ses copains commencent à jouer. je pense que ça va être encore un grand moment. De plus, il se murmure dans le public que NIC MAEDER, l’actuel chanteur de GOTTHARD, fête son anniversaire le lendemain et qu’il devait passer pour les rejoindre sur scène ce soir.
Pour le moment, on est dans la même config qu’à Montreux. La set list est la même, presque l’intégralité des trois premiers albums de GOTTHARD et devant un public qui connait les paroles par coeur, ça donne des moments forcément énormes.
ROMERO est comme à son habitude un putain de showman et s’amuse d’un rien. Il joue avec LEO pour lui récupérer ses médiators, mediators qu’il se met aussitôt dans la poche. Toujours prêt à faire le clown celui-là ! Le plus important, c’est qu’il est méga en forme vocalement.
LEO LEONI parle un peu en français (eh oui, même s’il est suisse, il est suisse allemand). Lui aussi est en grande forme et comme à Montreux, il sourit et s’amuse pendant tout le set. On va avoir aussi droit à un petit moment de QUEEN et au moment magique dans un rassemblement de motos, l’hommage à STEVE LEE sur « One life, one soul ». Le titre est volontairement abrégé (comme la première fois à Montreux) avec un RONNIE ROMERO qui envoie un baiser vers le ciel à la fin. Moment émotion sur le fest quelques jours seulement après la date anniversaire de STEVE (le 5 août). Les yeux de pas mal de gens sont embués. Il doit y avoir quelqu’un qui épluche des oignons… Ben ouais, un biker ça ne pleure pas !
LEO ne va pas oublier de nous faire sa guitare box avec un morceau qui va réveiller tout le monde, « Moutain Mamma ». Bon, moi je ne suis plus là. Encore une fois, la tarte monumentale, grave !
Le show est terminé, le rappel commence. Bon c’est clair, il n’y aura pas de surprise ce soir. Dommage, ça aurait été la cerise sur le cake. Un petit tour et puis le groupe vient saluer. RONNIE sort les médiators qu’il a piqué à LEO pour les donner au public. Le batteur vient donner des baguettes. Bref, une ambiance de dingue pour clore cette prestation.
Il est tard, voire très tard, et on nous annonce 40 minutes d’attente pour le dernier groupe de la soirée, les WORRY BLAST ; le temps d’aller manger local – c’est-à-dire thaïlandais, lol – de finir de craquer très facilement mes francs suisses et d’aller rigoler deux minutes devant les courageux ou inconscients qui décident d’aller faire un rodéo sur le cheval mécanique. Ce genre de truc, c’est toujours très drôle quand ce n’est pas toi qui est dessus.
Allez, il est temps de se rapprocher de la scène. Le truc étonnant, c’est que malgré l’heure tardive (environ minuit), il reste énormément de monde présent sur le site et plus étonnant encore, beaucoup de monde devant la scène. Cela veut dire une chose : c’est que la popularité de WORRY BLAST est vraiment en train de grimper.
WORRY BLAST @ Newstock Festival 2019 – Payerne (ch)
Et putain, c’est mérité ! Ceux qui ne sont pas restés peuvent s’en mordre ce que je pense car eux-aussi d’entrée de jeu, ça déboîte son papy dans la boue !
WORRY BLAST se la joue en mode « les freins, c’est pour les lâches » et ils attaquent direct avec des morceaux hard binaire que ne renierait pas AIRBOURNE. Bien-sûr, les hardos et les bikers adorent ça. WORRY BLAST, c’est un putain de groupe de live. Et dans ce genre d’exercice, ils sont purement de vrais tueurs ! Bon j’avoue moi que personnellement je ne m’en lasse pas et que même si je les ai vus un certain nombre de fois, c’est toujours un pur bonheur de les revoir. En plus, je trouve qu’ils prennent de plus en plus d’assurance et la baffe que je reçois est toujours énorme.
Et je ne suis pas le seul car ça ne désemplit pas devant la scène (sauf les familles avec des petits) et avec ce public, c’est toujours un gage de qualité. Tous les hard dies sont aux taquets. Bref, une prestation purement énorme.
Malheureusement là, vu que j’ai quand même 2h30 de route et que je n’ai pas forcément envie d’arriver chez moi pour le petit dej’, c’est la mort dans l’âme que je dois quitter le site. L’avantage, c’est que comme on est en pleine campagne, que les parkings sont loin et que le son porte, ils vont m’accompagner jusqu’à ma voiture.
En tout cas, le Newstock Festival, c’est sûr, sera une de mes priorités pour 2020 car à tous points de vue, c’est un putain de fest avec une programmation magique.
PS : j’aimerai quand même être une petite souris pour voir la tête des bikers demain devant le show d’HENRI DES ! Au moins, les programmateurs du fest ont de l’humour. See U next year my friends, long live rock ‘n’ roll !!