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Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, je suis trop content. Pour une fois, je n’ai pas à me déplacer au fin fond de la Suisse ou de la France pour aller à un concert. C’est dans ma ville, la petite Venise des Alpes que je vais assister à un put*** de concert. Non seulement ce sont des groupes français mais surtout, ils sont rock‘n’roll à fond et ça c’est hyper cool ! Aujourd’hui, c’est le warm-up du Panic Fest Open Air de Saint-Félix en Haute-Savoie qui, après une année de pause reprendra vie du 26 au 27 juillet prochain.

La route, si l’on peut dire (mdr), ne pose pas de soucis, je la connais par coeur. Cela fait tout de même bizarre de ne pas mettre une heure minimum pour aller à un concert. Mes chakras en sont tout retournés. Lol. Sur place, je retrouve les copains et les copines venus soutenir le festival, et mon ami Steve*74 venu faire les photos.

Les formalités d’entrée effectuées, il est temps d’investir l’antre du Brise-Glace. Lorsque nous montons les escaliers pour nous précipiter devant les planches, une musique lourde et bien pesante résonne à nos oreilles. Ce sont les HOWLING BEARDS qui ont déjà commencé ! C’est ça d’être à la maison, on prend son temps et on en oublie que ça démarre à l’heure… Heureusement pour nous, nous ne manquons rien, ils viennent tout juste de démarrer.

Prenez un ALEX et ajoutez-lui une guitare acérée, un JORGE à qui on ajoute du chant et une seconde guitare bien tranchante, un MANU à qui vous mettez une basse ronflante entre les mains et un FLO que vous installez derrière une batterie, avec une frappe de mammouth – et encore, je suis faible ! – et vous obtenez un groupe qui dépote grave.

Les Barbus Hurlants jouent un stoner rock lourd, puissant, pesant, écrasant, mais mélodique avant tout. Et musicalement, cela m’attire beaucoup. Les sonorités des différents morceaux pèsent et résonnent sur un Brise-Glace en configuration restreinte mais qui répond avec enthousiasme.

Personnellement, je suis agréablement surpris par ce groupe dont je découvre aujourd’hui la musique. Celle-ci ne fait pas semblant ; elle est lourde, pesante et puissante, mais très agréable à l’écoute avec un chant plaintif et agressif à souhait tout en gardant le côté mélodique. Si je devais comparer leur musique à des groupes connus, je dirais CLUTCH en premier lieu et un peu de CHURCH OF THE COSMIC SKULL. Le stoner pratiqué par ces quatre musiciens, écrase tout sur son passage. Tel Attila le Hun, rien ne repousse après leur passage. Les morceaux massifs et plombant sont vraiment bons et je me laisse facilement emmener dans leur univers obscur, satirique et saturé.

C’est une belle entrée en matière et je me dis qu’il va falloir que je retourne les voir plus longuement.

Maintenant, c’est au tour des STICKY BOYS de monter sur les planches. Perso les STICKY, j’adore ! Leur rock’n’roll te fait secouer la tête sans que tu ne puisses faire grand-chose pour t’arrêter. Et comme ce n’est pas la première fois que je les vois, c’est l’éclate la plus totale. A chaque concert, j’ai pris une tarte et ce n’est pas aujourd’hui que cela va s’arrêter !

Les STICKY BOYS, c’est comme une météorite : ça laisse des traces dans le ciel musical et ça fait des champs de dispersion chez les fans. En bref, c’est du rock‘n’roll situé aux antipodes de l’orgueil et de la frivolité. Leur musique vient du cœur et des tripes et le public peut sentir que leur moteur est le partage, la bonne humeur et la sueur.

JB CHESNOT, le bassiste, est rennais, comme nous le dit ALEX KOURELIS, le chanteur. Vous imaginez ce que cela peut représenter pour lui, la finale de la Coupe de France de football, qui se passe en ce moment même ?! D’ailleurs, ALEX n’arrête pas de vilipender le PSG pour faire réagir le public et faire marrer son copain bassiste. Lorsqu’on sait que le groupe est situé sur de Paris, ça nous fait bien marrer. Et lorsque notre copain chanteur guitariste nous annonce que Rennes égalise en court de show, c’est la foule qui exulte. Sauf mon copain Steve qui râle parce qu’il lui a spolié le score et qu’il comptait regarder le match plus tard en replay. Mdr.

En bref, une bonne ambiance règne sur scène et dans la salle. La musique du groupe parlant d’elle-même, les STICKY BOYS ne font pas dans la dentelle et remuent un Brise-Glace qui ne demandait que ça. Et voilà les premiers pogos de la soirée ! Heureusement pour nous, ils ne sont pas nombreux.

Les titres s’enchaînent, et je headbangue à qui mieux mieux (bref, je dodeline de la tête et je bouge mon popotin avec frénésie !). “Fat boy Charlie” en hommage aux victimes du Bataclan, “Bang your Head” le morceau fétiche du groupe qui te fait secouer la nuque, “Miss Saturday Night” ou encore “Calling The Devil”, tout ces morceaux te prennent par les tripes.

Comme c’est le warm-up du festival et qu’ils y ont été présents lors de la première édition, on est en droit de se dire qu’ils sont copains avec les organisateurs. D’ailleurs, ALEX fait la promotion du Panic-Fest en brandissant un flyer. « Tu c’est ce que c’est ça, le Brise-glace ?! Alors tu prends tes jambes et tu te bouges pour aller remuer ton arrière-train sur BLACK BOMB A, et tu vas secouer ta tête sur FULL THROTTLE BABY ! Ce sont tous ces gens qui te font aimer ta musique ! Alors tu vas te bouger, Annecy ! » Que dire de plus ? Comme beaucoup de festivals dans la région sont annulés cette année, il faut que l’édition 2019 soit un succès pour avoir une édition 2020.

Il est l’heure pour les STICKY BOYS de nous quitter, malheureusement. Et c’est avec une cover des BEACH BOYS “Surfing USA” – façon STICKY évidemment – que le groupe quitte la scène, non sans nous inviter à venir boire une bière et papoter musique au stand merch’. Leur prestation a été très rock‘n’roll, chaleureuse et sympathique.

C’est au tour de BUKOWSKI de prendre la relève sur les planches. Les frères DOTTEL, MATHIEU à la guitare et JULIEN à la basse se partagent le chant. TIMON STOBART, le batteur, possède une frappe sèche qui s’entend bien dans le Brise-Glace. CLEMENT RATEAU, le second guitariste arrivé il y a deux ans déjà, s’intègre idéalement à la formation.

La musique de BUKOWSKI, c’est du rentre-dedans sans compromis. Mais mélodique aussi. Et ça, c’est leur nouvel état d’esprit. Dans le genre métal mais avec des tendances hardcore quand même. Alors, vous vous doutez bien qu’ils ne font pas de la musique classique !

L’adage « Si vis pacem, para bellum » (Si tu veux la paix, prépares la guerre) pourrait être le leitmotiv des fans du groupe. Le Brise-Glace est en feu ! La glace est rompue ! C’est l’inondation de notes sous un mélange d’explosion metal quasi-hardcore par moments, de décharges bien rock avec parfois des passages psychédéliques. En bref, du BUKO tout craché.

Forcément, même si ça n’est pas automatique, les pogoteurs et autres crowd-surfers s’excitent. Bon, c’est un peu agaçant lorsqu’ils se foncent dessus sans se rendre compte qu’il y en a devant qui veulent apprécier le concert, mais il faut faire avec. De même lorsqu’un wall of death est organisé à la demande de MATHIEU. C’est à ce moment précis, qu’on sait qu’il faut s’éloigner rapidement du bord !

Les deux frères font le show se rendant coup pour coup, uppercut sur uppercut, sur les riffs groovy de CLEMENT sous sa veste de survêt aux couleurs de la Guinée. Comme ils le disent “On est remontés comme jamais parce qu’on a remis les pendules à l’heure à pas mal de niveaux et cela s’entend !”. On sent bien que BUKOWSKI leur tient à cœur. Ce n’est sûrement pas JULIEN qui dira le contraire, lui qui arbore fièrement le nom de son groupe sur le cou et qui n’hésitera pas, à la fin du set, à se jeter dans le public pour faire un tour de crowd-surfing.

MATHIEU, caché sous sa casquette, fait hurler le public sur ses brûlots que sont « Brothers Forever » ou encore « My Name is Kozanowski ». Ce soir, c’est le nouveau BUKOWSKI, plus sûr de lui, plus mature mais toujours aussi rentre-dedans et nous en prenons plein les oreilles.

La prestation finie, mon sentiment est partagé. J’ai bien aimé le spectacle que nous ont fait les BUKOWSKI cependant, je me dois de l’admettre, le côté brutal m’a quelque peu déstabilisé. Un petit tour au merch’, nous permet de discuter avec les trois groupes qui ne se font pas prier pour signer à tout va et prendre des photos avec tout le monde. En ces temps de meet & greet, il est bien de souligner que les Français soignent leurs fans.

Un grand merci au Brise-Glace pour avoir organisé ce warm-up. En attendant d’en avoir d’autres, rendez-vous au Panic Fest !

PS de Ti-Rickou : un special thank à TOM des STICKY BOYS ! See U soon !

Report et Photos by SEB 747

Ce soir, c’est avec Hi’Twist que je me rends au Brin de Zinc. Ca fait quelques temps que je n’ai pas mis les pieds à Barberaz et ce soir, il y a un bon groupe qui y joue. Comme le rédac’ chef a fait une super chronique de leur premier album, je ne pouvais pas ne pas y aller !

Nous partons tranquillement pensant avoir le temps mais celui-ci passe plus vite que prévu et nous arrivons à la bourre. Comme quoi, le syndrome Ti-Rickou 2019 ne dure qu’un temps ! Mdr.

Lorsque nous ouvrons les portes, la première chose qui me frappe c’est que la salle est blindée. Ça ne va pas être simple pour s’approcher du devant de la scène et, en même temps, pour prendre des photos. Cependant, ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, et en deux coups de cuillères à pot, me voilà assez proche des planches pour shooter.

Le groupe franco-suisse, AFTER DARK la première partie de la soirée est déjà bien en place. Musicalement, nous avons affaire à des musiciens bien rodés. Et vocalement ? Eh bien vocalement, c’est une lionne à la voix chaude, une voix de velours. Moi, je suis immédiatement sous le charme.

Groovy, bluesy et rock ‘n’ roll avant tout le groupe me séduit. La chanteuse n’est pas une lyrique et cela me convient parfaitement. Sa voix chaloupée m’embarque facilement et les musiciens sont au top. C’est très bien fait et très agréable à écouter. Malheureusement, à mon grand désarroi, c’est déjà fini. En tous cas, les titres que j’ai entendus ne m’ont donné qu’une envie : les revoir au plus vite et plus longtemps !

Petit à petit, l’oiseau faisant son nid, je réussis à me retrouver sur le devant de la scène. Je remercie d’ailleurs Alex, le photographe du groupe, de m’avoir laissé sa place. C’est cool, je vais pouvoir être au plus près pour apprécier le set de VOODOO SKIN.

FRANCOIS ROTA, le chanteur avec sa voix rocailleuse, GUILLAUME GIAZZY, le bassiste qui assure un deuxième concert d’affilée puisqu’il jouait déjà avec AFTER DARK, PHILIPPE ARBANTI et JEAN-CHRISTOPHE LAFARGE, les guitaristes, qui s’éclatent sur les planches à faire pleurer leurs guitares, LIONEL BOYRON, le batteur qui semble posséder plus de bras que nécessaire, sont une bande de potes qui se sont réunis pour jouer du rock des 70’s. Il faut dire qu’ils se connaissent bien, puisqu’ils font partie d’un tribute band bien connu dans la région. C’est cool qu’ils se soient décidés à composer après tout ce temps passé à faire des reprises ! C’est Ti-Rickou qui doit être content vu qu’il ne peut s’empêcher d’enjoindre ces groupes à faire leur propre musique !

Ce soir, c’est le premier concert de VOODOO SKIN et la salle est blindée. Comme quoi, la réputation des musiciens n’est plus à faire. Que ce soit de simples curieux ou des afficionados, voire des groupies comme le dira si bien FRANCOIS tout le long du concert, ils sont nombreux à être venus ce soir.

Les musiciens s’installent sur la scène et préparent leurs instruments. Ça y est, une intro démarre, les lumières s’assombrissent et le groupe nous tournent le dos. N’ayant pas encore eu l’occasion d’écouter leur premier LP, je ne sais pas trop à quoi m’attendre… même si je ne suis pas trop inquiet !

Dès “Better man”, le premier titre de la soirée, le Brin de Zinc s’enflamme. Même si on sent un léger stress, les musiciens assurent le show.

FRANCOIS ROTA, en véritable Monsieur Loyal, fait son numéro. Sa façon de bouger sur scène, son timbre de voix et, il faut le dire, son charisme, font que ça le fait grave. En vrai frontman, il sait charmer son public. Cinq musiciens sur une scène de cette taille, la place est mince ; mais ça ne les empêche pas de prendre entièrement tout ce qui leur est disponible.

La musique de VOODOO SKIN est inspirée des plus grands du classic rock et elle fait mouche sur tous les titres interprétés. Que ce soit sur “Hey you”, ou “Bitch”, un morceau bien rentre-dedans, j’adhère immédiatement. Musicalement, c’est très bon. Leur bagout musical étant ce qu’il est, ce n’est d’ailleurs pas très étonnant. Moi, je prends mon pied !

LIONEL reprend les chœurs, ce qui n’est pas si courant de nos jours. JEAN-CHRISTOPHE, sur le côté droit de la scène et PHILIPPE sur l’autre côté, se renvoient la balle des riffs cinglants. GUILLAUME, lui est plus discret, mais cela ne l’empêche pas de faire ronfler sa basse à faire vibrer les murs du BDZ.

Après un “Addicted to pain” fort bien interprété, c’est l’heure de la reprise. FRANCOIS fait lambiner le public en fredonnant des morceaux d’AC/DC ou de DEEP PURPLE, mais ce n’est pas dans ce registre que cette cover s’inscrit. Même si une fan vend la mèche, la surprise est totale car c’est le titre “Calling you” de la B.O. du film Bagdad Café que les VOODOO SKIN nous jouent. Et autre bonne surprise, ça ne ressemble en rien au morceau d’origine. Personnellement, j’ai bien apprécié la version côté rock ‘n’ roll de ce titre que j’ai trouvé originale.

Les morceaux s’enchaînent rapidement et le public réagit à fond à chaque fois. Mais, comme le disent si bien les Danois : “Toute bonne chose a une fin, sauf le saucisson qui en a deux”, le groupe doit quitter la scène. Cependant, FRANCOIS ROTA prend la parole et nous dit : “ Si vous êtes sages, nous restons sur scène pour vous faire un dernier petit morceau.” Forcément, le public est ultra-content et se déclare sage comme une image. C’est donc sur « New Spirit » que le concert prend fin.

Les musiciens descendent immédiatement de la scène pour discuter avec les fans (et les groupies aussi. lol), signer des autographes sur leur album.

Bilan de la soirée : AFTER DARK, est un groupe que je m’empresserais d’aller voir lorsqu’il passera pas très loin. VOODOO SKIN a assuré pour un premier concert sous cette forme. Ca m’a vraiment plu. Je retournerais volontiers les écouter eux-aussi, notamment sur leur future tournée (qui arrive bientôt).

Report et Photos by Hi’Twist

Quelques mois après le super concert des DEAD DAISIES au CCO de Villeurbanne, leur chanteur est de retour en Europe. Point G Productions fait venir JOHN CORABI pour un show acoustique en terres suisses,  la veille d’un autre show au Rock’n’Eat de Lyon.

GUMBOOTS, duo avec JEAN RIGO (le chanteur/guitariste des INFIDELES) et DIDIER GRIS (au violon) démarrent cette soirée dédiée à la guitare acoustique. Ils revisitent des titres comme « Is she really want to go ? » de JOE JACKSON, le « Billie Jean » de MICHAEL JACKSON, « Human nature », « Golden Brown » des STRANGLERS mais aussi des chansons et airs connus irlandais et québécois avant d’entonner le « Relax » de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD. Tout un registre qui a séduit le public, confirmé par des applaudissements soutenus.

Petit répit et voilà que JOHN CORABI arrive sur scène et se pose sur un tabouret avec sa guitare. Il nous annonce qu’il a bien une set list mais que chaque soir, c’est suivant l’humeur du moment.

JOHN a sévi dans le groupe UNION, de 1997 à 2005, juste après son éviction de MOTLEY CRUE, avant d’entamer « Love (I don’t need anymore) ».

Il va nous faire le lien par une petite histoire en rapport avec le titre puis, avant d’entonner « If I never get to say goodbye », il aborde la problématique des armes aux USA et de la violence subie par son manager de ce fait. Vient une histoire sur le fameux EDDIE KRAMER, producteur de cinq albums de HENDRIX, des Alive de KISS… mais aussi ingé son.

JOHN CORABI attaque alors le registre de The Scream avec « Father, mother, son ». En préambule d’une cover d’AEROSMITH, « Seasons of wither », il nous parle alors de sa rencontre avec STEVEN TYLER, chanteur qu’il adule. C’était en studio où MOTLEY CRUE enregistrait en même temps qu’AEROSMITH. Chemin tout tracé vers le registre des DEAD DAISIES avec « Dead and gone ». JOHN s’étend un bon moment sur son intégration dans MOTLEY CRUE via TOMMY LEE, avec la présence des financiers du groupe chacun avec son attaché case. « Misunderstood » puis « Loveshine », tiré du seul album de MOTLEY (1994) auquel il a participé durant les cinq ans passés avec le groupe (1992/1997) s’enchaînent.  Quelle voix et pour un très bon album injustement mésestimé !  

Petit intermède à parler de l’écriture d’un titre avant d’aller dans l’univers du groupe UNION  avec « Robin’s song » puis les DEAD DAISIES avec « Something I said ». Il nous conte son adolescence et ses héros comme BOWIE, les WHO, les STONES mais aussi de ses tensions d’ado avec son père. Superbe version du « Lady stardust » de BOWIE.  

Ce qui est fabuleux dans cette configuration acoustique, c’est ce contact où JOHN voit presque chaque visage dans le public. Il repart chez les furieux de MOTLEY CRUE avec « Hooligan’s holiday ». Son set acoustique se terminera par « Man in the moon » de THE SCREAM.

On se quitte après un superbe moment de partage, « comme à la maison ».  Le public est radieux et JOHN complète cette belle soirée en poses et en dédicaces autour d’un petit stand de merchandising improvisé. Les connaisseurs en plus d’un T-shirt vont raffler les quelques exemplaires du CD de THE SCREAM.

Ceux qui ne connaissaient pas l’artiste en solo auront découvert un chanteur et un musicien à la voix chaude et au talent indéniable. C’est aussi un homme attachant ; j’aurai  le privilège, en comité restreint, de passer le reste de la soirée avec lui, autour d’une bonne bouteille de vin, à parler musique mais aussi de Trump. Amusant et à la fois consternant sous l’angle du rocker américain !!!

JOHN CORABI @ le Champmeslé – Carouge (ch)

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FORTUNATO @ le Jack Jack de Bron (69)

Report + Photos by Ti-Rickou

Ce soir, ma destination est le Jack Jack de Bron pour une soirée qui s’annonce très bien. Le groupe FORTUNATO fête son anniversaire en concert avec MANIGANCE, MAX PIE, KING CROWN, FORTUNATO (évidement) et ses amis. Le Jack Jack, je sais y aller. Pour se garer, c’est finger in the nose, donc normalement, il y n’a aucune raison que je loupe le début. Heu…. Ben oui, je suis à l’heure, bande de médisants ! J’ai même le temps de dire bonjour aux copains et copines présents au bar.

MAX PIE @ le Jack Jack de Bron (69)

Bon, je n’ai quand même pas le temps de m’arrêter car les franco-belges de MAX PIE commencent. Je suis en terrain connu. J’aime leurs albums, plutôt métal prog’ donc normalement, pas de surprise. Heu… ils nous annoncent que, ce soir, ils ne vont nous jouer que des nouveaux morceaux qui seront sur leur prochain album ! Découvrir des morceaux en live ? Voilà une surprise qu’elle est bonne !! J’adore.

En plus, les morceaux en question sont très bons, dans la même veines que sur leur précédent album mais avec une petite évolution. Ca le fait. En plus, le son est bon, les lights aussi. Le public présent est très réactif. Le seul bémol de la soirée est qu’il restera en nombre insuffisant… ce qui est navrant, surtout pour ce genre d’affiche…

En tout cas, les musicos de MAX PIE sont mega contents de jouer à Lyon et de nous faire partager leur nouveau bébé. Et ça joue vraiment ! Les musiciens maîtrisent l’exercice. Je suis pour ma part mega content… et il apparaît que je ne suis pas le seul car ce soir, MAX PIE a sans conteste gagné de nouveaux fans. Voilà une soirée qui commence bien

Première pause de la soirée. Une bonne surprise nous attend au bar : il y a de quoi manger (pizzas, hot dogs..). Cool !!

KING CROWN @ le Jack Jack de Bron (69)

Le temps de manger un chien chaud et c’est ÖBLIVÏON…. heu KING CROWN qui montent sur scène. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, ÖBLIVÏON est devenu KING CROWN il y a peu. ÖBLIVÏON est mort, vive le roi… et sa couronne !

Allez quelque soit le nom du groupe, les musicos n’ont pas changé. DAVID, MARKUS, FLORIAN, JOE et STEPH ne semblent pas perturbés le moins du monde et attaquent le set bille en tête. Le son, les lights, tout y est. Parfait pour nous faire une grosse prestation. Et ils vont s’y employer grave ! A chaque fois que je les vois en live, leur joie de jouer ensemble saute aux yeux, ils sont en osmose parfaite. Quelle bande de musiciens !

Bon, comme vous le savez, je suis fan de JOE AMORE dont j’adore la voix. Pour moi, c’est l’une des plus belles du hard-rock français.

J’aime les morceaux de l’album et les voir évolués dans ces conditions, c’est trop top ! MARKUS FORTUNATO, bien qu’il aura à fournir une autre prestation plus tard, ne s’économise pas et, comme ses copains d’ailleurs, y va à donf’. Ouah ! Seul hic, c’est que c’est trop court… Bah oui, quand on aime…

Deuxième pause de la soirée et direction les loges pour une interview de MAX PIE. Oui, c’est comme ça, j’en avais trop envie !

MANIGANCE @ le Jack Jack de Bron (69)

Bon, pas le temps de souffler, c’est au tour de MANIGANCE de monter sur scène. J’ai hâte de les voir en live, moi ! Quoi ? Evidement que je les ai déjà vus. Et même plusieurs fois. En revanche, ce qui est une première, c’est que je ne les ai pas vus depuis que CARINE PINTO a remplacé leur ancien chanteur. Perso, j’adore ce groupe et je suis pressé de voir ce que ça donne avec une fille au chant.

Au début, je l’avoue, au début ça me fait bizarre, surtout sur les morceaux que je connais très bien. Après, c’est beaucoup moins flagrant sur les morceaux plus récents que j’ai moins écouté. En tout cas, une chose est sûre, elle s’en sort très bien et j’apprécie son timbre de voix.

En plus, CARINE est une très bonne frontwoman, très à l’aise devant le public et très en adéquation avec le reste du groupe. En fait, plus les morceaux passent et plus j’aime ce que j’entends. Je suis vachement content de revoir MANIGANCE et de les ré-entendre jouer des morceaux que j’adore en live ! Le groupe est heureux d’être de la fête et putain, ça se ressent dans le public. Et comme pour leur prédécesseurs, je trouve que ça passe trop vite. Mais vraiment trop, trop vite ! On était bien avec MANIGANCE !!

Dernière pause. Je vais quand même tenter le coup de leur demander une interview pendant le changement de plateau. Yes, ils sont OK mais ce n’est pas jouable avant le passage de FORTUNATO !

FORTUNATO @ le Jack Jack de Bron (69)

Et c’est donc au tour du maître de cérémonie de venir sur scène pour clôturer cette putain de mega soirée. Et pour MARKUS FORTUNATO, il est temps de faire son deuxième concert de la soirée. Ce soir, je vais avoir l’occasion de découvrir son nouveau line-up. Tiens, je connais le nouveau batteur, c’est le batteur de VAE VIKTIS. Le guitariste lui non plus n’est plus le même.

Heureusement, MARKUS est toujours là. Bon, en même temps, FORTUNATO sans MARKUS FORTUNATO, ce n’est pas forcément possible, lol ! CANDLEMASS en intro et c’est parti ! Là aussi, le bonheur et la joie de jouer se lisent sur le visage des musiciens et il est clair qu’ils vont se donner à deux cent pour cent pour que la fête soit complète. Ca fait plaisir de ré-écouter en live les morceaux de ce groupe, d’entendre chanter MARKUS et de le voir s’éclater pleinement. Top ! « A thousand years », « Resurection », « Birth of the sun », « Dream of a better world », « Flavor of the others » et « Bloodstreets » s’enchaînent et ça passe très vite !

MARKUS nous annonce l’arrivée sur scène de son beau-frère CHRISTOPHE GINET (acteur très actif de la scène locale avec le Leym’Fest et chanteur de DOCTEUR ALIBI) pour chanter. Eh oui, le FORTUNATO and Friends bat son plein et ça ne va plus s’arrêter ! Les morceaux suivants voient l’intervention de TITI COLLET, chanteur de SALHEM, de PACO FRANCISCO PEIRO et de LAURENT RABATEL (ARCHANGE), de DAVID AMORE (KING CROWN, ARCHANGE), de CORINNE PINTO (MANIGANCE), TONY CARLINO (MAX PIE) et JOE AMORE (KING CROWN, NOW OR NEVER).

Pour finir, tous les membres des groupes présents ce soir se retrouvent sur scène pour un bœuf de folie ! Eh oui, on n’a pas tous les jours sept ans ! Un anniversaire de toute beauté avec des gens adorables et plein de talents.

Heu, du coup, j’ai oublié de vous dire qu’ils nous ont gratifié d’un cover de RIOT (groupe dont MARKUS devrait assurément être président du fan club, lol !). Et quelle reprise !!!! « Warrior », ça le fait grave en live et un concert de FORTUNATO sans un cover de RIOT, ben non monsieur, ce n’est pas possible !!!

La soirée se termine, toute la troupe doit rendre la salle et il est méga tard… l’heure d’aller faire une interview à MANIGANCE ! Si, si, chérie. C’est de leur faute si je suis rentré à point d’heure ! En récap’, j’ai passé une mega soirée, une de celles dont je me serais mordu les couilles si je l’avais loupée, moi ! Un grand merci à MARKUS FORTUNATO et JEEP MONCORGER pour cette affiche !!!!

FORTUNATO @ le Jack Jack de Bron (69)

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STICKY BOYS @ L’Antonnoir – Besançon (25)

Report et Photos by Ti-Rickou

Lorsque tu te lèves le samedi matin et que ta chérie adorée te dit que ça fait longtemps qu’on n’a pas vu les STICKY BOYS et qu’ils passent à Besançon avec IRON BASTARDS, un grand sourire vient illuminer ton visage. Pas de neige à l’horizon, plein de copains et de copines qui vont y être, voilà une journée comme je les aime ! Et comme je ne veux pas contrarier ma chérie, on the road again, direction le pays de la cancoillotte et plus exactement l’Antonnoir, une salle que je ne connais pas.

On part donc en avance et on arrive à peu près à l’heure, le temps de trouver un parking à proximité caché par une dame qui attend le bus. Il y a du monde devant la porte. C’est bon signe. Normalement, ça n’a pas commencé. J’entends tout à coup un « Ti-Rickou ! » derrière moi… C’est la douce voix de Rémy et de toute la bande du défunt Baracat qui débarquent ! Yes ! Je dis bonjour aux copines aussi bien-sûr.

Il est temps pour moi de découvrir la salle qui est belle et en largeur. Il y a un grand bar et cerise sur le gâteau, un sas fumoir. Eh oui, c’est un détail pour les non-fumeurs mais pour moi, ça veut dire que je ne serai pas obligé d’aller me les peler dehors. Décidément, elle me plait bien cette salle !!

FULL THROTTLE BABY @ L’Antonnoir – Besançon (25)

C’est parti pour le premier groupe, les parisiens de FULL THROTTLE BABY. Heu… Les musiciens ont des chemises à fleurs, façon BEACH BOYS, je ne suis pas sûr que ce soit bon signe. J’ai vu avant de venir qu’ils font du fuckin’ rock ‘n’ roll, moi ! Ah, c’est un piège ? Oui parce que ça déménage grave ! Le chanteur me fait penser à ANGRY ANDERSON de ROSE TATTOO.

Musicalement, c’est très énergique. Punk-rock, grosse rythmique. J’accroche moins à la voix, trop poussée limite hardcore. Du coup les paroles sont peu audibles. Dommage car sinon le chanteur est un putain de showman ! Il y va à donf’, communique avec le public, descend dans la Fosse, raconte des histoires, nous raconte les morceaux, tombe le haut…

FULL THROTTLE BABY @ L’Antonnoir – Besançon (25)

Le guitariste et le bassiste vont quant à eux monter sur le bar et y jouer. Bref, le fuckin’ rock ‘n’ roll est bien là. Le public, agréablement surpris s’éclate lui-aussi à fond. Rien de mieux pour commencer la soirée que d’être chauffé d’entrée de jeu. Le groupe nous annonce la fin du set car il y a deux groupes à venir, IRON BASTARDS et STICKY BOYS. Je n’ai pas vu le temps passer moi… mais j’ai déjà mal aux cervicales !

La salle continue à bien se remplir. Pour l’instant à vue de nez, on est plus d’une centaine. C’est cool.

IRON BASTARDS @ L’Antonnoir – Besançon (25)

On est bien chauds et prêts à accueillir les strasbourgeois de IRON BASTARDS. Et là, ça part directement pour la distribution de grosses baffes ! le trio est à donf’ dans « MOTORHEAD est ma famille et LEMMY, c’est notre papa ». Ils ne copient pas leur musique mais ils en prennent l’essence et l’esprit… même si leur dernier album est aussi teinté d’AC/DC. Et de leur touche personnelle !

IRON BASTARDS nous démontre encore une fois que la formule trio est très efficace et que ce n’est en aucun cas un frein pour la prestation live.

La set list fait un tour dans leur répertoire et, comme on est très gentils, on va même avoir droit à de nouveaux morceaux qui seront sur l’album qui doit sortir dans quelques semaines. On a même un morceau qu’ils jouent pour la première fois!!
Je ne regrette pas le déplacement moi car entendre en live des nouveaux morceaux c’est toujours mega cool… Surtout quand tu les aimes ! Je vous en dirai plus quand j’aurais chroniquer leur album. Comment ça, je ne suis pas gentil ?! Lol.

Ouah, c’est mes cervicales qui ne vont pas être contentes à la fin de la soirée mais bon, j’ai encore des cheveux et il faut bien qu’ils s’amusent eux-aussi. Très bonne prestation d’IRON BASTARDS servie par un son très bon. Encore un bon point pour l’Antonnoir !

IRON BASTARDS prend de plus en plus sa propre direction musicale et c’est encore une fois très, très bon en live. Ils sont dans leur élément, ça se voit et ça se ressent. Du coup, c’est partagé par le public.

STICKY BOYS @ L’Antonnoir – Besançon (25)

Allez, c’est la dernière pause de la soirée et là, je découvre que l’Antonnoir est bien rempli et que ça continue à se remplir. Les gens sont venus en nombre pour cette première soirée de Metal in Franche Comté et pour les STICKY WHAT ? STICKY BOYS !!!!

Avec les STICKY, pas de préliminaires. Ca part très fort la séance de grosses baffes sonores. A commencer à coût de rock hard boogy à la mode
des copains. Leurs brûlots sont déjà des classiques pour une grande partie du public présent qui s’éclate et reprend les paroles. Comme le précise ALEX, le chanteur, ils ont déjà joué à Besançon, Dijon et au Baracat et ils sont heureux eux-aussi de retrouver des copains.

« Rock is over» et autres désormais classiques s’enchaînent et mes cervicales morflent une fois de plus. Mais putain, que c’est bon !!! ALEX, JP et TOM montrent eux-aussi l’efficacité de la formule trio surtout quand les trois sont à donf’. Ils mettent tout dans leur musique, leur coeur, leurs couilles, leurs tripes et surtout leur envie de jouer et de partager avec le public.

En parlant de partager, les STICKY BOYS invitent les deux premiers groupes à les rejoindre sur scène pour un morceau. C’est ça l’esprit STICKY, de la générosité, de la joie. Sur scène, c’est de la folie ! On est dans un monde parfait où le rock ‘n’ roll nous rapproche (du bar !!!!).

Allez, un petit cover à la mode des fous furieux et la messe est dite. Les STICKY BOYS sont venus, ils ont joué, ils ont gagné !! Pas de doute qu’ils se sont faits de nouveaux fans après cette soirée ! Ces mecs-là ont bien compris une chose : pour avoir du monde à tes concerts, ça ne sert à rien d’avoir deux millions d’amis sur Facebook et de compter sur ceux qui likent l’évènement, ce qui compte, la clé magique, c’est de faire des putains de concerts où le public en prend la tête et les oreilles. Parce que ce public-là, il en parlera autour de lui et qu’il reviendra les voir dès que l’occasion s’en représentera. Un public de rock se gagne à coups de sueur… et de bière, of course !

Le temps de prendre congé des potes et des groupes, de remercier le copain de Metal in Franche Comté, l’asso organisatrice de la soirée et malheureusement, il nous faut repartir. Difficile car on est bien à Besançon. On a passé une méga bonne soirée. Seul bémol, je crois que j’ai ramené une photo souvenir pas voulue sur la route.

STICKY BOYS @ L’Antonnoir – Besançon (25)