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HEADLESS CROWN

Lorsque j’ai vu cette affiche, j’ai été un peu dégoûté car le même jour il y avait MIDNIGHT PRIEST au Brin de Zinc de Chambéry. Et ce groupe-là, comme j’avais encore des regrets de les avoir loupés à Saint-Etienne, je ne pouvais carrément pas rater leur deuxième passage dans la région ! Sauf que… tadam ! les MIDNIGHT PRIEST ont du se désister de l’affiche et que mes deux acolytes STEVE*74 et SEB 747 m’on proposé de m’emmener à la Metal Invasion Night. Du coup, plus d’hésitation possible… d’autant plus que je reverrai bientôt WHISKY OF BLOOD et ELECTRIC SHOCK qui partageaient l’affiche au BDZ. Donc direction again Genève mais cette fois-ci de l’autre côté, à Thônex.

Bon, pour aller jusqu’à Thônex, pas de problèmes. Mais pour trouver la Barakason, là c’est plus compliqué. Tiens, il y a une salle, des voitures, yes ! On se gare et on arrive tout droit au beau milieu… de la fête de la bière et de la choucroute !! Ce n’est pas qu’on aime pas mais pour le coup, on n’est pas venus en Suisse pour manger une choucroute ! Retour à la voiture est là, ça commence à être chaud point de vue horaire. Si on ne trouve pas rapidement la salle, on va louper le premier groupe et le premier groupe sur l’affiche, c’est CHAINER. Pour ceux qui ont suivi les précédents reports, STEVE*74 a dû partir au tout début de leur set lors de leur dernier show et à promis qu’on ferait un report ce soir.

Tiens, une salle, des voitures ! Alors, à moins que ce soit la fête de la paëlla, ça devrait être là. Et oui, c’est gagné ! Il y a des chevelus devant, ce qui est toujours une bonne indication lorsqu’on cherche un concert metal. En plus, ce sont les HEADLESS CROWN qui sont devant la porte. D’entrée, ils nous rassurent : ce n’est pas encore commencé.

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CHAINER

Yes, on va pouvoir tenir parole et je vais enfin pouvoir voir CHAINER en live, moi ! Comme c’est la première fois que je peux les voir, je suis impatient.

Je ne vais pas attendre longtemps car Suisse oblige, ça commence pile poil à l’heure. Pieds de micro en chaîne, guitariste et bassiste derrière, batteur prêt à marteler ses fûts, CHAINER attaque.

Et dès les premières notes, je sais que je ne vais pas être déçu. C’est du pur hard-heavy 80 qu’ils nous envoient dans les cages à miel ! Et putain, la voix !! Je pense instantanément à W.A.S.P. Putain, c’est trop bon ! Leurs morceaux donnent envie de headbanguer comme des dingues, mes pieds bougent tout seuls. Mais pourquoi je n’ai pas leur album, moi ?!!

Au fur à mesure de leur setlist (composée de morceaux de leur CD), je craque littéralement. Et je ne suis pas le seul ! Mon compère STEVE est aussi acquis à leur cause. Il vient même me dire que tel morceau est très JUDAS PRIEST dans la forme. Je lui fais remarquer qu’avec la voix, ça donne un ensemble très CHAINER.

Tiens, vous avez remarqué ? On peut se parler pendant le concert.. C’est un peu le problème car le son est bon mais pas assez fort, ce qui est dommage car les morceaux de CHAINER méritent des gros watts. Et comme le disait TED NUGENT : « Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux ! ». Mais bon, même comme ça c’est bon ! La formule trio est méchamment efficace, puissante et carrée.

Allez bon, c’est déjà fini ! A première vue, on a eu droit à un nouveau morceau et putain, il déménageait grave ! En tout cas, très bonne prestation des CHAINER et très bonne découverte pour moi.

Du coup, je vais les retrouver pour leur faire une petite interview, moi, car je ne peux pas les laisser filer comme ça sans faire plus ample connaissance.

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SACRED SEAL

Pas le temps de m’arrêter au bar au retour car c’est au tour des grenoblois de SACRED SEAL de monter sur scène. Je suis content de les revoir puisque ça fait un petit bout de temps que je ne les ai pas revus en live.

Tiens, le guitariste a vachement changé.. Normal, ce n’est plus le même mais le petit nouveau n’est pas un inconnu car c’est ABEL, le bassiste de JC JESS et le guitariste d’EXXCITE.

Sinon pas de changement. SACRED SEAL emmène tout le monde directement dans leur univers sombre. Je suis toujours sous le charme de NICKY DAYMOND qui a une superbe voix et une vraie présence sur scène. LAURENT le batteur est toujours solide et martèle ses fûts.

Je trouve que c’est de plus en plus en place. Leurs morceaux sonnent vraiment bien en live et en plus ce soir, il y a un bon son. ABEL s’est bien intégré au groupe et renforce leur côté scénique.

Après leur show, je vais retrouver mes deux copains pour la pause.

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HEADLESS CROWN

Et c’est l’heure pour le dernier groupe, les suisses de HEADLESS CROWN de nous monter leur savoir-faire. Encore une première en live pour moi. STEVE et SEB m’ont dit tellement de bien de ce groupe que je veux vérifier par moi-même.

Et d’entrée de jeu, ça le fait. HEADLESS CROWN, le live, ils maîtrisent ! Ca bouge tout le temps, les guitaristes, le bassiste, le chanteur et même le batteur font le spectacle. C’est cool pour les photos, ça !! Il faut dire que ce sont tous des musiciens chevronnés qui ont l’habitude de la scène. Et ça se voit ! Tout comme d’ailleurs le fait qu’ils aiment ça ! Du coup, leur show est très communicatif.

Tiens au fait, le chanteur ne m’est pas inconnu… Ah mais oui, c’est l’ancien chanteur d’un autre groupe suisse que j’adorais : SILVERDIRT ! Bon, ils faisaient un autre style, moins heavy et plus glam. C’est d’ailleurs surprenant de l’entendre dans ce registre. Mais pas de problème, le gaillard assure et sa voix se marie très bien aux morceaux.

Les titres d’HEADLESS CROWN ressortent vraiment très bien en live. Dommage encore une fois – comme pour CHAINER – que le son ne soit pas un peu plus fort… Mais bon, il parait que c’est pour protéger mes petites oreilles. Putain, j’écoute du metal ! Si j’étais sensible, j’écouterais du classique, bordel !… Ou je prendrais des bouchons d’oreilles.

Je m’égare. Revenons à nos moutons, heu à nos petits suisses. La setlist, composée de leurs propres morceaux est efficace. Tiens, un petit cover de la VIERGE DE FER…

Non !!! C’est déjà fini ! SEB et STEVE avaient donc raison, c’est vraiment très bon. STEVE me dit qu’en plus ce soir, ça a été encore meilleur que d’habitude. Une bonne baffe pour finir la soirée.

BILAN DE LA SOIREE

Très bon fest avec pour moi deux découvertes live, CHAINER et HEADLESS CROWN et une confirmation avec les SACRED SEAL.
Et j’ai découvert aussi une nouvelle salle très sympa avec une bonne acoustique.

Bon, c’est pas tout mais il faut que je rentre. Heureusement, j’ai les CD de CHAINER et de HEADLESS CROWN pour m’accompagner sur la route. Et non, je ne les ai pas perdus… Pas à chaque fois quand même !!

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HEADLESS CROWN

 

A force que nos rédacteurs situés pas loin de la frontière suisse croisent les HEADLESS CROWN, il fallait bien qu’un jour l’un d’eux les attrapent pour faire une interview.

C’est désormais chose faite. Un première pour l’ami SEB 747 !!!

Interview réalisée le 24 septembre 2016 lors du FIRE’N’STEEL FESTIVAL aux Prisons de Moudon (Suisse)

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Report by Seb 747

Lorsque j’ai vu cette date sur mon agenda, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je connaissais déjà les HEADLESS CROWN pour les avoir vus lors de leurs deux premiers concerts et lors de leur première partie pour BLAZE BAYLEY, mais les autres m’étaient totalement inconnus malgré tous les concerts que j’ai fait en Helvétie. Et pourtant, j’en ai fait des concerts chez nos voisins ! Du coup, lorsque mon ami, MAC, bassiste des HEADLESS CROWN, me propose de m’emmener avec lui, ni une ni deux je fais mon baluchon, je dis au-revoir à ma chère et tendre qui râle parce que je la laisse seule avec les enfants et je m’en vais en direction des Prisons à Moudon en Romandie… Non sans avoir fait un petit détour par le local des HEADLESS CROWN afin d’être présenté aux autres membres du groupe.

Euh… des Prisons ? Vous êtes sûrs qu’on ne risque rien ? Non pas que ça me fasse peur, mais tout de même, il peut y avoir des revenants là-bas ! Comment ça je regarde un peu trop les émissions de télé sur le paranormal, moi ? En fait, les Prisons, c’est une ancestrale bâtisse (j’avais bien dit qu’il risquait d’y avoir des fantômes !) autrefois utilisée comme prison du district et qui est devenu une salle de concerts. Tout compte fait, je la préfère comme ça, moi. Du moment que ce n’est pas hanté !

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Arrivés sur les lieux, on est saisis dès les premiers regards par la beauté du lieu. Les armes de la commune sont peintes sur le sol un peu partout dans la ville et une statue de la Justice (comme celle d’ « And Justice For All » de METALLICA) vous accueille dès votre arrivée dans un village pittoresque.

Comme nous sommes en avance, on en profite pour visiter les cachots d’il y a plus de cent ans et où les écrits des anciens prisonniers sont toujours gravés sur les murs. Ouf ! Ils ne nous ont pas enfermés dedans ! Je commençais à entendre des voix, moi. Lol !!

Perso, j’adore la Suisse et ses salles de concert en pleine campagne, au fin fond d’un bled paumé où il n’y a pas âme qui vive ou bien tout en haut d’une montagne au fond d’un bar au milieu de nulle part. Ce n’est pas chez nous qu’on pourrait voir ça ! En Suisse, on ne change pas une recette qui a du goût. Ça marche pour le fromage, le chocolat comme pour le hard-rock.

Bon, revenons à nos prisonniers, euh… à la musique. Les groupes présent à l’affiche ce soir, outre les HEADLESS CROWN dont nous avons déjà parlé dans ce webzine, sont les suivants : SHANGAI GUNS, CHAINER, SHEZOO et TRIPPING TOMBSTONE.

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TRIPPING TOMBSTONE

Chose étonnante en Suisse, le concert commence avec du retard. Ce sont les TRIPPING TOMBSTONE qui commencent et ils sont trop contents d’être là puisqu’ils remplacent un groupe qui a splité peu de temps avant la date. Dans un registre stoner plutôt instrumental, ce groupe lausannois créé en 2015 dans un sombre bar – comme ils le disent si bien dans leur bio – n’a pas encore d’album à son actif. Mais ils y travaillent fortement !

PIERRE et KILIAN respectueusement guitariste et bassiste, leur batteur MEHDI ainsi que le deuxième guitariste JEREMIE et LEO, le nouveau guitariste chanteur (oui, ils sont trois guitaristes) avec leurs looks totalement improbables s’en donnent à cœur joie. Ils ont la lourde tâche de chauffer la foule.

KILIAN ne tient pas en place. Il fait régulièrement des allers-retours entre la scène et le public. Les TRIPPING TOMBSTONE ont beau être très jeunes, ils sont très doués musicalement. En revanche, comme c’est essentiellement de l’instrumental, ça manque un peu de rythme. LEO manque de voix et n’est pas encore tout à fait à l’aise sur scène. Mais qu’à cela ne tienne, ils ont de l’énergie à revendre ! S’ils continuent sur leur lancée, ils seront probablement incontournables d’ici quelques années.

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HEADLESS CROWN

Pas le temps de souffler ni de faire de trop longs sound-checks que déjà les HEADLESS CROWN s’installent. Après une petit intro qui a du mal à démarrer, c’est « The world screams » qui attaque. D’un seul coup, le public peu nombreux auparavant s’intensifie et se rapproche ostensiblement de la scène, saisi par la voix de STEFF.

Ils enchaînent avec « Lonely eagle » et la foule bigarrée se met à headbanguer. Trop génial, mes nouveaux copains font pousser les murs des prisons ! L’ambiance est à feu et à sang, le public est bouillonnant. Après un petit speach de STEFF, « Be seeing you » nous démonte les oreilles à cause d’un gros larsen du côté de MAC mais très vite réglé par les gars de la sono. Les HEADLESS CROWN , comme ils me le diront à la fin de leur set, ont du mal à s’entendre et s’en inquiètent un peu, mais pour nous ça ne se voit pas tellement ils remuent.

« Here comes the night » vient tourmenter le public. CED et MANU, les deux joyaux lurons de la bande headbanguent en chœur devant les afficionados qui n’en demandent pas tant. Chacun se bat devant le seul micro pour faire les chœurs sauf  MAC qui a un cordon de jack trop court et qui du coup est obligé de rester en arrière. Mais quoiqu’il en soit, sa basse donne un son velouté et précis à la puissance des titres.

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HEADLESS CROWN

Les HEADLESS CROWN bougent de partout sur la scène. STEFF harangue le public, MANU fait des grimaces et CED tente de l’imiter pendant que CARLOS donne de l’intensité aux morceaux en maltraitant sa batterie et que Mac, impassible bassiste accompagnant les graves, démonte tout sur son passage avec ses quatre cordes.

Malheureusement, faute de temps, les HEADLESS CROWN  doivent zapper « Edge of sanity » pour finir sur un « Reach out » de toute beauté qui finit de conquérir le public.

Malgré le temps imparti (chaque groupe doit jouer trente minutes), ils nous ont balancé des versions de leurs chansons qui sonnent définitivement plus heavy en live que sur disque. Un super set qui a mis le feu aux Prisons. Les métalleux présents ont beaucoup apprécié, comme ils le leur diront à la fin de la soirée. Certainement une des meilleures prestations scéniques de ce festival. Et non, ils ne m’ont pas soudoyé pour que je le dise, lol !!!

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SHEZOO

Re-démontage de la scène à vitesse grand V et SHEZOO, le groupe international venu de Zürich, se prépare à monter sur scène. Composé de NATACHA la vocaliste, de MICHA à la guitare, de JOSCHI aux claviers, de RALF le bassiste et de JERRY à la batterie, le groupe joue dans un registre heavy-rock à la limite du hard FM.

Avant d’entrer sur scène, le groupe se réunit en rond comme des footeux avant un match et s’encouragent en hurlant « ShhheeeZooo !!! ». Comme quoi il se passe de drôle de choses quand on se promène en coulisses…

Ce sont JERRY et RALF les deux suisses, suivis de MICHA et JOSCHI les deux allemands qui entrent les premiers sur scène. Après une petite intro eux-aussi. Puis NATACHA la hollandaise débarque vêtue d’une veste noire à plumes (de corbeaux ?) en harmonie avec son pied de micro.

Dès l’entame de « Realize », on est conquis par son show. C’est un croisement de KATE BUSH et de NINA HAGEN pour le look, et de PAT BENATAR et NITTA VALLO (l’ex-chanteuse de BATTLE BEAST) pour la voix. Elle est écorchée à la limite de la cassure et elle séduit par son énergie débordante.

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SHEZOO
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SHEZOO

C’est NATACHA qui fait le show tandis que MICHA nous dégote des solos à décorner les bœufs. Dès « Life », le groupe s’empare de main de maître d’un public déjà nettement plus étoffé et massivement planté devant la scène.

JOSCHI, remisé au fond de la scène, s’éclate autant que NATACHA,  mais c’est tout de même elle, en véritable furie habitée voire même hantée (quand je vous avais dit qu’il allait y avoir des revenants !) par ses chansons qui capte les regards de la foule. « Live and let live » démonte tout sur son passage avec son refrain si entraînant. « Too Late » est un morceau qui fait son effet en live, avec des couplets tendus comme un string, où le groupe retient les chevaux, pour redémarrer en trombe. « Winner » vaut la peine d’être découvert.

« Rock me », le dernier morceau démarre. La tessiture est plus grave et elle fait son effet. RALF nous fait du slapping – Vous savez cette technique qui consiste à frapper les cordes graves avec le pouce et à tirer les cordes aiguës pour donner un son plus tranchant et plus énergique ?

Ça y’est, leur set est fini. SHEZOO, en envoyant la sauce tout au long de leur show, a conquis une bonne partie du public. Moi le premier !

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CHAINER

C’est maintenant à CHAINER de jouer. Né en septembre 2014 dans le village de Ferlens (en Suisse Romande) des cendres de HELLANDER, le groupe a été créé par KEVIN, le guitariste chanteur. Comme c’est la deuxième fois qu’ils jouent au sein de ce festival – ils y ont fait leur tout premier concert – une certaine nostalgie est palpable au sein du groupe. Leur premier album sorti en décembre l’année dernière s’appelle « Orgasmo mechanic » et ils sont venus nous le présenter.

C’est donc avec « Gonna rock » que DAVE, le bassiste et YVAN le nouveau batteur accompagnent KEVIN. La première chose qui frappe, hormis les pieds de micros en forme de chaîne, c’est la voix du guitariste. Il a un timbre très proche d’un certain BLACKIE LAWLESS de W.A.S.P.

Cependant, le groupe reste un peu trop statique, ce qui pêche un peu pour le style pratiqué. Ils sont enchaînés à leur pied de micro, lol !

Après un remerciement de rigueur pour les associations du coin qui se battent régulièrement pour faire bouger la ville et des groupes présents ce soir – j’avais oublié de vous dire qu’ils sont les organisateurs du fest !! – c’est sur un « Not alone » que le groupe redémarre suivi par un « Hungry » au gros son de basse, d’ailleurs mixée un peu trop en avant. Tous des hymnes hard-rock bien interprétés avec cette voix si particulière.

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CHAINER

Ce soir, la salle est à moitié remplie mais elle est constituée d’un public de vrais connaisseurs. C’est une autoroute de gros sons, de riffs. Mais aussi de larsens qui semblent de mise ce soir. Le public à l’air conquis. Moi, un peu moins. C’est juste un peu trop statique pour moi. KEVIN devrait bouger un peu plus. Il a une bonne voix, un certain charisme, mais il en fait peut-être un peu trop.

Lors du quatrième morceau, il invite NATACHA de SHEZOO à venir se joindre à eux sur scène pour interpréter « Burn the city »qui est un morceau qu’ils ont enregistrés ensemble. Et c’est là qu’on voit toute la différence quand on a un frontman (frontwoman pour le coup) devant la scène. Elle s’empare du public et celui-ci oublie complètement les CHAINER !! C’est impressionnant ! Elle vit sa musique comme certains respirent en haute-montagne. A pleins poumons. Deux titres s’enchaînent mais, pour moi, celui-ci reste le meilleur de leur prestation. Perso, je pense qu’ils auraient dû le jouer en dernier pour achever la foule.

Il commence à se faire de plus en plus tard et l’on ne chôme toujours pas lors des changements de groupes.

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SHANGAI GUNS

C’est aux SHANGAI GUNS, formation née fin 2011, qui se doit de clôturer le festival. Le groupe est issu de la rencontre STEFAN à la voix, YVES aux guitares, MARC à la basse et SEBASTIEN derrière les fûts. Ils sont franco-helvético-germains et leur premier album « Seven shots » est sorti en août 2012. Leur second « Cabaret » est lui sorti cet été. SHANGAI GUNS joue un hard-rock racé, puissant et mélodique, porté par la voix exceptionnelle de STEF.

Euh… Il n’est pas là ce soir et le groupe joue avec un autre chanteur qui n’a pas pris la peine de se présenter, faute de temps. Qu’à cela ne tienne, composé de potes et de musiciens expérimentés, le groupe délivre une énergie et un plaisir communicatifs à chacun de ses morceaux. Le chanteur campé sur ses deux jambes, ensorcelle la foule encore bien présente malgré l’heure tardive. Même si, à priori, ce dernier ne fait pas parti du groupe, il n’en donne pas l’impression tellement il a du plaisir à jouer ce soir en harmonie avec les membres de SHANGAI GUNS. Pour certains morceaux, les paroles sont posées à même le sol, mais il ne fait que les survoler.

Les titres sont menés à bâtons rompus et les musiciens prennent leur pied à nous faire rocker ce soir.

N’allez pas croire qu’on est dans la retenue car c’est électrique et heavy à la fois. Une union parfaite et relativement bien dosée. Leur musique est ultra entraînante et on ne peut que taper du pied ou hocher de la tête en les écoutant.

Par malheur, pris eux aussi par le temps, ils ne doivent interprétés que cinq titres sur les sept prévus. Ils zappent donc deux de leurs morceaux, contrairement à CHAINER et SHEZOO qui ont interpréter leur setlist en entier me semble-t’il. C’est bien dommage car ils étaient prêts à nous en mettre plein les oreilles ! Et moi, j’en aurai bien repris une bonne petite dose. Mais il ne faut pas déranger plus longtemps les esprits endormis, sinon on pourrait avoir quelques ennuis. Shhhuuuttt !

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SHANGAI GUNS

Quel bilan tirer de ce Fire‘n’Steel festival ? 

Les points positifs : super site, ambiance très sympathique, un respect significatif entre les groupes, une bonne grosse dose de hard-rock prise ce soir et une organisation au top du top pour le catering.

Les points négatifs : trop de groupes pour peu de temps à jouer. Trente minutes, ce n’est pas suffisant pour se faire une vraie idée du style et de la performance. En plus, certains groupes ont été obligés de ne pas jouer tous les morceaux prévus. Pour ma part, je verrais soit moins de groupes pour qu’ils puissent jouer plus longtemps, soit commencer beaucoup plus tôt afin d’ordonnancer au mieux la soirée. Quinze minutes supplémentaires pour chaque groupe n’aurait pas été inutile… d’autant plus qu’enlever un morceau de sa setlist quand on joue quarante cinq minutes, ce n’est pas la même chose que quand on n’en joue que trente. 

Sinon, une excellente journée passée avec les HEADLESS CROWN avec une interview dantesque. Les gars, on remet ça quand vous voulez !!!

Un grand merci à KEVIN de CHAINER pour m’avoir accueilli même si ma venue n’était pas forcément annoncée. Et vivement l’an prochain pour un nouveau festival, avec j’en suis sûr une organisation au top !

Ce soir, c’est dans la direction de Genève que je me rends. Plus précisément à Versoix. Pour vous situer un peu, vous continuez après Genève sur les bords du lac, et vous vous arrêtez là où les propriétés font des kilomètres carrés, et les hôtels 5 étoiles pullulent.
Ce qu’il y a de bien avec les Suisses, c’est qu’ils sont capables de vous faire une salle de concert dans des endroits totalement improbables. En route, donc, pour les sous-sols de « la Ferme », dans les Caves, ou se produit, BLAZE BAYLEY.

Ce concert est entièrement gratuit. Oui, vous avez bien lu : GRATUIT !!! Le jour où on verra, en France, une star internationale de notre musique préférée en concert gratuit… Qui a dit « quand les poules auront des dents » ?

Précision Suisse oblige, on commence à l’heure, il n’est donc pas question d’être en retard.

D’entrée de jeu, je remarque que nous sommes bien dans une cave (manquait plus que les bouteilles. Je subodore, d’ailleurs, qu’elles ont été bues avant que je n’arrive). Il n’y a pas beaucoup de lumières et elles sont essentiellement blanches, ce qui n’est pas l’idéal pour les photos.

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HEADLESS CROWN

Pour la première partie, nous avons droit à HEADLESS CROWN. Nouveau venu sur la scène métal – le groupe existe depuis 2011, mais n’a commencé les concerts que l’an passé – ces Genevois entamaient leur 1er concert de l’année. Mais, que demander de plus ? Premier concert de l’année, et première partie de BLAZE BAYLEY. Je pense que ça en ferait rêver plus d’un.

Musicalement, nous sommes dans le heavy metal teinté de speed des 80’s, bref tout ce que j’aime.

Dès le début les membres d’HEDLESS CROWN sont à fond dedans. On sent qu’ils ont plaisir à jouer sur scène, trop contents de faire la première partie d’une aussi importante tête d’affiche.

STEFF PERRONNE le chanteur, nous le précise aussitôt. Il faut dire aussi que l’an passé, ils ont fait un concert en première partie d’ABSOLAV, et que les musiciens qui accompagnent BLAZE, sont issus de ce groupe. Ceci expliquant peut-être cela.  En tous les cas, les gars sont heureux et ça se voit.

STEFF est à fond dedans, headbanguant à se tordre le cou même lorsqu’il ne chante pas. MANU FROELICHER à la guitare rythmique, toujours à faire des grimaces, s’amuse avec ses compères tout en plaquant des accords de feu. CED LEGGER, en lead guitare nous assène des riffs assassins soutenu par les métronomes MACK MACHET à la basse et CARLOS BENSABAT à la batterie.

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres et sont beaucoup plus pêchus que sur l’album. En plus, on entend bien la basse de MACK et les coups de marteaux de CARLOS. La rythmique est bien en place. Pour la 3ème fois que je les vois, que de chemin parcouru ! Vivement un nouvel album parce que des titres tel que « Edge of Sanity », ou « Men Or Machine » vous rentrent dans le crâne pour ne plus en sortir et vous vous surprenez à les fredonner encore une fois que le show est terminé (voire même des jours plus tard !).

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BLAZE BAYLEY

Malheureusement, régularité suisse oblige, ils ne peuvent finir leur set, coupant à deux morceaux de la fin. Moi, j’aurais bien aimé qu’ils finissent mais le timing doit être respecté. Frustration légère des musiciens, mais ils le prennent bien. Ils auront la possibilité de se rattraper le lendemain au Manoir Pub de St Maurice puisqu’ils continuent de suivre BLAZE durant sa tournée helvétique.

Changement de cymbales sur la batterie, petit soundcheck, les membres d’ABSOLVA se préparent. Les lumières se font porter pâle, et on attaque.

Pour moi, ayant déjà vu BLAZE l’an passé, je ne suis pas surpris par le backing band, même si, je l’avoue volontiers, j’ai eu un peu de mal à les reconnaître. Pour ma défense, ils ont bien changé en un an, les barbes ont poussé en longueur. Quoi qu’il en soit, les musiciens sont contents d’être présents, et ça se voit. D’autant plus qu’une grande complicité s’est instaurée avec BLAZE sur la tournée de l’an passé. A tel point que c’est avec eux que BLAZE à fait son nouvel album. Nous voilà dans l’ambiance.

C’est sur « Infinite Entanglement », titre tiré de son dernier album, que le set démarre sur les chapeaux de roue. Les musiciens sont aux taquets. CHRIS APPLETON le guitariste, nous démontre tout son talent n’hésitant pas à s’avancer devant la scène pour nous montrer toute sa technique.

Le géant bassiste KARL SCHRAMM et le massif batteur MARTIN McNEE en imposent par leur présence. BLAZE peut être fier d’eux, ce sont d’excellents musiciens et il a enfin trouvé ceux qu’il lui fallait, c’est flagrant.

« A thousand years » suit avant d’arriver sur un titre de la Vierge de Fer « Futureal ». BLAZE est en pleine forme. Il chante en donnant tout ce qu’il a, posant sa main sur la tête des spectateurs. Mais, contrairement à ce que j’ai vu l’an passé, il ne leur chante pas dans l’oreille. Sûrement pour ne pas les rendre encore plus sourds !

Le son est massif et à une bonne résonance, ce qui est plutôt surprenant dans ce genre de salle.

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BLAZE BAYLEY

Durant « Human » BLAZE nous rappelle comment il s’appelle (ce qu’il fera souvent pendant le set) et remercie le public d’être venu le voir. « Kill and Destroy » montre qu’il tient la foule dans sa main. Voilà BLAZE qui nous montre son visage tourmenté ; il chante en se tapant le front avec son poing. C’est un homme habité par ses chansons que nous découvrons ce soir. « Identity », un autre titre du sieur BAYLEY, puis « Stars are Burning » se suivent. Pendant « Ten Seconds », c’est le public qui se déchire.

Tout le monde est aux anges… et BLAZE est en nage. Une accalmie arrive avec « Calling you Home » et BLAZE se fait plus tendre. Souriant au public qui n’en demande pas tant, tellement c’est bon.

BLAZE reprend son visage torturé sur « Stare at the Sun » puis plus profond sur « Virus ». Encore un titre de la Vierge de Fer. Le public est en délire et bouge bien. On sent que les musiciens prennent autant de plaisir que nous. Ce qui ne m’étonne guère, vu les nombreux tatouages de MAIDEN, dont un superbe de The trooper que porte le bassiste. Il a même un autographe de STEVE HARRIS et de BLAZE sur son bras. On peut aussi lire « I’ve got BLAZE BAYLEY on my arms » au-dessus de la signature. Impressionnant. Je vous laisse imaginer à quel point il est fan !

L’ambiance s’apaise pendant que BLAZE nous raconte ses anciens déboires avec le label SPV : « Chaque soir, quand je joue, je vends du merchandising et les fans achètent mes CD et mes t-shirts pour me soutenir, il n’y a personne derrière moi, tout revient à BLAZE BAYLEY. C’est comme ça que je peux continuer à tourner et payer mes musiciens, même si ce soir ils ne seront pas payés ». Fou rire dans la salle et sur scène.

Passé ce petit laïus, il nous rappelle qu’on ne doit pas se laisser marcher sur les pieds et que nous ne devons pas être le « Ghost in the machine ». Et la foule entre encore plus en délire. C’est presque démentiel cette ambiance. S’ensuit « Silicone Messiah » qui fait bien vibrer la salle.

BLAZE nous annonce que nous sommes un public sexy mais qu’il est le plus sexy de tous et « Man Hunt » titre de Wolfsbane, son ancien groupe, démarre. C’est la bagarre sur scène. Dans une ambiance très bon enfant, CHRIS et KARL volent la vedette à BLAZE, ne le laissant plus prendre le devant de la scène, l’obligeant à se retirer au fond. Mort de rire, on se croirait retourné en maternelle !

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BLAZE BAYLEY

Pendant qu’ils font leurs solos, CHRIS jouant sur la basse de KARL et vice-versa, BLAZE essaie de revenir et, toujours mort de rire, ces derniers l’empêchant de chanter. Cela fait bien rire le public qui se prend au jeu des musiciens. Qu’est-ce qu’on se marre ! Ça fait plaisir de voir qu’on peut encore s’amuser dans ce monde de brutes.

Après cette petite récréation, on repart avec le côté maidenien et c’est sur « Fear of the Dark » qu’ils enchaînent. Tiens, un titre que BLAZE BAYLEY n’a pas écrit durant son séjour chez MAIDEN. S’ensuit un petit « Man on the Edge » de derrière les fagots et c’est déjà l’heure du rappel.

C’est qu’avec tout ça, je n’ai pas vu le temps passé, moi. Excellent set.

Le public réclame son idole, et c’est en tendant l’oreille que BLAZE revient pour attaquer avec un titre de MAIDEN « Como Estais Amigos ». Il finit sur « Dark Energy 256 » un titre de son dernier album, dont il n’oublie pas de faire la promotion, nous expliquant qu’il va faire partie d’une future trilogie et qu’il travaille même sur un jeu vidéo qui va être basé sur l’histoire. Un grand travailleur ce BLAZE !

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BLAZE BAYLEY

Salutations du public qu’il remercie chaleureusement d’être venu nombreux le voir.

Comme à chaque fois, à peine le set fini, BLAZE BAYLEY nous attend pour signer des autographes, prendre des photos, taper la discute. Un personnage qui a le cœur sur la main et cela se voit. Trop cool !

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ELFERYA

Live Report de Steve*74

Un samedi sans concert,  c’est un peu comme une journée sans cigarettes pour un fumeur : un manque s’installe… Et là, rien à l’horizon ! Mon samedi s’annonçait morose jusqu’à ce que je reçoive un mail d’un ami m’annonçant un concert à Meyrin en Suisse. Ouf, sauvé par le gong au dernier moment !

Pour ceux qui sont nuls en géographie ou qui tout simplement n’habitent pas la région, Meyrin est une charmante bourgade mitoyenne de Genève, située le long de l’aéroport. Au milieu des blocs de béton, se trouve la salle de l’Undertown qui, elle, est vraiment sympa. 

Pour un prix modique, il y a ce soir à l’affiche quatre groupes helvètes. Comme je ne connais qu’un seul de ces groupes, je pars à l’aventure.

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BORDERLINE

Pour débuter cette soirée, BORDERLINE, un groupe que je découvre. Formé en 2013, ils sont le seul groupe de la soirée à ne pas pratiquer de métal. Ils jouent un rock à tendance alternative. Différentes influences, comme du blues et un soupçon de funk, viennent peaufiner l’ensemble musical du quatuor.

Emmené par une chanteuse qui répond au prénom d’ORNELLA, la musique est très agréable et passe très bien sur scène. Lors des passages guitare acoustique et voix, on apprécie d’autant mieux le chant.

A noter une belle reprise de « White Rabbit » du JEFFERSON AIRPLANE, où quand les jeunes se souviennent de leurs glorieux aînés. Vous pourrez les soutenir ou vous faire une idée en écoutant leur tout premier CD qui vient juste de sortir. La soirée débute bien…

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DEEP SUN

Après un changement de matériel court, c’est maintenant au tour de DEEP SUN de fouler les planches de la scène. Ils sont originaires de Schönenwerd en Suisse Alémanique, ville plus connue pour ses magasins d’usine que ses groupes métal. Mais il y a un début à tout dans la vie !

Le groupe a lui aussi une chanteuse, DEBORA. Mais la ressemblance s’arrête là avec BORDERLINE. Ici, nous avons du métal symphonique avec un chant lyrique. La filiation avec des groupes comme NIGHTWISH ou WITHIN TEMPTATION se fait sentir.

Formé en 2006, le groupe a déjà sorti un album « Flight of the phoenix », ce qui donne une certaine maturité musicale à l’ensemble… Même si pour moi le clavier n’est pas trop mis en avant, caché qu’il est derrière les deux guitares.

Deuxième petit hic, le chant. La voix est à mon avis trop linéaire en live et donne une impression de répétition aux morceaux. Il faudrait que j’écoute le CD pour vérifier ou non cette impression.

Malgré tout, le public répond présent et s’éclate.

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HEADLESS CROWN

Puis c’est au tour de HEADLESS CROWN, le groupe pour qui je suis venu ce soir. Avant les premières notes de musique, je constate que tous les musiciens sont habillés en noir. Noir comme leur musique ??

Non, nous avons ici un heavy puissant aux riffs acérés qui puise ses racines dans les 80’s avec JUDAS PRIEST, SAXON et consorts comme influences. Nous avons de la testostérone !

En même temps, c’est normal puisque c’est aussi le seul combo 100% masculin de la soirée !

Ce qui est surprenant dans l’affaire c’est que STEFF, le chanteur, vient de SILVER DIRT, un groupe de hard-rock lorgnant de temps- en-temps vers le glam ou le sleaze. Avec ce changement de cap, son chant a changé. Il a évolué, il est devenu plus grave, plus sombre. Il maîtrise parfaitement son domaine et nous fait oublier haut la main son ancien univers musical..

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HEADLESS CROWN
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HEADLESS CROWN

Ce soir, les HEADLESS CROWN interprètent les titres de leur premier album qui doit sortir chez Massacre Records début décembre. Il est intitulé « Time for Revolution ». Inutile de vous dire que le label allemand ne les a pas signés par hasard.

Si l’album ressemble à la musique jouée ce soir et au clip visible sur internet, ils n’auront rien à envier aux groupes reconnus dans le style.

Formé en 2011, et après quelques changements de musiciens, le groupe se stabilise avec CARLOS à la batterie, CED et MANU aux guitares et MACK (tiens un annécien, ex TOBACCO ROAD !) à la basse.

Personnellement, j’ai préféré les trois derniers morceaux et leurs rythmes mi-tempos, je les ai trouvés plus mélodiques. Si vous voulez un conseil, continuez sur cette voie, elle vous mènera loin.

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ELFERYA

Ce qu’il y a de bien en Suisse, c’est que les horaires sont respectés par tout le monde et c’est donc à l’heure prévue qu’arrive ELFERYA, le groupe vedette de ce mini-fest. Ils viennent fêter avec le public la sortie de leur deuxième album « Eden’s fall ». 

Ils oeuvrent eux-aussi dans un registre métal symphonique avec une chanteuse aux commandes. Ici, il n’y a pas de clavier mais une violoniste pleine de fougue.

Ils ont joués avec des grands noms du style comme DELAIN, XANDRIA et même ELUVEITIE. Ils sont aussi allés en Amérique du Sud défendre leur premier album « The straight and narrow » devant un public très nombreux, comme habituellement dans ces contrées. 

Malgré cette expérience, je trouve le look des musiciens très disparate. Ca manque d’unité alors que musicalement tout est bien huilé. C’est dommage.

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ELFERYA

Le batteur est nouveau dans la formation ainsi que MELODY, la chanteuse. Dans un registre nettement moins lyrique que DEEP SUN, elle nuance bien sa voix et les morceaux s’écoutent facilement.

L’apport d’un violon est un plus lorsqu’il est utilisé en support rythmique de la guitare. Il apporte des sonorités rarement entendues dans le métal.

Avant le dernier morceau et les remerciements de rigueur, le groupe nous présente GUSTAVO SAZES, l’artiste qui a réalisé la pochette de leur disque. Ce brésilien est venu spécialement du Portugal où il habite pour l’occasion. Je vous en parle car il a aussi travaillé pour MORBID ANGEL, ARCH ENEMY ou JAMES LABRIE, c’est donc un personnage intéressant.

En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à lui, son travail mérite le détour !

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ELFERYA

En conclusion, j’ai passé un agréable moment. Et pour finir, un grand merci à YAN pour ses belles photos.

 

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