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Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, me voilà de retour à Barberaz. Mon copain Steve*74 m’accompagnant comme d’habitude pour faire le photographe. Et pour faire quoi, vous posez-vous la question ? Eh bien, pour un concert évidemment ! En effet, ADAM BOMB, la légende du glam sleaze, a décidé de jeter l’ancre pour revenir faire une petite halte au Brin de Zinc – là où il est toujours bien accueilli – durant sa longue tournée d’été. C’est sa dernière date en France. Après être allé secouer les nuques des Lyonnais et des Bretons (Nantes et Henon), il vient remuer l’arrière-train des chambériens.

L’artiste, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a une véritable vie de bohème : il tourne au niveau mondial sans agent, sans tourneur, sans label. Qui a dit sans argent aussi ? Qu’il se dénonce sur le champ ! Non mais, ce que vous pouvez être mauvaises langues ! Depuis quelques années, il affiche une volonté de marquer son indépendance face aux grandes maisons et à l’industrie du disque en général. C’est lui qui est au volant de son propre camion et il vend sa musique en tournées. Il y a même sa fille qui s’occupe de son merchandising. Il reprend la philosophie “Do It Yourself” du punk et du hardcore new-yorkais de la fin des 70’s.

Etant donné que je l’ai vu un nombre incalculable de fois – euh sept pour être tout à fait exact – je sais plus ou moins à quoi m’attendre. Le report devrait être facile. Mais on ne sait jamais à quoi s’attendre avec ADAM BOMB.

Les portes ouvrent dès 20h30 et, peu de temps après, ADAM sort du BDZ pour faire faire un tour à son fauve. Oui, d’accord, c’est un adorable caniche qui s’appelle Pip, mais c’est moins rock ‘n’ roll dit comme ça. Suivis peu de temps après par ses musiciens.

Tiens, il a encore changé d’associés. Au moins, nous avons de la chance, il a trouvé un bassiste et un batteur pour sa tournée européenne. Je l’ai déjà vu arriver sans batteur et mon copain Steve*74 l’a déjà vu arriver tout seul. Montrant au groupe de première partie 2, 3 accords “et c’est parti”.

Nous patientons tranquillement dans la salle, en nous remémorant les concerts et festivals que chacun a fait durant cet été.

Ah revoilà ADAM BOMB qui se promène parmi les spectateurs. Il doit être en train de vendre des tickets de sa tombola. Yes ! Cette fois-ci, il y a un T-shirt et deux CD à gagner. Pour un euro le ticket, on ne va pas se faire prier !!

Le temps passe à une vitesse folle et il est déjà 22h passées quand le groupe décide enfin de monter sur scène. Sauf que notre ami ADAM veut une photo de groupe et demande à mon ami Steve de les aider. Muni du smartphone d’un membre du groupe, il monte sur scène, prend une photo puis leur propose de faire la même chose avec son appareil, histoire d’avoir une meilleure qualité d’image. A la grande satisfaction d’ADAM qui approuve.

Allez, il est temps de commencer. LEO, le jeune nouveau batteur lillois, donne le tempo et c’est parti pour un « I want my heavy metal » du feu de dieu ! KONRAD KOZZY KOZERAWSKI – Kozzy pour les intimes – le nouveau bassiste, possède le look et l’attitude idéal du rocker, en accord avec ADAM BOMB qui est dans une forme olympique. D’ailleurs, il ne tarde pas à allumer un fumigène à sa guitare, malgré un problème de briquet récalcitrant.

L’osmose entre les trois protagonistes semble parfaite. LEO du haut de ses dix-huit ans met une ambiance de folie.

“I’m a Voodoo Child”, nous dit ADAM. Et voilà la première cover du JIMMY HENDRIX EXPERIENCE qui arrive. Notre ami guitariste nous fait une petite démonstration. Il joue avec son instrument derrière la tête, joue avec les dents et sa langue. Complètement dingue !

Au bout d’une petite demi-heure et quelques covers de plus, le groupe fait une pause pour revenir dans quinze minutes. ADAM nous le promet. « En attendant, n’oubliez pas d’acheter des billets de tombola ! », nous rappelle le chanteur guitariste.

Comme promis, c’est au bout d’un quart d’heure que le groupe remonte sur scène.

Avant de le voir, je m’inquiétais de savoir si la nouvelle mouture pouvait me plaire, la précédente m’ayant vraiment impressionné l’an passé. Eh bien, ce soir je suis servi. C’est un incroyable trio ! Encore meilleur que l’ancien. KOZZY va se frotter au public, joue à côté d’ADAM, ce qui n’était pas souvent le cas durant la première partie, en osmose totale avec LEO qui joue de la batterie debout et n’a pas peur de frapper sur ses cymbales enflammées.

« C’est dur d’avoir une certaine hygiène en tournée. Je garde souvent les mêmes fringues », disait ADAM lors d’une récente interview. Alors qu’il avait un bon quart d’heure pour se changer (comme certains chanteurs le font), il a toujours les mêmes vêtements. En tout cas, ses fringues flashy font leur effet, tout en adéquation avec ses guitares.

ADAM est resté le même, ses guitares sont remplies de lumières qui brillent et clignotent de partout et il en joue d’une façon impressionnante. Il suffit de le voir interpréter le « Eruption » de VAN HALEN pour s’en rendre compte. Ce soir, nous avons droit à un beau spectacle de pyrotechnie. ADAM discute beaucoup entre les morceaux : « J’ai un nouveau line-up », nous dit-il en le présentant. « J’ai rencontré LEO lorsqu’il avait 10 ans. Et maintenant il est batteur et il joue avec moi. C’est plutôt cool ».

Les classiques que sont « Pure s.e.x. » et « Rock Like Fuck » sont présents ce soir, tout comme « Je t’aime baby » et son refrain incontournable non destiné aux âmes sensibles ou aux mineurs.

Est-ce le charme des nouveaux venus ? Progressivement, certaines filles font leur apparition devant la scène. Le bassiste jusqu’ici assez froid, devient plus souriant. Étrange tout ça…

« Je t’aime Barberaz, merci beaucoup », nous répète souvent Adam. Et en français dans le texte, s’il vous plaît ! D’ailleurs, il essaiera très souvent de parler en français, même si l’on sent la difficulté.

Le temps passe trop vite, même s’il se fait tard et si la majorité d’entre nous travaillons le lendemain, je suis sûr que personne ne regrette d’être venu.

Les covers sont toujours de la partie mais interprétées avec maestria à la sauce ADAM BOMB : du JOHNNY THUNDERS avec lequel il a joué tous les soirs pendant dix semaines d’affilée dans un bar de Stockholm en 1988, un titre des BEATLES, un autre des DOORS… Il ratisse large ce soir. C’est sur un « Deuce » enflammé de KISS, pour qui il a auditionné à l’âge de seize ans, et juste après un « Rock ‘n’ roll all night » du même groupe que se finit ce concert. Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de titres de son répertoire ce soir.

Comme il est plus facile de discuter en français et que ça fait plus de trente ans qu’on ne pratique plus l’anglais, nous avons parlé avec LEO. Celui-ci regrette – en tant que fan comme nous – le répertoire mais il nous explique qu’ils ont peu de temps pour répéter ensemble car ils sont constamment en tournée. Si bien que si lui connait bien un titre, ce n’est pas forcément le même que KOZZY connaît, et vice-versa. En tout cas, j’espère que l’an prochain, en “Twenty twenty” comme l’a dit souvent ADAM ce soir, ce soit toujours les mêmes musiciens qui l’accompagnent. Croisons les doigts !

Pendant qu’ADAM part avec un spectateur – a priori, chercher de quoi passer une bonne nuit, au désespoir de sa fille qui lui dit “Au revoir, Papa”, tout en étant morte de rire – pour nous, il est temps de rentrer, tout en se remémorant sur la route, le vieux répertoire d’ADAM BOMB. A l’année prochaine ADAM !

EXISTANCE

Report et Photos by Ti-Rickou

A quoi voit-on que c’est la rentrée ? Eh bien facile, c’est quand tu te rends au Leym’Fest !!! Depuis quelques années déjà, ce fest est mon rendez-vous de rentrée. Un immanquable organisé par AMM et programmé par une figure de la région : Christophe Ginet. Bien-sûr, l’avantage de venir tous les ans c’est que je ne me perds pas, que ça roule pour y aller et qu’on se gare finger in the noze.

Je retrouve ce magnifique site avec plaisir, un ancien casernement. Pas d’énormes changements par rapport à l’année dernière sauf que la scène est un peu plus petite (j’apprendrai plus tard que malheureusement ils n’ont pas pu avoir la grande scène habituelle cette année) et que quelques stands sont différents, mais bon j’ai mes repères… Et plein de gens que je connais, des copains, des musiciens, bref pas deux pas sans dire bonjour ! C’est aussi ça le Leym’Fest.

Oups, en revanche, moi qui croyait être à l’heure, j’apprends que j’ai loupé le premier groupe, SKINX. Dégoûté ! J’avais bien aimé ce groupe la seule fois où je les ai vus en live. Sniff ! OK, c’est de ma faute, je n’avais qu’à lire le running order que j’avais (en plus) posté sur la page Facebook du webzine et du coup arriver plus tôt. Désolé les gars, je me rattraperais une autre fois !

Là, c’est au tour de HROTHGAR de monter sur scène. Heu, je ne connais pas et j’ai un petit peu la trouille que ce soit un peu violent pour moi car ils sont étiquetés « Melodic Death Metal » (et ce n’est pas le mot mélodique qui me fait peur, lol !!).

Allez, je vais être vite fixé. Tiens, mais je connais le guitariste, c’est FLORIAN LAGOUTTE, le guitariste de KINGCROWN ! Finalement, c’est plutôt du metal viking. C’est mélodique, puissant. Ca j’aime ! Bon d’accord la voix est bien death, c’est-à-dire growl saturé où on ne comprend rien et ça, comme vous le savez tous, je déteste. Dommage car les morceaux sont très bons.

Le groupe est très efficace scéniquement mais ce type de voix, ça me gâche tout. Mais bon, encore une fois au risque de me répéter, ce n’est que mon goût perso. En plus, c’est quand même supportable pour mes oreilles et je n’ai aucune envie de courir sur la première autoroute jouer à cache-cache.

Je vais plutôt tranquillement au fond du site où se trouve l’unique stand de « c’est bon ». Comme j’aurais du m’y attendre, le stand est pris d’assaut et je m’installe dans la longue queue pour me restaurer.

Bon allez, j’ai du passer le relais dans la queue car HROTHGAR a fini et je me dirige vers la scène pour l’arrivée des franco-belges MAX PIE. Changement d’ambiance. Là, on est dans du metal prog’. C’est plus ma came. En plus, je suis mega content de les revoir en live car j’apprécie beaucoup leurs compos.

Et je ne vais pas être déçu. Comme d’hab’, ils sont mega heureux de jouer leurs morceaux, d’être là et de partager avec le public qui commence à bien arriver. J’adore leur univers, leurs morceaux mega recherchés mais pas prise de tête, leur sens de la mélodie mais pas au détriment de la puissance, la voix du chanteur qui colle parfaitement aux titres.

Bref, je passe un excellent moment et je profite de ces versions live. En clair, je ne suis présent que physiquement car mon esprit est pleinement dans leurs morceaux. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à craquer pour eux, même des allergiques comme ma chérie au prog’ metal fondent.

Waouh !! Encore une grosse prestation de MAX PIE qui confirme tout le bien que je pense d’eux !!

Allez, je récupère mon tacos (merci chérie !) et je vais faire un tour au merch’ pour papoter un peu avec les exposants.

Il est temps pour moi de me positionner pour l’arrivée sur scène du groupe que j’attends – tout comme une grande partie du public si j’en crois la multitude de gens portant des T-Shirts à leur effigie – EXISTANCE. Et c’est parti en mode « on est heureux d’être là, dans cette région et on vous a fait une set list spéciale ». Eh oui car c’est à une set list spéciale anniversaire de leur premier album que nous allons avoir droit ! Whaouh !! Avec en plus des titres peu ou pas joués en live !!

Et putain, ça le fait mega grave ! Bien-sûr, ils n’oublient pas leurs titres plus récents non plus. C’est du délire dans le public très présent devant la scène. On en prend plein le oreilles et plein les yeux aussi car EXISTANCE, c’est un groupe qui fait aussi sa réputation sur ses prestations live. Putain, ils donnent tout, c’est vrai ! Du coup, le public le reçoit pleinement. C’est magique.

C’est clair aussi que les nombreux concerts qu’ils ont donné dans toute l’Europe leur ont encore apporté en maturité et en présence scénique. Qu’est-ce que c’est bien et qu’est-ce que ça fait du bien ! Rien à jeter, une putain de prestation et un putain de groupe. Heu, comment je ne suis pas objectif ? Bah si, ils sont tout simplement un des meilleurs jeunes groupes de heavy, un des groupes sur qui on devra compter pour reprendre le flambeau de notre musique, et je ne parle pas qu’au niveau français ! J’en connais un qui doit être vraiment très fier d’eux. Une énorme pensée pour DIDIER IZARD, chanteur de H-BOMB et père de JULIAN le chanteur d’EXISTANCE, qui aurait tout donné pour voir ça. R.I.P. mon ami, je te dédie ce report.

Allez, je me reprends. Malheureusement c’est déjà fini. La tarte !! Tout le monde est sur le cul. Vivement le prochain album. Je laisse passer un peu de temps avant de les rejoindre au stand merch’ car il est pris d’assaut, Et ça, c’est la preuve irréfutable que le public a aimé. J’en profite pour papoter avec des copains, tout le monde est d’accord pour dire qu’EXISTANCE est LE groupe à voir en live !!!

Bon, le temps de faire des délires avec les copains et c’est au tour du dernier groupe de la soirée de monter sur scène. Eh oui, il y a encore un groupe à passer. Et c’est retour à la case brutal avec XAON. Mon copain Philippe de Kaosguards m’avait dit que ça pouvait me plaire mais rien qu’avec l’intro double grosse caisse, j’ai un doute. C’est du Symphonic Death Metal.

Le chanteur a deux types de voix à son registre, la claire – la normale – et la saturée – la voix cro-magnon avec une angine. La voix claire est très bien et j’avoue que la saturée ne l’est encore pas trop.

Visuellement, ça le fait grave. Les musicos sont impressionnants, à l’image du chanteur qui est un putain de frontman. Je comprends pourquoi mes potes photographes adorent les groupes d’extrême, pour les photos c’est top ! Musicalement, c’est bien fait, il y a de la mélodie même si c’est parfois très speed. Le contraste entre les deux voix fonctionne bien, même si perso je déteste.

Ils se donnent à donf’ et pourtant je n’ai pas le zizi tout dur comme l’avais promis le chanteur en début de set. Je n’accroche pas à leurs compos et même à ce point de vue, j’ai préféré HROTHGAR (malgré le chant, of course !). Le public est encore bien présent devant la scène et visiblement, lui il apprécie, ce qui est comme vous vous en doutez, le principal.

Bon allez, il commence à faire un peu froid, le temps menace et je vois des éclairs au loin, Même si j’avais prévu de rester jusqu’au bout pour voir tous les groupes sur scène avec l’orga – ce qui est une tradition au Leym’Fest (et c’est cool) – je prends congés des nombreux copains présents ce soir. Partir de ce fest c’est toujours le moment le plus dur pour moi car je m’y sens toujours bien, que j’y découvre toujours des groupes (que j’aime ou pas, mais l’important c’est de pouvoir le savoir, lol !).

Encore une fois, très bonne édition de ce fest à part qui programme des groupes qu’ils aiment et puis c’est tout. Bien-sûr, un grand merci à toute l’équipe d’AMM, à Christophe Ginet, à Mag, à Markus et à tous les autres. Rendez-vous à l’After Leym’Fest et à la soirée Sur la route du Leym’Fest 2020… J’espère ! See You soon my friends !

Report et Photos by Ti-Rickou

En cette toute fin de mois d’Août, c’est direction Lyon et plus précisément le Rock ‘n’ Eat ! Comme j’adore les bouchons, je prie très fort les Dieux du Hard-Rock pour que tous les lyonnais ne soient pas encore rentrés de vacances. Bon, de toute façon, je vais essayer de prévoir large car à priori le groupe pour lequel je me déplace ce soir a de très fortes chances de commencer les hostilités.

Allez, on the road again ! Je me gare finger in the noze et j’arrive juste sur le fil. Au poil, ils commencent juste à jouer. Mais qui ? Mes copains parisiens de BARRAKUDA bien-sûr !!! Pas le temps de dire bonjour à qui que ce soit, ni à Paul, ni à Jacques (de toute façon, ils ne sont pas là et en en plus, je ne les connais pas ! ) et je rentre direct dans le show des copains.

Tiens, il manque un guitariste ! Formation réduite à quatre ce soir. Pas grave, même avec un seul guitariste, BARRAKUDA en live c’est de la dynamite. Putain, qu’est ce que ça fait du bien ! Ca faisait trop trop longtemps que je ne les avais pas vus en live et ça me manquait. Leur puissance, leurs paroles (en français) et leur charisme en font un des plus performants groupes de hard-rock qui tournent à l’heure actuelle.

Bon c’est vrai j’avoue, je suis fan de LUKA, d’EPHRAIM, de son frère ADOLPHE, de JYPE et de NIKO (même s’il est absent ce soir). Et il n’y a pas que moi ! Même si à cette heure-ci le Rock ‘n’ Eat ne déborde pas, ceux qui sont présents vont en prendre plein leurs oreilles et leurs yeux.

LUKA fait comme d’habitude son show. Il va se frotter avec le public dans un slamm pas piqué des vers, il remue, il saute… En bref, il s’adapte et se rajoute de l’espace !

On va avoir droit aux morceaux de leurs EP. Dommage qu’il n’y en ait pas un nouveau. En tout cas, encore une fois les BARRAKUDA nous offrent une putain de prestation qui va bien-sûr paraître trop courte à tout le monde.

Bon allez, le show est fini, je retrouve les copains. Je vais pouvoir papoter avec eux et c’est vrai qu’on a plein de trucs à se dire depuis le temps qu’on ne s’est pas vus !

Tiens, B.E.Y.O.N.D. BIZARRE commence à jouer. Comment dire ? Le style musical est en partie identifié dans le nom du groupe : bizarre. Un peu fusion – les RED HOT ont du être bien écoutés – mais pas que, ils ont plein d’influences. Au moins, ils font de la musique comme ils le sentent. Mais c’est clair qu’après le poisson fou furieux, ça ne me donne pas forcément envie de poursuivre l’expérience. Je retourne donc papoter avec mes copains de BARRAKUDA.

Et c’est maintenant le troisième groupe de la soirée qui commence : GOYA. La salle qui s’était tout de même étoffée pendant BEYOND BIZARRE est maintenant pas mal remplie. Alors là, c’est encore autre chose. C’est très clair, c’est du rap metal ! Putain, le mec rappe ! Voilà tout ce que j’aime dans la musique…. Je ne m’étalerai pas sur « c’est bon, c’est pas bon », ce n’est juste pas du tout pour moi.

Ca me fait rappeler que demain j’ai un putain de festival à Leyment avec les copains d’EXISTANCE et qu’il faut que je m’économise un petit peu. EPHRAIM et les autres sont dégoûtés de n’apprendre qu’aujourd’hui que leurs potes jouent demain. Allez, il est temps de se dire au revoir. Une chose est claire, j’ai très envie de revoir BARRAKUDA très vite.

Un grand merci au Rock ‘n’ Eat pour cette affiche hétéroclite mais qui a donner l’occasion à BARRAKUDA de venir secouer les lyonnais.

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, pas de pluie à l’horizon, il fait même presque beau donc direction le pays du fromage à trous pour la nouvelle édition (23ème déjà) du Festiverbant. Je suis super content car l’an dernier je n’y avais pas participé vu que – malheureusement – CHINA avait été annulé. Là, ce soir, pas de problèmes, les groupes que je veux voir seront bien là.

Le truc d’aller souvent à un fest, c’est qu’on sait y aller. C’est peut-être un détail pour certains d’entre vous, mais pour moi c’est vachement important. Il ne faut quand même pas que je me goure et que j’atterrisse à l’Octopode Fest car ce soir, c’est plutôt du métal énervé ! Finger in the noze, j’arrive à mon parking…. Heu, comment, il est déjà blindé !!!? Putain, je suis en avance et il est déjà complet donc soit je suis plus en retard que d’habitude soit c’est juste qu’il y a plus de monde que les autres années. Bon pas grave, les parkings, ils en ont plein les champs mais il va quand même falloir que je fasse cinquante mètres de plus, lol !!!

Pas trop de surprises sur le site, toujours la grande scène au fond, le disquaire est présent sur son stand cette année, bref si on rajoute à ça plein de copains présents, je suis en terrain connu !

SPIT RECKLESS @ Festiverbant 2019

Je ne suis finalement pas si en avance que ça car j’ai juste le temps de récupérer mon accred’ photo que les suisses de SPIT RECKLESS attaquent le premier set. Alors honnêtement, ça m’aurait vraiment fait chier de les louper. En effet, Seb 747, m’avait un report assez dithyrambique sur eux et moi je suis comme Saint-Machin, je veux surtout voir et entendre par moi-même.

Musicalement, on va dire que c’est du rock-hard moderne. C’est bien fait, c’est mélodique et d’entrée de jeu, effectivement, moi aussi, j’accroche. En plus, les musiciens assurent très bien le show ! C’est à la fois bien rôdé et très énergique. Ils sont du côté langue française de la Suisse donc au niveau communication avec le public c’est quand même très pratique.

Evidemment, ils jouent devant une grande partie d’un public déjà acquis à leur cause. On le voit, les gens connaissent les paroles et donc l’ambiance dans le public est méga cool. Et pour un groupe d’ouverture, il y a quand même beaucoup de monde !

Les SPIT RECKLESS donnent au public matière à s’amuser en leur lançant d’énormes ballons noirs ou blancs. (les fans de METALLICA, ça vous rappelle quelques chose) que le public va bien sur s’empresser de ré-expédier. Les gamins quant-à eux deviennent dingues et courent partout pour les choper.

Sinon leur set list est très sympa. J’aime bien leurs morceaux un peu cool. A un moment, le chanteur fait entonner « You make me happy » a capella au public et il y a une vraie ferveur, une vraie émotion qui circule. J’ai un bref moment l’impression de me retrouver avec le GOTTHARD de l’époque ou le CORELEONI de maintenant.

Bref, un bon moment et une bien bonne découverte live pour moi. Je vais essayer de leur faire ma petite interview.

Premier groupe fini. Entracte pour le changement de plateau avec le petit bonhomme en mousse et sa cornemuse. Cette année le Festiverband a fait appel à CELTIC et Rock’n’ROLL pour mettre un peu de musique pendant que les gens se ruent sur le risotto, les hamburgers ou la raclette.

Le temps passe méga vite. les gens sont arrivés bien en nombre et les T-Shirts CRYSTAL BALL sont légion sur le site. Il faut dire que CRYSTAL BALL en Suisse, c’est un groupe qui comme KROKUS, GOTTHARD ou SIDEBURN fait partie du paysage hard-rock et il a donc une fan base très présente. Ca saute aux yeux – et aux oreilles – avec la réaction du public quand ils arrivent sur scène.

Moi je suis méga content de les revoir car sauf erreur la dernière fois ça devait être à Guitare en Scène et ça date de quelques années déjà.

Donc bien-sûr, moi je fais partie de ceux qui rentrent directement dans leur univers. J’adore leurs premiers albums, leur hard-rock méga mélodique (non chérie, ce n’est pas mou c’est mélodique – Putain, j’aurais mieux fait de l’envoyer à l’Octopode avec Hi’Twist !). Bon ma chérie ne va pas me gâcher mon concert, moi j’adore leurs morceaux, j’adore la voix du chanteur, j’adore les chœurs.

Sur la set list, ben effectivement je préfère surtout les premiers albums mais les morceaux du petit dernier passent quand même très bien en live. Le groupe essaie de communiquer avec le public…. bon en Allemand, donc…..

Le son comme sur SPIT RECKLESS est excellent. Les lights sont très beaux. Il y a juste la température qui commence réellement à se rafraîchir, c’est bêta. Sinon, c’est vraiment un concert sans fausse note, même quand le chanteur se prend pour AXL ROSE avec changements de costumes et bandeau. Perso, j’aime bien parce qu’il se passe toujours quelque chose visuellement.

Les autres zicos ne sont pas en reste sur le côté scénique. On voit qu’on a affaire à des vieux briscards. Je suis aux anges et je ne regrette absolument pas d’avoir fait le déplacement. Bon bien sûr, comme toujours dans ces cas là, le seul problème c’est que c’est trop court. Sauf pour ma chérie qui commençait à reposer ses yeux discrètement. Heu… je ne lui ai pas encore dit que le groupe d’après c’est du blues, c’est là qu’on va rigoler !!!

Allez, petit papotage avec Seb 747, plein de copains suisses ou français qui ont fait le déplacement et qui comme moi adorent ce fest.

On attend tous le début du dernier groupe en patientant avec la cornemuse… ou pas, parce que moi perso, je vais me réfugier chez la masseuse qui assure pour le fest des massages plantaires. Et c’est complètement gratuit ! J’hallucine !

Et bon Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien. Ti-Rickou tout zen après. Je n’ai pas l’habitude de faire de la pub mais là je poste sa carte de visite et sa photo parce qu’en plus elle est adorable et qu’elle vous explique plein de choses.

Bon, zen zen zen, il faut maintenant que je rejoigne le pit photos à toute vitesse car JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS commence à jouer. Oh, je sens que ma chérie va apprécier car en plus il y a un clavier, mdr ! Donc c’est du blues saoul ; sauf erreur, ma chérie devrait déjà chercher l’autoroute la plus proche.

Et là, JESSIE LEE commence à chanter. Et putain, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a une voix terrible ! Je jette un oeil derrière moi et je me rend compte que ma femme est littéralement hypnotisée par les charmes vocaux de cette sirène ! Alors là, je n’en reviens pas. Elle est complètement envoûtée.

JESSIE LEE assure à tous niveaux. Si on rajoute à ça que son guitariste solo est vraiment excellent, que les autres musicos jouent grave, que leurs compos tiennent plus que la route, que les covers effectués le sont magnifiquement, c’est un moment assez magique. La preuve, malgré l’heure tardive et le froid qui commence vraiment à se faire sentir, les gens sont encore très très nombreux sur le site.

JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS @ Festiverbant 2019

Moi, je suis un peu dégoûté car non seulement il est très tard et qu’on a vraiment froid mais en plus je me trouve face à un dilemme : je sais qu’à la fin du set, il va y avoir une surprise et que la surprise n’est autre que le pensionnaire de tous les fest d’un côté ou de l’autre de la frontière, j’ai nommé JOHNNY GALLAGHER. J’avais d’ailleurs été méga étonné de ne pas le voir traîner à Guitare en Scène cet été.

Mais bon, j’ai vraiment trop froid et après une heure de show, c’est la mort dans l’âme que je quitte le site. Sniff.

Bon, encore une fois le Festiverbant s’est avéré un incontournable des fest de fin d’été, autant dans son organisation que dans sa qualité de programmation. Malheureusement, je sais qu’il me sera impossible d’être présent les deux derniers jours et donc je leur dis « See U next year my friends » !!!

PS : Message subliminal pour Michel….. CORELEONI !!!!!!!!!

Re-PS : l’interview des SPIT RECKLESS se fera mais lors de la release party d’EXXCITE le 21 septembre…

Report et Photos by Ti-Rickou

Lorsque j’étais au festival off de Montreux pour CORELEONI, une charmante dame m’a donné un flyer pour un autre festival, à Payerne cette fois – mais toujours en Suisse – avec bien-sûr CORELEONI à l’affiche. Plus tard, je me suis aperçu qu’en plus de CORELEONI il y aura WORRY BLAST !

C’est le 10 août, c’est gratuit. Il me reste juste à voir où se trouve exactement Payerne. Bon, c’est pas si loin que ça (lol) et en plus, les gagnants du tremplin sont les suisses de REBEL DUCK, groupe que personnellement je n’ai jamais vu en live et que j’ai forcément envie de voir.

Maintenant, il ne reste plus qu’à suivre la météo. A priori, on ne devrait pas avoir beaucoup de flotte donc c’est parti pour aller manger de la raclette, direction Payerne, tout près du lac de Neuchâtel. C’est vrai en plus, c’est bucolique, ça fait une promenade pour la famille pendant les vacances !

Bon, comme d’hab’ en Suisse, c’est très bien pensé. Il y a des grands parkings dans les champs. Euh.. à priori il a quand même beaucoup plu hier ; les champs sont bien boueux par endroit et ça risque de se transformer en pièges à voitures. Je me gare donc malin, c’est-à-dire dans un parking, mais juste sur le bord du pré… on ne sait jamais ! Maintenant, petite balade à travers champs pour rejoindre le site.

C’est bizarre, plus j’avance, plus il y a des motos. Et pas n’importe quelles motos, des Harleys accompagnées bien-sûr de leur proprio bikers. Bref, ce ne sont pas des « motards sauvages » (pour ceux qui ont vu le film), et ça ressemble fort à une concentr’. Rien de grave, parce que moi, perso, j’aime bien !

Vu que je suis arrivé une demi-heure en avance (eh oui), je peux faire le tour du site. Je regrette de ne pas avoir pris mes bottes en caoutchouc car le sol est un vrai bourbier par endroit. Qu’à cela ne tienne, le site est vraiment sympa. il y a bien sur plein de trucs pour ne pas mourir de faim – en plus les prix pas prohibitifs pour une fois (on est en Suisse, ne l’oublions pas) – des stands de babioles, des châteaux gonflables et il y a même un taureau-cheval mécanique. Je pense que ça peut être rigolo ! La scène est super belle et grande. Tout annonce que j’ai bien fait de faire le déplacement !

REBEL DUCKS

Tiens, il y a mon Steve*74 devant la scène ! Miracle, il est même arrivé avant moi. A peine le temps de papoter qu’on nous annonce l’arrivée de REBEL DUCK. Et d’entrée de jeu, ça pulse ! Leur hard-rock à l’ancienne est parfait pour ce début de journée. Contrairement à Steve, moi je les découvre pour la première fois et franchement je trouve ça très bon.

J’aime bien la voix du chanteur, leurs morceaux, eh ben c’est ce que je préfère dans le hard-rock, du hard très binaire, très bien fait et qui te donne envie de te niquer les cervicales. Le groupe utilise bien la scène, communique avec le public. Ca soir, le chanteur fête son anniversaire sur scène et on a droit au canon lanceur de confettis brillants !

Si on rajoute à ça que le son est très bon (même Steve n’a rien trouvé à y redire, lol), cela en fait une très bonne prestation. Et puis, découvrir leurs morceaux en live, c’est vraiment du bonheur pour moi.

Comme je l’avais pressenti cette soirée s’annonce très très bien. Tiens, je vais essayer de leur faire une interview, moi. Eh oui, j’ai craqué.

Bon allez, changement de plateau qui s’annonce un petit peu long. C’est le moment du seul groupe où je ne suis pas forcément emballé d’entrée, vu qu’il s’agit à priori d’un mec et sa guitare qui fait du blues. Allez, on va être fixé car ONE RUSTY BAND commence à jouer.

Bon, c’est presque un homme orchestre, il a sa guitare, une cymbale qu’il peut jouer au pied. Il est accompagné par une fille qui porte des chaussures à claquettes (oui, oui, des claquettes). Euh franchement, j’ai un peu peur que ce soit long l’histoire ! Et… ils commencent à jouer.

Putain, il a de l’énergie grave, une voix comme j’aime bien râpeuse. La fille fait presque un numéro burlesque et fait aussi bien des claquettes que jouer de la… râpe ventrale (je ne sais pas comment ça s’appelle, c’est une espèce de plastron en métal sur lequel elle gratte). Musicalement, on est dans on va dire du blues, rock barré. un peu dans le style de LITTLE BIG MAN. Ca arrache quand même sa mère-grand dans la fondue !

Il se passe visuellement toujours un truc, il y a toujours des détails rigolos. Le pied de micro est un vieux téléphone, la fille fait des mimiques et du coup, on ne s’ennuie pas une fraction de seconde, le temps passe très vite.

Allez, pause de 40 minutes avant l’arrivée de CORELEONI. Bon, là ça se remplit grave de chez grave. Les gens arrivent de partout, des bikers aussi bien que des familles, des hardos aussi. Il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse et que LEO LEONI, c’est forcément quelque chose. Effectivement, lorsque l’intro de la musique du Parrain retentit, le site est méga bien rempli. Impossible de savoir combien de milliers de personnes on est mais il y a vraiment du monde derrière moi. Les gens montent même sur les tables, qui sont quand même très loin de la scène, c’est pour dire !

Allez c’est parti ! LEO et ses copains commencent à jouer. je pense que ça va être encore un grand moment. De plus, il se murmure dans le public que NIC MAEDER, l’actuel chanteur de GOTTHARD, fête son anniversaire le lendemain et qu’il devait passer pour les rejoindre sur scène ce soir.

Pour le moment, on est dans la même config qu’à Montreux. La set list est la même, presque l’intégralité des trois premiers albums de GOTTHARD et devant un public qui connait les paroles par coeur, ça donne des moments forcément énormes.

ROMERO est comme à son habitude un putain de showman et s’amuse d’un rien. Il joue avec LEO pour lui récupérer ses médiators, mediators qu’il se met aussitôt dans la poche. Toujours prêt à faire le clown celui-là ! Le plus important, c’est qu’il est méga en forme vocalement.

LEO LEONI parle un peu en français (eh oui, même s’il est suisse, il est suisse allemand). Lui aussi est en grande forme et comme à Montreux, il sourit et s’amuse pendant tout le set. On va avoir aussi droit à un petit moment de QUEEN et au moment magique dans un rassemblement de motos, l’hommage à STEVE LEE sur « One life, one soul ». Le titre est volontairement abrégé (comme la première fois à Montreux) avec un RONNIE ROMERO qui envoie un baiser vers le ciel à la fin. Moment émotion sur le fest quelques jours seulement après la date anniversaire de STEVE (le 5 août). Les yeux de pas mal de gens sont embués. Il doit y avoir quelqu’un qui épluche des oignons… Ben ouais, un biker ça ne pleure pas !

LEO ne va pas oublier de nous faire sa guitare box avec un morceau qui va réveiller tout le monde, « Moutain Mamma ». Bon, moi je ne suis plus là. Encore une fois, la tarte monumentale, grave !

Le show est terminé, le rappel commence. Bon c’est clair, il n’y aura pas de surprise ce soir. Dommage, ça aurait été la cerise sur le cake. Un petit tour et puis le groupe vient saluer. RONNIE sort les médiators qu’il a piqué à LEO pour les donner au public. Le batteur vient donner des baguettes. Bref, une ambiance de dingue pour clore cette prestation.

Il est tard, voire très tard, et on nous annonce 40 minutes d’attente pour le dernier groupe de la soirée, les WORRY BLAST ; le temps d’aller manger local – c’est-à-dire thaïlandais, lol – de finir de craquer très facilement mes francs suisses et d’aller rigoler deux minutes devant les courageux ou inconscients qui décident d’aller faire un rodéo sur le cheval mécanique. Ce genre de truc, c’est toujours très drôle quand ce n’est pas toi qui est dessus.

Allez, il est temps de se rapprocher de la scène. Le truc étonnant, c’est que malgré l’heure tardive (environ minuit), il reste énormément de monde présent sur le site et plus étonnant encore, beaucoup de monde devant la scène. Cela veut dire une chose : c’est que la popularité de WORRY BLAST est vraiment en train de grimper.

WORRY BLAST @ Newstock Festival 2019 – Payerne (ch)

Et putain, c’est mérité ! Ceux qui ne sont pas restés peuvent s’en mordre ce que je pense car eux-aussi d’entrée de jeu, ça déboîte son papy dans la boue !

WORRY BLAST se la joue en mode « les freins, c’est pour les lâches » et ils attaquent direct avec des morceaux hard binaire que ne renierait pas AIRBOURNE. Bien-sûr, les hardos et les bikers adorent ça. WORRY BLAST, c’est un putain de groupe de live. Et dans ce genre d’exercice, ils sont purement de vrais tueurs ! Bon j’avoue moi que personnellement je ne m’en lasse pas et que même si je les ai vus un certain nombre de fois, c’est toujours un pur bonheur de les revoir. En plus, je trouve qu’ils prennent de plus en plus d’assurance et la baffe que je reçois est toujours énorme.

Et je ne suis pas le seul car ça ne désemplit pas devant la scène (sauf les familles avec des petits) et avec ce public, c’est toujours un gage de qualité. Tous les hard dies sont aux taquets. Bref, une prestation purement énorme.

Malheureusement là, vu que j’ai quand même 2h30 de route et que je n’ai pas forcément envie d’arriver chez moi pour le petit dej’, c’est la mort dans l’âme que je dois quitter le site. L’avantage, c’est que comme on est en pleine campagne, que les parkings sont loin et que le son porte, ils vont m’accompagner jusqu’à ma voiture.

En tout cas, le Newstock Festival, c’est sûr, sera une de mes priorités pour 2020 car à tous points de vue, c’est un putain de fest avec une programmation magique.

PS : j’aimerai quand même être une petite souris pour voir la tête des bikers demain devant le show d’HENRI DES ! Au moins, les programmateurs du fest ont de l’humour. See U next year my friends, long live rock ‘n’ roll !!

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