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KAMELOT à La Rayonne

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du  syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.

Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.

KAMELOT à La Rayonne : FROZEN CROWN
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FROZEN CROWN à La Rayonne

FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.

Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.

Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.

Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

AD INFINITUM est un groupe Germano-Suisse de Symphonic Metal avec des relents Rock qui compte en ses rangs la Vaudoise Melissa BONNY au chant, Niklas MULLER aux fûts, Adrian THESSENVITZ à la guitare et le bassiste Korbinian BENEDICT.

Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.

Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.

Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.

Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens  en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.

Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.

« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire,  visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.

KAMELOT à La Rayonne : BLACKBRIAR
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BLACKBRIAR à La Rayonne

BLACKBRIAR est le groupe que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter. Il faut dire que le groupe étant étiqueté Alternative Gothic Metal, ça ne me tentait pas vu que je suis assez allergique au style. BLACKBRIAR est d’origine Hollandaise et est composé de Zora « la Rousse » COCK au micro, Siebe « Legolas » SOL SIJPKENS à la basse, René « Landru » BOXEM à la batterie, Robin « Barberousse » KOEZEN et Bart « Beau Gosse » WINTERS aux guitares, et pour finir de Ruben « Einstein » WIJGA derrière les keyboards.

Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses.  Sympathique.

Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir. 

KAMELOT à La Rayonne
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Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.

Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.

Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.

A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.

L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.

Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.

Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.

Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.

22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.

Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.

Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.

Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

RISING STEEL D3
RISING STEEL

Bon, comme chaque année depuis trois ans à la même époque c’est direction Dijon. Et ce n’est pas pour faire le plein de moutarde, mais plutôt le plein de heavy metal car au Rising Heavy Metal Fest, il y est, comme son nom l’indique, mis à l’honneur.

Petit inconvénient, ça commence tôt, très tôt pour un vendredi. Surtout quand on a plus d’une heure trente de route à faire.. Heu, non, je ne me cherche pas d’excuses, mais dès le départ, je savais qu’avec un démarrage à 17h50 pour le premier groupe, ça allait être chaud patate pour y être à l’heure !

Mais non, je n’ai pas raté le premier groupe, bande de mauvaises langues ! Bon, d’accord j’ai raté le début mais j’ai quand même eu droit au vingt minutes de show restantes ! Je ne prends donc même pas le temps de dire bonjour aux potes et je me précipite pour voir et entendre mes copains de Grenoble, les RISING STEEL qui ont la tâche d’ouvrir ce cinquième fest. Moi, RISING STEEL, j’aime vraiment, et la Petite Vapeur (les hostilités ont lieu dans la petite salle ce soir) aussi.

FABRICE et les siens sont en forme et leur heavy des familles est très efficace. Ceux qui sont arrivés à l’heure ne vont pas être déçus car ils sont directement dans l’ordre du jour « heavy métal for ever » !!

Bon vu que j’ai quand même loupé une bonne partie de leur passage, ça va me sembler vraiment très court. Ben ouais, c’est déjà fini ! Je suis dégoûté car les copains ont donné un gros set. Mais bon, je me console en me disant que j’aurais sûrement l’occasion de les revoir bientôt.

deafening the silence
DEAFENING SILENCE

Heu, je n’ai toujours pas le temps de voir les potes car je croise les BARRAKUDA et que je file leur faire une interview. Rapide l’interview car les changements de plateau le sont aussi !!!

Pas le temps de souffler que c’est au tour de DEAFENING SILENCE, en provenance de Metz, de monter sur scène devant un public de plus en plus nombreux et bien chauffé par RISING STEEL. Là, on est plutôt dans du heavy speed en anglais.

Bon, c’est bien fait, j’aime bien la voix du chanteur quand il ne va pas dans les aigus. Les autres musicos assurent bien aussi, mais perso, j’ai toujours du mal avec se style de heavy trop speed pour moi. Bref, si je n’arrive pas à rentrer dedans, le public qui lui continue à affluer réagit bien à leur prestation. Peut-être un peu trop bien pour certains d’ailleurs.

Bon là, j’ai un peu de temps pour dire bonjour aux copains, qui sont pour certains venus de loin, voire de très loin. Il y a des gens d’Alsace, de Perpignan, de Paris, de Montpellier, de Chambéry, de Grenoble et même de Lyon ! Bref, beaucoup de mains à serrer mais j’ai quand même le temps de voir que cette année encore le bœuf bourguignon est de la fête ! Trop cool !!

BARRAKUDA 2
BARRAKUDA

Mais bon, pas le temps de le goûter car c’est déjà aux parisiens de BARRAKUDA, oui les BARRAKUDA à qui j’ai fait une interview au début. Il faut suivre un peu !! Eux, je voulais vraiment les voir en live et donc lorsqu’ils débutent, je suis aux taquets. 

Et c’est parti pour du hard-rock boogie des familles en français fait par de vrais fous furieux ! Putain, ils envoient du lourd ! Le chanteur ne tient pas en place, il est carrément déchaîné et dégage une énergie incroyable. Il fonce dans le public et s’éclate avec certains… qui n’attendaient que ça !

En clair, c’est barré pour une grosse partie de n’importe nawak purement rock ‘n’ roll. La salle leur est acquise et l’ambiance est d’enfer. Le groupe est impérial. Les morceaux de leur EP sont des tueries sur scène. Bref, c’est l’Ovni de la soirée qui met tout le monde d’accord, même les plus true des heavy metalleux. Vive BARRAKUDA !! Putain, la tarte !

Bon, c’est l’heure d’une pause bien méritée et un dilemme s’impose : bœuf bourguignon ou méga sandwich au pâté persillé ? Eh oui, ici on est bichonnés, pas de merguez ou de chipo mais de la vraie nourriture pour gourmets !! Bon, je suis enfin rassasié, je vais pouvoir y retourner. Comment, je ne vous ai pas dit ce que j’avais choisi ?!! Ben les deux, of course !!

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STORMHUNTER

Maintenant, c’est aux allemands de STORMHUNTER de monter sur scène. Re-changement de décor. Retour au pays du heavy métal et là, on est dans la grande tradition allemande du heavy power speed. Et les STORMHUNTER, ils le font bien. En plus, leurs morceaux sont taillés pour le live ! Bien sûr, la salle est aux anges. L’ambiance et le son sont top.

STORMHUNTER va nous faire un délire. Un des guitaristes qui parle français vient au chant et nous dit que comme il n’y a pas moins de quatre groupes contenant le mot « storm » dans ce fest, ils nous ont préparé une petite connerie. Eh oui, c’est un cover de « Comme un ouragan » revu et corrigé à leur sauce ! Ils enchaînent sur un morceau plus de circonstance, « Antisocial » de TRUST. Ce qui va bien sûr déchaîner l’hystérie dans la salle !

Les Allemands pratiquent le heavy de la manière que j’aime, avec un sens de l’auto-dérision et du délire. Leur show va se terminer en nous laissant à tous une grosse banane.

Bon là j’hésite, je me rafraîchi ou je retourne dire bonjour au bœuf bourguignon ? Allez, c’est réfléchi, je retourne me rafraîchir avant l’arrivée du dernier groupe de la soirée.

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ADX

Et le dernier groupe de la soirée, c’est ADX. Heu… c’est ADX là ? Ils n’étaient pas comme ça la dernière fois que je les ai vus. Bon d’accord, ça fait au moins trente ans. Donc c’est facile, les membres d’origine, ce sont ceux qui n’ont pas les cheveux longs ! 

Je rigole mais je suis un peu comme tous ceux qui les ont vu il y a très longtemps, on garde toujours l’image de l’époque et du coup ça ne correspond plus à ce qu’on voit maintenant. Bon, ce n’est pas de leur faute, on est bien d’accord, mais pour l’objectivité, ce n’est franchement pas facile.

Leurs morceaux des dernières années passent très bien sur leur set list. Les anciens morceaux sont repris en chœur par une grande partie du public et là, la salle est quand même bien remplie. Certains refrains me donnent quand même le frisson mais dans l’ensemble, pour moi comme pour les plus anciens, c’est plus difficile. Même si ADX nous offre une honnête prestation scénique. Je ne sais pas si c’est l’heure tardive ou la fatigue mais j’ai du mal à être dedans. Je voulais absolument les revoir… Je les ai revus.

Maintenant il est très tard. Je vais dire au revoir aux copains, car on se retrouve demain en début d’après-midi pour la suite du festival. Allez, c’est fini. Je vais pouvoir aller faire dodo… ou pas car bien sûr je me retrouve dans l’hôtel avec une bonne partie des groupes et nos copains allemands qui, comme tout le monde le sait, adorent faire une troisième mi-temps !

Mais bon, ça doit être ça l’esprit rock ‘n’ roll !!Bilan de la soirée

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RISING STEEL 

A chaque fois que je les vois, toujours la même claque. Ils ont fait une très grosse impression ce soir. Vraiment le groupe à suivre de près.

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DEAFENING THE SILENCE 2

DEAFENING SILENCE

Vous l’avez compris, je n’ai pas forcément accroché..

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BARRAKUDA 3

BARRAKUDA

Mon coup de coeur de la soirée. Ils m’ont fait vraiment une très forte impression. Vivement qu’ils sortent leur nouveau disque. BARRAKUDA, c’est vraiment du lourd.

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STORMHUNTER 2

STORMHUNTER

Le heavy power speed joyeux comme je l’aime, sans prise de tête et festif. En plus, comme ils sont restés faire la fête pendant deux jours, j’ai pu leur caler une petite interview, bande de veinards !

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ADX  

Comme dirait TRUST : « Le temps efface tout, c’est dégueulasse ». J’aurais mieux fait de rester sur mon souvenir, d’autant plus que je ne suis pas passéiste et que je prends plus de baffes avec des nouveaux groupes qu’avec des groupes d’un autre temps.