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Report et Photos by Ti-Rickou

  • Heu, tu vas où
    aujourd’hui Ti-Rickou ? Je vais à Montcul !!!!
  • Hein ? Si
    tu ne veux pas me le dire, d’accord mais ne soit pas grossier !!!!!
  • En fait, je vais
    vraiment à Montcul, pas loin de Lyon, pour le Plane ‘R’ Fest…
  • Ce n’est pas
    trop violent pour toi ?
  • Ben, il y a R.A.B, KINDRED et KORPIKLAANI. En plus, le lieu est méga cool, le fest est méga
    fun et il y a une putain d’ambiance !!

Donc même pas peur de quelques barbares, direction Montcul pour le premier jour du festival ! Bon, quand on sait où est Montcul, c’est plus facile de trouver le parking, et après le site. En plus, cette année, le fléchage est super bien fait.

Heu, il y a du son.. Je crois que j’ai un peu loupé le début, moi !!! Bizarre, ça ne ressemble franchement pas à R.A.B, ce doit être FOSS, le groupe qui assure l’intermède, car cette année, il y a un groupe local qui joue pendant les changements de plateaux, soit 4 fois 15 minutes – si je trouve ça horrible, ça va être long l’histoire, lol !

Non, ce n’est pas FOSS… et j’ai raté R.A.B. que j’aime bien car je me suis trompé sur l’heure de début ! Mais… je les connais les musiciens sur scène ! Ils étaient au Lyon Metal Fest. C’est BENIGHTED !!!! Je suis content de ne pas les louper, moi. Comme tout le monde le sait, je suis fan de ce style méga violent avec cette voix qui me provoque des tremblements nerveux, lol !!

Malgré tout, même si ce n’est absolument pas mon truc, on peut dire que sur une scène, ils envoient le bois (on pourrait même dire qu’ils l’envoient pour trois hivers !… même sous plus de 40°). Ils sont aux taquets.

Le… heu… je dois dire chanteur… se démène comme s’il ne souffrait pas de la chaleur. Il donne comme ses copains tout ce qu’il a et le public ne s’y trompe pas. D’ailleurs, il y a pas mal de gens qui ne sont venus que pour eux !!! L’ambiance est méga
bon enfant, les licornes sont là, les nageurs de foule aussi, le houblon coule à flots (ben oui quoi, il fait chaud et il faut s’hydrater comme ils disent à la télé !).

Le set était presque fini quand je suis arrivé mais j’ai quand même pu profiter du soleil pour faire des photos et me conforter dans le fait que ce style méga brutal, je ne supporte pas. Il en faut pour tous les goûts, les fans sont, eux, aux anges.

Je dois quand même vous dire une chose, même si je suis loin d’apprécier le style, j’ai trouvé la prestation très réussie !

Tiens, il y a déjà de la musique. Pas sur scène car ils changent le matos mais vers la console au sol, au milieu du public. C’est FOSS, un mec et sa guitare et une partie basse / batterie enregistrée. Heu, c’est un peu violent, surtout la voix mais ça passe encore. En plus, le gars est un vrai barge. Il emmène le public dans un circle pit de fou.

Les gens s’éclatent sur sa musique. La mayo prend. Le chanteur est rejoint par un autre guitariste, le délire est total. Du coup, on ne voit pas passer le changement de plateau.

Bon, c’est peut-être aussi parce que je ne suis pas forcement pressé que JINJER commence.
La fois où je les ai vus en live, la dame m’a vraiment fait peur avec sa grosse voix !!! Plus qu’à espérer qu’après BENIGHTED, ça passe mieux.

JINJER @ Plane’R’Fest 2019

Allez, c’est parti. Retour dans le pit photos – bien protégé des amoureux de crowdsurfing – juste pour l’arrivée des ukrainiens (pas roumains, Christian, lol) de JINGER !

Et dès le début du set, c’est la guerre dans le public. Ca bouge, ça saute, ça atterrit dans les bras de la sécu qui les fait sortir en douceur pour refaire un tour de manège gratos !! Musicalement, eh bien, ça n’a pas changé, du metalcore. En revanche, bizarrement, je trouve ça moins violent que la première fois. C’est peut-être parce que le son est moins fort.

J’ai l’impression qu’il y a plus de parties en voix claire et moi j’aime beaucoup cette voix-là ! Sinon j’ai toujours un problème avec ce type de morceaux qui partent dans tous les sens sans se soucier de l’harmonie, mais bon ce n’est pas nouveau, lol !

Scéniquement, ça le fait, c’est carré et puissant. La chanteuse a un putain de charisme – j’ai dit charisme, bande d’obsédés – et cette fois-ci, je ne me suis pas senti obligé de me sauver au fin fond du fest !

Allez, c’est fini. Retour à la case FOSS, ou sur l’herbe ou à l’ombre, au choix. Ambiance festival. On se croirait presque à Barcelone. Les garçons et même quelque filles sont torses nus. Il y en a même un qui se met complètement à poil pour pisser ! Bref, il fait chaud et lourd !

C’est maintenant au tour des anglais de SKINDRED de venir agiter le public. Là, je suis curieux. Ils œuvrent dans du métal fusion et la première fois que j’en ai entendu parler, c’était lors de l’interview que j’avais faite de ROGER WEISSIER (Base Productions, Replica) qui me disait que, pour lui, c’était l’un des meilleurs groupes à voir en live. Donc, même si la fusion ce n’est pas non plus mon truc, je suis aux taquets.

Tiens, le « Thunderstruck » d’AC/DC en intro, ils ont bon goût ! Ils laissent défiler le morceau jusqu’au bout pour chauffer le public. Et paf, l’intro de STAR WARS pour accueillir le groupe.

Et c’est parti pour un set de folie douce !!! Visuellement, ça le fait. Le guitariste semble sorti des ZZ TOP. Le chanteur – un black a dreadlocks – a un look impossible mais tu ne vois que lui. Il n’arrête pas de bouger, de  sauter, il joue avec son pied de micro sur lequel est accroché un drapeau anglais, il fait participer le public, les fait taper des mains, les lever en l’air, il fait reprendre en chœur des oh oh, des ah ah. En bref, il l’attise pour que la fusion avec le groupe soit parfaite.

Musicalement, eh bien, il est sûr que ça ne plaira qu’aux plus ouverts car oui, il y a du métal mais aussi du rap, de la soul, pas mal de reggae. Plein d’influences en fait mais surtout plein de folie dans leur musique. Les morceaux sont carrément aussi barrés qu’eux et putain en live c’est énorme !!

Le tout me met une énorme baffe ! J’adore même deux de leurs morceaux ! Et quelle ambiance dans le public ! Il fait méga chaud, je dégouline et je prends des gouttes de sueur des musicos, heu non c’est de l’eau, la pluie (enfiiin !). En fait ce ne sont que quelques gouttes et ça fait du bien. Personne ne s’affole et tout le monde profite de la fin du set.

Une fin de set en apothéose où le chanteur demande aux membres du public de retirer leur T-shirt et de le tendre entre leurs bras. Au top, tout le monde fait tourner son T-shirt au-dessus de sa tête et visuellement, ça donne un moment très sympa ! Quelques minutes plus tard, il fait s’accroupir la foule pour un jump final, les T-shirts ressurgissent. C’est la fête !

Wahhhhh, quelle bonne surprise !!! Roger, tu avais raison, SKINDRED en live, c’est énooorme !!

Bon, dernière apparition de FOSS. La première fois, j’avais trouvé ça bien, la deuxième un peu moins bien et là, j’aimerai qu’ils arrêtent. Trop violent à cette heure pour moi. Bref, trop de FOSS tue le FOSS.

Bon, l’orage qui s’annonçait ne vient finalement pas sur nous, on ne reçoit juste que des petites goutes et Montcul reste sec !

Il est l’heure de retrouver les copains de KORPIKLAANI. L’heure pour la sécu de remettre les gants. Attention, la piscine humaine est ré-ouverte !!! Et c’est annoncé par le folk métal joyeux des finlandais fidèles à eux-mêmes : le violon est habillé en blanc, le chanteur porte du cuir et son chapeau, le bassiste a toujours sa putain de barbe.

Quelle énergie d’entrée de jeu. KORPIKLAANI sur scène, ça bouge (comme dans le public d’ailleurs). Les musiciens ne sont pas statiques, ils changent de place, ils changent d’instruments. Pourtant, je trouve qu’avec le temps les débuts de set sont moins festifs, il n’y a plus cette folie constante du « Beer, Beer, Beer » ou de l’ « Hunting Song » des débuts qui te prenait d’entrée et te laissait vidé à la fin avec un sourire banane sur le visage. C’est un peu comme s’ils étaient passés d’un turbot essence à un diesel. C’est toujours très bien mais moins festif ou barge qu’avant.

Il faut attendre la fin du set pour retrouver ça avec bien-sûr l’hymne de tous les festivaliers : « Beer, Beer, Beer » ! L’apothéose avant la fin.

Eh oui, il est déjà 1h30 du mat’ et il fait toujours chaud. On papote avec les copains (Christian d’Adipocère, Cyril de Rock Azylum, les BENIGHTED et bien d’autres). Pas forcément envie de rentrer dans une fournaise. On est très bien dans Montcul.

Au Plane ‘R’ Fest, tout est bien pensé, le bar, les stands miam-miam (les hamburgers du Hard-Rock Café, le stand de gaufres, etc.), des toilettes sèches propres et entretenues tout le long du fest, le site où on peut circuler, se poser et même camper, la gentillesse des bénévoles, le son et les lights pour la scène et – de ce que j’ai vu du crash-barrière – le professionnalisme des agents de sécu qui prenaient soin de reposer doucement les baigneurs. Un bon point aussi pour le public très festif et bon enfant.

Bien-sûr, un énorme merci à Mediatone et au Plane ‘R’ Fest et un grand long live rock ‘n’ roll.
Pour moi, ce sera malheureusement un «à l’année prochaine» sans le deuxième jour. Bon, reste juste à retrouver ma voiture au parking de Montcul !!!!!!!!

 

Bon, pendant que bon nombre de copains et copines prennent la direction du Stade de France pour le concert des GUNS ‘N’ ROSES version reformation (STEVE ESTATOF, si tu me lis), moi je prends la direction de la montagne et plus exactement de La Roche-sur-Foron. Heu, pour une fois, ce n’est pas pour aller voir BLACKRAIN, mais pour le Roche’n’Roll Fest. Ce festival se tient depuis trois ans à la même époque, mais je n’ai pas pu me rendre aux deux précédentes éditions cause départ en vacances et risque d’arrachage de mes yeux à moi par ma chérie adorée si je persistais. En plus, cette année, non seulement c’est possible mais l’affiche sur les deux jours me branche vraiment. Je suis donc aux taquets.

Bon, comme ce n’est pas sur la route des plages, je n’ai pas de difficultés particulières. Petite pause au point de base des deux jours et, vous n’allez même pas y croire, je suis en avance !… Même s’il a fallu comprendre où on pouvait se garer !

Je découvre enfin le site. C’est très grand (c’est un stade en même temps !), avec deux scènes côte-à-côte, ce qui augure normalement de changements de plateaux très courts. Vu le nombre de groupes qui doivent passer chaque soir, ça ne paraît pas con ! Et vue la chaleur même à cette altitude, ça paraît encore moins con de ne pas avoir beaucoup de chemin à faire. Important à signaler, pour un fest gratos, le prix des boissons et de la nourriture ne sont vraiment pas excessifs. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire que je vais dépenser moins de sous… Heu… d’accord, chérie, ça me fera plus de sous à dépenser dans le merch’ ! CQFD !

MATE’S FATE

Ca doit être la proximité avec la Suisse, ou l’esprit helvète qui est passé par là, car le fest commence à l’heure.

Ce sont les lyonnais de MATE’S FATE, gagnants du tremplin, qui ouvrent ce festival. Il est content le Rickou, c’est du metalcore ! Donc je pense que j’ai tout dit, hein ? C’est un jeune groupe, ils font un style que j’apprécie beaucoup (uh uh !) et en plus, le public n’est pas forcément bien arrivé. Tiens, le batteur me parle… Allez faisons travailler la mémoire super-active de Ti-Rickou. Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideaux ! C’est NICOLAS AMMOLLO, le batteur des excellents BACK ROADS qui est derrière les fûts. Bon, j’avoue, j’ai un peu triché, c’est lui qui me l’a dit après !

Je remarque que le son est bon mais fort. Vue l’affiche de la première journée, je pense que ça promet !

NOW OR NEVER

Allez, il est temps d’aller faire un petit glouglou avant l’arrivée du premier groupe que je veux voir ce soir : NOW OR NEVER. Et pourquoi je veux vraiment les voir ? Parce que, tout simplement, je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont changé de bassiste. C’est désormais mon copain, le célèbre ABEL CABRITA, qui a le poste. De toute façon, je n’avais pas le choix car il m’avait encore menacé de ne pas jouer si je ne venais pas ! J’espère qu’il me menacera toujours s’ils vont faire une croisière sur un bateau-concert dans les Caraïbes !

Je suis un peu inquiet car JO AMORE, le chanteur, a été hospitalisé il y a quelques jours et donc qu’il soit là, c’est déjà presque miraculeux. Mais bon, la volonté de JO à ne pas louper un concert est un bon moteur. Bon allez, d’entrée de jeu, je vais être rassuré, je ne l’aurais pas su, je ne m’en serai pas aperçu. Il est comme un Jack in the box. Dès qu’il est sur scène, il faut qu’il bouge ! En plus ce soir, il va même nous la jouer JOEL de AIRBOURNE, en grimpant sur les pylones de la structure métallique qui soutiennent la scène pour aller voir en hauteur quelle vue on a ! Le public qui commence à arriver en nombre est enchanté.

NOW OR NEVER

NOW OR NEVER

Son compère RICKY MARX est aussi impressionnant en termes de présence scénique et notre copain ABEL est parfait pour compléter les deux compères. ABEL, dans la famille « je fais le show », eh ben, je voudrais le fils ! Heu, ABEL tant qu’à faire le show, fais attention où va ta basse parce que si elle atterrit encore une fois dans la tête de JO, il ne sera peut-être pas content à tous les coups… Et si tu l’assommes vraiment, tu vas être obligé de chanter, mdr !

Au niveau de la setlist, on va avoir droit à des morceaux de NOW OR NEVER, of course, de l’ancien groupe de RICKY, c’est-à-dire PRETTY MAIDS et bien-sûr de l’ancien groupe de JO AMORE – qu’il ne nommera pas –  NIGHTMARE. Moment un peu tendu car NIGHTMARE nouvelle formule passe deux groupes après. Et c’est vrai qu’un morceau de NIGHTMARE avec JO qui chante, même si ce n’est pas sous le nom de NIGHTMARE, eh ben forcément ça le fait.

Enfin bref, NOW OR NEVER est vraiment excellent en live et du coup, leur prestation me paraît vraiment trop courte. Il n’y a pas qu’à moi que ça paraît court, JO et les siens ont du mal à quitter la scène. Ils profitent du dernier moment de leur présence sur scène pour faire rapprocher tout le public pour faire une photo et garder un souvenir de ce moment. Première grosse baffe de ce festival.

DUST IN MIND

Moment de détente de courte durée. Juste le temps de re-boire un peu d’eau. Non, non, je ne goutte pas au breuvage houblonné vert (mais il y en a qui le goûte pour moi !). Ca me laisse quand même le temps de retrouver mes deux acolytes Steve*74 et Seb 747. W.T.R. est dans la place et en force ! En plus, je dois avouer que je compte sur Seb pour faire le report des derniers groupes de la soirée qui, je le sais par avance, risquent d’être trop violents pour moi !

Bon allez, c’est parti. Vu qu’on parlait des groupes un peu violents, c’est DUST IN MIND, un groupe de metal strasbourgeois, qui arrive. Tiens, c’est bizarre, je m’attendais à un style un peu plus agressif. La chanteuse chante en chant clair et il n’y a pas beaucoup de voix growl. C’est plutôt bien fait.

JENNIFER, la chanteuse, a une bonne présence scénique. En plus, elle est plutôt agréable à regarder et je vous avoue que ça me change des barbus chevelus.

Leurs morceaux passent vraiment bien en live même si, comme je le disais au début, le son est fort. Une découverte totale pour moi qui ne me fait pas dresser les cheveux sur la tête, c’est plutôt une bonne nouvelle !

NIGHTMARE

Petite pause très courte vu que le changement de plateau fait à peu près dans les cinq minutes. Je prends le temps d’observer le site qui s’est fortement rempli, mais il est assez difficile de savoir combien on est car les gens cherchent l’ombre. On en voit pas mal sur les côtés dans la pelouse ombragée… ou dans les files d’attente pour les stands de ravitaillement ou dans les files pour les tickets de bar !

Allez, NIGHTMARE va nous regrouper une très grande partie de ce monde devant la scène car c’est parti ! Voilà le deuxième groupe que je voulais absolument voir sur cette journée car, lui aussi, a subi des changements de personnel. Depuis l’arrivée de MAGGY LUYTEN à la place de JO au chant et du batteur qui remplace DAVID AMORE, je ne les ai pas vus en live. Tiens, ils ont changé MATT ! Ah non, il s’est fait couper les cheveux, j’ai eu peur, lol !

Bon, NIGHTMARE a subi une cure de rajeunissement et d’entrée de jeu, je sais que ça va me plaire. Leurs nouveaux morceaux sont effectivement différents de ce qu’ils faisaient avant mais c’est très efficace. MAGGY a une superbe voix et scéniquement elle assure. MATT ASSELBERGHS court de partout, YVES CAMPION semble avoir trouvé un nouveau souffle. Le NIGHTMARE nouveau est un très bon cru.

NIGHTMARE

NIGHTMARE

Personnellement, je suis vraiment content de les voir en live. OLIVIER CASULA, le nouveau batteur est très bien et on ne peut que constater que c’est vraiment un gros cogneur. Avec les autres membres du groupe c’est, du coup, très homogène. Allez, je viens de me prendre ma deuxième tarte du fest.

NIGHTMARE va aussi faire une petite photo souvenir avec le public avant de quitter la scène. Décidément, ce soir les musiciens sont vraiment très heureux de jouer et n’ont pas envie de partir. Il faut dire qu’on est vraiment dans une mega ambiance. Le public est venu pour écouter les groupes, pas pour se faire voir ou pour foutre le barouf donc effectivement l’ambiance s’en ressent. Ce serait top que ce soit toujours comme ça !

Allez, encore une fois, la pause sera de courte durée. Heu, dès le début de VOICE OF RUIN, je vais vraiment la trouver trop courte, moi ! Parce que là, on est dans ce que j’attendais et que je redoutais : du brutal ! Et en plus, comme je l’ai répété tout au long de ce report, le son est méga fort. Je vais donc trouver le temps très très long.

VOICE OF RUIN

Alors, je comptais sur Seb 747 pour en faire le report car je pensais qu’il serait plus à même que moi de chroniquer ce style on va dire… musical mais le fourbe s’est lâchement désisté. Il faut même dire qu’il s’est réfugié encore plus loin que Steve*74 et moi. Donc je vais essayer d’être impartial.

Les musiciens sont vraiment dans leur truc, ils ont envie de jouer, ils aiment ça, ils ont envie d’être violents et puissants et ils y arrivent très très bien ! La partie du public qui n’est pas parti au fond du site a l’air d’apprécier. En plus, ils font le premier wall of death du fest. Moi évidemment, je trouve que musicalement, avec la puissance sonore, ça fait un peu brouillon et que le chant – que ce soit en growl ou en voix en peu plus claire – m’est autant supportable que de la techno. Ne me jetez pas de cailloux, ce n’est que mon avis et mon goût personnel. Ca ne remet pas en cause la qualité des musiciens.

Je décide donc d’en profiter pour faire une interview de NO OR NEVER. J’ai dit essayer car, même à l’autre bout du site en zone VIP, ce n’est pas possible, on ne s’entend pas. Donc du coup, vous n’aurez pas d’interview de JO AMORE pour NOW OR NEVER. Je ne suis même pas sûr qu’à un kilomètre du site, on aurait pu la faire, lol !

Bon, ça y est, VOICE OF RUIN en a terminé. Pour moi ils viennent de faire un exploit car vu le nombre de concerts que j’ai à mon actif, on est dans les rares fois où j’ai regretté de ne pas avoir de bouchons d’oreilles. Brrr, j’en suis encore tout stressé !!

JINJER

Allez, ça va être le moment pour JINJER de monter sur scène. Même si je sais qu’ils ne font pas forcément dans la dentelle eux non plus, j’ai vraiment envie de voir ce que les ukrainiens donnent en live. Heu non, ce n’est pas forcément parce que la chanteuse est plutôt mignonne ! C’est juste parce que c’est un groupe qui fait beaucoup parler de lui en ce moment et que je suis curieux. En plus, je n’ai pas vraiment le choix car Seb a encore déserté et que Steve lui a emboîté le pas !

Bon, comment dire ? JINJER en live, eh ben, ça le fait. Les musiciens assurent vraiment scéniquement. C’est très bien fait et efficace. Après, si je ferme les yeux et qu’on me demande si c’est un garçon ou une fille qui chante, je vais être à mille lieux de dire que c’est une fille car lorsque TATIANA SHMAILYUK prend sa voix – growl de chez growl – c’est vraiment impressionnant de voir comment elle a la voix grave. Après, ils ne font pas que des morceaux avec une voix growl. Sur les morceaux plus mélodiques, sa voix me convient largement mieux. Mais quand même, visuellement quand elle se met à chanter en growl, je suis un peu comme devant le film l’Exorciste, j’ai l’impression qu’elle va avoir la tête qui se met à tourner toute seule !

Le public devant la scène s’éclate bien même si vue l’heure tardive, la foule s’est un peu clairsemée. Il reste quand même pas mal de monde sur le site. Bon il faut dire aussi que même s’il est plus de minuit et demie, on est très bien en T-Shirt, on a juste à peine frais !

Bon, j’ai voulu voir, j’ai vu. Même si pour moi ça n’a rien a voir avec le groupe d’avant, c’est quand même trop violent pour moi. Ti-Rickou trop vieux pour ces conneries-là !

JINJER

Même si je suis très curieux, je pense que j’ai atteint ma limite de résistance à la violence musicale pour ce soir. J’espère que je ne me trompe pas mais bon, je ne vais pas prendre le risque de rester pour HYBRID SHEEP le dernier groupe de la soirée. Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, je savais que la fin de soirée n’allait pas forcément me plaire. Et je suis déjà content d’avoir résisté aussi longtemps !

Allez, le temps de dire au revoir aux copains, aux gentils organisateurs, d’apprendre qu’on était un peu plus de 900 sur le site et je prends congés avec le sourire car pour une fois je sais que je n’ai pas deux plombes à me taper pour rentrer. J’ai hâte d’être à demain pour une affiche plus globalement dans mes cordes.

En tout cas, je ne regrette absolument pas de ne pas être monté à Paname dans la fournaise car ici, non seulement l’air est respirable, mais en plus l’ambiance est vraiment bon enfant et l’organisation est  irréprochable. En plus, l’équipe des bénévoles est vraiment aux taquets. Et pour ceux qui l’auraient oublié, le fest est totalement gratuit !

Un grand coup de chapeau à l’organisation et à demain les copains !