Allez direction le Ninkasi Kao de Gerland. Je suis content de revoir les américains de SYMPHONY X, il y a trop longtemps que je ne les ai pas vus, moi !! Et ce soir, il y a du monde. C’est même full. Ils jouent à guichets fermés. Je suis bien content même si pour les photos c’est forcément plus compliqué.
Comme je suis large en temps, je prends le temps de bien me positionner pour la première partie, les anglais de SAVAGE MESSIAH. D’entrée de jeu, j’aime bien : bon look, bonne attitude. Ca pète bien sa mère-grand dans le Rhône. Leur heavy thrash est bien foutu, plus heavy que thrash. Parfait pour moi. C’est mélodique et puissant, frais. Nickel. Les morceaux passent super bien en live et les musicos communiquent avec le public. Parfait pour chauffer le Kao.
Allez, pause réhydratation obligatoire et papotage avec les copains que je croise.
Retour devant la scène pour l’arrivée de SYMPHONY X. Et c’est parti ! Les fans sont aux taquets, les musiciens se débrouillant pour être dans les premiers rangs pour ne rien louper de la technique de leurs musiciens préférés. Les bassistes ne quitteront pas MICHAEL LEPOND des yeux, les chanteurs/chanteuses, c’est RUSSELL ALLEN qui sera le centre de leur intérêt et pour les guitaristes ou les fans de guitare, c’est bien-sûr MICHAEL ROMEO, guitariste de l’école YNGWIE MALMSTEEN, le héros du soir ! Pour les autres, c’est tout le groupe et les morceaux qui sont importants.
Et SYMPHONY X a des morceaux plus que béton ! Leur style prog’ métal malmsteennien est bigrement addictif et pas chiant pour un sou. Si, si !! La set list fait un passage sur les différents albums du groupe. Voyage intéressant dans leur discographie.
Malgré des problèmes de son au début – son qui s’est amélioré peu à peu – le groupe fait une fois de plus une grosse prestation mais comme vous devez vous en douter, je ne suis pas objectif sur certains groupes que j’adore. La set list m’a comblé, j’ai trouvé RUSSELL bien en voix et voir MICHAEL ROMEO en live, ce n’est forcément que du bonheur. En plus, ils clôturent le concert sur un des morceaux que j’adore : « The Odyssey » !
Alors bien-sûr heureux. Un grand merci à la prod’ pour cette date qui a comblé les amateurs de métal prog’ pas chiant !! Heu, petite question : quelqu’un aurait-t-il vu ma femme ? Elle a disparu dès le début du concert. Bizarre !!!
Bon, les affaires reprennent ! Premier concert de l’année pour moi. Rien ne vaut une petite pause pour être aux taquets. En plus, pas de neige ni de verglas à l’horizon, top ! Heu… en revanche alerte à la pollution sur Lyon, circulation alternée. C’est là que tu te demandes si tu es pair ou impair… Bon, c’est cool, moi je peux y aller mais comme Cendrillon, il va falloir que je me tire avant minuit.
Enfin, je ne sais pas si c’est dû à la circulation alternée ou pas mais au moins, ça roule. Et vu le monde sur le trottoir devant la salle, je suis même en avance. Heu… bon… Malheureusement comme c’est un peu régulièrement le cas en ce moment, ce n’est pas pas parce qu’il y a du monde qui attend dehors que le premier groupe ne commence pas à jouer… Mais bon mesures de sécurité obligent.
LANCER
Enfin bref, je me débrouille quand même pour rentrer assez vite… pas assez toutefois pour voir le début de LANCER. Mais j’en loupe peu au final. Rien qu’en rentrant dans la salle, je détecte un problème de taille : le son est faible voire très faible. C’est bêta car c’est le genre de groupe qui doit avoir un son puissant. Bon, devant la scène ça va.
Perso moi LANCER, je voulais les voir car j’aime leur univers et en live je ne suis pas déçu. En plus, ils ont tout pour plaire au public, une présence scénique, un look et des morceaux heavy metal heroïc parfaitement dans le thème de la soirée.
Les morceaux de leur album sonnent vraiment bien, la foule qui commence à être vraiment compacte dans la salle.. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que devant la porte il y a une affiche qui indique que ce soir c’est full ! Et même s’il ne fait pas chaud dehors, au moins dedans on se tient chaud. Un parfait début de soirée.
Je parle effectivement pour moi car il y en a évidemment qui n’apprécient pas du tout. Mais bon les goûts et les douleurs…
GLORY HAMMER
La pause est de courte durée et c’est au tour de GLORY HAMMER de monter sur scène. Je regrette qu’on m’ai obligé à laisser mon bouclier, mon épée et mon casque au vestiare car avec GLORY HAMMER, j’aurais été raccord, lol !
Et effectivement dès leur entrée sur scène, ça sent l’epic heroïc metal à plein nez. Les musiciens ont les costumes, les morceaux nous entraînent dans des contrées lointaines combattre des dragons sorciers et autres trolls : trolls dont l’un d’eux va d’ailleurs attaquer le chanteur avec une massue. Mais ce dernier est trop fort et arrive à lui piquer son arme pour le fracasser. Je suis aux anges.
Comment, c’est trop kitsch ? Ils en font de trop ? Les commentaires de mes voisins ne vont pas forcément dans mon sens mais bon quand on vient voir HAMMERFALL, je pense que GLORY HAMMER ne fait pas forcément tâche. Alors c’est vrai qu’ils jouent le jeu à fond, peut être un peu trop au goût de certains… Probablement le fait que le chanteur garde des lunettes de soleil avec son armure, ce qui le fait un peu ressembler à Terminator au pays de Kamelot… Mais bon on ne va pas chipoter à un anachronisme près ! Franchement avec leur musique, je trouve que ça colle parfaitement.
En parlant de musique, déjà le son est un plus plus fort et un peu plus puissant. Je ne suis pas forcément objectif avec GLORY HAMMER car moi, j’adore. C’est festif, musical, j’adore la voix du chanteur, c’est plus fun que MANOWAR et ils se prennent beaucoup moins la tête.
Bon, entre les morceaux ils nous racontent beaucoup d’histoires mais leur set passe très très vite. … Enfin pour moi parce que j’en connais un qui est prêt à aller jouer sur l’autoroute et vu sa tête à la fin du set, il a du falloir le retenir pour ne pas qu’il y aille !
Comme quoi, les goûts et les douleurs…
HAMMERFALL
Allez là maintenant tout le monde est chaud bouillant et on va continuer dans la finesse et dans la chasse au dragons avec HAMMERFALL. Vu le nombre de fois où je les ai vus, je ne vais pas pouvoir vous dire que je suis surpris. HAMMERFALLL est toujours HAMMERFALL.
Eux aussi oeuvrent dans un heavy heroïc metal sans prise de tête avec des choeurs à chanter à tue tête, le genre de truc qui rend dingue le public.
Le Kao blindé jusqu’au plafond… heu balcon, est très réceptif… Ils sont venus, ils sont tous là, les stéphanois, les grenoblois, les copains de Chambéry et même un fort contingent dijonnais (un coucou à l’équipe du Rising Fest bien représentée ce soir). Ce soir à Lyon, ça bouge dans la fosse. Un peu trop au goût de certains – et au mien également – car HAMMERFALL n’est théoriquement pas un groupe où tu vas slammer. Sauf qu’il y en a qui n’ont pas du être prévenus..
Sinon musicalement, eh ben leurs morceaux sont toujours béton en live, la setlist de ce soir est très efficace. Après moi, je trouvais que le pays des trolls et des monstres gentils était plus sympa avec GLORY HAMMER. Après eux je trouve qu’HAMMERFALL ça fait trop sage (non les copains, pas la tête !).
Bon allez, petit tour au merch’, petit papotage avec LANCER et comme je n’ai pas envie que ma voiture se transforme en citrouille (en clair de prendre un PV) – changement de plaques autorisées oblige – je décide de tracer la route.
Bon l’année commence sous le signe heroïc metal fantasy, ça doit être un bon, présage. Un grand merci à SLH pour cette soirée !
PS : une spéciale dédicace – surtout pour LANCER et GLORY HAMMER – à Jean-Yves. Mais non, rassures-toi, le rock’n’roll n’est pas mort ce soir !!!
– Dis-moi, tu vas voir qui ce soir ? – Je vais au Ninkasi Kao voir STEVE ‘N’ SEAGULLS !! – STEVEN SEGALL, l’acteur de cinéma qui fait des films de bagarre ?? – Heu, j’ai dit STEVE ‘N’ SEAGULLS. Des finlandais qui reprennent des classiques de rock-hard à leur sauce country-folk avec plein d’instruments. – Tu vas voir un tribute band ??? – Vade rétro Satanas !!! Déjà, on serait plutôt dans un cover band et pas un tribute car ils reprennent des morceaux de différents groupes et en plus, ça n’a rien à voir avec un cover band car ils prennent des morceaux connus, certes, mais ils se les approprient, les transforment et leur donnent une autre vie. Bon, trêve de bavardage et go to the Kao car si ça continue, je vais louper le début… au moins la première partie.
Et non, je n’ai rien loupé du tout ! Je suis même en avance. Les portes s’ouvrent juste au moment où j’arrive et il y a une énorme fille d’attente devant (pour cette date, ce n’est pas full à l’ouverture, mais ça devrait l’être ou pas loin avant le début du show).
Tiens, c’est bizarre, il y a une énorme partie de public masculin.. Ca sent la testostérone, ça ! Bon, j’arrive au guichet et là, problème. Ils ne me trouvent pas sur la liste !! Ballot. Surtout que le premier groupe commence à jouer. Un groupe… enfin un batteur et un guitariste chanteur avec une sèche. Ca a l’air bien… vu de loin. Je n’y crois pas, même quand je suis en avance, je loupe la première partie ! Alléluia, ça y est, c’est bon, le problème est arrangé, je peux entrer dans la salle !
Maintenant, autre problème : le Kao est plein comme un oeuf et le public est très compact. Et je vous garantis que pour accéder devant aller prendre des photos, pour le coup, c’est carrément coton. Mais bon, je suis très fort et les gens sont surtout très gentils.
Ouf, j’y suis et je peux profiter de la fin du groupe de première partie ! Heu… à vrai dire, c’était bien de loin ! Pas que ce soit mauvais mais cette formule batterie-guitariste chanteur ou chanteuse est très en vogue en ce moment et BOTTLE NEXT ne révolutionne pas le genre. Son approche un peu propre est vite lassante. Typiquement le genre de groupe que j’aurais oublié dans quinze jours…. Plutôt huit jours, d’ailleurs.
STEVE ‘N’ SEAGULLS
Comment ça, je ne suis jamais content ? Si, là je le suis parce que STEVE ‘N’ SEAGULLS monte sur scène. Et c’est parti ! Ils sont comme dans leurs clips, salopettes, chapeaux, joyeux, délirants, fun. Ouah ! En plus d’être un concert, c’est un blind test. Autour de moi, j’entends les gens crier : « C’est du MAIDEN, c’est du METALLICA, C’est du GUNS ‘N’ ROSES, c’est du DEEP PURPLE » ! Bon, il y en a qui se gourent malgré tout, lol ! Mais ce n’est pas grave, tout le monde est aux taquets.
Il y a une putain d’ambiance ce soir au Kao. Les gens bougent, dansent, reprennent les refrains en choeur.
Sur scène, ils sont comme à une fête de village avec leurs amis, leurs familles : ils s’amusent et dansent. Et pourtant, ils jouent grave ! Le travail pour se ré-approprier les morceaux tout en leur laissant leur identité est énorme. Ils maîtrisent en plus un nombre impressionnant d’instruments : mandoline, guitare, accordéon, guitare à plat et même flûte traversière. La facilité avec laquelle ils passent de l’un à l’autre m’épate. Il y a une vraie intelligence dans les arrangements, et marier un morceau de METALLICA avec un accordéon, c’est juste trop fort !
STEVE ‘N’ SEAGULLS
Le chanteur principal – le blond – est vraiment parfait. J’adore sa voix. J’aime un peu moins quand c’est le brun qui chante mais c’est peut-être que j’aime plus AC/DC que OFFSPRING. D’ailleurs, la copine qui est à côté de moi réagit en sens contraire. Peut-être parce qu’elle devait à peine être une spermato quand les groupes originaux sortaient leurs morceaux, lol ! Elle est surtout sur le côté festif de leur musique et moins sur le côté adaptation des morceaux… à part ceux d’OFFSPRING, bien sûr !
Bon, je ne vais pas vous faire le détail des titres joués (voir setlist) mais les moments les plus forts sont bien sûr les covers de MAIDEN, de METALLICA et bien sûr d’AC/DC, avec en point d’orgue un « Thunderstruck » dantesque.
Là, ça sent la fin. Le public en redemande et il est entendu. C’est une version hallucinante de « Born to be wild » qui nous est accordée, une version qui nous emmène loin. Trop bon leur délire !
Voilà, c’est fini. Je voulais absolument les voir en live pour confirmer (ou pas) l’excellente impression que j’avais eu d’eux via leurs clips, bah c’est fait ! Et c’est même encore meilleur !! Une mention spéciale au colosse en salopette qui m’a vraiment épaté pour sa dextérité sur tant d’instruments différents. Et bien-sûr, à tout le groupe pour leur fraîcheur, leur joie de jouer… et pour m’avoir fait ré-apprécier du METALLICA !!!
Les gens en très grande majorité sont comme moi et sortent de la salle avec un grand sourire banane qui en dit long. Maintenant, je suis impatient de voir et d’entendre ce qu’ils vont donner lorsqu’ils feront leurs propres compos… en espérant qu’à l’instar d’un APOCALYPTICA, ils arriveront à s’affirmer et qu’on en est qu’au début de STEVE ‘N’ SEAGULLS. Eh oui, car à moins de ne vraiment pas avoir d’inspiration ou d’imagination, on ne peut pas jouer toute sa vie les morceaux des autres ! En tout cas, les mecs, moi je rejoue quand vous voulez !!
Ce mois de Novembre ne fait pas exception à la tradition qui fait de ce mois un enfer pour les fans de hard-métal qui aiment aller voir les groupes en live. Les dates s’enchaînent à un rythme effréné, voire effrayant. Et malheureusement comme on ne peut pas se couper en quatre ni même en deux, il faut faire des choix. Moi perso, il était hors de question que je loupe l’unique date en France des canadiens de métal speed ANVIL.
Donc direction le Kao à Gerland. C’est pratique, je pourrais presque y aller les yeux fermés pour l’instant. Un mardi, nickel pour circuler et se garer. Et donc forcément, je suis à l’heure et même en avance. Et là une question se pose : est-ce qu’il y a une première partie ? C’est vrai, je n’avais même pas réfléchi à la question. Heu, à côté du stand de merch’ d’ANVIL, il y a un autre stand : REZET, donc oui il y a un autre groupe ! En revanche, vue la pochette du CD, ils ne doivent pas faire dans le métal prog’ ! Du coup, j’ai un peu peur car ça peut se révéler très très violent !
REZET
Bon, je ne vais pas tarder à être fixé car ça débute. Les musiciens ont un look très metalleux thrasheurs 80…Et musicalement ? Ouf, c’est raccord, on est dans du thrash à la METALLICA période « Kill’en’All ». Du thrash-speed totalement sortis du passé, sans rajout de voix caverneuses ou de voix à la Mickey sous hélium.
C’est bien fait et dès le premier morceau le public headbangue. C’est efficace, bien fait, bien joué… enfin pour ceux qui aiment le style bien-sûr (j’aurais pu envoyer ma femme sur ce coup-là !).
Perso, même METALLICA a ses tout débuts, je n’avais pas tenu tout le set donc là vous imaginez bien que dès qu’ils ont accéléré le tempo (si, si c’est possible) et même si c’est, comme ce soir, très bien joué, je confirme que le thrash métal n’est décidément pas ma came. Je préfère suivre la fin du show au bar.
Euh, ce soir c’est assez facile d’y accéder car la salle n’est même pas à moitié pleine. J’espère que ça va changer pour le début d’ANVIL.
Bon allez, les REZET ont fini, changement de plateau. Je me repositionne pour être devant pour le début d’ANVIL.
ANVIL
Bon, on attend un petit peu et puis ça commence. C’est parti pour un instrumental, marque de fabrique du groupe.
Le batteur et le bassiste sont sur scène mais je ne vois pas LIPS. Je l’entends mais je ne le vois pas. Je tourne la tête et putain, il est là à un mètre de moi dans le public ! Alors celle-là, on ne me l’avait encore jamais faite. Débuter le show dans le public, ce mec est vraiment barge ! Mais un barge comme je l’aime.
Il est là avec sa guitare et son sourire. Sa joie de jouer, il veut la communiquer d’entrée. Il a même installé un micro dans sa guitare pour pouvoir communiquer avec nous. Pas facile de décrire l’ambiance dans le public, la tête de mes copains photographes qui cherchaient toujours LIPS alors qu’il était derrière eux ! Un début de concert qui donne le tempo, la soirée ne va pas être monotone.
Allez, LIPS rejoint ses petits copains sur scène et c’est parti pour un tour d’horizon du répertoire d’ANVIL avec bien-sûr un total show de LIPS qui va nous montrer tout ce que l’on peut faire avec une guitare.
Bien sûr, il n’a pas oublié son copain le vibromasseur pour nous montrer que l’on peut s’en servir avec une guitare (eh oui, pour ceux qui ne le savent pas, il a été le tout premier à en utiliser un pour ses solos. Mais ça, c’était il y a très très longtemps !).
Il ne va pas oublier non plus de communiquer avec nous, on ne s’ennuie pas un seul instant. Euh, à part peut-être qu’on est dans un show à l’ancienne avec son solo de batterie, son solo de basse… Mais bon perso, même si je n’ai pas trouvé ça forcément nécessaire, je n’ai pas non plus trouvé ça forcément chiant. Et puis, les solos de LIPS à la guitare sont tellement hallucinants ! Pas forcément de technicité, mais de délire que ceci n’est qu’un détail.
L’ambiance atteint une apothéose quand ils vont nous faire « Metal on Metal », of course ! D’un seul coup pschitt, je ne suis plus là, j’ai un fash-back dans les 80. LIPS est devant moi et je pense que ANVIL sera un énorme groupe. « Metal on metal » finit. Le morceau est toujours aussi bon mais autour de moi, on n’est décidément pas nombreux à s’en être rappelé.
Les lumières se rallument, moi comme tous ceux présents, on s’en fout. On a vécu un énorme moment avec un groupe qui joue parce c’est leur vie. Je n’aurais loupé ça pour pas grand-chose au monde.
ANVIL
A ceux qui pensaient qu’ils avaient déjà vus ANVIL parce qu’ils les avaient vus sur la scène du Hellfest au milieu de milliers de copains dans la poussière en plein soleil, je ne dirai qu’un truc : dommage les mecs. Ce n’est pas parce qu’un groupe ne joue pas devant des milliers de personnes que ce n’est pas un groupe à aller voir. Et peut être que, quand on vous dira dans vingt ans qu’on était à ANVIL, vous vous en mordrez les doigts… pour ne pas dire autre chose – pour être poli !
Enfin, ce n’est pas grave, moi je suis toujours dans mon monde et je remercie encore BASE PRODUCTIONS pour avoir maintenu cette date, de nous avoir permis de les voir en live et surtout de leur permettre de cette manière de pouvoir vivre de leur musique. Voilà, je suis heureux mais un peu triste à la fois.