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Commentaires fermés sur LES TOPS DE L’ANNEE 2024
2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !
En 2024, WTR a produit 63 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.
Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un grand webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.
En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.
MEILLEURS ALBUMS DE L’ANNEE
La sélection de TI RICKOU
La sélection de SEB*747
La sélection de HI’ TWIST
La sélection de CED LeMAGIC
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MEILLEURS ALBUMS FRANCAIS
Le choix de TI RICKOU
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LES 5 MEILLEURS CONCERTSDE L’ANNEE
TI RICKOU
1- THE MERCURY RIOTS au Théâtre de Viviers
2- KISSIN DYNAMITE et AIRSTRIKE à la Rayonne de Villeurbanne
3- VISIONS OF ATLANTIS à la Rayonne de Villeurbanne
4- GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub de Lattes
5- BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade de Seyssinet Pariset
SEB 747
1- LOCOMUERTE au Brin de Zinc de Barberaz
2- SPREAD EAGLES au Brin de Zinc de Barberaz
3- THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc de Barberaz
4- HARD BUDS au Brin de Zinc de Barberaz
5- BLACKSTONE CHERRY aux Docks de Lausanne
STEVE*74
1- TOTO à Sion sous les Etoiles à Sion
2- THUNDER HORSE au Namass Pamouss de Manigod
3- STORACE à l’Alhambra de Genève
4- NIGHTHMARE (Reformation) à l’Ilyade de Seyssinet-Pariset
5- SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc de Barberaz
HI’ TWIST
1- THE DEAD DAISIES, MIKE TRAMP (playing WHITE LION), BEASTO BLANCO à l’Elysée Montmartre
2- YODELICE à La Carène de Brest
3- RAY WILSON au Forum de Vauréal
4- BLACK STONE CHERRY, AYRON JONES à l’Olympia
5- FRANCK CARDUCCI & THE FANTASTIC SQUAD au Brin de Zinc
NATH
1- LOCOMUERTE au Brin de Zinc de Barberaz
2- WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc de Barberaz
3- THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc de Barberaz
4- LOOKING FOR MEDUSA à l’Over Eighteen Motors de St Symphorien d’Ozon
5- HARD BUDS au Brin de Zinc de Barberaz
CED LeMAGIC
1- ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc de Barberaz
2- AMY MONTGOMERY au Brin de Zinc de Barberaz
3- IRON KINGDOM, BASTET au Brin de Zinc de Barberaz
4- MASSIVE WAGONS au Raismes Fest de Raismes
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REVELATION ETRANGERE DE L’ANNEE
TI RICKOU :
THE MERCURY RIOTS
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SEB 747 :
STONE SENATE
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HI’TWIST :
THE MYSTERINES
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NATH :
STONE SENATE
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CED LeMAGIC :
MASSIVE WAGONS
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REVELATION FRANCAISE DE L’ANNEE
TI RICKOU :
ANIMALIZE et STAR RIDER à égalité
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SEB 747 :
LOOKING FOR MEDUSA
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HI’ TWIST :
YODELICE
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NATH :
ARTHUR DART AND THE WISE EGOS
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CED LeMAGIC :
RANKKEN
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FESTIVAL DE L’ANNEE
TI RICKOU:
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR
à Torreilles(66)
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STEVE*74 :
SION SOUS LES ETOILES
à Sion (Suisse)
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SEB 747 :
NAMASS PAMOUSS
à Manigod(74)
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HI’ TWIST :
CARNAVALOROCK
à Saint Brieuc(22)
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CED LeMAGIC :
RAISMES FEST
à Raismes(59)
Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :
Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….
Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.
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Commentaires fermés sur KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
Mercredi 30 octobre 2024 à Villeurbanne (69)
Ouf, ce mois d’octobre se finit ! Il a été, et c’est le moins qu’on puisse dire, blindé en concerts. Je commence à être crevé mais là, je ne peux pas faire l’impasse sur la date de KISSIN’ DYNAMITE à la Rayonne ! Je préfère ne pas aller voir ACCEPT la veille et être présent à cette soirée (même si a priori pas mal de mes connaissances ont fait le choix contraire) car outre que je suis super fan des Allemands de KISSIN’ DYNAMITE, je n’ai jamais vu MASSIVE WAGONS en live. En plus, le dernier album des KISSIN’ « Back with a Bang » est juste une dinguerie et j’ai hâte de découvrir ces titres en live.
Report et Photos de TI RICKOU
Le mercredi, je pars de bonne heure pour ne pas avoir à trop galérer pour me garer. Et heureusement que j’avais de la marge parce qu’il m’a fallu compter sur les fameux bouchons lyonnais. Il y a même une appellation contrôlée pour eux… Ah, ce ne sont pas pour les mêmes bouchons ? Oups ! En tout cas, merci le GPS d’être là pour nous permettre de ne pas tous nous les taper. J’arrive, malgré une rallonge certaine de temps, assez tôt pour pouvoir faire marcher le food truck avant le début des hostilités. Et cette fois-ci, je ne vous décrirais pas ce que j’ai mangé comme ça Seb 747 ne pourra pas me charrier dans son prochain report, na ! Je rencontre plein de copains et de copines dont certains que je n’avais pas vus depuis Mathusalem.
AIRSTRIKE à la Rayonne
Le temps est court malgré tout car il y a 3 groupes ce soir. Le premier à monter sur scène est AIRSTRIKE, des Allemands avec un chanteur Péruvien (Julio NORIEGA), et ce groupe m’est totalement inconnu. Ca va être ma découverte de la soirée. Je constate en entrant dans la salle qu’elle est assez dégarnie pour leur arrivée sur scène mais avec Lyon entièrement bloquée, je ne m’affole pas. Le groupe évolue avec le batterie posée sur le côté droit de la scène ; scène très raccourcie avec la partie du fond occupée par le matos de KISSIN’ DYNAMITE, bâché pour l’instant.
Et AIRSTRIKE part fort ! C’est du putain de Hard Rock influencé par AEROSMITH, GUNS AND ROSES avec un putain de chanteur à la mega voix. Il évolue avec un foulard sur le micro, ce qui me rappelle quelqu’un, et d’ailleurs il bouge autant que lui ! Ca bouge grave ! C’est mega bien fait et ils ont une présence impressionnante. Ils sont heureux d’être là et nous délivrent des morceaux qui ne peuvent que ravir les fans de Hard US.
AIRSTRIKE à la Rayonne
Tout ce que j’aime ! Entre eux et les MERCURY RIOTS, les membres d’AEROSMITH peuvent être tranquilles, la relève est là. AIRSTRIKE a des morceaux qui font bouger tes cheveux en mode automatique. Quelle présence scénique ! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté de ce groupe alors qu’ils ont déjà deux albums à leur actif. C’est bon, trop bon mais c’est court, trop court. La grande majorité du public, qui s’est étoffé pendant le set, en aurait bien encore repris du « c’est bon pour les oreilles » !
Direction leur stand merch’ pour récupérer leurs deux CDs. Et en plus, il y a un prix si tu prends les deux ! Papotage avec eux et re-papotage avec des copains dont certains sont venus de Suisse.
Je suis dans les starting-blocks pour MASSIVE WAGONS. Et c’est parti ! Les Anglais attaquent très fort. Gros changement de style par rapport au premier groupe car les MASSIVE WAGONS font, eux, plutôt dans le Punk Rock, mélange de UGLY KID JOE et d’OFFSPRING avec une touche de Hard Boogie enregistré sur un Skate Park.
Ils ont une putain d’énergie et leurs morceaux sont entrainants. La section rythmique menée par Adam BOUSKILL à la basse et Alex THISTLETWAITE aux drums est implacable.
Les guitaristes ne sont pas en reste et Adam THISTLETHWAITE et Stevie HOLL bougent comme des fous furieux sur la scène. Malgré tout, les yeux ont un peu toujours tendance à rester rivés sur le chanteur, Barry MILLS. En effet, si celui-ci communique finalement assez peu avec le public, il est impressionnant car c’est une vraie pile électrique ! En plus, sa voix parfaite pour ce style. Les MASSIVE WAGONS kiffent eux-aussi de jouer à Lyon et le groupe est à donf’,
Comme pour le groupe précédent, le son est top et les lumières aussi.
MASSIVE WAGONS à la Rayonne
Je suis heureux de les voir en live parce que ça fait un moment que je les suis mais, bizarrement, je ne prends pas la baffe que j’attendais. Attention, c’est très bien mais j’en attendais beaucoup et il faut dire que AIRSTRIKE m’a mis une grosse, grosse torgnole. Je suis quand même très content car ils ont joué les titres que j’adore. C’est un groupe que je reverrais avec plaisir et peut-être que, cette fois, je la prendrais ma grosse calotte !
Allez, nouvelle pause papotage en mode : « Tu as pensé quoi des groupes ? », « C’est quoi ton prochain concert ? ». Bref, les questions existentielles d’un petit hardos quand il rencontre d’autres petits hardos.
KISSIN DYNAMITE à la Rayonne
C’est l’heure pour les KISSIN’ DYNAMITE d’attaquer leur set. Et là, la scène est toute utilisée. Il y a un logo géant avec les initiales du groupe en néon en hauteur, des escaliers et deux plateformes éclairées par des lights. Il y a une plateforme au-dessus de la batterie et c’est là que Hannes BRAUN, le chanteur de KISSIN’ DYNAMITE, fait son apparition. Le ton est donné : on va avoir du spectacle !
Les light sont à tomber, le son est énorme et le groupe est aux taquets. Ils sont à donf’ en mode « les freins c’est pour les lâches ». Ils bougent, montent sur le podium au-dessus de la batterie, les guitaristes, le bassiste et le chanteur se mettent en ligne et miment un arrosage du public à la mitraillette magique. Il y a toujours un truc qui se passe sur scène. En plus, ils font participer le public. Hannes nous parle en Français et nous explique qu’il y a des années, ils ont joué pas loin, au CCO, qu’ils aiment Lyon et qu’ils aimeraient bien y rester un peu plus longtemps. Bref, tout pour rendre dingue le public qui chante, bouge, saute.
KISSIN DYNAMITE à la Rayonne
On est environ 300 mais on chante et on bouge comme si on était 800. Il y a une ambiance de folie à la Rayonne. Il faut dire que leur setlist est en béton armé et que les nouveaux titres sont des armes mortelles en live. Bien-sûr, les anciens sont toujours des bombes atomiques, à l’image de mon morceau préféré « I Will Be King » sur lequel Hannes BRAUN chante sur la plateforme supérieure assis sur un trône avec une cape et un sceptre à la main. C’est la folie dans le public qui reprend le refrain à tue-tête en faisant le kangourou. C’est toujours un putain de moment, ce morceau, mais là ce soir c’est encore plus fort !
J’ai du mal à tout décrire car on est mega gâtés. Il est temps maintenant pour Hannes de se mettre au piano, mais avant il nous explique qu’au piano on peut faire autre chose que des ballades « balladesques » (en Français dans le texte) et c’est sur « Heart of Stone » qu’il va nous le prouver. C’est con, on aurait bien aimé souffler un peu, nous !
KISSIN DYNAMITE à la Rayonne
Le show continue à se dérouler dans une ambiance de fou, le groupe doit le sentir car ils nous en donnent toujours plus. D’énormes ballons de baudruche rouges sont lancés du balcon dans le public pendant « The Best is yet to Come ». Le public s’amuse à les envoyer sur la scène où ils sont au fur et à mesure récupérés par des roadies… enfin à moins que l’un ou l’autre des KISSIN ne les renvoie dans la foule !
A la fin du titre, Hannes nous explique que c’est le dernier morceau dans un mélange de Français et d’Anglais que si ce groupe est toujours là, c’est grâce à nous, le public et que si, pendant les heures sombres du confinement, ils avaient pensé arrêter l’aventure, ils s’étaient rappelés que nous étions le pourquoi ils étaient là. Et c’est sur « Not the End of the Road » que le public reprend en chœur que les KISSIN’ DYNAMITE nous le prouve.
KISSIN DYNAMITE à la Rayonne
S’ensuit un premier rappel où Hannes BRAUN et ses comparses s’amusent à faire chanter la foule sur « Not a Wise Man » et il comprend assez vite l’étendue de notre niveau d’Anglais, lol. On passe ensuite à un morceau électro acoustique où le batteur descend de son perchoir pour venir taper sur un caisson.
On a droit à un deuxième rappel qui finit sur « Raise your Glass » où le public en ébullition fait le kangourou à la demande des musiciens. Trop top !
Le set se termine. Les KISSIN viennent saluer le public et c’est fini. On est épuisés, sans voix mais mega heureux ! J’ai eu la chance de les voir pas mal de fois en live et c’était toujours top, mais ce soir c’était encore un cran au-dessus. KISSIN’ DYNAMITE est devenu une putain de machine de guerre. En live, ils déchirent tout. Ce groupe est au top, que ce soit la partie rythmique basse, batterie mega efficace, les guitaristes au top ou par la prestation vocale et scénique de leur chanteur. Et scéniquement, ils font de plus en plus fort. Quel plaisir de les retrouver avec cette joie de jouer, de communiquer avec le public ! C’est vraiment le groupe que je n’ai jamais envie de rater.
KISSIN DYNAMITE à la Rayonne
En sortant, je m’arrête un moment pour re-papoter avec les copains avant de reprendre la route. Petit passage au stand merch’ bien achalandé mais pris d’assaut. Je ne vais du coup pas attendre de voir si les KISSIN’ DYNAMITE viennent au stand, d’ailleurs j’ai déjà presque tous mes albums dédicacés. Comment ? Qui est une groupie ???
Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL pour cette soirée qui aurait méritée de faire salle comble. Je suis sûr que dans quelques années, il y en a qui se mordrons les doigts de ne pas être venus les voir car c’est vraiment un groupe qui a tout pour devenir énorme.
Tiens à peine sorti de la salle, je tombe sur leur camion arborant un énorme KISSIN’ DYNAMITE. C’est un signe, je les reverrai bientôt, j’en suis sûr !
Putain, ça y est, c’est le jour que j’attends depuis des mois, c’est ce soir le concert de KISSIN’DYNAMITE avec les copains de BLACKRAIN en première partie !!!! Je suis excité comme une puce sur le dos d’un chien. Je pars en avance, pas de prise de risque aujourd’hui, impossible que j’arrive à la bourre. En plus, le concert prévu initialement au Hard-Rock Café a été déplacé au CCO de Villeurbanne car il y a eu une demande supérieure à la capacité d’accueil du lieu initial. Comme quoi le glam sleaze, ça plaît !
C’est cool pour eux mais pour se garer c’est carrément coton. Bon, en partant bien en avance, je suis moins stressé et même un immeuble qui menace de s’effondrer et qui provoque la fermeture de la rue ne m’empêche pas d’être à l’heure, voire même en avance puisque les portes sont encore closes.
BLACKRAIN @ CCO – Villeurbanne (69)
Vue la longueur de la file d’attente, je me dis que les organisatrices du concert ont bien vu le coup en changeant de lieu. La soirée s’annonce mega bien !!! Je commence par papoter avec plein de copains, copines (eh oui, dans les concerts glam il y a plein de copines, les gars !!).
Je récupère tranquille mon pass photo, je suis cool quand tout à coup… hey, c’est quoi cette musique qui vient de la salle ?!! C’est « Le Chant des Allobroges », l’hymne haut-savoyard et surtout l’intro de BLACKRAIN ! Là, plus cool du tout le Ti-Rickou !!
Je fonce dans la salle, je me fraye un chemin ver la barrière et c’est parti pour un petit « Back in Town »! Les copains sont accueillis par un public en très large partie venu pour eux. Ils connaissent les paroles et le refrain est repris en chœur par la foule. Une putain d’ambiance dès le début du set, ça va être énorme je vous dis !
Les BLACKRAIN sont en grande forme, déchaînés de jouer à Lyon. « Dying Breed » fait encore mouche avec son refrain facile à entonner, « Innocent Rosie » et « Blast me Up » enfoncent le clou.
Le groupe remercie les copains de toujours, ceux qui étaient là à leurs débuts. BLACKRAIN, c’est aussi ça, un groupe qui sait d’où il vient et qui ne l’oublie pas.
Et ce BLACKRAIN là, celui que j’ai sous les yeux ce soir, mérite d’aller très haut ! Putain, ils ont encore gagné en présence. Ils ont un réel sens de la scène et la communion avec le public est juste énorme. Putain de show !
Le cover de « We’re not gonna Take it » de TWISTED vient terminer la fête. Ouah, c’était mega trop bon ! OK, je suis fan depuis le début, des petits bars, du Thunderbird Lounge, des premières parties de HARDCORE SUPERSTAR et donc j’ai eu la chance de les voir grandir. Et donc, si je dis que c’était une tuerie ce concert, c’est que c’était une tuerie !
Bon, pas le temps de trop papoter car KISSIN’ DYNAMITE va commencer et vu comme la salle est remplie, il faut que j’ai le temps de la retraverser !
Le concert démarre à donf’ en mode « les préliminaires, je ne connais pas » avec « I’ve got the Fire » d’entrée, histoire de mettre tout le monde d’accord et que le public redémarre au quart de tour. Ca fonctionne grave, c’est du délire dans la salle !
Il faut dire que l’affiche de ce soir est homogène, que c’est donc le même public pour les deux groupes et que KISSIN’ DYNAMITE – tout comme BLACKRAIN – n’a pas gagné son public en payant des pubs sur Facebook mais en faisant des putains de prestations live, comme celle en première partie de POWERWOLF il y a quelques mois. Les nouveaux fans qu’ils avaient engrangés ce soir-là sont en grande majorité venus ce soir.
Et ils ne vont pas être déçus car HANNES, le chanteur en plus d’avoir une putain de voix est un putain de frontman. Il a un charisme dingue ! Les autres musiciens ne sont pas là non plus pour faire de la figuration, ça joue, ça pose, ça interagit avec le public.
Leurs morceaux sont de pures tueries qui font sauter, bouger les cheveux et pousser une banane sur le visage ! « DNA » en est le parfait exemple.
Il se passe toujours un truc sur scène. Là, c’est WI ANNA BRUNNER qui les rejoint pour plusieurs morceaux dont « Ecstasy » qui souffle encore un vent de folie pour attiser – si besoin en était – le public ! Putain, c’est trop, trop bon !! Putain de set !
Hey, c’est quoi cette intro ? Mais bien-sûr, c’est « I will be king » !! Alors là, c’est la cerise sur le cake, le morceau ultime où je deviens dingue. Et il n’y a pas que moi, le public est aux anges, épuisé mais heureux. Ouah !!!
Allez, malheureusement c’est déjà fini. Putain de groupe ! Quelle prestation ce soir encore ! Les lumières se rallument et je suis encore sonné, comme un boxeur qui a fait douze rounds. Quelle affiche ce soir avec deux groupes qui montent lentement mais sûrement. Ca fait du bien de voir que la relève est prête à prendre le relais de nos idoles vieillissantes. Ne vous y trompez pas, le futur de notre musique, c’est eux !!!
Je ne peux pas partir sans avoir papoté un peu avec SWAN, MATT, MAX 2 et FRANCK de BLACKRAIN et leur avoir dit à quel point ça a été du bonheur de les revoir en live. Une pensée pour ceux qui n’ont pas pu être là avec nous et un énorme merci aux filles de Sounds Like Hell pour cette mega tuerie de soirée !
Allez, « I will be King » à donf’ dans la voiture et on the road again ! Rock ‘n’ roooooooollll !!!
En ce lundi soir du 28 janvier, Saint-Charlemagne, un dicton nous prévient : « Neige de janvier vaut fumier. ». Ok, d’accord pour la neige, il y en a eu ce matin et elle est annoncée pour cette nuit. Mais le fumier ? Je ne vois pas ! Évidemment, je ne vais pas tarder à en comprendre le sens ce soir. Mais patience et longueur de temps…
Partis en tout début d’après-midi, histoire de ne pas se retrouver coincés dans les éventuels bouchons et d’être surpris par la neige, nous arrivons sur le site en avance (pas comme certains, si vous voyez qui je veux dire…). Je me dis que c’est cool, pour une fois je vais pouvoir me garer dans le parking du Transbordeur, et ne pas mettre trois heures à trouver une place. Oui, mais c’est sans compter que ce soir, c’est full ! Bon, nous tournons un petit peu, trouvons une place dans un endroit improbable et, après une petite marche à pied, nous voici, mon compère Steve*74 et moi-même devant le site. Euh… C’est quoi toute cette queue ? Nous sommes largement en avance et il y a déjà énormément de monde qui attend !
Je remarque, dans la foule des gars maquillés comme POWERWOLF. Je me dis que c’est peut-être des allemands que j’avais croisé à Soleure en avril 2016 (rappelez-vous du report) et qui, je l’appris plus tard, suivent le groupe partout où il va. Apparemment, ce n’est pas le cas. En tout cas, chapeau bas, c’est bien ressemblant ! La foule qui attend, assez disparate, contient beaucoup de jeunes. Du coup, un autre dicton ne me vient à l’esprit : « Pour Charlemagne, les écoliers, doivent fermer livres et cahiers » ? Ça doit-être pour ça qu’ils m’ont l’air si nombreux, lol !!
Après une bonne demi-heure d’attente dans le froid – mais heureusement pour nous pas sous la pluie ni la neige – les portes s’ouvrent. Pas mécontent de rentrer, moi ! J’ai quand même une petite pensée pour tous ceux qui font encore la queue dehors. Allez, je me dirige direct vers les premiers rangs, histoire de pouvoir faire un bon report, pendant que mon compère Steve, lui, va dans le crash barrière pour prendre les photos. En me retournant, je constate pas mal de T-Shirts ou de vestes POWERWOLF… et pas mal de monde aussi ! Je vous l’ai déjà dit que c’était complet ? Ah oui, je l’ai déjà dit. Donc, forcément, si on veut garder sa place, il faut faire une croix sur la boisson et autres pauses, pour sûr.
Ce sont les KISSIN’ DYNAMITE qui vont entamer les hostilités ce soir. Leur décor de scène, même s’il est restreint, est vraiment cool. Ils ont même droit à leur backdrop, ce qui n’est pas souvent le cas pour une première partie. Les lumières s’éteignent enfin et nos dynamiteurs allemands arpentent la scène. Pas de temps mort, le groupe met directement le feu au Transbordeur avec le bien-nommé « I’ve Got The Fire » tiré de leur récent album « Ecstasy ».
La place allouée au groupe est relativement étroite, le reste étant pris par le décor de POWERWOLF, bien caché sous des draps noirs. Mais ça permet de bien voir le chouette dessin du dernier album sur les peaux de grosse caisse du batteur…. Et aussi d’apprécier son jeu à sa juste valeur !
Sur chaque côté de la batterie, prônent des piédestaux en forme de bâtons de dynamite derrière lesquels les musiciens iront se jucher régulièrement, histoire que tout le monde les voit bien.
Le son est aux petits oignons et le groupe dessoude le pit avec des hits en pagaille. « Somebody’s Gotta Do It », « Sex Is War » ou bien encore « Love Me, Hate Me ». Le public du Transbordeur est à fond. Tout le monde semble prendre son pied. Il faut dire que HANNES BRAUN, le chanteur, parle régulièrement en français, même s’il en a oublié une bonne partie comme il nous le dit plus tard. Rien de tel pour faciliter la conquête d’un public pas forcément acquis à sa cause.
Tandis que « Waging War » retentit, HANNES continue d’haranguer le public. Il est aux taquets. Le sourire qui ne quitte pas le visage du frontman, les guitaristes JIM et ANDREAS et la basse de STEFFEN, tout l’ensemble fait corps sous les coups de butoirs de l’autre ANDREAS (SCHITZNER, le batteur).
La ballade « You’re Not Alone » vient calmer les ardeurs du public, tandis que le chanteur disparaît à la fin de la chanson. Il réapparaît vêtu d’une cape et d’un sceptre pour « I Will Be King ». Tout est excellent durant ce show, les lumières sont très bonnes pour une première partie et le son claque dans le Transbordeur plein à craquer.
« Flying Colors », immense tube qui se retient facilement avec ces fameux « Come On ! Come On ! » clôt cette entame de concert. A noter qu’ils avaient déjà fini avec le même titre lors du Metal Gresifest en avril dernier.
Certes, la musique de nos natifs de Reutlingen n’est pas hyper complexe, ce n’est pas du DREAM THEATER ou du SONS OF APPOLO (vous savez, ces groupes où les musiciens ont un pedigree à faire pâlir et vous assomment de notes toutes plus improbables les unes que les autres), cependant, pour moi, elle vaut son pesant d’or. Et puis, quel sens de la mélodie ! En regardant les visages autour de moi, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir beaucoup aimé la prestation.
C’est maintenant au tour des scandinaves d’AMARANTHE d’arpenter le plancher du Transbordeur. La scène n’ayant pas beaucoup changée, à part les décors, elle nous permet de voir MORTEN LOWE SORENSEN, le batteur de très près. D’ailleurs, tout comme les KISSIN’ DYNAMITE, le groupe a droit à son backdrop et son décor de scène. Très léger par rapport à celui de POWERWOLF évidemment, mais pas mal non plus. La taille de la scène expliquant peut-être cela.
Dès l’entame du set, ELYZE RYD, NILS MOLIN et HENRIK ENGLUND, les trois chanteurs, se portent au-devant de la scène. Malheureusement, et c’est une mauvaise surprise, les lights ne sont pas top. C’est très étrange étant donné qu’auparavant ceux-ci étaient plus que corrects. Ou alors, c’est que je me fais vieux et que ma vue baisse, lol !
Le groupe en tout cas, ne lâche rien et entame son set sans temps mort. Personnellement, je ne suis pas séduit par leur musique. Il y a trop de chant growlés à mon goût et pas mal de samples. Il y a quelques crowdsurfing, dont un que j’ai failli prendre sur la tête, deux trois pogos mais rien de bien méchant pour l’instant. OLOF MÖRCK, le guitariste, et son compère JOHAN ANDREASSEN à la basse bougent à droite et à gauche de la scène, arpentant celle-ci de long en large et laissant le soin aux chanteurs postés devant la scène d’haranguer le public.
Musicalement, nous sommes dans un maelström improbable. Un mélange de pop, rock, métal et death. Même si ce n’est pas mon truc, j’avoue que c’est bien fait. Les voix claires font une bonne harmonie et le chant growlé n’est pas trop désagréable. Par contre, moi, ça me hérisse le poil. Mais bon, comme il n’y a pas moyen de faire machine arrière, je prends mon mal en patience.
JOHAN doit avoir des ancêtres islandais. À un moment, il quitte son instrument pour faire faire du clapping au public. Les titres s’enchaînent et les trois frontmen font bouger le public. Il faut reconnaître qu’ils sont doués pour séduire le Transbordeur… qui ne demande que ça ! Lorsqu’ils ne chantent pas, ils miment les paroles des autres, ou même ils font l’hélicoptère.
Après un mini-rappel, le groupe termine son set en saluant son public comme il se doit. Pour conclure et paraphraser Molière qui écrivait : « Que diable allait-il faire dans cette galère », je me demande ce que NILS MOLIN, chanteur de DYNAZTY vient faire dans AMARANTHE…
Afin de laisser la place à la scène complète, les roadies sont déjà à pied d’œuvre. Le démontage du praticable de la batterie des deux précédents groupes, prend du temps. C’est que le staff en oublierait presque de faire tomber le rideau de couleur grise avec les initiales du groupe qui doit nous réserver la surprise du décor ! Comme ils ont du mal à le détacher, le public, remonté à bloc, rigole de leurs déboires. Voilà, c’est fait, il est enfin tombé. Nous n’avons plus qu’à attendre l’arrivée du groupe vedette de la soirée.
Depuis leur premier album, paru en 2005, petit à petit l’oiseau – ou plutôt devrais-je dire le loup – a fait son nid et POWERWOLF a vu sa popularité grimper en flèche. Au point que maintenant, ils jouent quasiment tous les soirs à guichets fermés.
Les lumières s’éteignent enfin, et l’intro « Lupus Daemonis » résonne dans le Transbordeur. Dès la fin, le rideau tombe sur un superbe décor de scène digne du groupe. Les frères d’armes GREYWOLF aux guitares (ils ne sont pas frères mais de très bons amis), ROEl VAN HELDEN derrière sa batterie installée sur le côté gauche de la scène, FALK MARIA SCHLEGEL et son clavier sur la droite nous accueillent sur « Fire and Forgive ».
ATTILA DORN, le chanteur, se présente en grand prêtre de cérémonie. Moi, qui adore le groupe depuis son premier album, je suis remonté comme une horloge allemande (normal pour POWERWOLF), et apparemment je ne suis pas le seul. Me voilà embarqué dans une déferlante incroyable. Pleine de crowdsurfing où l’on se prend des rangers dans la tronche. J’ai du mal à rester debout mais je fais mon possible en pensant aux plus petits que moi. C’est à ce moment précis que je comprends mon dicton de tout à l’heure. Je suis dans un fumier dantesque. Non pas à cause de l’odeur (quoique, nous sommes serrés comme des sardines…) mais j’ai bien l’impression de m’être fait embarquer dans une danse que je ne suis pas en mesure de maîtriser !
Comme je suis trop jeune pour mourir (si, puisque je vous le dis !), j’essaie tant bien que mal de jouer des coudes mais, malgré ma bonne volonté, ce n’est pas si facile. Heureusement que ATTILA DORN ne fait pas que chanter. Ca me permet un peu de répit.
« Mes amis ! Mes amis ! Êtes-vous prêts pour la messe du heavy métal ? », nous demande ATTILA avec un bel accent roumain. « Vous êtes prêt ? ». Évidemment, le public ne se fait pas prier pour hurler son accord. Mais pas assez au goût du frontman. « Non, non, non. », s’amuse-t-il en tendant la main derrière l’oreille. « Vous êtes prêêêêêt !!? ». Un oui ultra massif ressort du public. « Je vous bénis avec le heavy metal ! », hurle le chanteur de sa voix de stentor.
Et le public, une nouvelle fois très en voix, n’a de cesse d’acclamer les premières mesures de ces métal hits. Que ce soit avec « Amen & Attack » ou bien encore « Demons are a girls best friends » qui démonte tout avec son refrain imparable qui continue à traîner dans le crâne plusieurs jours après, voire « Armata strigoi », le groupe tient son public dans le creux de sa main. D’ailleurs, pendant ce titre, c’est le public qui joue avec ATTILA, en attaquant les « hoo hoo hoo » avant même que celui-ci ne le leur demande. Il faut dire qu’ils sont bien aidés par FLAG qui fait le zouave derrière le chanteur.
ATTILA, tout comme HANNES des KISSIN’ DYNAMITE parle en français régulièrement, ce qui, il faut bien l’avouer, est idéal pour séduire un public pourtant déjà tout acquis à sa cause.
Grâce au titre « Where the Wild Wolves Have Gone », la seule balade du groupe, la fin est moins houleuse mais je me retrouve au sixième rang sur la gauche de la scène, alors que depuis le début j’étais au deuxième et bien devant. Sniff. Et me voilà trempé des pieds à la tête après avoir essayé de ne pas me retrouver complètement enfoui sous la foule compacte. Ceci étant dit, c’est réellement mieux qu’une séance de thalassothérapie ! En plus violent certes, mais avec de la bonne musique. Lol.
ATTILA n’a de cesse de nous présenter sa grand-messe du heavy metal comme il aime à l’appeler. Le show est conséquent. Les fumigènes débordent de partout, les flammes sont mises à contribution devant les deux loups gris et FlAG n’arrête pas de faire son show tel un G.O. d’un célèbre club de vacances. Il ne cause pas, mais qu’est-ce qu’il bouge ! C’est encore mieux que la dernière fois où je les avais vus. Bon, je m’étais moins fait secouer certes, mais à l’époque, leur récent LP n’était pas sorti et leur notoriété était un peu moins intense.
POWERWOLF ont bien retenu, eux aussi, la leçon du clapping des islandais de l’euro de foot. Pendant « All We Need Is Blood », ATTILA fait taper des mains son public à chaque fois qu’il dit « Blood ». C’est impressionnant quand une foule aussi compacte fait un clapping ! Par contre, les gars, faut arrêter avec cette idée de vouloir notre sang. Surtout que juste après, c’est « We drink your blood » que le groupe interprète. Va falloir penser à consulter, je vous le dis, moi !!
« Lupus Dei » est le dernier morceau de la soirée avant de revenir pour le rappel. Et, quel rappel ! « Sanctified With Dynamite » sera suivi par «Coleus Sanctus » qui verra se créer une bataille de public entre ATTILA et FLAG. Chacun faisant hurler son nom par une partie des supporters. Un peu longuet certes mais hyper fun.
Il est l’heure pour nos loups préférés de finir leur show. Celui-ci se termine par l’hymne du groupe, à savoir « Werwolves of Armenia ». Les Loups de la Steppe prennent congés de leurs fans en les saluant grandement.
Il est donc temps pour nous de retourner dans nos contrées enneigées, non sans auparavant avoir fait un petit tour au merchandising et être passé par la case vidange. A ce propos, j’aimerais dire au gars qui a rendu sa bière dans le lavabo des toilettes après le concert que je sais que c’est bien de rendre ce qu’on nous offre, mais que c’est au figuré qu’on parle.
Bon, direction… loin ! Comme souvent ces temps-ci, vue l’absence de concerts sur notre région, je me retrouve obligé de sortir again de mon terrain de jeu. Donc ce soir, c’est direction Dijon et la Vapeur. Pas pour un concert mais pour un festival.
Heu… déjà qu’en arrivant à 20h dans un concert ordinaire, j’arrive à louper le groupe de première partie, alors là avec un commencement des festivités à 16h30, j’en rate rate royalement deux !! Et autant d’habitude, je ne suis pas mécontent d’avoir échappé aux groupes de première partie, autant sur ce coup-là, je suis un peu dégoûté car les deux groupes qui viennent de passer étaient, de l’avis général, vraiment très bien.C »est la deuxième fois que je fais involontairement l’impasse sur les RESTFUL que j’ai déjà raté sur un concert à Grenoble. J’essaierai de faire mieux la prochaine fois !Quant aux allemands de ELVENPATH, j’ai entendu de loin la fin de leur set et… je me dis que j’aurais dû empêcher ma femme de se maquiller pendant des plombes !Bref, j’arrive juste pour les marseillais de GALDERIA.
Galderia
Là, je suis déjà en terrain connu vu que je les ai déjà vu dans leur région en première partie de BLAYZE BAYLEY. Ils distillent toujours un heavy mélodique et joyeux. L’album qui vient de sortir est bien sûr mis à l’honneur. Les morceaux explosent sur scène, chose qui plait largement aux plus de 250 personnes présentes dans la salle. Le groupe est un peu plus en place que la dernière fois et le chanteur guitariste a toujours une superbe voix. Sans oublier sa très bonne présence sur scène. Bref, je suis content de ne pas les avoir loupé, eux !
En revanche, j’aurai loupé DARKNATION, les régionaux de l’étape, que je n’en aurai pas été forcément dépité. Etonnement placés haut sur l’affiche.. Ils ont quand même encore beaucoup de boulot à faire.
Lonewolf
Bon, c’est au tour de l’un des groupes qui m’ont attiré au fest ce soir, les grenoblois de LONEWOLF, de monter sur scène.Bizarrement, j’ai réussi à passer toutes ces années de concerts sans les voir en live. Il faut dire que pendant longtemps, je me suis persuadé qu’ils œuvraient dans la musique extrême ! Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça. Du coup, il n’y a que très peu de temps que je suis allé jeter un coup d’oeil sur YouTube.. Et bien sûr, j’ai décidé de combler très vite le retard et de tout faire pour les voir !
Et d’entrée, on sait qu il n’y a pas de tromperie sur la marchandise : bracelets à clous, ceintures à clous… bref la vraie panoplie du heavy métal man !Ils sont accueillis, ovationnés même, par le contenu d’un car entier affrété de Strasbourg pour leur concert ! Rien que ça ! Ca mérite quand même d’être signalé !
Enfin bref, c’est parti. Là, on est dans du GRAVE DIGGER, du JUDAS PRIEST, du MANOWAR, bref, du heavy métal épique.
LonewolfLonewolf
En plus, les LONEWOLF ne sont pas des gamins débarqués de l’école. Non seulement, ils sont en train de préparer leur septième album, mais en plus ils donnent des concerts à travers toute l’Europe !Ils ont une putain de maîtrise de la scène et du public qu’ils chauffent à blanc. L’ambiance dans la salle est franchement hallucinante !! Ils mettent à l’honneur leur dernier album mais n’oublient pas ce qu’ils appellent leurs « vieilleries ».Vous imaginez bien qu’avec un tel spectacle et une telle ambiance, le temps passe à la vitesse de ma grand-mère en skate-board !
Kissin’ Dynamite
Du coup, vu les dégâtsqu’ils viennent d’occasionner dans les organismes des fans présents, j’ai un peu peur pour les copains de KISSIN DYNAMITE qui arrivent ensuite… Surtout que là, on va faire la bascule en terme de style ! Les KISSIN DYNAMITE jouent plutôt dans la cour glam-rock du style : « les MOTLEY CRUE sont mes copains « .
Et c’est avec un morceau de ces derniers qu’ils vont faire leur entrée sur scène ! Et quelle putain d’entrée !!! Ils envoient la purée grave (et pas de patates douces) ! Ils font dans le glam énergique qui t’attrape et qui t’entraîne direct avec eux !Même s’ils n’en aurait pas fallu beaucoup pour emmener les quatre premiers rangs de la salle exclusivement composés de filles surexcitées !
Kissin’ Dynamite
Les KISSIN sur scène, c’est vraiment de la dynamite ! Les morceaux de leurs trois albums sont vraiment fabuleux en live. On vit un moment d’anthologie sur ‘I will be king » avec un chanteur carrément transformé en roi de l’orgie. Vêtu d’un manteau royal rouge, il déclenche l’hystérie dans la salle (j’aurais peut-être dû attacher ma femme ?!!!).
Kissin’ Dynamite
Kissin’ Dynamite
Les musiciens s’éclatent vraiment avec le public. Le chanteur montre qu’il a fait du français à l’école. Le bassiste, les guitaristes et le batteur ne sont pas en reste et franchement, on a droit à un grand show !
Apres un faux rappel, le groupe finit sur une montée en puissance apocalyptique avec le fabuleux « Money, sex and power ». Et là, sniff ! c’est fini ! Dommage car moi, comme beaucoup, j’en aurait bien repris une louche des KISSIN’DYNAMITE !!
Kissin’ dynamite
Le groupe prend à peine le temps de prendre une douche et nous retrouve dans la salle pour les photos et les signatures… de même d’ailleurs que les autres groupes présents ce soir ! Encore un petit plus pour ce fest.
BILAN DE LA SOIREE
GALDERIA : les marseillais ont encore marqué des points. L’album qu’ils défendaient ce soir est très bien et leur prestation très efficace. Toujours un petit bémol sur le look de deux des musiciens (bon, pas le batteur !!).
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LONEWOLF : Très bonne surprise ! Aussi bien scénique que musicale. En plus, un groupe de heavy métal français qui arrive à faire déplacer des gens sur 400 bornes en bus, c’est plutôt rare. Je dirai même que ça force le respect ! A revoir avec grand plaisir, le plus tôt possible.
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KISSIN DYNAMITE : je voulais les voir, je les ai vus, et je n’ai pas été déçu ! Ce n’est pas parce que leur dernier album est une tuerie qu’ils allaient forcement exploser sur scène.. Eh bien, si ! Et de quelle manière !!
Encore un cas où les absents s’en mordront les doigts dans quelques années quand ils repenseront qu’ils ont préféré rester devant leur télé… (En même temps, il faut reconnaître que le festival était sold out ! Lol !!!). Il ne faut pas s’y tromper, avec KISSIN DYNAMITE, il y a quand même du lourd. Sans jouer les Nostradamus, vue la qualité de leurs compos et le niveau de leurs prestations, je leur prévois quand même un superbe avenir !
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En ce qui concerne le Rising Fest (3e du nom), rien à en redire. Bien organisé, bien fait, le top. Une ambiance bon enfant qui m’a vraiment scotché. En plus, les gens de Phoenix Rising sont adorables. Et d’ailleurs, un grand merci à Nathalie, la présidente de l’association ! Rendez-vous l’année prochaine pour le quatrième opus du Rising Fest !
Mais on se verra avant bien sûr (allez voir la programmation d’Octobre et Novembre sur l’agenda concerts – Que du tout bon pour la Phoenix Rising !!!).
Allez ! Et puis un méga coucou au bus de Strasbourg et à sa charmante conductrice ! N’hésitez pas à revenir mettre le feu dans notre région !!!