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SPIT RECKLESS à l’Undertown

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Après samedi dernier, me voilà de retour en Suisse. Ce soir, c’est à l’Undertown de Meyrin, juste à côté de l’aéroport de Genève, qu’il me faut être. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, pour assister à un nouveau spectacle de SPIT RECKLESS. Chez W.T.R., vous le savez si vous suivez le webzine – ce dont je ne doute pas évidemment – on aime beaucoup ce groupe. Mais est-ce une raison d’être aussi dithyrambique ? Eh bien oui, effectivement, parce que, non seulement ils sont très bons en concert et qu’ils ne nous ont jamais déçus, mais ce soir, ils enregistrent leur tout premier live. Alors, évidemment, je ne dois pas rater ça ! C’est avec mon copain Steve*74 que je me rends à Meyrin accompagné de ma femme et de ma fille, deux fans absolues du groupe.

Le temps de récupérer les accréditations et nous descendons dans l’antre de l’Undertown. C’est une totale découverte pour mes moitiés, mais pas pour nous, évidemment. En tous cas, elles sont enchantées par le lieu qui, il est vrai, permet de bien voir la scène quel que soit l’endroit où on se trouve.

Ce soir, avant que les planches de nos copains de SPIT RECKLESS soient accostées, nous avons droit à un autre groupe IDPOP.

C’est un quatuor aux influences Pop-Rock, tourmenté par l’Électro, avec une clarinette basse, un instrument que nous n’avons pas vraiment l’habitude de voir. Surprise, l’un des membres de IDPOP n’est autre que SERGIO BARBIERI, le guitariste de SPIT RECKLESS. C’est très sympathique, mais ce n’est pas vraiment hard en tant que tel. Donc pas vraiment notre came. Mais cela s’écoute bien et leur musique n’est pas mauvaise avec un chant en Français les trois quart du temps. Une bonne entame de concert avant le plat de résistance qui va venir.

IDPOP @ l’Undertown

Une petite surprise quand même pour Steve et moi, nous ne connaissons personne à part  les musiciens de SPIT RECKLESS et un autre copain qu’on voit de temps en temps. Ce n’est pas souvent le cas, il faut bien l’avouer.

Alors que justement, les musiciens et les roadies installent le matériel, dans la pénombre, je remarque CHRIS, le leader du groupe, qui ne tient pas en place. J’ai vraiment l’impression qu’il a hâte de commencer le set, il bouillonne d’impatience.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

22h34, petite intro et le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un “I still think about you” qui met tout de suite l’ambiance. CHRIS est en forme et que ce soit SERGIO, qui entame son second set, GIBBS le bassiste, GREG V.G. RICHARDSON derrière ses fûts ou KEVIN, le petit nouveau sous ses claviers juste à côté du batteur, ils soutiennent avec rigueur leur leader qui est en feu. S’en suis un “Bad” tout en douceur.

Tiens, mais où sont passés GREG et KEVIN ?  La Machine à Fog est à fond et les a carrément fait disparaître ! Heureusement que les guitaristes sont sur le devant de la scène, sinon on ne les verrait même plus. Lol.

“Merci pour l’accueil”, nous dit CHRIS. “On s’appelle SPIT RECKLESS ! ”. Et c’est avec “How many times” que se prolonge ce set, avec cette mélodie entêtante qui s’incruste durablement dans le cerveau à tel point qu’elle est très difficile à oublier.

Le leader naturel des Genevois en fait, comme souvent, des tonnes. Il est complètement survolté. C’est sûrement l’effet du Live que le quintet enregistre ce soir, puisqu’en plus, ils sont filmés.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

“L’Undertown, est-ce que vous allez bien ce soir ?”, demande le chanteur au public avant d’attaquer “Shackles”. Il fait, pour la première fois, participer le public sur son refrain. Et tout de suite, l’ambiance monte d’un cran. Tout le monde est à fond avec le groupe et une osmose certaine s’installe. Il faut dire que le son est du tonnerre sur scène et que les lights, même si elles ne sont pas au top à cause d’une fumée digne du brouillard de Londres, restent sobres mais efficaces.

“Bloodstain”, un titre du tout premier album “Heat Maker” démarre doucement avant d’exploser complètement sur son refrain absolument dément, comme toujours. CHRIS continue de virevolter de partout, GIBBS est aussi à fond, faisant vrombir sa basse, pendant que SERGIO, qui joue depuis plus d’une heure, je vous le rappelle, est carrément en ébullition sous les nappes de claviers de KEVIN et les frappes tout en nuances de GREG.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Le groupe parvient sans peine à rassembler l’audience autour de refrains accrocheurs et d’une énergie communicative. Après un  “You make me happy” fédérateur et plein de bonheur, le quintet persévère avec “Stop Fooling Me Around”. Les deux brûlots continuent leur travail de sape sur le public qui ne se retient plus d’accompagner le chanteur. “Vous en voulez encore ? On en a un qui s’appelle Growing up !”.

Et on poursuit avec un autre titre ultra mélodique avec ces mélodies entêtantes qui voit CHRIS faire un petit solo d’harmonica, et enchaîner avec la fameuse ballade “Miles away”. Elle a le don de faire monter encore un peu plus l’ambiance et de faire fondre le public. Tout le monde semble passer un bon moment avec le groupe, et l’alchimie qui s’est créée tout le long du set, semble monter en puissance.

Alors que “Magic Pills”, un morceau que le groupe traîne depuis 13 ans maintenant, dixit CHRIS, déchire tout sur son passage, voilà qu’un autre brûlot vient enchaîner avec “Easy Come Easy Go” et son petit extrait du “Thunderstruck”, de qui vous savez, en plein milieu.

CHRIS en fait toujours autant, voire un peu plus que d’habitude, mais c’est plus ou moins ce qu’on attend d’un frontman, du moins, c’est ce que moi j’en attends, Lol.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Il achève l’Undertown avec “Rock n Roll Coaster”, le dernier titre de la soirée. Ce dernier morceau permet au chanteur de présenter les musiciens et à chacun de faire un petit solo. Pas loin de dix minutes plus tard, CHRIS monte sur le strapontin où se trouve la batterie pour sauter, une fois de plus en l’air. “Je suis CHRIS pour vous servir, et nous sommes SPIT RECKLESS !”, dit-il en reprenant le micro. Et c’est la fin du set, malgré les manifestations des spectateurs.

Les musiciens ont à peine fini qu’ils sont déjà en train de vagabonder dans la salle pour répondre aux questions des fans et, évidemment, vendre leur merchandising. Des musiciens super sympas, qui discutent toujours humblement avec leurs fans.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Ce soir, ce n’était pas notre première avec le groupe, loin de là, mais c’était une prestation haute en couleur, comme toujours. Le temps passe très vite et pour nous, la route du retour se précise. Nous quittons l’Undertown en saluant les musiciens qui nous remercient d’être venus les soutenir. Je ne le répéterai jamais assez, si vous aimez le rock énervé rempli de mélodies entêtantes, n’hésitez pas à aller les voir sur scène, vous ne serez pas déçus.

Un grand merci à SPIT RECKLESS pour notre invitation, et on se retrouve bientôt, évidemment !!

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

THE RUMJACKS + HIGH SEA LOOTERS : Live Report @ l’Undertown de Meyrin (CH) – 30 octobre 2021

THE RUMJACKS @ L’Undertown

Report by SEB 747

Ce soir, changement de décor puisque des Alpes savoyardes la veille, me voilà parti en Confédération Helvétique. En effet, je me rends à Meyrin, tout près de l’aéroport de Genève. Bon, c’est bien beau tout ça, mais que suis-je censé aller voir, moi ? Eh bien, des Australiens qui ont décidé de sauter directement de l’avion pour faire bouger l’Undertown de Meyrin, et ces Australiens ne sont autres que les RUMJACKS ! Qui ça ? THE RUMJACKS ! Un groupe de punk rock et folk celtique venu de Sydney. Ils sont actifs depuis 2008 et viennent de sortir un nouvel album en mars de cette année. L’ayant écouté en boucle depuis lors, je ne pouvais que me rendre à ce concert.

Sans moyens de locomotion – ma Titine étant toujours en convalescence – je suis bien content de pouvoir encore uen fois compter sur les copains pour pouvoir m’emmener. Partis sous une pluie intense, qui nous oblige à la prudence, nous arrivons tout de même à l’heure. L’avantage non négligeable de l’Undertown, c’est qu’on trouve facilement de la place pour se garer car un grand parking se situe juste à côté de la salle.

La queue que j’aperçois à mon arrivée, n’augure que du positif. Il va y avoir du monde. C’est cool pour l’organisation. Pass sanitaire et carte d’identité présentés, nous descendons dans l’antre de la bête. Platon disait « Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique ». Moi, je pencherais plus pour un groupe plutôt qu’un peuple. Quoiqu’en y réfléchissant bien, la réflexion n’est pas si bête, si l’on pense que le public de ce soir, se rapporte à un peuple. En effet, les keupons sont de sortie et ça se voit. Ce n’est pas du tout le même public que mon concert de la veille, ni celui que j’ai l’habitude de côtoyer en concert mais ça ne m’inquiète pas une seule seconde. J’aperçois tout de même quelques metalleux. Ouf, je ne suis pas perdu ! Il y a, en cette veille d’Halloween, une ambiance festive, une sorcière s’est invitée au concert. Mais il m’en faut plus pour avoir peur. Mdr.

HIGH SEA LOOTERS @ L’Undertown

Les hostilités commencent avec les HIGH SEA LOOTERS. Un groupe de pirates punk venu de Romandie… et d’ailleurs. Je me place rapidement devant la scène histoire d’être bien placé pour les photos, d’autant plus que le public se fait de plus en plus nombreux.

Une petite intro démarre depuis la scène, et pendant ce temps-là, le groupe prend ses marques. Mené de main de maître par JOBILLY, le chanteur à la guitare acoustique et mandoline (je lui trouve de faux airs à JOE STRUMMER des CLASH), bien accompagné par JONAS, le bassiste aux favoris portés fièrement, McFLY le guitariste électrique sous son manteau de fourrure, CLARA la divine accordéoniste et BENJAMIN, à la barbe bien fournie, au fiddle (violon), le groupe commence son set.

Dès les premiers morceaux, je ne peux m’empêcher de battre du pied, je suis ensorcelé. Quasiment toutes les chansons parlent du temps de la piraterie. Que ce soit « Pirate’s Life », « Dead or Alive » ou bien encore l’excellent « Our Captain was a Lady ». J’ai l’impression de naviguer en pleine mer sur un vieux trois mâts. Je me vois au fin fond d’un bar miteux, bandeau sur l’œil en train de boire une pinte et chanter à tue-tête les morceaux des HIGH SEA LOOTERS. Faut que je retrouve cette sorcière pour lui dire deux mots, moi. Mdr.

Les titres de leur premier méfait sont joués par nos copains Romans, avec enthousiasme. Ils sont tous à fond et les deux guitaristes prennent le chant lead chacun leur tour. Les refrains sont quant à eux interprétés par quasiment tous les musiciens. Franchement, je suis séduit par ce groupe que je ne connaissais pas. Il est vrai que ce n’est pas mon style de musique préféré, mais c’est super bien fait, et il est compliqué de résister à leurs morceaux hyper-entraînants. Si vous voulez vous faire une idée de leur musique, je vous recommande vivement d’aller voir leur Bandcamp.

Nos copains helvètes sont ultra-motivés et sont en osmose avec leurs nombreux fans. Du coup, quand vient le moment de « Cayenne », une cover de PARABELLUM (la seule chanson en Français ce soir), elle est reprise en cœur par un public toujours en feu. L’hymne keupon de référence, fait un bel effet dans l’Undertown. Devant la scène, le pogo démarre un peu, mais il n’est pas violent. Heureusement pour moi, étant donné que je ne suis pas trop fan de ce genre de mouvements. Et voilà déjà le dernier titre « Leave Her Johnny ».

Belle surprise pour moi que sont les HIGH SEA LOOTERS. Un véritable coup de cœur. Un groupe que j’irai revoir bien volontiers. Voilà l’heure de la pause, un petit moment de répit avant de reprendre la mer, avec l’attraction australienne de la soirée. J’ai à peine le temps de papoter avec mon chauffeur de la prestation des HIGH SEA LOOTERS que le public s’amasse devant les planches.

THE RUMJACKS @ L’Undertown

Il est l’heure pour nos copains australiens de passer à l’abordage de la scène de l’Undertown ! Les RUMJACKS ayant viré leur premier chanteur l’an passé, après qu’il se soit bagarré avec des membres de l’équipe, et même des spectateurs, c’est désormais MIKE RIVKESS, un Bostonien, qui officie au poste de nouveau chanteur. Personnellement, j’aime mieux sa voix. Je trouve qu’elle sied mieux au groupe. Et ce n’est pas JOHNNY McKELVEY, le bassiste fondateur qui me dira le contraire ! De toute façon, étant donné le gabarit du personnage, ce n’est pas moi qui irai lui conter fleurette !! Le groupe est aussi composé de GABRIEL WHITBOURNE à la guitare, d’ADAM KENNY à la mandoline et de PIETRO DELLA SALA à la batterie.

Dès les premières notes de « Through These Iron Sights », un titre issu de leur dernier album « Hestia », le public conquis d’avance s’enflamme. Du coup, l’espace que j’avais lors de la première partie, s’est réduit comme peau de chagrin. Me voilà contraint de me positionner sur le côté de la scène, le devant étant réservé aux pogos. Prudence étant mère de sûreté, on va s’en contenter. Lol !

Le pavillon noir levé, le groupe continue sur sa lancée avec « Plenty », un morceau issu de leur second LP sorti en 2015. Dès lors, le public est déchaîné, on ne le tient plus. Dans la fosse, ça pogote sévère, mais toujours dans le respect de l’autre. Les titres « Saints Preserve Us » puis « Kirkintilloch » se succèdent devant un chanteur ultra-motivé qui empoigne son micro avec une rage toujours contenue. L’ambiance est festive, et lorsque les spectateurs ne pogotent plus, les voilà qui dansent devant la scène.

JOHNNY McKELVEY n’hésite pas à prendre le micro pour interpeller le public tout en bougeant énormément sur scène, sa basse ronflant dans l’Undertown plein à craquer. PIETRO DELLA SALA à un rythme d’enfer et ses coups de baguettes maltraitent ses toms. GABRIEL WHITBOURNE, lui, est plus discret, même si ses riffs sont incisifs. Lorsque MIKE RIVKEES joue du tin whistle, aussi connue sous le nom de flûte irlandaise, c’est ADAM KENNY qui s’empare du chant, surtout lors des refrains. L’entente entre les musiciens est impressionnante ! Ils vivent chacun dans un pays différent et pourtant ils arrivent à trouver une harmonie qui leur va à merveille.

« Factry Jack » tiré de « Sleepin’ Rough » puis « The Reaper and Tam McCorty » de « Sober & Godless », précèdent « The Bold Rumjacker » daté de 12 ans d’âge. Tel un whisky vieilli en fûts de chênes, le titre s’est bonifié avec le temps. Quasiment tous les titres me font penser à des ballades irlandaises, ce qui pourrait paraître surprenant pour un groupe issu des terres Australes, mais pas tant que ça lorsqu’on connaît l’histoire du pays.

Les titres défilent à vitesse grand V. « Bullhead », « My Time Again », « Light in My Shadow » ou encore « A Fistful O’ Roses » de l’album « Sleepin’ Rough ». Ces morceaux ont beaucoup d’impact et possèdent de superbes accroches, notamment dans les mélodies qui se retiennent facilement. « The Black Matilda » suivi de « The Leaky Tub » et « Wild Mountain Thyme », une cover d’un titre des années 50 copié à maintes reprises et considéré à tort comme une chanson traditionnelle irlandaise, font monter la pression.

L’Undertown est toujours aussi chaud, et la température monte en flèche avec deux titres tirés de « Hestia » puis un autre de « Sleepin’ Rough » avant l’hymne tant attendu de leur premier LP, au plus de 68 millions de vues sur YouTube, j’ai nommé : « An Irish Pub Song » ! Et voilà la foule qui se réveille comme un seul homme. La bière coule à flot, et les pogos reprennent de plus belle. C’est tout simplement dément ! Ce dernier titre sonne le glas des spectateurs qui en veulent encore.

Les Aussies quittent la scène sous les « ho ho ho » d’un public toujours aussi surexcité qui ne veut pas les laisser partir. C’est alors que MIKE, revient sur scène sans ses compagnons de route, pour nous interpréter, en acoustique, un « Rhythm of Her Name » tiré lui-aussi de Hestia, leur dernier album. Quel morceau ! Et surtout, quelle interprétation toute en émotion  qui donne l’impression d’être dans l’intimité du Bostonien. Un beau moment de répit avant la reprise des hostilités et le retour de l’ensemble des musiciens qui nous jouent « I’ll Tell Me Ma », une chanson enfantine traditionnelle irlandaise que le groupe avait enregistré sur son tout premier EP, sorti il y a 12 ans.

THE RUMJACKS @ L’Undertown

C’est fini ! Le concert vient de prendre fin avec ce dernier titre hyper entrainant qui n’a laissé personne de marbre. Le public est complètement vidé. Les Australiens nous ont fait un set du « tonnerre de Brest » et ont complètement pris l’Undertown sous leur emprise.

Pour nous, après un petit tour au stand de merch’ déjà dévalisé, il est temps de revenir dans notre belle contrée, non sans écouter « Hestia » sur le chemin, histoire de continuer le concert dans la voiture.

Un énorme merci à l’Undertown pour cette belle soirée. A bientôt !

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  • patrice keupon mail: @

Report by SEB 747 – Photos : STEVE *74

Ce soir, je pars chez nos voisins helvètes pour me rendre à l’Undertown de Meyrin. Pour aller voir qui, vous demandez-vous ? Eh bien, le groupe israélien ORPHANED LAND vient déposer ses flight cases en Romandie. Mais, leur folk metal oriental n’est-il pas influencé par du death métal… ce qui n’est pas forcément ta tasse de thé ?! Oui mais voilà, leur thé est devenu depuis quelques années de la verveine et moi, le style me plait bien.

Mon copain de concerts Steve*74, votre serviteur et deux potes, histoire de remplir la voiture et de faire la fête, partons sereins. Inutile de se mettre la cervelle à l’envers, la route nous la connaissons par coeur et nous pouvons la faire les yeux fermés. Euh, pas trop tout de même ! Ce serait bête de se foutre en l’air avant d’arriver au concert.

L’avantage indéniable de l’Undertown, c’est que pour se garer c’est les doigts dans le nez. Les places, il y en a à foison grâce au grand parking situé juste à côté. Après avoir rempli les formalités d’entrée, nous descendons dans l’antre de Meyrin et découvrons quelques copains venus de loin faire la java comme nous.

C’est le groupe SYSTEMHOUSE 33 venu de Mumbai en Inde qui ouvre les hostilités. Le batteur, quant à lui – a l’air d’avoir des origines nettement plus asiatiques que ses compères. L’originalité du groupe, c’est qu’il est le premier à faire du métal dans son pays. Métal certes, mais tendance death.

Accrochez-vous à votre ceinture, le groupe lâche les chevaux ! Il n’y a rien à dire, ces mecs savent jouer, même si j’ai l’impression qu’ils cherchent plus à arracher les montagnes d’à côté ! C’est sûr que l’attitude zen ne fait pas partie de leur répertoire. Le chanteur nous demande si nous passons un bon moment et la foule répond par l’affirmative. Euh… nous, pas trop.

Bon, les growls ça va un moment et ma résistance à des limites que j’atteins assez vite. Je rejoins donc rapidement le bar, histoire de pouvoir continuer d’apprécier de loin. Vous avez deviné que je n’écoute pas ça tous les matins au petit-déjeuner ? J’aimerais bien vous y voir vous, amis lecteurs ! Alors oui, ça s’écoute… mais de loin. Voire même de très très loin.

Remarquez, ça partait plutôt bien avec le chanteur qui arborait un T-shirt PORTNOY, SHEEHAN, MAC ALPINE, SHERINIAN. Cependant, j’aurais dû me méfier, le bassiste en portait un de MESHUGGAH. En tout cas, ça déménage les meubles de ta grand-mère en moins de cinq minutes chrono, c’est une certitude !

Enfin, les hostilités cessent et nous en profitons pour discuter avec les copains des prochains concerts à venir.

Tiens, il y a comme une étrange odeur tout d’un coup ? Ce sont les SUBTERRANEAN MASQUERADE qui s’installent sur les planches. Le chanteur DAVIDAVI DOLEV, surnommé VIDI, fait brûler un bâton d’encens. L’atmosphère dans l’Undertown est d’un seul coup plus enchanteresse. Mdr.

Les lumières à peine allumées, nous découvrons un groupe solide sur ses appuis. La musique qui retentit dans l’Undertown est superbe et les musiciens ont l’air ultra-motivés.

Mais qu’est-ce que c’est que ces types ?!!! VIDI, est un incroyable frontman. Il ne s’arrête jamais. La scène est son terrain de jeu – et pas que là d’ailleurs, comme je le constaterai un peu plus tard. OMER FISHBEIN saute  partout comme un jeune cabri et tourne sur lui-même, guitare à la main. Il est aussi impressionnant que VIDI, voire même plus. TOMER PINK, le guitariste fondateur du groupe, qui joue en sarouel, est à l’aise lui-aussi sur les planches, il n’arrête pas de virevolter et de sauter sur lui-même. SHAI YALLIN, derrière son clavier, enveloppe la musique du groupe de ses superbes nappes. GOLAN FARHI, le bassiste n’hésite pas à prendre les devants sous les frappes sourdes et impressionnantes de précision de JONATHAN AMAR, le batteur. Celui-ci ne paye pas de mine, mais qu’est-ce qu’il m’épate ! Il ne ressemble en rien aux cogneurs de ce style de musique, à savoir : ce n’est pas un copain d’Arnold SCHWARZENEGGER – c’est même plutôt le contraire – mais il est super efficace !

La musique des israéliens de SUBTERRANEAN MASQUERADE est un savant mélange de métal prog’ avec une dose de jazz… avec une grande utilisation de voix gutturales. Ce qui est surprenant dans ce groupe, au-delà de ses musiciens survoltés, c’est qu’on n’est pas trop dérangé par les growls. Même s’ils ont une place prépondérante dans les titres joués ce soir, ils ne sont pas très longs et ils sont compensés par la sublime voix claire du chanteur.

VIDI demande à l’Undertown de se partager en deux. « Ceci n’est pas un wall of death » nous prévient-t-il. « Je partage la salle et j’arrive ! ». Le voilà qui descend de la scène, courant comme un fou furieux dans une foule partagée en deux, pour faire chanter le public de droite et de gauche en alternance. Puis c’est un OMER toujours autant virevoltant qui descend avec lui jouer au plus près des spectateurs.

Quelle ambiance ! Quelle puissance de feu ! Ils surprennent – en bien – un Undertown à peine remis du groupe précédent.

VIDI n’en a pas fini avec nous. Il décide encore une fois de sortir de scène et, en véritable acrobate, il grimpe sur les murs adjacents pour faire chanter le public accoudé au bar.

C’est bientôt le dernier morceau et le groupe décide de faire monter le public sur scène pour partager la fête avec eux. Me voilà aussi embarqué sur les planches. Trop cool ! Une fois le titre terminé, ils prennent la
désormais traditionnelle photo avec le public, en n’omettant pas ceux qui sont
montés sur les planches avec eux. Des mecs hyper sympas quand même. A mon corps défendant, je dois l’avouer, j’ai apprécié la prestation du groupe. Superbe découverte.

Il y a quelques années, pour moi, ORPHANED LAND ce n’était pas de la musique que j’étais susceptible d’écouter. Puis, grâce au bouche à oreille, j’ai jeté un œil sur une vidéo et j’ai de suite adhéré. Pour finir, ce n’était pas si bourrin que ce à quoi je m’étais attendu. Du coup, ce soir, je suis trop content d’être là. Je voulais vraiment les voir en live pour confirmer sur une scène mes à priori favorables.

D’entrée de scène, le groupe attaque avec l’une des pépites de leur dernier album, à savoir “The Cave”. Musicalement c’est vraiment superbe. KOBI FARHI, le chanteur depuis l’origine, possède une belle voix. Il est moins guttural que VIDI, même si certains titres en comportent – “Like Orpheus” par exemple – et plus dans la retenue. URI ZELCHA et sa basse, lui aussi présent depuis vingt-huit ans, font des malheurs sous les frappes mortelles de MATAN SHMUELY. Les guitaristes CHEN BALBUS et IDAN AMSALEM, le remplaçant de YOSSI SASSI, qui ont des airs de ressemblance étrange, font crier leurs instruments.

Un problème de son vient perturber le groupe à la fin du premier morceau. « On dirait du pop-corn rigole IDN.” KOBI lui, semble un peu énervé, mais heureusement, l’ennui technique est vite maîtrisé et le groupe repart comme s’il ne s’était rien passé.

URI headbangue à s’en décrocher la nuque et n’hésite pas à faire le show. CHEN et IDAN, traversent la scène de long en large, en s’échangeant régulièrement leurs places. Du coup, que ce soit à droite ou à gauche, le public peut bien les voir.

La claviériste, dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom, descend de son estrade pour jouer auprès de KOBI et des guitaristes. L’ambiance qui règne au sein du groupe semble être au beau fixe. Les quarantenaires que sont KOBI et URI, semblent reprendre du poil de la bête, grâce notamment à leurs jeunes et fougueux guitaristes.

ORPHANED LAND est très spirituel. Que ce soit avec “All Is One”, morceau au côté lyrique et arabisant, “Brother” le rassembleur, ou bien “Chains Fall To Gravity” nous sommes emmenés dans un long voyage du côté des collines de Judée ou du désert de Néguev. Le groupe tente d’unifier tout le monde en lui montrant sa lumière. Ce qu’il réussit relativement bien, le public reprenant les chœurs à l’unisson.

ORPHANED LAND @ l’Undertown de Meyrin (ch)

Il est temps pour le groupe d’achever ses fans et de les faire basculer vers l’extase avec ses deux titres phares de l’album de 2010 “The Never Ending Way of Orwarrior”. Puis c’est au tour de “Sapari” avec son couplet en hébreu et “In Thy Never Ending Way” qui vous transporte dans de lointaines contrées avec ses “nah nah naaaaahhhh, nah nah naaaaaahhh…”, ses solos de guitares monstrueux et ses légers growls. C’est sur ce dernier titre que les israéliens quittent la scène, laissant le public baigner dans une liesse populaire évidente.

Ils reviennent assez vite sous les cris de l’Undertown nous jouer un dernier morceau. Comme tout rituel qui se respecte, KOBI demande à la foule de s’exprimer, de vive voix ou physiquement, lors de “Norra El Norra (Entering The Ark)” avec son magnifique “Everybody JUMP” ! Euh… il aurait pu s’abstenir sur ce coup-là, la foule, très calme jusqu’à présent s’excite et les pois sauteurs commencent à faire leurs affaires ! Heureusement que nous en sommes au dernier titre.

“Ornaments of Gold” fait guise d’outro, et l’auditoire suit en cadence les mouvements de bras de KOBI, pour ces derniers moments de communion.

Le groupe est beaucoup moins mobile que le groupe précédent et, du coup, je reste un peu sur ma faim. Il faut dire, que les SUBTERRANEAN MASQUERADE ont mis la barre très haut, visuellement parlant. Et puis, avec ORPHANED LAND, nous sommes plus dans la spiritualité, moins dans le démonstratif. Peut-être un peu trop à mon humble avis, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier à sa juste valeur la prestation de nos copains venus d’Israël.

Si je devais faire le bilan de ce concert, je dirais que SYSTEMHOUSE 33, ce n’est décidément pas pour moi. SUBTERRANEAN MASQUERADE m’a agréablement surpris. Quel chanteur ! ORPHANED LAND a superbement joué mais a été, je pense, battu par leurs homologues.

Un grand merci à la production de l’Undertown pour cette belle soirée, nous attendons la prochaine avec impatience !!

MYRATH à l’Undertown

Tiens, ça fait un petit bout de temps que je ne suis pas allé en Suisse pour un concert, moi ! Aussi, en cette fin de semaine, je prends la direction de Meyrin, pour aller voir MANIGANCE et les tunisiens de MYRATH. Il y a déjà deux ans déjà et quasiment jour pour jour, je les avais vus en première partie de SYMPHONY X et j’avais été plus que conquis. Sauf tempête ou temps apocalyptique, je ne pouvais pas manquer cette date, d’autant plus que les revoir en tête d’affiche me manquait depuis 2013. Et, cerise sur le gâteau, ils ont emmené leurs copains béarnais de MANIGANCE sur toutes leurs dates européennes. Si ce n’est pas cool ça !

Après avoir écumé toute l’Allemagne, être passés par l’Est de l’Europe et une date à Milan la veille, le groupe a décidé de venir jouer à Meyrin afin de continuer de savourer sa tournée appelée le « Shehili Tour ». Celle-ci voit MYRATH passer par le sud de la France, après avoir commencé au début du mois de mars par Paris et après avoir sillonné l’Espagne, finir à Nantes. Un mois bien rempli ! À la mi-avril, ils s’envoleront pour trois dates au Japon, en compagnie d’ORPHANED LAND et de DARKANE. Une belle tournée en perspective.

Récupérant mes acolytes de concert, histoire de ne pas faire le voyage tout seul et de remplir un peu plus l’Undertown, nous prenons la direction de Meyrin, tout près de l’aéroport de Genève.
Connaissant la route par cœur, et la salle aussi, je sais pertinemment que je vais trouver où me garer. C’est cool. Le parking est grand et c’est une aubaine de pouvoir ranger son char sans avoir à tourner deux heures autour du lieu – et de faire comme Ti Rickou, rater la première partie ! Le soleil, relativement absent toute cette semaine, a décidé de nous accompagner sur la route. Trop sympa ! Faudra penser à le remercier. Mdr.

C’est quoi ce souk ? Le parking est quasiment plein ! C’est du jamais vu. On va finir par rater MANIGANCE ! Bon, la voiture est garée, et nous partons vite en direction de la salle. A notre arrivée, mes inquiétudes quant-à la quantité de spectateurs présents ce soir s’avère fausse : la foule est nombreuse, c’est de bon augure. Je n’en reviens toujours pas, c’est bien la première fois où je dois faire la queue pour rentrer dans l’Undertown. Mais, ouf, la première partie n’a pas encore commencé.

MANIGANCE à l’Undertown

Le temps de retrouver les copains qui sont venus en masse voir nos amis tunisiens et béarnais, que MANIGANCE entre sur scène. Au cas où vous ne le sauriez pas, le groupe a changé de chanteur. DIDIER DELSAUX, le chanteur historique, après des soucis vocaux, a préféré ne pas s’engager sur la tournée. Il a été remplacé par CARINE PINTO. Cela me rappelle un certain groupe grenoblois qui a lui aussi changé pour une copine au chant.

Bon, ne dissertons pas plus, et revenons sur la musique. Ce soir, ils nous présentent leur dernier opus sorti au début de l’hiver intitulé : « Machine Nation ». Dès les premiers riffs de « Face contre terre », tiré de leur nouvel album, nous découvrons que le son des musiciens est très fort. La batterie est bien en place dans le mix de la salle et les guitares mordantes ainsi que la basse sont mises en avant.

MANIGANCE @ l’Undertown – 23 mars 2018

CARINE arrive sur scène et la différence de voix se fait entendre mais sans vraiment être un problème. Le seul souci, c’est qu’elle n’est quasiment pas audible à cause du mix. Mais le public reste sous le charme. Les chevelures se secouent et les nuques se déplacent de bas en haut, ce qui veut bien dire que les spectateurs apprécient la nouvelle mouture.

Les musiciens sont très motivés et bougent bien sur scène. Les lights sont plus que corrects pour une première partie. La charme et la prestance de CARINE séduisent un Undertown plein à craquer. Les riffs de FRANCOIS MERLE et BRUNO RAMOS, les deux guitaristes historiques (ou presque) se font piquants. PATRICK SORIA derrière ses fûts frappe comme un dément et on n’entend quasiment que lui. STEPHANE LACOUDE, le bassiste, bouge de partout, nous fait des poses et les infrasons qui sortent de sa basse nous assomment.

Moi, qui n’avait jamais eu l’occasion de les voir sur scène, je suis captivé. Les musiciens sont motivés comme jamais. BRUNO fait preuve d’une grande dextérité et se frotte souvent au public pour nous montrer ses penchants de shreddeur. CARINE n’est pas en reste non plus et tient bien son public. FRANCOIS, quant-à lui, reste un peu plus discret. Il est moins démonstratif, plus en retenue. STEPHANE, lui, n’hésite pas non plus à prendre le devant de la scène. Scéniquement, MANIGANCE, ça le fait !

Ce qu’il y a de bien avec MANIGANCE, pour ceux qui ne connaissent pas encore le groupe (il y en a ?), c’est que tous les morceaux sont interprétés dans la langue de Molière. Forcément, chanter en français dans la partie romande de la Suisse, ça fait son effet !

MANIGANCE @ l’Undertown – 23 mars 2018

« Mourir en héros », « Machination », « Volte-Face », voici quelques-uns des titres joués ce soir, et cerise sur le cake, tous les musiciens chantent les chœurs… Ce qui renforce la bonne impression que m’a fait le groupe.

MANIGANCE a jeté feu et flammes, sué sang et eaux, pour séduire un public qui n’en demandait pas tant. C’est avec le titre « Larmes de l’Univers », tiré de l’album « Récidive » sorti en 2011, que les musiciens quittent la scène sous les acclamations d’un public ravi d’avoir assisté à un show de bonne qualité. Très bon entame de concert, donc, même si l’on pourrait reprocher une voix trop en retrait dans le mix. Mais c’est juste pour râler un peu. Sinon, la prestation de MANIGANCE a fait ce qui devait être fait, à savoir : le job !

MYRATH @ l’Undertown – 23 mars 2018

Une demie-heure plus tard, les lumières s’éteignent. Le clavier ELYES BOUCHOUCHA s’est fait attendre. Il a eu un retard d’avion. Il aurait presque pu sauter en vol, puisque nous sommes très proches de l‘aéroport, mais il a préféré rester sage et venir en entier au concert ! Mdr.

La fosse s’est encore remplie et se faire une place devant la scène est compliqué. Dès que les lights se rallument, on voit une danseuse du ventre de dos. Elle se retourne sur les premières notes de « Born to Survive » tiré de l’album « Legacy » datant de 2016. Le charme opère de suite. Les musiciens sont tout sourire. Enfin, surtout ZAHER ZORGATI, le chanteur. Toujours autant en voix !

Les décors extra-musicaux sont somptueux. On se croirait dans une médina avec plein de métalleux autour. Trop classe !

Nos copains venu d’Ezzahra ne veulent pas se brûler les ailes et jouent sans complexe tous leurs classiques afin de conquérir d’entrée de jeu les spectateurs. « Storm Of Lies », un autre morceau de « Legacy » qui sera bien représenté ce soir avec huit titres sur les quinze joués, en fait partie.

MYRATH @ l’Undertown – 23 mars 2018

La danseuse du ventre revient nous charmer sur « Dance », un morceau totalement inédit. ANIS JOUINI, à la basse aussi ronflante qu’entêtante, se laisse charmer pendant que ZAHER nous démontre ses capacités vocales sous les coups de massue de MORGAN BERTHET. MALEK BEN ARBIA, derrière sa guitare et ses lunettes noires qui ne quitteront pas son visage, fait riffer sa gratte sous un déluge de nappes de claviers jouées par ELYES.

Comme le dit si bien l’expression : « Être joyeux empêche de devenir vieux » et c’est bien pour ça que le groupe nous envoie sa bonne humeur. C’est sympa comme attention ! Mdr. On se régale et les nombreux spectateurs aussi. Aucun reproche à faire, que ce soit au niveau du son, ou des lumières. Quasi parfait. Après deux titres de « Tales of the Sands » datant de 2011, c’est un autre morceau de leur dernier album en date que nous interprète nos amis tunisiens, « Get Your Freedom Back ». Il sera suivi par deux autres morceaux de « Legacy ».

MYRATH @ l’Undertown – 23 mars 2018

Méchant comme une teigne le groupe ne lâche pas prise une fois sa proie, en l’occurrence, le public, entre ses mains. C’est marrant, celui-ci n’a pas l’air de s’en plaindre. Il faut avouer que la prestation musicale est tout bonnement excellente. C’est l’olympe, nous prenons notre pied comme jamais !

ZAHER n’hésite pas, à plusieurs reprises, à tendre son micro au public. ANIS vient jouer à côté de MALEK et bouge de droite à gauche de la scène. « Sour Sigh », titre de « Tales of the Sands », succède à « Madness », seul titre de 2010. Les musiciens sont hyper professionnels et le sourire ne quitte pas leurs visages Tout le monde s’éclate sur scène. « The Unburnt » sort des enceintes de l’Undertown. Avec toujours cette perfection qui tient le public en haleine.

On sentait bien que les musiciens en avaient gardé sous le coude. Ils nous dégotent leur botte secrète en interprétant le titre « Tales Of The Sands » devant un parterre complètement acquis à sa cause et qui reprend le refrain en chœur. C’est la fin du set pour MYRATH, qui quitte la scène.

Les musiciens laissent la foule mijoter dans son jus pendant au moins cinq bonnes minutes avant de revenir pour nous interpréter « Jasmin » et « Believer », deux superbes titres issus de leur dernier album en date. Mais ne vous inquiétez pas, avec l’autre inédit, intitulé « No Holding Back », qu’ils jouent juste après, et celui du début de ce concert, leur futur opus ne devrait pas tarder à sortir ! Nos amis tunisiens finissent par nous achever sur « Beyond The stars » (Tales of the Sands 2011).

MYRATH @ l’Undertown – 23 mars 2018

Peu de temps après, la danseuse est déjà là à prendre des photos avec les spectateurs. Elle sera suivie de très près par les autres membres du groupe et de MANIGANCE aussi, ne cessant de serrer des mains et de prendre des photos avec les fans. Ce soir, MYRATH a vaincu les derniers sceptiques du groupe et conquis de nouveaux fans sans aucun doute !

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