EXISTANCE, c’est le groupe qui monte en ce moment. Et si vous voulez mon avis, c’est bigrement mérité !
Vous vous doutez bien que je n’ai pas pu résister à l’idée de leur faire une petite interview !
Metal For Ever
EXISTANCE, c’est le groupe qui monte en ce moment. Et si vous voulez mon avis, c’est bigrement mérité !
Vous vous doutez bien que je n’ai pas pu résister à l’idée de leur faire une petite interview !
26 septembre 2014 à la Vapeur de Dijon (21)
Bon allez, direction Dijon. Heu oui, c’est un petit peu en dehors de mon terrain de jeux, mais je m’en tamponne : le Rising Fest, je ne le loupe pas, na ! En plus, la soirée du vendredi est un spécial groupes français et ça se passe à la Petite Vapeur.
Et moi, je l’aime tellement ce fest que je suis en avance ! Et oui, je ne vais pas louper le premier groupe, bande de mauvaises langues !! J’ai même le temps de prendre mon bracelet pass deux jours et de papoter avec des malheureux imprudents qui n’avaient pas de place pour ce soir. Je dis « malheureux imprudents » car ce soir, c’est sold out. Mauvaise nouvelle pour les retardataires mais bonne nouvelle pour les organisateurs et pour les groupes ! Moi, j’aurai bien revendu la place de ma femme le double du prix mais elle n’a pas voulu. La harpie, elle peut être hargneuse !
En parlant de groupe, je rentre dans la salle pour l’arrivée sur scène des grenoblois d’ELECTRIC SHOCK que je voulais absolument voir en live tellement leur EP m’avait enthousiasmé.
Et putain ! j’avais bien raison. Le fest débute bien car ELECTRIC SHOCK, ça joue. On est dans du hard-heavy à l’ancienne avec un putain de chanteur à la voix puissante et mélodique et des musicos qui jouent grave, trop heureux de jouer dans un fest où la plupart des spectateurs ont eux-aussi des vestes à patch, des cartouchières et des clous. En plus, ce n’est pas souvent qu’on voit une fille en lead guitar et elle ne laisse pas sa part aux chiens !
Les morceaux du EP tapent vraiment en live. Le public ne s’y trompe pas et ne veut pas les laisser partir de scène ! Ils vont donc être obligés de nous faire deux covers à la fin de leur set list, dont un de MANOWAR – à la grande joie de la présidente de la Phoenix Rising Asso, grande fan de ce groupe.
Très bonne entrée en matière. En plus, le son est bon ; c’est de bonne augure pour la suite.
Allez, petit tour en extérieur pour dire bonjour au camion de nourriture et goûter un sandwich dijonnais au pâté de tête et à la confiture d’oignons. Pour ceux qui ne connaissent pas, dommage, c’est une pure tuerie !
Requinqué et réhydraté, je retourne dans la salle pour ne surtout pas louper EXISTANCE. Et boum ! Comme aux Poul’Hard de Bresse il y a quinze jours, je prends une claque d’entrée de jeu.
Malgré une scène plus petite, EXISTANCE fait le show et au Rising, le style NWOBHM, on aime ! Des musicos qui jouent comme ça, forcément ça fait réagir la Petite Vapeur qui monte en puissance.
Quitte à me répéter, leurs morceaux sont particulièrement efficaces et les garçons sont à donf. J’ai les mêmes impressions que la dernière fois : ils sont vraiment en place et savent déjà tenir une scène. Leurs morceaux sont taillés pour le live et bien sûr, c’est trop trop court.
Bon ça y est, c’est fini. Tout le monde a pris une grosse tarte… Et mes copines du premier rang n’ont pas eu à me le confirmer : elles m’ont vrillé les oreilles pendant le show ! Merci les gars, grâce à vous je suis à moitié sourd maintenant !
Je profite de la pause pour aller faire une petite interview d’ELECTRIC SHOCK.. Bon rapide l’interview car HIGHWAY monte déjà sur scène.
Heu, avec la baffe que je viens de prendre, je vais mettre un peu de temps à rentrer dans leur univers hard-rock classique mais les HIGHWAY savent jouer. Leurs morceaux sont bien puissants et les refrains rentrent bien en tête.Tout ça est bigrement efficace ! En plus, eux aussi sont à l’aise sur une scène et visiblement heureux d’être là donc évidement la salle rentre à fond dans leur concert.
HIGHWAY est en train de faire un carton ! La Vapeur les a adoptés. A la fin de leur show, je sais qu’ils vont repartir plus légers : leurs CD se vendent très bien !
On va avoir une pause un petit peu plus longue car pour le dernier groupe, il y a un changement total de plateau.
Ca me donne le temps de papoter avec les potes. Et des potes il y en a pas mal. Ils sont venus d’un peu partout : Grenoble, Chambéry, Bourg-en-Bresse, Chalon, Besançon car il faut dire que le Rising Fest devient une institution. C’est vrai ça, y’a même France 3 qui vient nous filmer ! Bon, faut pas non plus que ça grandisse de trop parce qu’après on sera obligés de regarder les concerts sur des écrans géants !
Aller un petit tour en loges pour une interview d’EXISTANCE que je n’avais pas eu le temps de faire il y a quinze jours.
Réhydratation et prêt pour accueillir le Dieu de la Foudre : VULCAIN !
Dire qu’ils étaient attendus est un euphémisme : VULCAIN à Dijon, on aime et on voulait les voir ! D’entrée de jeu, on sait que la set list va être basée sur « Rock’n’Roll Secours » leur premier album et sur « V8 » le petit dernier.
Le trio parisien est particulièrement en forme ce soir et c’est donc un putain de concert que nous délivre VULCAIN. Et c’est sûr qu’avec les brûlots de « Rock’n’Roll Secours », la salle qui était déjà chauffée à blanc explose.
On va avoir droit à deux surprises : un « Blueberry Blues » des familles et le rare mais très apprécié « Soviet Suprême ». Bien sûr, un concert de VULCAIN ne serait pas un concert de VULCAIN sans l’inévitable « Digue du Cul ». Euh, y’en a même qui croient que ce sont eux qui l’on écrit maintenant. C’est malin !
VULCAIN réussit à faire mouche aussi bien avec des fans du début qu’avec des gens qui n’étaient même pas en conception quand l’album est sorti. DANIEL, VINCENT et MARC s’éclatent comme des fous, trop heureux de faire partager leur musique.
Et c’est fini. Il est tard, on a très chaud.. mais on est heureux !
Bon, c’est pas tout mais il faut reprendre des forces car on remet ça demain et que ça recommence à 15h. Je me dirige donc vers la voiture. Au moment de monter dans ladite voiture, je croise des touristes allemands : « Salut les gars ! Vous êtes qui ? Les musicos de MAJESTY ? Euh, vous êtes perdus ? Vous savez que vous ne jouez que demain ? » Ben oui…
J’en connais qui ne sont pas couchés, moi !
BILAN DE LA SOIREE
ELECTRIC SHOCK
Une confirmation pour moi en live. Un groupe à gros potentiel. Des morceaux efficaces, un super chanteur, des musiciens doués et passionnés. Un groupe à suivre, quoi. Vivement le CD !
EXISTANCE
Encore une fois une bonne tarte in my face. En plus, le son était encore meilleur qu’aux Poul’Hard de Bresse. Donc que du bonheur ! Un bonheur partagé par une très grande partie du public présent. Pas de doute, ils viennent de récupérer de nouveaux fans. A voir et à revoir sans modération !
HIGHWAY
Une très bonne surprise. Très bonne découverte que ce groupe qui distille un hard-rock de très bonne facture. Des fans de hard-rock qui font la musique qu’ils aiment – et que j’aime – et qui prennent plaisir à jouer sur scène. Bref, à revoir en live avec plaisir.
VULCAIN
Sans problème le meilleur concert que j’ai vu de VULCAIN depuis la réformation. Ils étaient très en forme et ont fait un très bon choix de set list.
Bref, VULCAIN c’est comme du bon vin, ils se bonifient en vieillissant.
Un grand merci à toute l’orga de la Phoenix Rising Asso pour cette soirée spécial groupes français de ce niveau. Merci aussi pour le beau billet collector deux jours et merci bien sûr pour leur joie de vivre et leur gentillesse !
Les jours se suivent, les concerts aussi. Les jours ne se ressemblent pas, les concerts non plus. Pour terminer cette série infernale, direction Dijon et une affiche orientée hard-rock ‘n’ roll. Yeah !!!
Il était hors de question que je loupe un groupe de cette affiche, donc je suis parti de bonne heure. Enfin il faut quand même dire que Dijon, c’est beaucoup plus cool que Grenoble pour rouler. Enfin bref, j’arrive tellement tôt que la porte n’est même pas ouverte ! Heu, j’espère que je ne vais quand même pas attendre trop qu’ils ouvrent car il pleut un petit peu…
Les portes s’ouvrent. Et du coup, j’ai pour une fois le temps de dire bonjour aux copains.. avant le concert ! Il faut dire que dans ce genre de concerts, les copains c’est grosso modo la majorité du public. Malgré cette affiche de dingue, ce n’est pas avec les entrées que les organisateurs vont pouvoir se payer une semaine aux Bahamas !
Je m’égare. Les dijonnais de SUPERCOPTERS atterrissent sur scène.
Je suis content de pouvoir les revoir dans de bonnes conditions et pas sous des trombes d’eau comme la dernière fois à Mâcon – où je m’attendais presque à voir débarquer un mec qui aurait construit un bateau et qui s’appellerait Noë ! Là, je suis tranquille au premier rang et je peux sortir mon appareil photo sans problème.
Musicalement, on est toujours dans la famille les HELLACOPTERS sont mes copains. C’est bien fait et c’est énergique. En plus, les SUPERCOPTERS sont méga contents de s’éclater avec les potes. Leurs morceaux dépotent bien et donnent la pêche. Le groupe parfait pour une première partie.
***
La température a monté dans la salle qui s’est d’ailleurs remplie – euh pas trop quand même, il ne faut pas déconner, il faut qu’on ait de la place ! – pour accueillir nos copains suisses de SIDEBURN.
Le groupe déboule littéralement sur scène, et SIDEBURN sur scène, ça dépote grave !!! Leur hard boogie à la « je ne suis pas né chez les kangourous, mais ils m’ont quand même adopté » en live, c’est franchement de la bombe atomique.
En plus, ces mecs ont le rock’ n’ roll australien à fleur de peau. Je ne dis pas ça au second degré : le chanteur a le Rose Tattoo « Rock ‘n’ roll outlaw » tatoué sur le bras ! Et je vous garantis que ce n’est pas un tatouage de Malabar !
En parlant du « Rock ‘n’ roll outlaw », on aura bien sûr le droit au cover de ce morceau.
Ils nous préviennent que nous sommes dans les premiers à entendre les morceaux de leur album (qui vient à peine de sortir) en live.
Nous, on est bien contents car ces morceaux sont d’enfer… et en live, je ne vous raconte pas l’effet que ça fait !!! Ils enchaînent avec des morceaux un peu plus blues et le chanteur sort l’harmonica qu’il planque toujours dans sa poche.
Le blues-rock à la mode SIDEBURN continue à faire monter la température dans la salle qui commence à vraiment être très chaude. Mais nos copains de SIDEBURN s’hydratent bien. Comme une grande partie de la salle… avec du houblon !
Malheureusement, comme il y a trois groupes ce soir, les SIDEBURN doivent un petit peu écourter leur set list. Vraiment dommage car une prestation comme ça, on n’a forcément pas envie qu’elle s’arrête.
***
Et c’est devant une grosse centaine de personnes que les QUIREBOYS font leur entrée sur scène. Je dois vous avouer que je me suis un petit peu préparé à être déçu. Pourquoi ? Parce que je ne les ai encore jamais vus sur scène et que je pensais que vu le temps passé, je serai forcement déçu…
Mais Oh putain ! Non ! D’entrée de jeu, ça part à fond les ballons. Le son est énorme et putain ça dépote grave de chez grave ! Ils ne sont pas là juste pour récupérer le cachet, mais pour nous faire un putain de show !!!
Les musiciens ont des looks pas croyables. Le bassiste a un look limite Rabbi Jacob, le guitariste a des faux airs de JOHN SYKES. Et SPIKE, le chanteur des QUIREBOYS ?… Eh ben, SPIKE, c’est SPIKE !!
Sur scène, il bouge encore plus que STEVEN TYLER, et c’est pas peu dire. Bon d’accord, lui il ne met pas le foulard sur le micro, il le met sur sa tête ! Il est toujours en mouvement avec une énergie dingue.
Il a toujours cette putain de voix éraillée qui en plus ressort d’enfer en live.
Ils enchaînent bien sûr les nouveaux morceaux et les anciens avec entre autres, leur méga hit « Hey you » devant un public composé de connaisseurs venus là pour eux.
SPIKE va même être obligé de calmer un petit peu l’enthousiasme d’un fan qui s’est un peu trop… hydraté ! Gentil le SPIKE, mais il ne faut pas essayer de lui pourrir son concert !
Non, je déconne. L’ambiance est franchement bon enfant et le public est en communion avec eux.
Bon, le temps a passé, il se fait très tard. Le concert touche à sa fin. Trop triste.
Ou pas ! Car SPIKE et les SIDEBURN viennent dans la salle pour signer et faire les dédicaces… Et bien sûr se faire prendre en photo avec leurs fans qui sont au paradis. Moi y compris.
C’est un pur bonheur que de voir quelqu’un comme SPIKE prendre du temps pour venir papoter après un concert, sans se prendre la tête. Une image que je vais emporter avec moi on the road !
BILAN DE LA SOIREE
SUPERCOPTERS : Dans le style high rock ‘n’ roll, c’est du costaud. Ils sont bien rodés. Une excellente idée de les avoir pris pour cette affiche et je les reverrais avec plaisir pour leur prochain album.
SIDEBURN : Wouahhhh ! Déjà avant, SIDEBURN sur scène, ça le faisait grave, mais là avec leur nouvel album, c’est vraiment grand. Cette formation-là, c’est vraiment du sérieux. En plus, la cohésion du groupe fait vraiment plaisir à voir… et à entendre ! Donc les mecs, vous l’aurez compris, revenez quand vous voulez !
THE QUIREBOYS : Il y a des groupes qu’on veut voir pendant des années et quand on les voit on se dit qu’on les a vu trop tard. Et bien, avec les QUIREBOYS, ce n’est pas le cas ! Car même maintenant, c’est vraiment fabuleux ! Une présence, un charisme, une putain de voix !!! Et en plus, même le dernier album tient la route !
En conclusion, je dirais qu’il y a des concerts qui sont des concerts qu’on va oublier dans quelques temps – même si c’était bien – et qu’il y a des concerts, beaucoup plus rares, dont on sait, bien avant la fin, qu’on s’en rappellera encore dans trente ans.
Ce soir, le moment était exceptionnel. Tout a été fait pour : les trois groupes, la qualité des prestations. Un moment où les absents ont, bien sûr, bien fait de rester chez eux. Grâce à eux, on a eu droit à un concert semi-privé.
Et ce moment de bonheur, n’a pas de prix… même si j’ai encore deux heures de route à faire pour rentrer (j’ai intérêt à me dépêcher, j’ai dis à ma femme que j’allais chercher de la moutarde ! A Dijon, quoi de plus normal, Loool !).
Un énorme merci à la RISING PHOENIX ASSO pour cette affiche extraordinaire et pour la prise de risque que cela implique. Dommage que les gens n’aient pas eux, pris le risque d’être un peu fatigués le lendemain au boulot ou de faire la route pour aller voir les QUIREBOYS sur scène.
28 septembre 2013 à La Vapeur de Dijon (21)
Report et Photos TI RICKOU
Bon, direction… loin ! Comme souvent ces temps-ci, vue l’absence de concerts sur notre région, je me retrouve obligé de sortir again de mon terrain de jeu. Donc ce soir, c’est direction Dijon et la Vapeur. Pas pour un concert mais pour un festival.
Heu… déjà qu’en arrivant à 20h dans un concert ordinaire, j’arrive à louper le groupe de première partie, alors là avec un commencement des festivités à 16h30, j’en rate rate royalement deux !! Et autant d’habitude, je ne suis pas mécontent d’avoir échappé aux groupes de première partie, autant sur ce coup-là, je suis un peu dégoûté car les deux groupes qui viennent de passer étaient, de l’avis général, vraiment très bien. C »est la deuxième fois que je fais involontairement l’impasse sur les RESTFUL que j’ai déjà raté sur un concert à Grenoble. J’essaierai de faire mieux la prochaine fois ! Quant aux allemands de ELVENPATH, j’ai entendu de loin la fin de leur set et… je me dis que j’aurais dû empêcher ma femme de se maquiller pendant des plombes ! Bref, j’arrive juste pour les marseillais de GALDERIA.
Là, je suis déjà en terrain connu vu que je les ai déjà vu dans leur région en première partie de BLAYZE BAYLEY. Ils distillent toujours un heavy mélodique et joyeux. L’album qui vient de sortir est bien sûr mis à l’honneur. Les morceaux explosent sur scène, chose qui plait largement aux plus de 250 personnes présentes dans la salle. Le groupe est un peu plus en place que la dernière fois et le chanteur guitariste a toujours une superbe voix. Sans oublier sa très bonne présence sur scène. Bref, je suis content de ne pas les avoir loupé, eux !
En revanche, j’aurai loupé DARKNATION, les régionaux de l’étape, que je n’en aurai pas été forcément dépité. Etonnement placés haut sur l’affiche.. Ils ont quand même encore beaucoup de boulot à faire.
Bon, c’est au tour de l’un des groupes qui m’ont attiré au fest ce soir, les grenoblois de LONEWOLF, de monter sur scène. Bizarrement, j’ai réussi à passer toutes ces années de concerts sans les voir en live. Il faut dire que pendant longtemps, je me suis persuadé qu’ils œuvraient dans la musique extrême ! Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça. Du coup, il n’y a que très peu de temps que je suis allé jeter un coup d’oeil sur YouTube.. Et bien sûr, j’ai décidé de combler très vite le retard et de tout faire pour les voir !
Et d’entrée, on sait qu il n’y a pas de tromperie sur la marchandise : bracelets à clous, ceintures à clous… bref la vraie panoplie du heavy métal man ! Ils sont accueillis, ovationnés même, par le contenu d’un car entier affrété de Strasbourg pour leur concert ! Rien que ça ! Ca mérite quand même d’être signalé !
Enfin bref, c’est parti. Là, on est dans du GRAVE DIGGER, du JUDAS PRIEST, du MANOWAR, bref, du heavy métal épique.
En plus, les LONEWOLF ne sont pas des gamins débarqués de l’école. Non seulement, ils sont en train de préparer leur septième album, mais en plus ils donnent des concerts à travers toute l’Europe ! Ils ont une putain de maîtrise de la scène et du public qu’ils chauffent à blanc. L’ambiance dans la salle est franchement hallucinante !! Ils mettent à l’honneur leur dernier album mais n’oublient pas ce qu’ils appellent leurs « vieilleries ». Vous imaginez bien qu’avec un tel spectacle et une telle ambiance, le temps passe à la vitesse de ma grand-mère en skate-board !
Du coup, vu les dégâts qu’ils viennent d’occasionner dans les organismes des fans présents, j’ai un peu peur pour les copains de KISSIN DYNAMITE qui arrivent ensuite… Surtout que là, on va faire la bascule en terme de style ! Les KISSIN DYNAMITE jouent plutôt dans la cour glam-rock du style : « les MOTLEY CRUE sont mes copains « .
Et c’est avec un morceau de ces derniers qu’ils vont faire leur entrée sur scène ! Et quelle putain d’entrée !!! Ils envoient la purée grave (et pas de patates douces) ! Ils font dans le glam énergique qui t’attrape et qui t’entraîne direct avec eux ! Même s’ils n’en aurait pas fallu beaucoup pour emmener les quatre premiers rangs de la salle exclusivement composés de filles surexcitées !
Les KISSIN sur scène, c’est vraiment de la dynamite ! Les morceaux de leurs trois albums sont vraiment fabuleux en live. On vit un moment d’anthologie sur ‘I will be king » avec un chanteur carrément transformé en roi de l’orgie. Vêtu d’un manteau royal rouge, il déclenche l’hystérie dans la salle (j’aurais peut-être dû attacher ma femme ?!!!).
Les musiciens s’éclatent vraiment avec le public. Le chanteur montre qu’il a fait du français à l’école. Le bassiste, les guitaristes et le batteur ne sont pas en reste et franchement, on a droit à un grand show !
Apres un faux rappel, le groupe finit sur une montée en puissance apocalyptique avec le fabuleux « Money, sex and power ». Et là, sniff ! c’est fini ! Dommage car moi, comme beaucoup, j’en aurait bien repris une louche des KISSIN’DYNAMITE !!
Le groupe prend à peine le temps de prendre une douche et nous retrouve dans la salle pour les photos et les signatures… de même d’ailleurs que les autres groupes présents ce soir ! Encore un petit plus pour ce fest.
BILAN DE LA SOIREE
GALDERIA : les marseillais ont encore marqué des points. L’album qu’ils défendaient ce soir est très bien et leur prestation très efficace. Toujours un petit bémol sur le look de deux des musiciens (bon, pas le batteur !!).
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LONEWOLF : Très bonne surprise ! Aussi bien scénique que musicale. En plus, un groupe de heavy métal français qui arrive à faire déplacer des gens sur 400 bornes en bus, c’est plutôt rare. Je dirai même que ça force le respect ! A revoir avec grand plaisir, le plus tôt possible.
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KISSIN DYNAMITE : je voulais les voir, je les ai vus, et je n’ai pas été déçu ! Ce n’est pas parce que leur dernier album est une tuerie qu’ils allaient forcement exploser sur scène.. Eh bien, si ! Et de quelle manière !!
Encore un cas où les absents s’en mordront les doigts dans quelques années quand ils repenseront qu’ils ont préféré rester devant leur télé… (En même temps, il faut reconnaître que le festival était sold out ! Lol !!!). Il ne faut pas s’y tromper, avec KISSIN DYNAMITE, il y a quand même du lourd. Sans jouer les Nostradamus, vue la qualité de leurs compos et le niveau de leurs prestations, je leur prévois quand même un superbe avenir !
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En ce qui concerne le Rising Fest (3e du nom), rien à en redire. Bien organisé, bien fait, le top. Une ambiance bon enfant qui m’a vraiment scotché. En plus, les gens de Phoenix Rising sont adorables. Et d’ailleurs, un grand merci à Nathalie, la présidente de l’association ! Rendez-vous l’année prochaine pour le quatrième opus du Rising Fest !
Mais on se verra avant bien sûr (allez voir la programmation d’Octobre et Novembre sur l’agenda concerts – Que du tout bon pour la Phoenix Rising !!!).
Allez ! Et puis un méga coucou au bus de Strasbourg et à sa charmante conductrice ! N’hésitez pas à revenir mettre le feu dans notre région !!!