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GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub

GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub
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Dans le haut de ma liste des groupes à voir en live, il y a le groupe Indien GIRISH AND THE CHRONICLES. J’ai carrément craqué sur eux et leurs albums passent très régulièrement chez moi. En revanche, chaque fois qu’ils jouent en France ou dans un pays limitrophe, c’est vraiment trop loin ou trop compliqué pour moi. Je suis maudit avec ce groupe ! Et là, ça recommence : ils ont des dates en Europe et bien sûr nada en France.

Tiens, c’est quoi cette date qui vient de tomber à Lattes, à côté de Montpellier ? En plus, dans un endroit que j’aime, l’O’Liver Pub ! J’y ai vu KORITNI et HIGHWAY l’an dernier et j’ai planifié d’y retourner le 29 novembre car HIGHWAY y rejoue. Du coup, je vais y aller plus vite que prévu, à l’O’Liver !

Et on se dépêche, go, go, go ! Heu, comment ça on va arriver 3 heures à l’avance si on part tout de suite ? Pas faux mais on ne sait jamais, il faut bien manger et puis tout peut arriver sur la route, une tempête, un blocage des agriculteurs, une attaque de Martiens. Bref, il ne faut pas courir le risque d’être en retard parce qu’il n’y a pas de première partie. Non, on ne s’arrête pas pour prendre de l’essence, on verra au retour ! Allez, on se magne ! 

GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub
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GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub

Alors sur ce coup-là, c’est vrai qu’on a été vite et qu’on arrive bien en avance, surtout que GATC ne jouera finalement qu’à 21h30. Oups !! Ca me laisse du temps pour papoter avec Valentin LABANI (le manager de KRASHKARMA, de DAVID REECE, etc) et de rencontrer Stéphane de Hard Force (venu lui-aussi faire un report) autour de planches de charcut’- fromage. Et je ne veux rien dire mais j’ai eu raison d’arriver tôt, car même si on est un mardi, il y a déjà pas mal de monde. Cool, c’est l’happy hour ! Sur le site qui est très grand, il y a des billards à l’étage, des flippers (dont le flipper RUSH, s’il vous plait !) et tout au fond, un écran géant pour ceux qui voudraient voir le match du PSG. Vouloir regarder un match de foot quand il y a GATC en live ? Quelle idée !

Je papote à gauche et à droite et du coup, le temps passe très vite, surtout que la musique de fond, c’est du tout bon : RAINBOW, AIRBOURNE, DIO, MOTLEY. C’est nettement mieux qu’un tribute band d’amateurs qui veut se la jouer rock star pour nous faire patienter !

Allez, les fumigènes sont lâchés, la musique s’arrête et les GIRISH AND THE CHRONICLES arrivent. La salle est très bien remplie (à vue d’œil, on est plus de 200). Et d’entrée, les jeux de lumière sont top, même si elles le sont un peu moins pour les photos avec la prédominance du rouge, lol. Et c’est parti avec un morceau de leur putain de dernier album ! Ils ne sont visiblement pas là pour faire du tourisme mais pour nous déboîter la tête avec leur Heavy classieux. On voit qu’ils ont fait beaucoup de scène, des gros festivals et des premières parties importantes. Ils sont chez eux sur scène, ça bouge, ça harangue le public… Ouah !

La setlist fait bien-sûr la part belle à leur dernier album mais sans oublier les deux premiers. Et, je vous le dis, leurs morceaux sont des tueries en live. Putain, ça joue grave ! Ils vivent leurs morceaux à donf’. Pour ma part, j’ai la confirmation que le chanteur GIRISH PRADHAN est juste fabuleux, qu’il a une voix magique. C’est à la fois puissant et mélodique. Sur album c’est top, mais en live c’est encore plus flagrant. Sans parler que GIRISH est également un putain de frontman. Il communique bien avec le public, même si, une fois de plus, le niveau de notre Anglais n’est pas toujours au rendez-vous. En tout cas, on est à donf’, on chante, on danse, on headbangue. Quelle ambiance de fou ! Quel set !

A un moment, il y a un guest qui les rejoint à la guitare pour quelques morceaux. Je n’ai pas tout compris mais GIRISH nous dit que c’est en quelque sorte un pont entre l’Inde et la France et il en profite pour laisser de côté sa propre guitare.

GIRISH nous fait la promo de leur dernier single « Kaal » et nous explique que cela signifie « The end of the death »… Bon, ce doit être un concept Indien parce que moi je ne sais pas trop ce que c’est, lol.

GATC est depuis 1 heure et demie sur scène et je n’ai pas vu le temps passer. C’est fini… ou pas. Bien-sûr qu’on en veut encore du « c’est bon pour les oreilles » même si ça nique la nuque ! Le public hurle : « Une autre, une autre ! ». GIRISH demande avec une petite mimique : «  What does it mean : une autre ? ». Une âme charitable crie « One more ! » et tout s’éclaire. C’est parti pour les rappels. Tiens, c’est marrant, ils jouent « Rock the Highway »… Sont-ils au courant que dans quelques jours HIGHWAY, le groupe Sétois sera sur cette même scène ? A creuser…

Je suis aux anges mais cette fois-ci, c’est vraiment fini. Il est déjà temps de la photo finish avec le groupe dos au public. Les GATC viennent ensuite à leur stand merch’ pour faire des photos, signer leurs CDs et papoter avec nous. Une fin parfaite pour une soirée inoubliable. Je comprends bien pourquoi Frontiers Records les a signés. « Heu, chérie, tu ne veux pas aller faire un tour du côté de Milan en avril ? Il fera beau et [… ]. Oui, ça tombe en même temps que le Frontiers Festival, tu as raison… ». Mince, je me suis fait griller… Ah, OK si GRIRISH AND THE CHRONICLES est à l’affiche ? Bingo !!!

Le temps de dire au revoir à Valentin LABANI qui me dit que DAVID REECE jouera ici le 05 décembre (heu, je vais finir par déménager, moi !!) et on the road again. Un grand merci à l’O’liver Pub et plus particulièrement à Guillaume pour cette soirée et pour avoir saisi l’opportunité de faire jouer GATC en France sur cette tournée. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit mais, cerise sur le cake, ce concert était gratuit ! Respect. A très bientôt. Longue vie à l’O’liver Pub !  

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GIRISH AND THE CHRONICLES : date unique en France !

Ca vient de tomber à l’instant : GIRISH AND THE CHRONICLES fera un passage dans l’hexagone en novembre avec une DATE UNIQUE EN FRANCE !

Si vous ne les connaissez pas, GIRISH AND THE CHRONICLES est un groupe de Metal Indien (de Bangalore) formé en 2009 par le vocaliste Girish PRADHAN. Ils ont, à ce jour 3 albums à leur actif et ont fait la première partie de groupes tels que AIRBOURNE, GUNS AND ROSES, SKID ROW, ALTER BRIDGE, BULLET FOR MY VALENTINE, NAZARETH, BONFIRE, etc….

Bref, c’est une date à ne pas louper !

Pour les petits veinards qui sont sur le secteur ou pour ceux qui vont faire la route, ça se passe à :

(ne vous méprenez pas, c’est grand en plus d’être un chouette endroit !)

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est en périphérie directe avec Montpellier avec accès tram et pour les autres, il y a un grand parking devant.

Ci-joint leur dernière vidéo officielle « Kaal » qui est sortie le 04 novembre.

KORITNI et HIGHWAY à l’O’LIVERS PUB

Il y a peu, j’ai été dégoûté de louper certaines dates à Lyon, dont celle d’HIGHWAY et celle de KORITNI. Toutes les deux au Rock’n’ Eat Live mais aucune jouable pour moi. Du coup, j’ai été super content quand j’ai vu qu’ils avaient deux dates en commun, dont une à côté de Montpellier. D’habitude, les concerts mi-décembre, tu n’es jamais sûr de pouvoir y aller à cause de la neige… Là, je ne suis pas inquiet ! Il me reste juste à convaincre la family. « Heu, les filles, journée Marché de Noël à Montpellier, ça vous branche ?… Heu, comment ça, ça sent le piège ?! ». J’ai de la chance, elles sont partantes.

On trace tôt, je me gare facile sur un parking relais à Lattes et ballade dans Montpellier en prenant le tram. Bon, pas trouvé le Marché de Noël mais, en revanche, j’ai bien trouvé le Gibert Joseph !  Re-tram pour récupérer de la voiture et c’est là que je me rends compte qu’on est à deux minutes de The Oliver’s Pub !

Ca commence bien, il y a un mega grand parking (on voit qu’on n’est pas à Lyon). Il est temps de voir à quoi ressemble ce pub qui me fait régulièrement de l’oeil au vu de sa programmation. La salle est grande en mode bar américain. Il y a des tables tonneaux avec des tabourets hauts, un grand bar, un billard, un baby, un flipper et, pour se nourrir, des tapas et des planches apéro. Tout pour être bien en attendant le début des festivités. Les HIGHWAY finissent une interview. Des copains de Perpignan débarquent. Cool, on va parler des dates de concerts à venir qu’ils ont monté sur Perpignan (dates à suivre désormais dans l’agenda de W.T.R.). Petit tour au stand merch’ pour compléter ma collection de Cds. Oui ma fille, il y a encore plein de Cds que je n’ai pas !!!

Et c’est parti pour les Sétois de HIGHWAY ! Je suis un peu inquiet car il y a deux jours, à Toulouse, le chanteur était malade et le concert a été compliqué. Bon là, ça part bien, même très bien ! Le son est top, les lights aussi et la voix de BENJAMIN FOLCH est bien. Il y a juste les gars à la table de mixage derrière nous qui ont l’air un peu énervés. Il semblerait que la set list qui leur a été remise n’est pas dans l’ordre des morceaux où HIGHWAY les joue. L’explication que j’aurais après le set est simple : ils ont préféré ne pas commencer par « Brotherhood » pour économiser le voix du chanteur.

Putain, ils sont en forme ! BEN CHAMBERT, le guitariste et les autres membres du groupe – ROMAIN CHAMBERT le batteur et SAM MARSHAL à la basse – sont aux taquets, heureux de jouer là (on les comprend grave !) et de faire leur dernier concert de l’année devant leur public, leurs potes, leur famille.

Du coup, le public bien présent – surtout pour un dimanche soir – reprend les paroles avec eux, danse devant la scène, bref ça matche à fond avec le groupe. Et cette alchimie en fait un putain de concert !!!

Les morceaux s’enchaînent avec des interventions de BEN qui est déchaîné et de BENJAMIN qui, lui-aussi, se lâche. Malgré son traitement, le chanteur est à fond. On a du mal à imaginer qu’il y a deux jours, il n’avait plus de voix et a dû écouter la set list. Il est là, son chapeau visé sur la tête, à mettre le feu avec ses acolytes à l’Oliver’s Pub en véritable frontman qu’il est. Même les policiers venus voir si tout allait bien, s’éclatent quelques minutes sur leurs morceaux.

Et que dire du moment où les HIGHWAY nous annoncent le cover des POGUES : « Dirty old Town » ?!! C’est un morceau qu’ils jouent habituellement, mais qui a une autre résonnance ce soir car le chanteur SHANE McGOWAN vient de nous quitter ce 30 novembre. Le public reprend les paroles. Il y a une vraie émotion dans la salle.

Waouh, qu’est-ce qu’il se passe ? Ca devrait être fini mais c’est reparti ! Ils ont oublié de s’arrêter ou quoi ?! On va avoir droit à un cadeau, un nouveau morceau qu’ils viennent de composer pour leur prochain album. Le chanteur nous dit : « On va vous faire un nouveau morceau pour voir si vous le validez pour qu’on le mette sur le nouvel album. Et si vous n’aimez pas, tant pis, on le mettra quand même parce qu’on n’en a pas beaucoup ! « . Ils veulent savoir si on le valide ? Mais bien-sûr qu’on le valide ! C’est un putain de morceau ! Si tout l’album est du même tonneau, j’ai hâte d’écouter la suite, moi !!

Et dernière surprise, on va aussi avoir droit à un dernier morceau pour nous, le 17 décembre. Ca râle derechef derrière la console parce que ce morceau-là n’était pas du tout annoncé, mdr. Heu, vu que les papeaux du Noël sont de sortie (BENJAMIN n’enlève même pas son chapeau et enfile son bonnet par-dessus !!), ça devrait être un morceau de Noël. Je sens arriver le « Petit Papa Noël », moi… Perdu, c’est Jingle Bells mais en version HIGHWAY, of course !!!

Allez cette fois-ci, c’est terminé. Ouah, quel show ! Putain, quelle prestation ! Ils ont fait très, très fort. Je les ai déjà vus un certain nombre de fois, mais je mets ce set très largement en tête. Tout était top, le groupe, le son, les lights, l’endroit, le public. Bref, tout y était pour en faire un gig exceptionnel. Je suis content d’avoir été là, moi !

En revanche, ça ne va pas être simple pour KORITNI de passer après. Le temps de passer au stand merch’ pour papoter avec HIGHWAY, de faire un tour au bar et c’est parti pour KORITNI !

Alors sans dire trop de bêtises, la dernière fois où j’ai vu ce groupe en live, ça devait être en 2010 au Serpaize en Rock. Putain, treize ans ! Et en 13 ans, ce n’est plus du tout le même groupe. Il ne reste plus que LEX KORITNI, le leader Australien. Il n’a pris que des musiciens français et surtout, il n’y a plus EDDY SANTRACREU à la guitare. Même s’il y a eu plein de changements dans le line up tout au long de ces années, j’ai hâte de découvrir cette version.

Et c’est parti ! Bon, LEX a toujours sa voix. Tiens, il joue d’une guitare coupée… Ces musiciens assurent mais j’ai du mal à rentrer dans leur concert. C’est peut-être le choix des morceaux, la baffe de HIGHWAY ou le souvenir de leurs autres shows… voire un ensemble de tout ça.

C’est KORITNI pourtant et pourtant j’aime bien. On passe « Crossroad », « Red Light Joint », mais je ne vais me réveiller qu’avec leur cover du « Tush » de ZZ TOP. LEX a ressorti une guitare normale, les morceaux s’enchainent avec notamment « Game of Fools » que j’aime beaucoup. Il y a un nouveau souffle dans la deuxième partie de set.

« Qu’est-ce qu’il y a, chérie ? C’est moins bon qu’avant, tu n’accroches pas et tu t’ennuies ? ». Alors, ce n’est pas que c’est moins bon, c’est qu’avant ils n’avaient que deux albums et deux albums vraiment excellents. Et donc, on n’a forcément pas la même set list. En plus, le groupe n’était pas du tout le même et ils étaient jeunes et en pleine ascension. Là, ce n’est plus du tout la même situation. « HIGHWAY sonne plus Australien qu’eux ? ». Je suis d’accord avec toi, c’est bien fait, bien joué mais il manque ce petit côté pêchu qui te faisait te niquer la nuque, ce truc qui en faisait un espoir du style. Alors oui, ils font le job mais pas plus.

Voilà pourquoi je n’aime pas trop revoir, une dizaine d’années après, un groupe que j’avais adoré. Il y a souvent le risque d’être déçu. Après, je le redis, c’est toujours bon, mais c’est juste qu’ils ne tiennent pas la comparaison avec les fois précédentes et du coup, j’apprécie moins. Je suis quand même bien content d’avoir revu LEX sur scène.

Bon, ce n’est pas tout mais il y a quand même de la route alors on the road again.

Bilan de la soirée : j’ai découvert un superbe lieu. Je vais le suivre d’un peu plus près dans leur programmation. KORITNI, ben c’est une déception. Quant à HIGHWAY, ils nous ont mis une grosse baffe. C’est un groupe qui monte indéniablement mais qui ne se la pète pas. Vivement leur nouvel album !

Bonne fin d’année les amis, on se retrouve en 2024 pour de nouvelles aventures ! Long live Rock’n’Roll !!