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Commentaires fermés sur VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
Mercredi 30 octobre 2024 à Barberaz
Ce soir, je me rends au Brin de Zinc pour assister au concert de VALLEY OF THE SUN, un groupe que j’avais vu il y a deux ans au même endroit et que j’avais bien apprécié. Le syndrome TI RICKOU a dû déteindre sur moi aussi car j’arrive un peu à la bourre. Je me dis que mince, j’ai raté le début mais coup de chance pour moi, il y a un peu de retard et ça n’a pas commencé. Je réussis néanmoins à me faufiler devant la scène malgré le fait que le BDZ soit blindé comme un œuf. Je suis surpris de ne pas tout à fait voir les têtes habituelles mais il faut dire que ce soir les KISSIN’ DYNAMITE jouent à Lyon et que bon nombre de mes copains s’y sont rendus. Enfin, c’est complet et c’est l’essentiel.
Report et Photos : Cédric LeMagic
C’est donc avec un petit retard de quinze minutes que les VALLEY OF THE SUN montent sur scène.
Pour la petite histoire, VALLEY OF THE SUN est un groupe de Stoner originaire de Cincinnati, dans l’Ohio. Créé en 2010, le groupe s’est rapidement fait un nom sur la scène Stoner et ils ont fait des tournées avec des groupes tels que les TRUCKFIGHTERS ou les MONKEY3. A ce jour, le groupe a produit sept albums dont le dernier « Quintessence » est sorti en août 2024. C’est d’ailleurs cet album que le groupe vient nous présenter ce soir.
Je me rends compte que contrairement à il y a deux ans, ils ne sont plus que trois sur scène au lieu de quatre. C’est donc en formule trio avec Ryan FERRIER au chant et à la guitare, Chris SWEENEY à la basse et Johnny KATHMAN à la batterie que les VALLEY OF THE SUN nous déroulent un set tambour battant.
Le public est chaud bouillant et le son est bon. Que demander de plus ? Ah si, peut-être un peu moins de blanc dans les lights parce que pour les photos c’est coton. Mais bon, on fera avec !
Le trio nous propose une setlist vivante et bien rodée qui pioche dans toute leur discographie, même si évidement « Quintessence » est mis à l’honneur. Sans coup férir, les VALLEY OF THE SUN enchaînent leurs tubes énergiques et ça fait mouche auprès du public du BDZ. On assiste à un show classique mais robuste. La voix est précise et puissante, la batterie frappe fort, et le chanteur-guitariste nous offre de bons solos. C’est très fédérateur même si le groupe ne communique pas ou très peu avec le public.
Ah si, ils communiquent… enfin le chanteur qui réclame une bière. Votre serviteur s’empresse de lui en apporter une mais j’arrive en même temps qu’un gars qui a eu la même idée. Du coup, le chanteur est très content avec ses deux bières !
C’est déjà l’heure du premier rappel. Le trio sort de scène et le chanteur revient pour un titre électro acoustique seul en scène. A la fin du morceau, le chanteur nous demande : « Vous en voulez encore ? ». Le public hurle que oui. « Vous êtes sûr que vous en voulez une autre ? », redemande le chanteur. C’est donc à la demande du public que les deux autres musiciens remontent sur scène pour terminer le rappel.
Ils ont fait un bon set d’1h30 dans une ambiance à la hauteur du Brin de Zinc.
VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
Pour ma part, je suis crevé et boulot demain donc, à peine le concert terminé, je retourne dans mes pénates sans même m’arrêter au stand merch’ pourtant bien achalandé. Ce soir, les VALLEY OF THE SUN nous ont confirmé qu’ils comptent parmi les groupes à voir absolument en live et pour ma part, je suis content d’être venu.
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Commentaires fermés sur SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
Samedi 26 octobre 2024 à Barberaz
Je rentre à peine de Villeurbanne et du concert de KAMELOT, que me revoilà sur le route en direction du Brin de Zinc. Je vais voir un groupe de chez moi qui s’appelle SOHO. Comment ? SOHO. Ah… le tribute à DEEP PURPLE ! Mais non banane, enfin si, un peu. Sauf que là, c’est SOHO DE PROFUNDIS, la reformation officielle du groupe qui faisait des compos avant de faire du tribute que je vais voir. En effet, le groupe vient de rééditer son tout premier album, « De Profundis », disque important dans l’histoire du Hard Rock régional, avec plein de bonus. Suite au décès du premier chanteur Hervé PETIT, ils ont décidé, à la demande de la famille, de reprendre du service pour lui rendre hommage.
Report et Photos : SEB*747
Et quoi de mieux que du sang neuf pour le chant ! Stef, l’ancien frontman d’ASSAULTER, un groupe de Thrash annécien, va relever le défi de reprendre les anciens morceaux chanté par Hervé, l’emblématique frontman. Si, comme moi, vous vous souvenez des prestations du personnage, la tâche est ardue, d’autant plus que le Hard Rock, ce n’est pas vraiment le domaine de Stef. Connaissant le nouveau chanteur, j’ai hâte de voir ce que ça va donner… d’autant plus que ça fait dix ans qu’il n’est pas remonté sur les planches !
Allez, direction le BDZ, une fois de plus en famille, mon copain de concert étant déjà sur place vu qu’il officie en tant que manager du groupe. SOHO et moi, c’est une longue histoire d’amour et je les ai suivis dans des endroits quelquefois improbables. Je me souviens de grands concerts phénoménaux et d’un frontman impressionnant. Je n’avais qu’un peu plus d’une vingtaine d’années lorsque l’album « De profundis » est sorti. Le logo d’enfer, la pochette excellente, et la musique… La musique… Ah, la musique… Elle était géniale et les titres étaient tous excellents. Forcément, je les ai entendus maintes et maintes fois en live. Nostalgie quand tu nous tiens… Euh… pardon, je m’égare.
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
Parlons un peu du concert. Arrivé sur place, je suis surpris de l’engouement qu’a pris cette reformation. Beaucoup de copains du groupe sont là certes, mais il y a aussi des fans lambdas intrigués par cette nouvelle formation, surtout avec la récente médiatisation à laquelle ils ont eu droit. Je dois me faire une place parmi le public du Brin de Zinc rempli à raz bord et j’arrive à me mettre bien devant.
Il va me falloir attendre encore une bonne heure avant que le concert ne commence, mais j’en profite pour discuter avec les copains et notamment Chris BESSE, le photographe bien connu, tout en observant un Brin de Zinc qui se blinde de plus en plus. Connaissant bien l’endroit, ça ne m’étonne guère que le concert ne soit pas encore commencé mais, comme on le sait bien, ne pas être en retard, ce n’est pas savoyard !
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
C’est donc au bout d’un petit quart d’heure de plus que l’horaire prévu que les SOHO montent sur les planches. Stef devant qui règle son pied de micro, Nico et Jean-Charles – Charlie pour les intimes – la session rythmique et Denis, le fabuleux guitariste se préparent. « Est-ce qu’il y a quelqu’un pour aider les SOHO sur scène ? », demande Stef en rigolant pendant que le trio s’installe.
Avant de démarrer, mon copain Steve, à l’origine de la création du groupe avec Charlie, présente la soirée et explique l’histoire derrière la reformation, la demande de la famille, le fait que groupe va rejouer tous ses titres pour la première fois depuis trente ans malgré les nombreux chanteurs qui ont succédé à Hervé.
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
Passé la petite introduction, il est temps pour SOHO de démarrer avec « 1984 ». Et dès le début, la magie opère, les souvenirs reviennent. Même si la voix de Stef n’est pas celle d’Hervé (elle est un peu plus agressive), l’approche est quasiment la même. Après ce premier titre qui envoie du bois, on passe à l’incroyable « Ni Dieu ni Maître » et son fameux refrain « N’attends pas qu’on te donne ta chance, c’est marche ou crève, si t’es okay, fait moi confiance, ne reconnais ni Dieu ni Maître » puis c’est aux titres « Charité » « Charogne » et « Noir Total », de continuer à faire leur œuvre et d’ébranler Barberaz.
SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
L’ambiance dans le groupe est à la galéjade entre le chanteur et le trio d’origine. Les musiciens s’entendent et se font plaisir sur scène. Ce qui me surprend agréablement, c’est que j’ai l’impression de retourner dans la fin des années 80 voire le début des années 90 et de voir Hervé déambuler sur les planches. Lorsque le chanteur arrivait, il mettait tout de suite le feu et impressionnait les spectateurs qui, souvent, n’en revenaient pas de voir un tel frontman. Je vous joins une petite vidéo de l’époque mise en ligne par Denis, le guitariste du groupe.
Bon, revenons à nos moutons, et surtout prenons garde car « Gare au chourineur », est un morceau qui parle de meurtriers. « Je voudrais rendre hommage à de grands hommes », annonce Stef avec un sourire. « Nous en avons plein en France », plaisante encore le chanteur en énonçant le nom des plus grands serial killers Français, du plus ancien avec LANDRU au plus récent “Le grêlé”, pour présenter le titre. Ce morceau, malgré son texte inquiétant, a le don de fédérer le public.
Alors que je m’étais persuadé que la groupe n’allait jouer que six titres, Stef retourne la setlist et.. surprise, voilà cinq titres supplémentaires ! Trop bien ! En plus, ce ne sont que des morceaux que j’adore. « Top Secret », un morceau absolument génial qui ne figurait pas sur l’album mais que j’ai entendu plein de fois en live, « La mise à mort », « Au quart de tour » qui secoue le Brin de Zinc avec ce refrain « Faut pas me chercher ! Surtout pas, surtout pas ! J’démarre au quart de tour ! ». Enfin bref, que du bonheur.
Cependant, je me rends compte que Stef force de plus en plus sur sa voix et que, s’il continue à ce rythme-là, la fin va être difficile. Heureusement pour lui, il est temps de clore le sujet « De Profundis ». « Encore un petit dernier et vous nous payer à boire », plaisante le chanteur avant d’interpréter : « Quoi que tu fasses », le dernier titre de l’album et du set.
Denis toujours aussi impressionnant de technique fait feu de tout bois, pendant que Nico, derrière sa basse, continue les chœurs sous les puissantes frappes de Charlie qui tient bien le rythme. Et voilà, l’hommage à « De Profundis » se termine. Cependant, avant de partir, SOHO a un dernier morceau à jouer : « Hervé adorait ce groupe, le chanteur ayant la même tignasse que lui. Vous voyez qui je veux dire ? DEE SNIDER !! », nous dit Stef avant d’entamer « We’re not gonna take it », le titre des sœurs tordues. C’est sur ce titre que se termine le concert hommage à Hervé PETIT. C’est complètement fou, mais j’ai l’impression que l’ombre du défunt chanteur est présente ce soir et que, de là-haut, il regarde la prestation de ses anciens camarades avec nostalgie.
« Vous en voulez une autre ? », demande Stef au public. Vous vous doutez bien que le public répond positivement. « Avant tout, nous avons un invité qui est dans la salle. Mac, tu veux bien venir ? ». L’ancien bassiste de HEADLESS CROWN monte sur scène et le groupe nous fait une petite surprise en reprenant une nouvelle fois « Au quart de tour » avec Stef et Mac au chant. Etonnamment, même si on sent que ce n’est pas son domaine de prédilection, Mac s’en sort plutôt bien et Stef n’est, à mon avis, pas mécontent d’avoir son copain en soutien. Durant le morceau, un petit moment d’émotion s’installe lorsque le frère et l’un des fils d’Hervé sont invités à monter sur scène avec le groupe afin de rendre hommage une dernière fois au défunt chanteur.
Après avoir remercié une fois encore le public d’être venu et Stef d’avoir accepter de relever le défi, SOHO DE PROFUNDIS descend de scène et déambule dans le Brin de Zinc pour discuter avec tous les copains et les tout nouveaux fans. C’est une superbe prestation que le groupe nous a offert, avec un chant plutôt surprenant mais qui lui va comme un gant. En souhaitant que ce ne soit pas qu’un coup d’un soir, et que le groupe nouvellement reformé soit capable de nous refaire quelques nouvelles choses telles qu’un petit album par exemple. Espérons que ce vœu ne soit pas pieux !
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Commentaires fermés sur HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Jeudi 17 octobre 2024 à Barberaz (73)
Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.
Report : SEB 747 – Photos : SEB 747 et NATH
Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.
En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…
Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.
“Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.
THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc
Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.
Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.
HEADCHARGER au Brin de Zinc
Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.
Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.
HEADCHARGER au Brin de Zinc
SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”. Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.
Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).
HEADCHARGER au Brin de Zinc
Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.
N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.
HEADCHARGER au Brin de Zinc
Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.
Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !
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Commentaires fermés sur RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
Vendredi11 octobre 2024 à Barberaz (73)–DEUX REPORTS POUR LE PRIX D’UN !!!
RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
ACTE 1 :Report et Photos de STEVE*74
Dans la vie, il faut savoir casser les codes sinon une certaine monotonie s’installe. Par exemple dans les couples que la routine a tendance à détruire au bout de plusieurs années. Aussi, pour éviter cet écueil avec Seb 747, nous avons décidés de faire 2 reports sur ce concert et cerise sur le gâteau, pour le même prix !! (Pour info nous ne sommes pas en couple dans la vraie vie…LOL) . Alors chaussez vos bésicles pour la lecture.
La route pour aller au Brin de Zinc est gravée dans ma mémoire à force d’y aller. C’est un peu comme une deuxième maison pour moi. Si, à l’époque, E.T. réclamait « Maison », moi c’est un peu pareil, je réclame le BDZ lorsque je lis la programmation des concerts.
MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
Le premier groupe de la soirée est MONKEY BIZNESS, un groupe grenoblois. C’est un groupe que j’ai déjà vu au même endroit il y a déjà un certain temps. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. Il a fallu remplacer le chanteur tragiquement disparu par MARINE en 2018. Pourtant aujourd’hui, c’est une toute nouvelle chanteuse qui officie derrière le micro. Pour EMILIE, c’est même son premier concert avec ses nouveaux compagnons de jeu. Le bassiste et le batteur sont, eux, des têtes connues.
MONKEY BIZNESS, c’est un mélange de Hard Rock qui puise ses influences dans les années 80.
MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
Le répertoire de ce soir s’articule autour de leur CD sorti en 2012 et de leur EP sorti en 2008 avec, par exemple, le morceau « Elected ». Ce qui saute aux oreilles, c’est la voix d’EMILIE. Le chant est juste mais il manque, à mon avis, de puissance pour le genre proposé par le groupe. C’est dommage car la setlist se déroule bien avec ses compagnons de scène qui assurent musicalement. Je pense que le manque d’énergie est également dû au fait que les musiciens sont du genre statiques sur les planches du Brin de Zinc. A revoir dans quelques temps pour confirmer ou non mon jugement du soir.
WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc
Juste le temps de dire bonjour aux connaissances du soir, comme YVES CAMPION de NIGHTMARE, que déjà les WHISKY OF BLOOD arrivent sur scène. Il faut rattraper le temps perdu du début de soirée. PIERRE, le batteur des MONKEY BIZNESS est toujours là derrière ses fûts car il officie dans les 2 groupes. Il a juste troqué son T-Shirt des RAKEL TRAXX contre un autre plus neutre et pris le pseudo de KING OF RICQLES.
Je sais à quoi m’attendre avec ses 4 lascars !! Je viens de les voir et de les croiser il y a à peine une semaine à l’Ilyade de Seyssinet, en première partie de BLACKRAIN. Inutile de préciser qu’ils sont à fond et que le show ronfle comme une vieille marmite sur le feu depuis déjà un certain temps.
Pour ceux qui ne connaissent pas ces Grenoblois, ils pratiquent un Hard Rock ’n’ Roll influencé par les eighties et de temps en temps par le Punk. Il n’y a qu’à voir le look du guitariste et du bassiste pour constater que je ne me suis pas trompé.
WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc
Les WHISKY OF BLOOD viennent apporter la bonne parole aux spectateurs avec la promotion de leur dernier CD, « Diablesse of Revolution ». Ce troisième album vient de sortir le 27 septembre dernier. Comme beaucoup de groupes de cette période, ils ont adopté des surnoms : LORD WHISKY pour le guitariste chanteur, PHIL THE ANIMAL pour le guitariste, SWINDLER pour le bassiste et KING OF RICQLES pour le batteur. Tout un programme comme vous pouvez le constater !
Pour entamer les hostilités, quoi de mieux que « Nothing more », extrait de leur dernier opus ? Nous sommes partis pour transpirer pendant une petite heure avec des paroles qui parlent de bière, de sexe et de bien d’autres sujets dans la même veine.
WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc
Pour « Street ready », LORD WHISKY nous explique qu’on ne doit pas se faire emmerder dans la rue même si on n’est pas balèzes. Et ensuite, il nous assène que le rock tue…. Il nous fait un peu de promo pour la sortie prochaine d’une bière à leur nom. La classe, surtout quand on pense aux groupes prestigieux comme IRON MAIDEN, STATUS QUO, MOTORHEAD ou AC/DC qui ont ouvert la voie en ce domaine !
Pour terminer, le dernier titre, « Whisky of Blood » est dédié aux amis décédés. C’est aussi leur morceau phare et ils vont le faire durer pour permettre à quelques spectateurs et spectatrices de fouler sérieusement le plancher du BDZ.
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Arrivent enfin les Marseillais de RAKEL TRAXX. C’est un groupe que j’ai déjà vu un certain nombre de fois, pour ne pas dire plus, mais aujourd’hui c’est spécial car il y a du changement dans la formation. Comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, le bassiste a changé. Le nouveau vient tout juste d’arriver et s’appelle EMI KELLEY. Mais le changement le plus notable est marqué par le départ de notre ami ZANTOLO, l’un des deux guitaristes, qui a dû, lui-aussi, délaisser ses vieux copains. Le petit nouveau se nomme KIKO PHASMINO. Et puisque je suis dans la présentation des musiciens, je poursuis avec SHANON DOLLZ au chant, LESTE à la batterie et SQUALL, le deuxième guitariste.
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Depuis 2008, ils arpentent les scènes de France et de temps en temps les studios d’enregistrement. C’est d’ailleurs avec « Quicksand », extrait de leur premier album que le show démarre. On est tout de suite dans le bain avec ce Sleaze Rock entraînant qui donne envie de bouger. Le public venu nombreux est en accord avec moi et réserve un accueil chaleureux au groupe.
Alors que BLACKRAIN a progressivement délaissé les terres du Sleaze au profit d’un Hard Rock mélodique, les RAKEL TRAXX, eux, sont restés fidèles à leur style musical préféré. Et, personnellement, je m’en réjouis !! Ce soir, tout n’est pas si évident pour eux, avec le premier concert d’EMI. Ces changements de membres occasionnent de nombreuses répétitions pour intégrer les nouveaux venus et apprendre le répertoire. Malgré quelques petites imperfections, le show se déroule parfaitement. Les 2 nouveaux prennent a priori du plaisir, ce qui est important pour la suite.
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Les titres défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Le medley composé d’extraits de reprises de standards du genre, comme par exemple du MOTLEY CRUE, fait toujours sensation et permet une fois de plus au public de s’éclater et de chanter. Cyril, le manager du groupe et aussi la bassiste des WHISKY OF BLOOD fait son apparition sur scène et s’invite pour faire les chœurs, ce qui rajoute encore un peu de folie et booste le groupe qui n’en avait pas vraiment besoin !
« Give me your love » est le dernier titre annoncé ce soir. Et en parlant d’amour, on peut dire que ce sont plutôt eux qui donnent du plaisir aux spectateurs présents !!
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Terminé ? Non, car il y a le traditionnel rappel avec un classique dans les classiques de notre musique, « Cum’ on feel the noize », écrit par le groupe SLADE et popularisé dans les années 80 par QUIET RIOT. Avec un tel morceau, le succès est assuré et clôture en beauté une belle soirée comme on les aime.
Il est déjà tard quand je quitte le Brin de Zinc, non sans avoir dit au revoir à mes amis Marseillais et Grenoblois. A bientôt les gars pour de nouvelles aventures !!
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
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ACTE 2 : Report et Photos By SEB 747
Voilà déjà deux semaines que je ne me suis pas rendu à un concert ! Alors ce soir, je ne vais pas goûter mon plaisir en allant, une fois encore, au Brin de Zinc de Barberaz. C’est à un match, non pas de foot mais bien de Hard Rock, entre Grenoble et Marseille auquel je vais assister. Nous pourrions penser que, comme les Grenoblois sont plus nombreux que les Marseillais, le match serait plié. Mais c’est sans compter sur nos copains de RAKEL TRAXX qui sont venus en conquérants ce soir. Ils sont accompagnés par les MONKEY BIZNESS et les WHISKY OF BLOOD qui, vous l’aurez deviné, sont des groupes Grenoblois.
C’est sous un soleil radieux que nous partons à trois sur la route, tranquillement sans se presser, histoire de profiter un peu de nos montagnes. Arrivés sur place, nous retrouvons mon copain de concert Steve*74 parti un peu plus tôt, après avoir facilement trouvé une place pour nous garer. Nous rencontrons les musiciens qui vont jouer ce soir et les copains venus assister, tout comme nous, à ce concert. Pour Steve et moi, certains de ces musiciens sont des connaissances que nous rencontrons souvent, ou que nous voyons régulièrement sur scène. Mais pour d’autres spectateurs, cela sera une première.
Assez de palabres, parlons concert, puisque c’est pour cela que vous lisez ce report, non ? Sinon, je peux aussi vous parler du beau temps, de la nourriture et tout ça… Qui a dit : “comme le rédac’ chef… » ? Bon d’accord, parlons musique !
MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
Ce sont les MONKEY BIZNESS qui commencent. Le quatuor est le seul, ce soir, a avoir en son sein une chanteuse. Il pratique un Hard Rock fort sympathique et très entraînant. C’est un quatuor composé de PIERRE, le batteur – accessoirement celui de WHISKY OF BLOOD aussi – DIDIER, le bassiste, qui lui aussi joue dans un autre groupe (URGENT), FRANCK, le guitariste et EMILIE au chant. L’ouverture du set démarre sur un cover de DANGER DANGER et en plus de l’époque de TED POLEY, le fameux “Monkey Business”. Que demander de plus ?
EMILIE fait son premier concert et semble un peu timide sur les premiers morceaux. Cependant, que ce soit « Falling to Pieces » ou « No Money Honey », nous passons un très bon moment en compagnie de ces titres mélodiques à souhait qui passent bien sur scène. Ce soir, nous avons même droit à deux exclusivités mondiales, comme nous l’expliquent PIERRE et EMILIE.
MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
Les musiciens assurent comme des malades et leur niveau technique m’impressionne, même si EMILIE est un peu trop statique pour moi. Cependant son chant est placé comme il se doit. De toute façon, je lui pardonne tout, c’est une Savoyarde (comment ça, je ne suis partial ?). Il faut quand même relativiser, étant donné que c’est son premier show avec le groupe et que, jouer avec de tels techniciens, doit mettre une sacrée pression.
En tout cas, j’aime bien son timbre de voix, et elle se lâche petit à petit, au fur et à mesure que le concert se déroule. Le stress qui semblait la posséder, s’efface au fur et à mesure du set, et les derniers titres que le groupe interprète chauffent le Brin de zinc comme il se doit.
WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc
Il est l’heure pour le second groupe grenoblois, les WHISKY OF BLOOD, d’arpenter la scène. L’avantage d’avoir un batteur qui joue dans deux groupes différents, c’est que le changement de batterie se fait rapidement. L’inconvénient, c’est pour le musicien de tenir deux sets d’affilée. J’attends de voir comment notre ami Pierre « KING OF RICQLES » va gérer.
WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc
Personnellement, j’adore ce groupe. Musicalement, ça groove, ça pulse et ça fait du bien. A peine le groupe installé sur scène que les freins sont lâchés avec « Nothing More » et un LORD WHISKY les bras en croix. Le chanteur guitariste est en pleine forme et harangue le public sous les riffs de PHIL THE ANIMAL, le ronflement de la basse de SWINDLER, le deuxième punk de la bande, et les frappes continues de KING OF RICQLES, qui malgré son set précédent, ne semble pas être en difficulté.
Dès “Sexy Woman With The Devil”, PHIL THE ANIMAL descend de scène pour jouer auprès du public, ce qu’il fera plusieurs fois le long du set. Le groupe est aux taquets et ne s’économise pas. Les morceaux les plus connus du groupe sont joués ce soir : “Show Me The Way” ou encore “Humanity Must Be Destroyed by Rock ‘n’ Roll” enflamment le public du BDZ qui est très bien rempli ce soir.
WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc
Les morceaux sont bons et dépotent grave. PHIL joue sur les genoux, se déplace de long en large sur la scène, tout comme SWINDLER qui va chanter les refrains dans le même micro que lui, pendant que LORD continue de tenir son public dans la main.
L’ambiance monte d’un cran lorsque celui-ci nous annonce le titre “Street Ready”. Le sourire du chanteur en dit long sur le plaisir qu’il prend ce soir, tout comme ses trois autres comparses. LORD WHISKY est tellement enthousiaste qu’il en casse même une corde. L’hymne incontournable qu’est le titre “Whisky of Blood” clôt le set intense de nos copains Grenoblois qui ont littéralement mis le feu au Brin de Zinc.
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
L’heure de Marseille est venue. Il était temps me direz-vous ! C’est qu’on a failli attendre. Ahh, les RAKEL… Comme ce n’est ni le premier, ni le dernier des reports consacrés à ce groupe, qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Même leur malédiction du bassiste – qui une fois de plus a changé – est connue comme le loup blanc. Cependant, il y a un autre fait important : il y a un nouveau guitariste. ZANTOLO, ayant raccroché les gants après tant d’années de service au sein du groupe phocéen. C’est donc le baptême du feu pour KIKO PHASMINO, le nouveau et jeune guitariste et EMI KELLEY le bassiste. J’ai un peu d’appréhension, n’ayant pas eu encore l’occasion d’entendre les RAKEL nouvelle formule, mais en ayant discuté un peu avec SHANON avant le concert, je suis plutôt rassuré.
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Après un petit “Quicksand” qui pose de suite les bases, c’est au tumultueux “Sexy Night” de continuer à secouer le Brin de Zinc alors que d’habitude nos copains Marseillais prennent le temps d’installer leur show, souvent en mode tranquille peinard (en mode marseillais, quoi). Ce soir, ils sont à fond. SHANON sur son pied de micro virevolte, pendant que SQUALL, l’historique guitariste se frotte au plus près du public sous les coups de butor de LESTE, l’autre membre historique des RAKEL.
Évidemment, vous vous demandez comment s’en sortent les petits nouveaux ? Eh bien, je dirais : à merveille. Certes, les automatismes qu’avaient SQUALL avec ZANTO sont un peu compliqués à retrouver sur scène, mais KIKO s’en sort très bien. Il fait même un peu le show en jouant avec la guitare derrière la tête. Son maquillage, un mélange d’ALICE COOPER et d’Orange mécanique (dixit EMI), est un peu kitsch mais il compense par son talent et son envie d’être sur scène. Quant à notre ami bassiste, malgré son poste en retrait à cause de l’étroitesse des planches, il tient bien la rythmique, même s’il est moins démonstratif que SWYLDE l’ancien quatre cordiste.
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Les classiques des RAKEL TRAXX sont expédiés à une vitesse phénoménale. « 19 nights » est devenu un classique. Quant à « I Need You Honey » et « Wild Girls », ils sont devenus des incontournables.
L’heure du crime largement débordée, le groupe finit son set par la reprise du groupe britannique SLADE, popularisée par les américains de QUIET RIOT, « Cum’ On Feel The Noize ». Cette reprise verra SWINDLER et KING OF RICQLES de WHISKY OF BLOOD monter sur scène et reprendre les chœurs. « Thank You, Good Night, Stay Sleazy », conclut SHANON DOLLZ. Et c’est la fin.
Mais quelle baffe nous avons pris ce soir avec trois groupes venus démontrer leur détermination à nous secouer les tripes !
RAKEL TRAXX au Brin de Zinc
Les RAKEL TRAXX, descendus de scène, tapent la discut’ avec tous les copains restés tardivement dans le Brin de Zinc. Il est près d’une heure du matin lorsque nous prenons congé, non sans avoir dit à la prochaine à nos copains phocéens. Sur le chemin du retour, en écoutant en boucle le dernier album des WHISKY OF BLOOD et le dernier EP des RAKEL, une étrange lumière est apparue derrière moi et je me retrouve en direction de Chambéry au lieu de rentrer chez moi. J’ai été enlevé par les extraterrestres ou quoi ? Comment ? La lumière que j’ai vue est un flash de radar ? Vous êtes sûr ?
Un grand merci aux trois groupes de ce soir pour nous avoir fait passer une soirée… interminable ? Mais non, INOUBLIABLE !!