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LORDS OF ALTAMONT

Report by Seb 747
Photos : Seb 747, Philippe Favre, Steve*74

Depuis le temps que j’assiste à des concerts, j’ai parcouru dans la région des milliers de kilomètres aussi, lorsqu’un concert à Annecy se présente, c’est une joyeuse et agréable surprise. Enfin une date où je n’aurais pas à regarder ma montre et calculer l’heure à laquelle je vais rentrer ! Ce soir les LORDS OF ALTAMONT sont annoncés au Brise-Glace d’Annecy, je ne vais donc pas rater cette occasion !!

Donc, direction les bords du lac de la « Venise des Alpes ». Pour ceux qui ne le savent pas, la salle se situe juste en face du lac et il n’est pas aisé de se garer là-bas. Il faut arriver relativement tôt pour avoir une chance de caser sa voiture sur le parking, pourtant assez grand. Donc, à peine le temps de récupérer mon compère Steve*74 sur la route, que nous voilà déjà au Brise-Glace. Cool, au moment où on arrive, une voiture nous laisse sa place. Que demande le peuple, si ce n’est peut-être, un excellent concert ?!

Le temps de dire bonjour aux copains, qui sont relativement nombreux ce soir, et on entre dans la salle. Euh, c’est moi où on dirait le brouillard de Londres ? Il y a une tonne de fumée et on n’y voit pas à deux mètres. Du coup, on préfère ressortir, histoire de respirer et de dire bonjour… aux copines ce coup-ci !

THE SORE LOSERS

Je n’ai pas le temps de papoter trop longuement car des premiers accords résonnent, et un « Bonsoir ! We are the SORE LOSERS ! » semble sortir littéralement des murs. Ce soir, les seigneurs ont emmené sur leurs grosses motos les flamands de THE SORE LOSERS.

« Rencontrez les véritables enfants du rock, les derniers témoins de la révolution, les nouveaux radjas du rock. », telle est la définition que j’ai trouvé sur le net pour décrire la musique du groupe.  Créé en 2009, ce quatuor est composé de JAN STRAETEMANS (voix/guitare), CEDRIC MAES (guitare), KEVIN MAENEN (basse) et ALESSIO DI TURI (batterie). Le nom du groupe s’inspire du film culte du même nom, réalisé par JOHN M. McCARTHY en 1997.

Et dès les premières secondes, je comprends ce que cela voulait dire. Les belges enflamment littéralement le Brise-Glace. Pas d’enlisement dans la banquise, le réchauffement climatique de nos flamands surprend d’entrée de jeu un public aux abois. On en prend plein les mirettes. Les malheureux perdants (traduction de leur nom) ont du caractère à revendre ! Leurs chansons sont courtes, électriques et hyper-énergiques. Nous passons un bon moment de rock’n’roll.

Les SORE LOSERS n’ont pas froid aux yeux. Ils nous délivrent un set à la vitesse d’un TGV. Pas le temps de se remettre d’un titre, qu’une autre déflagration vous arrive en pleine tronche. Ils font mariner un son à la LED ZEPPELIN dans une attitude à la RAMONES voire aux LORDS OF ALTAMONT. C’est excellent, et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Il faut dire que JAN est un sacré frontman ! Il n’hésite pas à tomber la guitare pour juste hurler dans le micro, puis à changer d’instrument pour nous assommer avec un riff qui déboîte. Ses compagnons de route ne sont pas en reste et la configuration de la scène nous permet d’apprécier longuement les frappes massives d’ALESSIO. La rythmique que KEVIN assure est sans encombres. Il harangue les annéciens en n’hésitant pas à prendre les cœurs.

THE SORE LOSERS

« Dirty little pretty things », que nous a fait chanter JAN, est un morceau que j’ai beaucoup apprécié. Cette énergie punk, distillée sous les riffs criminels de CEDRIC, est tout bonnement monstrueuse ! « Dirty ! » « Pretty ! » « Little ! » « Things ! » ces mots résonnent encore dans mon crâne lorsque j’écris cette chronique.

Nos copains flamands ont tout donné et, personnellement, j’ai beaucoup apprécié. Si vous aimez la musique brute, lascive et excitante, alors voici peut-être simplement votre nouveau groupe préféré. Jetez simplement une oreille à leur tout dernier opus appelé « Skydogs ». Enregistré dans les conditions du live, par DAVE COBB, il vous en dira long sur ce groupe en devenir.

LORDS OF ALTAMONT

A peine le temps de se remettre de ce terrible show que déjà 45 minutes sont passées et déjà derrière nous. Il est temps pour les seigneurs d’Altamont de monter sur scène. Le rideau s’ouvre sur des lights psychés et un JAKE « The Preacher » CAVALIERE, chant et claviers (comprendre orgue Farfisa), déjà aux taquets.

Six ans, quasiment jour pour jour, que j’attendais de revoir le gang. La dernière fois, c’était exactement au même endroit, mais pas avec les mêmes membres et déjà j’avais pris une claque. Il faut dire aussi, qu’il y a trois ans, la moitié du line-up a changé. Donc, c’est une sorte de redécouverte pour moi.

Et je ne vais pas être déçu. Les nouveaux membres, que sont DANI « Sin » SINDACO à la guitare, STEVEN « Knuckles » VAN DER WERFF à la batterie et ROB « The Garbageman » ZIMMERMAN à la basse, ne sont pas là pour enfiler des perles, et cela se voit ! Ils font rugir leurs instruments, potards à 11 et nous balancent un rock garage sévèrement burné.

Ce soir, les Californiens reviennent brûler les planches pour défendre leur dernier opus « The wild sound of the Lords of Altamont ». Et avec eux c’est back to the sixties dans des territoires explorés autrefois par IGGY et ses STOOGES et les MC5, voire par moments les QUEENS OF THE STONE AGE.

Bon, manque de bol, les copines qui dansent régulièrement derrière eux durant leur show, ne sont pas là ce soir. Sniff. Bah, ce n’est pas grave, ils pourront plus se lâcher !! D’ailleurs, c’est le moment pour une partie du public de se télescoper joyeusement les uns les autres. Ils enchaînent des pogos, de plus en plus violents. Certes dans une ambiance festive… à part quelques abrutis déjà bien imbibés dont j’aurais préféré qu’ils arrêtent de se jeter contre la barrière.  Quand j’ai parlé de se lâcher, je parlais du groupe, pas du public !! C’est qu’après, ça se complique pour faire les photos. Mdr !

Ames sensibles s’abstenir ! La puissance apocalyptique dégagée par ces fracassants californiens fout un merdier incroyable en live. Tel une horde de bikers, les LORDS OF ALTAMONT démarrent au quart de tour ! Chaque membre possédant sa veste à patchs avec leurs surnoms, nous avons bien à faire à une bande de motards. Manque plus que les Harleys sur scène.

JAKE, le bougre, sous ses lunettes noires que n’aurait pas renié la mouche présente sur l’album « Fly on the wall » d’AC/DC, n’a toujours pas perdu en énergie et en classe sur scène. Son jeu de scène si expressif, est absolument jubilatoire. Les annéciens, qui ont eu le courage de rester présents contre la barrière, dont moi-même, n’en perdent pas une miette. Votre serviteur headbangue sans retenue tout en essayant de rester debout. Mais, tel le roseau face à la tempête, je plie mais ne rompt pas ! Il est hors de question que je rate une seule partie du set de nos californiens adorés. D’autant plus, que le « prédicateur » des LORDS, vient chanter tout près de nos têtes. Moi, je suis comme un fou. Je kiffe grave !

LORDS OF ALTAMONT

Ce soir, nous avons droit à une violence sonique incendiaire brute de décoffrage. Ici, pas de solo inoubliable ni de hit, le beat primitif et garage des LORDS est enflammé et asséné à sec ! Quand je vous disais que le Brise-Glace était en feu !

Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis. Il est diabolique d’efficacité, c’est tout simplement divin.

Les comparses de JAKE abattent un travail remarquable et se chargent d’instaurer l’ambiance. Que ce soit ROB, placide bassiste qui plaque des accords puissants, ou bien DANI, qui décoche des riffs vrombissants tout en allant asticoté son leader lorsque celui-ci se déplace avec son orgue, ou bien encore STEVEN qui grâce à sa frappe, fait vibrer les cloisons, tout est excellent. Perso, je trouve que le groupe n’a rien perdu en énergie depuis la dernière fois où je les ai vus.

Le leader naturel prend toute la lumière, d’où les lunettes noires d’œil de mouche qui l’empêche de voir sa setlist. Il se démène comme un fou, se déplace avec son orgue, monte dessus, vient jouer à deux centimètres de nos têtes, lorsqu’il ne nous le met pas carrément sur nous. Et le voilà qui vient me piquer mon appareil photo et s’amuse à prendre des photos à ma place !! Les rôles sont changés, je vais finir par venir chanter à sa place si ça continue, lol  ! 
Je suis agréablement surpris de constater que, malgré les années, le charisme du gaillard n’est pas prêt de le quitter, de même que son talent et celui de ses nouveaux compagnons d’armes qui le suivent depuis trois ans.

LORDS OF ALTAMONT

Bon, il est temps pour nos seigneurs de terminer leur set, mais pas sans un rappel du feu de dieu qui termine d’exploser l’auditoire.

Fin. Comment ça fin ? À peine le temps de sortir de la salle, que nous voyons les LORDS, accoudés à leur stand de merchandising, tout comme nos amis du plat pays. Ils n’hésitent pas à discuter avec leurs fans et prendre des photos, sourire aux lèvres… Et ça, ça n’a pas de prix ! JAKE, offre même à deux die-hard des vestes en jean qu’il a lui-même porté à plusieurs reprises, en expliquant la signification de chaque patch. Un grand monsieur, sans hésiter !

Excellent concert ce soir avec la belle découverte d’un excellent groupe belge et la confirmation que les LORDS OF ALTAMONT, mettent le feu à tous leurs concerts.

Un grand merci au Brise-Glace pour cette excellente soirée et un gros big up à Philippe Favre pour ses photos en renfort. Merci l’ami !

LORDS OF ALTAMONT

RHAPSODY REUNION

RHAPSODY joue au Brise-Glace ! Et c’est un RHAPSODY REUNION avec FABIO LEONE, LUCA TURILLI, DOMINIQUE LEURQUIN et PATRICE GUERS ! Pour l’occasion, on aura droit à un intégral de « Symphony of the enchanted land » ? Là, je ne peux pas résister, donc direction Annecy !

Bon, malgré une fermeture d’entrée d’autoroute, deux déviations, un parking full, je suis à l’heure. La file d’attente va jusqu’au parking ! Ca confirme qu’il va y avoir du monde ce soir. Les plaques des voitures sont aussi un indicateur : les gens sont venus de loin, du 42, du 01, de Suisse, d’Italie… Bref, il n’y a pas que moi que cette affiche a attiré. Et l’affiche sur la porte le confirme, c’est complet, full, blindé.

Comme ils vont jouer longtemps, il n’y a pas de première partie.

J’adore cette salle du Brise-Glace, sa config’ avec gradins en hauteur et sa fosse bien pratique d’accès. Le temps de me positionner et ça démarre.

Et ça part fort car à Annecy, deux des membres du groupe jouent à domicile (DOMINIQUE et PATRICE). Eh oui, les frenchies du band sont d’ici ! Et donc, il y a plein de copains et copines, de membres de leurs familles dans la salle. Et donc encore, il y a une méga ambiance dans la fosse pour l’arrivée du groupe.

Ils ont tous la banane aux lèvres et leur joie de jouer est vraiment visible.

Bon, on est parti pour deux heures dans le RHAPSODY que j’aime. Comme je l’ai déjà dit, on va avoir droit à l’intégrale de « Symphony of the enchanted land » (20 ans, ça se fête !!) plus à d’autres morceaux phares du groupe… Bien métal symphonique, of course !

RHAPSODY REUNION

FABIO LEONE est en grande forme et c’est un régal de l’entendre à nouveau chanter ces morceaux. LUCA TURILLI est bien-sûr égal à lui-même, impérial. Il fait le show, tout comme PATRICE GUERS et DOMINIQUE LEURQUIN. Bon bien-sûr, il faut aimer le métal symphonique car ce soir on est dans l’essence même du genre.

On a droit à des solos de batterie (pas long), de basse (pas chiant et accompagné par la batterie et une voix). Ils vont même faire venir une chanteuse sur un titre.

On fait des « ah ah ah ah » avec FABIO, on vibre au solo de LUCA. Le son est bon, pas trop fort. Avec un seul bémol sur les guitares (surtout celle de DOMINIQUE) où c’est un peu faiblard.

Mais le public est aux anges – en même temps un très grand nombre arbore un T-Shirt RHAPSODY des différentes époques. De vrais fans true – admirant la dextérité des musiciens. Je suis content de voir l’unité et la complicité des musiciens. Après pour ma part et parce que j’ai vu le groupe maintes fois avec les différentes formules sous diverses appellations, je trouve que c’est encore frais, qu’ils sont en train de prendre leurs marques. Mais rien que de très normal puisque c’est la première date de la tournée qui commence. Demain, ils s’envolent pour conquérir d’autres horizons.

En tout cas, ils ne le jouent pas à l’économie ! Ils vont quand même jouer plus de deux heures ! Et ils nous démontrent une fois de plus que ce sont tous des putains de musiciens qui maîtrisent à fond leurs instruments.

Voilà, c’est fini. Il est déjà tard et comme j’ai un peu de route, je ne vais pas rester pour papoter avec eux. En tout cas, moi j’aime cette formule de RHAPSODY. Je les reverrai avec grand plaisir et j’espère qu’il y aura un trace CD de ce moment !

Un grand merci au Brise-Glace pour cette date qui a fait le bonheur des fans de RHAPSODY !!!

RHAPSODY REUNION

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SLEEKSTAIN 5-

SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

DOWN 3

DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

SLEEKSTAIN 1-

SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur « Mama’s Dead Body », un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

SLEEKSTAIN 3-

SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit « Dead Scared ». Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album « Hard » datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

SLEEKSTAIN 4-

SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels « Call Me God » et « Shoot », les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : « Ace of Spades ». Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

SLEEKSTAIN 6-

SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !