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Commentaires fermés sur ETERNAL FLIGHT au Champmeslé
30 septembre 2021 à Carouges (Suisse)
Report de Hi’Twist
Retour dans un lieu avec de fameux souvenirs en tête comme la venue de JOHN CORABI (ex-MOTLEY CRUE…) mais aussi avec les américains de BURNING RAIN dont le guitariste DOUG ALDRICH, des DEAD DAISIES (ex-DIO, WHITESNAKE…). Tout ça dans une configuration acoustique.
Mais ce soir, on est là pour une soirée électrique dans le cadre de la Daily Rock party.
ETERNAL FLIGHT est installé. Démarre alors le show avec « Will we rise again », morceau entamant le dernier opus « Survive », suivi de « Hear the Call ». Ce set est là pour nous présenter leur nouvel album fraîchement sorti.
Le groupe est quelque peu statique – configuration de la scène oblige – et les retours inexistants. Le voyage continue avec « All we are », hymne du 1er album, suivi de « The Tower » (2011) et du superbe « The Journey », tiré du précédent opus « Rétrofuture » (2017).
On revient avec « Mysterious Kings » au rythme speed. Le chanteur, GERARD FOIS, croise les guitares avec THIBAUT DUCROT dans les solos et assène sa voix perchée, in Rob spirit.
Défile alors l’envoûtant «Succubus », tout comme l’inquiétant « Nightmare King 2 » avant de revenir au désormais classique « Beyond the golden Gates ». Les premières notes de « Children of the Earth », nous amènent dans des ambiances progressives, à la RUSH/DREAM THEATER.
Une bien belle fresque musicale où GERARD FOIS, nous montre toute la palette de sa voix puissante et à la fois mélodique. Essai réussi que cette exposition en live avec 4 titres de « Survive », tout en revisitant la carrière du groupe, à travers 5 albums ! Déjà presque 20 ans !!!
Quelques mois après le super concert des DEAD DAISIES au CCO de Villeurbanne, leur chanteur est de retour en Europe. Point G Productions fait venir JOHN CORABI pour un show acoustique en terres suisses, la veille d’un autre show au Rock’n’Eat de Lyon.
GUMBOOTS, duo avec JEAN RIGO (le chanteur/guitariste des INFIDELES) et DIDIER GRIS (au violon) démarrent cette soirée dédiée à la guitare acoustique. Ils revisitent des titres comme « Is she really want to go ? » de JOE JACKSON, le « Billie Jean » de MICHAEL JACKSON, « Human nature », « Golden Brown » des STRANGLERS mais aussi des chansons et airs connus irlandais et québécois avant d’entonner le « Relax » de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD. Tout un registre qui a séduit le public, confirmé par des applaudissements soutenus.
Petit répit et voilà que JOHN CORABI arrive sur scène et se pose sur un tabouret avec sa guitare. Il nous annonce qu’il a bien une set list mais que chaque soir, c’est suivant l’humeur du moment.
JOHN a sévi dans le groupe UNION, de 1997 à 2005, juste après son éviction de MOTLEY CRUE, avant d’entamer « Love (I don’t need anymore) ».
Il va nous faire le lien par une petite histoire en rapport avec le titre puis, avant d’entonner « If I never get to say goodbye », il aborde la problématique des armes aux USA et de la violence subie par son manager de ce fait. Vient une histoire sur le fameux EDDIE KRAMER, producteur de cinq albums de HENDRIX, des Alive de KISS… mais aussi ingé son.
JOHN CORABI attaque alors le registre de The Scream avec « Father, mother, son ». En préambule d’une cover d’AEROSMITH, « Seasons of wither », il nous parle alors de sa rencontre avec STEVEN TYLER, chanteur qu’il adule. C’était en studio où MOTLEY CRUE enregistrait en même temps qu’AEROSMITH. Chemin tout tracé vers le registre des DEAD DAISIES avec « Dead and gone ». JOHN s’étend un bon moment sur son intégration dans MOTLEY CRUE via TOMMY LEE, avec la présence des financiers du groupe chacun avec son attaché case. « Misunderstood » puis « Loveshine », tiré du seul album de MOTLEY (1994) auquel il a participé durant les cinq ans passés avec le groupe (1992/1997) s’enchaînent. Quelle voix et pour un très bon album injustement mésestimé !
Petit intermède à parler de l’écriture d’un titre avant d’aller dans l’univers du groupe UNION avec « Robin’s song » puis les DEAD DAISIES avec « Something I said ». Il nous conte son adolescence et ses héros comme BOWIE, les WHO, les STONES mais aussi de ses tensions d’ado avec son père. Superbe version du « Lady stardust » de BOWIE.
Ce qui est fabuleux dans cette configuration acoustique, c’est ce contact où JOHN voit presque chaque visage dans le public. Il repart chez les furieux de MOTLEY CRUE avec « Hooligan’s holiday ». Son set acoustique se terminera par « Man in the moon » de THE SCREAM.
On se quitte après un superbe moment de partage, « comme à la maison ». Le public est radieux et JOHN complète cette belle soirée en poses et en dédicaces autour d’un petit stand de merchandising improvisé. Les connaisseurs en plus d’un T-shirt vont raffler les quelques exemplaires du CD de THE SCREAM.
Ceux qui ne connaissaient pas l’artiste en solo auront découvert un chanteur et un musicien à la voix chaude et au talent indéniable. C’est aussi un homme attachant ; j’aurai le privilège, en comité restreint, de passer le reste de la soirée avec lui, autour d’une bonne bouteille de vin, à parler musique mais aussi de Trump. Amusant et à la fois consternant sous l’angle du rocker américain !!!