Tagged: LE KAO

GONG

En bon petit hardos que je suis, je ne me suis intéressé au rock progressif 70 que sur le tard. Mais j’ai bien comblé mon retard en live !… Même si je n’ai pas forcément vu certains groupes à leur apogée.

Dans la trilogie des groupes français de l’époque, j’ai vu ANGE, MAGMA et il me manquait GONG. Même si ce dernier groupe n’étaient pas composé que de français, c’était aussi un groupe très important dans le style. C’est peut-être le plus difficile à aborder musicalement, surtout qu’à une époque où ils ont tourné carrément jazz-rock ! Même si, à l’heure actuelle, il n’ y a plus de membres d’origine dans le groupe, je ne vais pas louper une occasion de découvrir GONG en live. En plus, c’est dans une salle que je connais bien et où il n’est pas trop compliqué de se garer ! Je laisse donc mon perf’ à la maison et direction le Kao à Gerland.

Heu… je suis bien devant la porte du Kao mais elle, elle n’est pas là ! D’un seul coup, un doute m’envahit : est-ce que je ne me suis pas gouré de salle ? C’est un truc que je n’ai pas encore fait ça ! Ah non, il y a des panneaux qui me disent que désormais l’entrée se fait par devant en passant par le Ninkasi. Ils ont profité de l’été pour faire des changements et ils y ont été franchement ! Fini le bar central du Ninkasi, un grand bar sur le côté trône désormais dans la salle. Même la petite salle a son bar.

Bon, je me perds dans les détails, et grâce au temps que je perds, eh bien je vous le donne en mille, je loupe le début de la première partie ! On ne rigole pas !! J’arrive quand même quand ils sont encore sur scène.

Et comment allons-nous dire ? C’est surprenant. Entre folk, prog’, avec un instrument bizarre aussi. Les locaux de SIIILK ont un univers bien à eux, pas forcément désagréable mais à des kilomètres lumière de ce que j’aime. Bon ça tombe bien parce que de toute façon, c’est déjà fini.

Je me rends compte – et il ne faut pas être un grand visionnaire pour ça – que par rapport au nombre de gens que je connais dans la salle, je ne suis pas forcément dans mon univers habituel. Mais bon, comme dirait ma femme : « Tu trouves toujours des gens que tu connais ! ». Et oui, j’en ai quand même trouvé quatre !

GONG

Cela m’amène juste pour l’arrivée de GONG sur scène. Si j’avais un doute sur le fait qu’il reste des membres d’origine dans le groupe, en voyant l’âge des musiciens présents, il se serait envolé. Le décor derrière eux est très très psychédélique, plein de lumières. D’entrée  de jeu, eh ben, j’aime bien.

Pour l’instant, on est dan un style prog’ mais bien rock. Le chanteur a une voix qui me plait. Bien-sûr – forcément – tous les musicos touchent grave. Il y a juste un petit détail qui énerve un petit peu mon oreille, c’est qu’il y ait un sax’, mais bon ça passe. Je me demande s’ils vont en jouer sur tous les morceaux. La réponse est non : des fois le saxophoniste prend une clarinette ! Je plaisante, j’étais prévenu.

Les nouveaux morceaux du groupe sont sympa, l’ambiance dans le public est très bonne, à part les vieux briscards qui ont vu le groupe originel une cinquantaine de fois et qui bien-sûr ne sont pas forcément de mon avis.

Moi je me laisse aller. Je découvre évidement les morceaux en live. Je reconnais quand même quelques anciens titres repris à leur manière mais ce sont des titres que j’aime bien, d’une époque que j’apprécie. Le concert est plaisant, très zen. Ambiance 70, of course.. Vous savez du temps où on avait le droit de fumer dans la salle et où une odeur d’herbes de Provence flottait dans l’air ?

Bon allez, on retourne en 2017. Les lumières se rallument. Je ne regrette pas d’avoir enfin vu GONG mais pour être honnête, je ne vais pas passer au merch’ récupérer d’autres CD.

Enfin, je m’en fous, j’ai bouclé ma trilogie. Merci MEDIATONE pour cette soirée surprenante !

GONG

UGLY KID JOE

C’est marrant, il y a des groupes que tu veux absolument voir en live mais que, pour des raisons diverses, ça ne se fait pas. UGLY KID JOE pour moi, par exemple, il y a une vingtaine d’années, lors de leur apogée. Je n’ai ensuite jamais pu les voir lors de leurs différentes dates en France ces dernières années, mais là, ça sent bon !!

Et, même si je suis conscient que le temps à passer, je suis aux taquets. Donc direction Lyon et plus précisément le Kao!

Heu… même un dimanche, c’est compliqué à Lyon et donc quand j’arrive, j’entends de la musique. Ce qui veut dire un truc : eh oui, je suis à la bourre ! Pas pour UGLY KID JOE mais pour les lyonnais de R.A.B. (RIEN A BRANLER, pour les intimes) qui ont commencé sans moi. Alors, on n’attend pas Ti-Rickou ??!

R.A.B.

Heureusement, ça vient juste de commencer. Je les ai déjà vu en live au Moulin de Madiba à Givors et au Brin de Zinc de Barberaz et j’avais bien aimé. Et donc, je voulais les voir sur une plus grande scène… Bon, là du coup, ils sont sur une grande scène mais ils sont en mobilité réduite à cause du matos d’UGLY KID JOE, lol !

Pour ceux qui n’ont pas suivi, R.A.B., c’est on va dire du rock stoner qui a et donne la pêche. Encore une fois, je rentre dans leur univers très facilement. Leurs morceaux rentrent facilement en tête et font bouger les cheveux.

Les musicos ont une vraie énergie communicative à laquelle le public bien présent du Kao (balcon ouvert soit environ 400 personnes) adhère bien. En plus, les bougres savent bien communiquer avec eux ! Parfait comme entrée en matière !! Voilà une première partie comme je l’aime.

Bon, c’est la pause hydratation. Les R.A.B. ont commencé tôt et joué pas trop longtemps, du coup, on ne devrait pas se coucher tard.

UGLY KID JOE

Allez, c’est parti ! Les salles gosses débarquent et putain, ça part fort ! Si j’avais pu avoir des doutes sur leur capacité scénique, maintenant je n’en ai plus ! Ils font d’entrée de jeu montre d »une putain d’énergie et leur entame est très pêchue. Ouah, quelle entrée en matière ! Et en plus, le chanteur a le bras dans le plâtre !! Ce qui ne l’empêche pas de bouger comme un beau diable sur scène ! C’est contagieux, le Kao s’est aussi mis à bouger. Les femmes, les enfants et les photographes aux abris ! Slamms et plongeons à partir de la scène activés !!!

Il faut dire que les morceaux d’UGLY KID JOE donnent la pêche et l’envie de bouger. Je suis en train de mourir de soif. A chaud !! Mais je m’en fous, je suis heureux ! Je chante des morceaux que j’adore.

Sur scène, ça joue à donf’, ça fait participer le public – public composé d’une bonne partie de copines, on voit qu’on est dans du rock festif. I’m happy ! Il y a une méga ambiance au Kao.

UGLY KID JOE

Je suis méga heureux et je vais l’être encore plus. La cerise sur le cake, le string sur la blonde, leur morceau bombe interplanétaire arrive, « Every thing about you » !!! Allez, on ré-ouvre toutes les attractions, le plongeoir, la piscine humaine, la piscine à vagues !!! Les copines sont aux taquets, carrément déchaînées. Un vrai feu d’artifice à lui tout seul, le bouquet final pour t’achever !!!

Et ce morceau, ils le font méga bien. Ils font monter un gars du public pour la clôturer… mais euh… il a du mal à se concentrer sur sa mission ! Lui, il veut serrer les mains des musiciens, il kiffe trop. Heu… la tape sur l’épaule côté bras cassé du chanteur, pas l’idée du siècle, lol !! Allez, après une tentative infructueuse, il arrive tout de même à traduire « you » par « toi ».

Ouah, trop bon ! Allez, maintenant il faut redescendre d’à peu près une heure et demie de show à 100 à l’heure.

Comme je l’ai dit au début du report, j’avais des doutes par rapport au nombre d’années passées sur leur capacité à faire encore des live qui déboîtent sa grand-mère, eh bien, j’ai eu tort. UGLY KID JOE, ça le fait encore grave ! Une mention spéciale au chanteur qui, même avec un bras plâtré a carrément assuré.

Un grand merci au Ninkasi pour cette date et un grand merci à FRANCK CARDUCCI de m’avoir permis de les rencontres après le show !! Et, comme dirais JULES, « Veni, vidi, vici »… sauf que là, c’est UGLY KID JOE qui m’a vaincu ! Toujours des sales gosses, mais on les aime !!!

 

NEW MODEL ARMY
  • Tu vas à un concert ce soir ?
  • Oui !!
  • Tu vas voir quoi ?
  • NEW MODEL ARMY !!
  • Heu… New Model quoi ???
  • NEW MODEL ARMY !!!
  • Heu… C’est pas un groupe punk new wave ?
  • Non, c’est un groupe rock anglais avec des petits côtés punk mais très rock. Et leur dernier CD est très bon.

Voilà comment ça a commencer. Bon, c’est vrai que je n’ai jamais trop approfondi ce groupe, mais vus leur longévité et leurs fans absolus, je pense que c’est à voir. Donc je ressors mon GPS et direction le Kao à Lyon ! Vous allez vous dire : « Mais pourquoi un GPS vu le temps que tu passes là-bas ? »… Ben voilà, Ti-Rickou aime les concerts à Lyon, mais Lyon ne lui rend pas la tâche facile !

J’apprends qu’il y a une première partie. Youpi ! 

Allez, ALEX MOONS lance les hostilités… Heu… commence à  heu à jouer. Et ça part tout doucement… Un guitariste et une chanteuse. Re-heu, c’est calme ! Bon, le deuxième titre est un peu plus énergique (un peu, il ne faut pas exagérer non plus !). Bon voilà, j’ai vu et perso, ça ne me plaît pas du tout. Je dirais même que ça me laisse sans voix (j’en vois qui rigole !). Le risque si je reste, c’est que je vais m’endormir. Mais heureusement, il y a le bar.

NEW MODEL ARMY

Allez, ça va être court. Et leur set et le changement de plateau (il n’y a presque rien à enlever à part un drap sur le matos de NEW MODEL ARMY).

Et c’est parti pour NEW MODEL ARMY. D’entrée de set, je suis surpris, mais surpris dans le bon sens. Je m’attendais à une musique plus punk new wave. Le son est quand même très rock. Cà joue méga bien et je rentre très vite dans le concert.

Bien-sûr, je suis un des rares à ne pas connaître les morceaux par coeur car le public est constitué de fans et même de fans de la première heure.  

NEW MODEL ARMY

Pour ma part, je trouve les morceaux du dernier album plus dans mon goût, plus rock tendance – voire même limite – hard (si, si !!) J’apprécie aussi certains anciens morceaux, dont un dont il faudra que je trouve le titre (il me fait penser à l’hymne nordiste).

Les musicos ont bien-sûr une grande habitude du live et beaucoup de charisme. L’ambiance, dans un Kao bien rempli est très bonne. Bref, du bonheur !

Du coup, je suis très content d’avoir un rappel. Eh oui, c’est possible et je suis même bien content d’être venu car en live, NEW MODEL ARMY c’est vraiment très bon.

La lumière se rallume, c’est fini. Il n’est même pas trop tard. J’ai donc le temps de passer au merch’ pour me prendre le petit dernier. Quand je vous dis que j’ai aimé !!

Bien-sûr, un grand merci à Base Productions et à Roger pour cette soirée !

Ben ça faisait longtemps que je n’avais pas été au Kao, moi (lol !). Mais bon, vu l’affiche de ce soir, c’était incontournable ; il était hors de question que je puisse louper D.A.D !

BUKOWSKI 1

Mais avant, case première partie : BUKOWSKI. C’est le groupe de métal français dont tout le monde parle en ce moment. J’ai jeté un coup d’oeil sur You Tube et je ne pars pas forcément motivé sur ce coup-là.. Et franchement, j’ai eu tort ! Sur scène, ça pète vraiment !

Un style métal d’jeun’s mais qui colle très bien avec l’affiche. Les morceaux passent bien, même très bien. Les musicos assurent scéniquement et musicalement. Les compos sont vraiment sympas et donnent vraiment envie de découvrir l’album. Et donc du coup, sans me rendre compte du temps qui passe, je viens de vivre un excellent moment.

BUKOWSKI 2

Après ce bon début de soirée, c’est le tour de D.A.D. d’entrer sur scène. J’avoue que j’ai un petit peu peur d’être déçu vu que la dernière fois que je les ai vus, c’était dans un fest en plein air et que ça avait été un moment assez magique.

DAD 7

Euh… d’entrée là, je sens que je ne vais pas être déçu ! D.A.D. c’est à fond ! A fond dans la musique, à fond dans le scénique. Et puis moi j’aime bien quand on nous dit qu’on nous aime, et qu’on est content de jouer pour nous. Bref, avec D.A.D. on est d’emblée en communion !

DAD 4

Et puis bon, ce sont de vrais dingues. Chacun dans leur rôle : un guitariste avec un chapeau, un chanteur-guitariste en queue-de-pie, un batteur tout petit mais qui tape comme si sa survie en dépendait et un bassiste qui passe son temps à monter sur la batterie pour exhiber ses monstrueuses basses (il va en utiliser au moins une dizaine plus délirantes les unes que les autres : une basse-fusée, une basse tête de squelette de taureau, des basses avec des néons colorés, une énorme basse impossible à décrire tellement elle est dingue …).

Sur le plan musical, la carrière du groupe est passée en revue (voir photo set-list) pendant plus d’1h45 pour le plus grand plaisir des plus de 400 personnes qui se sont finalement déplacées.. Et ils ont eu vachement raison !!

DAD 2

Un rappel, deux rappels, des délires du chanteur qui veut absolument qu’il soit vendredi parce que le jeudi il pleut et que le vendredi il fera forcément beau… Bref, pas tout compris, mais c’est dans cet ordre d’idée !! Le bassiste s’amuse à faire tournoyer sa basse autour de son cou (il vient d’inventer la basse Oula Up !). Ils arrêtent de jouer, ils nous demandent si on est fatigués, et qu’ils peuvent arrêter. Bien sûr, on n’est pas d’accord !

Leurs morceaux sur scène sont vraiment des pures tueries qui nous donnent envie de chanter avec eux et de bouger. Un pur moment de bonheur !

Mais bon comme dirait mon copain le singe, tout a une fin sauf la banane qui en a deux – bon d’accord celle-ci, je l’avais déjà faite !

DAD 3

Bilan de la soirée

BUKOWSKI : la bonne surprise de la soirée. Excellente découverte pour ma part. Très bonne idée de les faire passer en première partie de D.A.D.

DAD SET LIST

D.A.D. : allez, nouvelle tarte dans la troche !! Du pur bonheur en barre. Je ne sais vraiment pas quoi dire d’autre moi parce que ce sont vraiment des moments qui passent trop vite. Un vrai feu d’artifice musicalement et scéniquement. Un vrai putain de groupe de rock ‘n’ roll qui fait du bien.

Et bien sûr, pour rassurer ceux qui ne sont pas venus : C’ETAIT JUSTE LE PUTAIN DE CONCERT DE L’ANNEE 2013 !!!!!!!!! (Bon, d’accord on n’est qu’en mars, mais ça va vraiment être dur à battre !)

Allez, je reprends la route sous la flotte avec un CD de D.A.D dans l’autoradio. Pleins de petites étoiles dans les yeux, moi..

PS : un méga merci à BASE et à Roger Wessier pour ce concert qui était quand même une prise de risque (pas sur la qualité du groupe, bien sûr) et qui nous a permis de passer un moment irremplaçable et inoubliable.

DAD 1