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Report et Photos by Ti-Rickou

Les concerts se suivent mais ne se ressemblent pas. A peine le temps de me remettre de ma soirée d’hier que c’est reparti mon Ti-Rickou. La destination du soir est Belley (à une demie-heure de Chambéry mais côté Ain) et son fameux Réservoir. Le temps est clair, il n’y a pas de neige, on peut y aller !

Encore une fois, la mission que j’ai acceptée c’est d’arriver à l’heure car ce soir, il y a deux groupes à l’affiche et que je ne veux en louper aucun. Vous vous demandez peut-être pourquoi je prends le risque d’aller dans un endroit où il peut y avoir pas mal de neige à cette période ?

La réponse est : DOBERMANN – non, je ne veux pas adopter un chien de garde… même si ça pourrait être marrant de faire bouffer le fond de culottes de certains bobos metal… DOBERMANN, c’est le groupe de sleaze rock italien de PAUL DEL BELLO…. (et non, ce n’est pas non plus une nouvelle marque de pâtes !). PAUL est juste l’ex-bassiste d’ADAM BOMB avec qui il a tourné plus de dix ans et avec qui il a arpenté les scènes du monde entier.

Manque de chance, depuis qu’il a monté son propre groupe, je n’ai pas eu la possibilité de le voir mais je compte bien corriger ça ce soir ! En plus, en première partie, il y a le groupe grenoblois HOLOPHONICS et j’aimerais bien les revoir en live. Allez, j’ai le temps de rentrer dans la salle tranquillement, de dire bonjour à Paco, l’organisateur de cette soirée et à Christophe Ginet du Leym’Fest qui vient, lui, soutenir la scène locale.

On ne discute pas trop longtemps car il est déjà l’heure pour HOLOPHONICS de commencer. Cette fois-ci, je n’aurai pas la surprise, je sais à quoi m’attendre. Je dis ça car je les ai découverts lors d’un Leym’Fest et qu’au début de leur set, je n’avais pas accroché. En effet, c’est plutôt du rock metal moderne et j’avais mis un moment à apprécier leur musique.

Alors que là, dès le début, je rentre bien dedans. Leurs nouveaux morceaux sont dans la même veine que les anciens. Ca passe bien en live, même si visiblement le chanteur a des petits problèmes avec sa voix (j’apprendrai plus tard qu’il a la crève). Mais bon, ce n’est pas forcément dérangeant à l’oreille, il assure.

Le son comme d’habitude au Réservoir est très bon. Je suis content de découvrir en live leurs nouvelles compos et, même si HOLOPHONICS n’est pas forcément le genre de groupe que j’écoute spontanément, j’apprécie bien en live.

Le petit souci, c’est que contrairement à la dernière fois, je suis dans ma tête en mode glamouze et donc déjà en pensée avec le groupe d’après. Du coup, jai un peu de mal à rester dans leur univers car il est totalement à l’opposé de ce qui va suivre.

Allez, je profite de la pause pour respirer le bon air de la montagne et pour papoter un peu avec les potes mais je rentre assez rapidement dans la salle car je ne veux pas louper une miette de DOBERMANN. Depuis le temps que j’attends de les voir, je suis juste carrément aux taquets !

Et dès les premiers riffs, je sais que je ne vais pas être déçu. Paul DEL BELLO s’est très bien entouré. Il a pris un putain de guitariste (VALERIO RICCIARDI) et un petit jeunot (ANTONIO BURZOTTA) à la batterie qui déménage grave. Et putain c’est clair qu’il assure. Et en jeu et au niveau scénique.

La formule trio fonctionne vraiment. PAUL a une putain de voix qu’il met en valeur sur ses propres compos comme d’ailleurs sur les covers. Il ne cherche pas à imiter les gens mais à s’approprier leur morceau. mention spéciale à « Please don’t touch » qu’il arrive à faire sonner à sa manière en respectant le fond et l’âme du morceau. Voilà comment j’aime les covers, moi !

Les morceaux s’enchaînent et on ne s’ennuie pas. PAUL communique avec nous. Je n’avais aucun doute sur sa capacité à s’approprier la scène et à captiver les spectateurs. Malheureusement ce soir, le public est trop peu nombreux et c’est dommage car DOBERMAN est vraiment un groupe hard sleaze à voir au moins une fois en live.

A un moment, PAUL nous présente les musiciens et nous dit que le batteur fête ce soir son anniversaire. Bien sûr, toute la salle entonne un « Happy birthay » en son honneur mais PAUL nous arrête et nous demande de le chanter en Français. C’est cool !

Les DOBERMANN ne sont pas pressés de nous quitter. Ils nous ont annoncé le dernier morceau mais ils ne résistent pas à nous faire un petit dernier, et quel petit dernier ! C’est marrant, les concerts quelques soient les styles peuvent se suivre et se ressembler. Pourquoi je dis ça ? Pour ceux qui ont suivi mon dernier report, STEVE ‘N’ SEAGULLS avait terminé par un cover version finlandaise d’ »Antisocial » et là DOBERMANN nous fait pour nous un petit cover de… « Antisocial » ! A la sauce italienne, évidement ! Mais ce qui est clair, c’est que PAUL DEL BELLO en a compris l’essence et l’importance des paroles. Il l’interprète d’une façon magistrale. Je le redis encore une fois, il ne se contente pas, lui, de le faire reprendre en choeur par le public avec des lalalala. Il est beaucoup plus proche de la rage originale que ne l’est désormais BERNIE.

Encore une fois, ce morceau met fin à la soirée et à un putain de show qui valait le déplacement !

HELL IN THE CLUB

Lorsque tu prends une grosse baffe avec un album – ce qui a été mon cas avec le dernier HELL IN THE CLUB – tu as forcément envie de voir le groupe jouer ses morceaux en live. Voir un groupe que tu aimes en live c’est bien, le voir en tournée sur un album qui t’a mis la tête à l’envers, c’est mieux ! Donc quand j’ai vu que HELL IN THE CLUB faisait une incursion dans  notre beau pays, j’ai été aux anges. Le problème, c’est que je me suis vite aperçu que c’était aussi ma dernière chance de voir GRANDE ROYALE en live puisque c’était le même jour. Cruel dilemme. Mais bon, HELL IN THE CLUB l’a emporté.

En plus, j’aime bien aller faire un tour aux fins fond de l’Ain et au Réservoir à Belley. Maintenant que je sais comment et où m’y garer, c’est plus facile. En plus, je suis sûr de retrouver des copains et des copines qui comme moi ont succombé aux italiens.

Allez, direction le Réservoir. Pas de risques inutiles. Je prévois très large (non, on ne rigole pas !) car ce soir je me déplace non seulement pour HELL IN THE CLUB mais aussi pour DRENALIZE qu’il est hors de question que je loupe !

Bon, sur le parking, la présence de mes compères Steve*74 et Seb 747 ainsi que d’autres copains copines veut dire que j’ai réussi ma mission : arriver à l’heure. En plus, on est tellement en avance qu’on va même pouvoir voir le troisième groupe, local celui-là, qui ouvre la soirée. Mais avant ça on va même pouvoir papoter avec les HELL IN THE CLUB.

CRITICAL PINT

Allez, il y a de la musique qui commence dans la salle. Découverte totale pour moi vu que dix minutes avant, je ne savais même pas qu’il y avait un groupe en plus ! CRITICAL PINT est un jeune groupe de la région qui fait ce soir ses premiers pas sur scène. Il est content Ti-Rickou, ça tombe sur moi ! lol !

Heu… comment dire ? Eh bien je suis agréablement surpris. Ca joue, les morceaux sont sympas, j’aime bien la voix du chanteur et même si je suis un peu ennuyé pour vous dire dans quel style ils oeuvrent (suivant les morceaux, un peu rock, un peu hard, un peu rock sudiste voir rock cowboy) j’apprécie beaucoup certains de leurs morceaux. Après effectivement, je pense qu’ils sont encore en train de chercher leur direction.Mais pour un premier concert, je trouve ça bien fait et du coup, c’est un groupe que je vais forcément suivre.

Bon, retour à la case papotage avec les potes. Pendant qu’on y est on se cale une petite interview d’HELL IN THE CLUB pour après le concert. Eh oui, il faut en profiter quand on a un prof d’anglais dans la salle ! Bon, il ne va pas falloir que je lui fasse le coup à chaque fois parce qu’il va finir par se méfier…

DRENALIZE

Allez, encore une fois la musique résonne dans la salle, ça veut dire qu’il faut y retourner car je ne veux absolument pas louper le début de DRENALIZE. Surtout que ça part sur les chapeaux de roues du fauteuil de ma grand mère monté à moteur ! Ils ne sont pas venus de Nancy pour faire de la figuration… ni de la poterie ! Ils sont là pour faire du putain de hard-rock qui te fait bouger les cheveux et même la pointe des orteils.

Perso, je ne les avais pas revus avec leur nouveau line up. Bon, pour le guitariste (ARTHY SQUARED), c’est logique vu que c’est son premier concert avec le groupe. En plus, on ne peut pas le louper avec sa belle chemise noire à pois blancs (euh non, ce n’est pas moqueur, moi j’aime bien la chemise, ça rappelle le look des musicos en 80 !). En tout cas, le gars, il s’accorde très bien avec le reste du groupe.

Déjà qu’ils dépotaient sévère mais là ça dépote grave ! Ils sont en train de mettre le feu au Réservoir. En tout cas, le public présent ce soir est aux taquets. Les copines encore plus. Normal, ils sont jeunes et beaux gosses. Comme dirait LAURA COX : totalement dans le créneau !

Bon moi, le côté beau gosse je n’en ai pas grand chose à faire par contre au niveau scénique ça le fait. Au niveau musical aussi, que ce soit sur leurs compos ou sur les deux covers qu’ils vont nous faire. Non Steve, il n’y a pas de BON JOVI ce soir mais bien du DANGER DANGER !

Ca passe méga bien. Moi, DRENALIZE j’adore et je trouve que CHRIS VOLTAGE, le chanteur, colle parfaitement. Pour moi, c’est sans conteste le meilleur concert d’eux que j’ai vu. En plus, ils sont en pleine progression. Vivement le nouvel album !

HELL IN THE CLUB

On reprend nos esprits en allant faire un tour dehors, profiter du bon air revigorant (putain ça pèle !) avant de retourner une dernière fois dans la salle pour le moment que j’attendais : welcome to HELL IN THE CLUB !

C’est marrant quand tu chroniques un album, c’est comme quand tu lis un livre et qu’ils en font un film. Tu t’es créé tes personnages, tu te les ai imaginés. Je n’avais pas regarder la photo des musiciens et je les avais imaginés très glam sleaze, hard-rock 80… Et là,  j’ai un décalage avec ce que j’avais en tête (n’en déduisez pas qu’ils n’ont pas de look..).

Mais bon, je ne vais pas avoir le temps de me poser ce genre de dilemme longtemps. Je rentre direct dans leur univers. En plus, moi contrairement à d’autres je ne vais pas être surpris lorsque, en plein milieu d’un morceau, on va partir dans une ambiance cabaret… avant bien-sûr de redémarrer hard-rock’n’roll. J’adore ce côté décalé et en live ça fonctionne méga bien.

HELL IN THE CLUB

Les HELL. IN THE CLUB ont vraiment un univers musical à eux et leurs morceaux ne sont pas des choses entendues et ré-entendues.

En plus, le groupe veut vraiment communiquer avec son public. Le chanteur s’énerve d’ailleurs un peu quand au milieu du concert, la salle se vide parce que les gens sont sortis fumer une clope ou boire un coup. C’est vrai que sur ce coup là comme tout le monde l’a fait quasi en même temps, ça s’est vu ! Il nous explique qu’ils viennent d’Italie et qu’ils se faisaient une joie de jouer en France et qu’il ne comprend pas que les gens ne restent pas tout le concert devant la scène mais qu’il va continuer de jouer pour trente personnes comme si la salle était pleine ! Et comme la salle s’est très vite re-remplie, ça l’a fait !

Les bougres, ils savent se mettre la salle de leur côté ! C’est vrai que le public est toujours friand de participation surtout quand on lui demande de dresser bien haut son majeur ! Bref, vous devez vous doutez de l’ambiance dans la salle. Même si on n’est pas cinq cent, le public répond comme dix mille. Bref, un vrai concert de hard sleaze avec une vraie ambiance comme on l’aime. Les HELL IN THE CLUB s’éclatent à jouer pour nous et je comprends mieux que Frontiers les ai signés car là, c’est vraiment un putain de groupe en devenir.

Allez toutes les bonnes choses ont une fin – sauf bien sur la banane qui en a deux (ça faisait longtemps, mdr !). HELL IN THE CLUB a rempli son contrat, ils nous ont fait un putain de show.

Je vais au stand merch’ retrouver les copains et les copines. Moi bien-sûr, il faut que je récupère mon interprète (vous savez, mon prof d’anglais..). Le premier qui me dit que j’aurais mieux fait de récupérer un prof d’italien, je l’envoie manger des spaghettis sur sa pizza ! Il va falloir quand même que j’attende qu’ils aient fini de faire des photos et de signer des autographes. Bon du coup, je vais juste faire une interview du chanteur car sinon on sera encore là demain matin !

HELL IN THE CLUB

Interview rapide – que vous verrez si vous êtes gentils. Petites photos, papotage. Le temps de dire au revoir, quoi. L’heure, elle, n’arrête pas de tourner et en plus, ce n’est pas ce soir qu’on change d’heure mais demain !

Allez, au revoir tout le monde, les HELL IN THE CLUB qu’espère revoir bientôt, les DRENALIZE dont mon petit doigt me dit que je ne vais pas tarder à les revoir du côté de Lyon, PACO HELLFIRE, pour sa participation volontaire désigné d’office à l’interview, ABEL CABRITA qui bien-sûr est dans tous les bons coups (lui, c’est sûr que je vais le  revoir très bientôt – forcément avec le nombre de groupes où il joue, il devient difficile de l’éviter, mdr ! – mais je m’en fous parce que c’est mon copain à moi et que des ABEL, il en faudrait plus !), GREG en espérant que le manque d’affluence ne te découragera pas de faire passer des groupes en France… surtout ce genre de groupe !

HELL IN THE CLUB

Voilà, j’arrête les remerciements. Je me dirige vers la voiture. Tiens, j’ai perdu Seb 747 et Steve*74… eux, c’est clair, ils vont finir par dormir sur place ! Moi, je mets HELL in THE CLUB à donf, ca va me rendre la route plus courte. En tout cas, putain de soirée de hard- rock’n’roll comme je les aime. Ce concert, c’est sûr, je vais  forcément m’en souvenir for ever.

PS : special thank pour leur gentillesse et leur T-Shirt pour l’alien aux DRENALIZE !!! Et un merci spécial aux HELL IN CLUB pour avoir retrouver un certain modèle de T-Shirt pour Steve*74, sinon il aurait été capable de me piquer le mien ! Rock’n’roll !

RAKEL TRAXX

Report by SEB 747

En mai, fais ce qu’il te plaît ! Tu peux te rouler à poil dans un champ de muguet, faire un barbecue de sardines en bas de chez toi ou te décider de faire un concert au fin fond de l’Ain. Ces temps-ci, les concerts dans ma région ne poussant pas à foison, je me dis qu’une petite virée au Réservoir de Belley devrait faire l’affaire… D’autant plus, que la première option ne m’attire pas le moins du monde et que la seconde, très tentante – cela va de soi – ne me mettrais plus en très bon terme avec mes voisins.

Direction donc le Bugey, non pas pour visiter la centrale nucléaire, mais bien pour aller au concert.

Tout est au beau fixe, le temps, comme la route. Je pars tranquillement de bonne heure afin de ne pas rater un groupe. Manque de bol, le tunnel qui nous permet de traverser la montagne, est fermé jusqu’en Novembre. Va falloir prendre le chemin touristique dans la montagne. Sauf que je n’avais pas prévu de faire le touriste, moi ! Dur dur la vie d’un rockeur ! Heureusement que j’avais prévu large question trajet.

Bon, y’a pas de doute, question paysage, on est servi. C’est magnifique et ça ferait presque oublier pourquoi nous sommes sur la route, lol ! Mais l’appel du rock‘n’roll est plus fort et, après de longs virages en épingle sur une route où il ne fait pas bon croiser quelqu’un, j’arrive sans encombre au Réservoir. Ouf, ca c’est fait ! Reste plus que le retour, mais cà c’est une autre histoire.

Premier constat, une fois sur place, nous ne sommes pas très nombreux. Mais les copines sont bien là et les connaisseurs ont fait le déplacement. Ce soir, le Réservoir organise une soirée hard-glam avec les RAKEL TRAXX. De retour après une tournée en Italie, les marseillais sont venus faire une date dans l’Ain, histoire de finir de rôder leur show avant d’aller se frotter au Warm UP du Hellfest. Mais avant cela, il y a deux groupes pour chauffer la salle.

BLACKBURST

A peine le temps de dire bonjour aux copains et aux copines, qu’on nous annonce que ça va commencer. En plus, je viens d’apprendre que les BLACKBURST sont des invités de dernière minute. C’est cool, j’ai hâte de les revoir. Je les avais vus au Brin de Zinc et ils m’avaient déjà fait une forte impression. Je me dis donc que ce soir, cela devrait commencer sous les meilleurs auspices.

Les hostilités commencent donc avec leurs covers de FU MACHU (ce qui n’est pas courant, vous l’admettrez) et de MOTORHEAD, joués à leur sauce, bien entendu. Comme la dernière fois, les gars nous ravissent de riffs très rock et d’une voix écorchée puissante.
CYRIL arbore une jolie basse noire avec des cordes roses. BIRDY est comme à son habitude en train de faire voler les riffs de sa gratte et PHIL nous captive avec sa voix rocailleuse, sous les coups de butoir d’ALEX. Pauvre batterie, lol !

Après deux covers du groupe d’ORANGE COUNTY et une de MOTORHEAD tiré du dernier album en date, nous repartons sur du FU MANCHU. Je me dis que nous allons avoir droit au même set qu’à Barberaz étant donné que le groupe a moins d’un an d’existence.

BLACKBURST

Et là, une question se pose dans ma tête, quand est-ce qu’ils vont faire des compos à eux ! C’est « un jeune groupe de vieux » nous dira PHIL. Oui, mais tout de même !

Puis, un titre est interprété qui ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà entendu. « The Chase » qu’il s’appelle. Wahou, c’est un de leur propre titre. Et c’est vraiment très bon. Dans la lignée d’un stoner revitalisé à la sauce MOTORHEAD. J’adore !

Tiens ? CYRIL prend la parole. Il nous annonce avoir une pensée pour MISTIF, le chanteur des MONKEY BIZNESS, décédé la semaine dernière. Il nous rappelle que c’est avec eux que les BLACKBURST avaient fait leur premier concert. C’est donc tout empreint d’émotion que le groupe nous interprète un « BLACKBURST » qui démonte tout sur son passage.

BLACKBURST

L’ambiance sur scène est géniale, tout comme le son d’ailleurs.
Et après avoir interprété encore un titre de leurs compos, nous finissons sur trois covers de MOTORHEAD. Quelle ouverture de show ! Ils nous l’ont dit après mais ils ont déjà un quatrième titre de composé et sont en train de bosser sur le cinquième. Qui sait, peut-être bientôt l’album ? En tous cas, c’était vraiment bien. Encore mieux que la dernière fois. Ils ont élevé leur niveau, non seulement musicalement mais aussi géographiquement. Ben oui, Belley c’est plus haut que Barberaz, mdr !! Je suis quasiment sûr que leur prochain concert se déroulera sur le Mont-Blanc si ça continue. !! Re-mdr.

Place maintenant, à PACO, le gentil organisateur de ce concert et son groupe de reprises de BON JOVI : NOW OR NEVER. Cependant, comme c’est un tribute band, bon ou pas, nous n’en parlerons pas ainsi que le veut la politique de W.T.R. Il faut tout de même reconnaître que PACO se démène toujours comme un beau diable pour organiser des concerts un peu partout dans la région. Et c’est tout à son honneur. Merci mister !

 

RAKEL TRAXX

Après être allé faire un tour au stand boisson et nourriture, revoilà les copines et les copains qui se ruent sur les premiers rangs. Une avalanche de décibels fait trembler le Réservoir. Le glam explosif et déjanté des RAKEL TRAXX est sur le point de démarrer.

L’entrée de « Can’t you see », tiré de leur second album, donne le top départ de ce set. SHANON DOLLZ le chanteur est remonté comme un coucou. Il est brûlant comme du charbon ardent et le public lui mange déjà dans la main.

Et on continue avec « Prostitute night » de leur premier LP. Les deux gratteux ZANTOLO et SQUALL sont à fond. Ils balancent des riffs inspirés en triturant leurs cordes respectives. « Bonne mère ! ça remue dans les brancards » !

Ni une ni deux, voici qu’arrive « I need you honey » encore tiré de leur premier album. Le public hurle à tue-tête et réserve un accueil bouillonnant à SWYLDE le nouveau bassiste. Quel gros son de basse ! 4 cordes lui suffisent pour bouger dans tous les sens. Il assure vraiment le show et en plus il a une sacrée voix.

Les marseillais enchaînent parfaitement les titres de leur dernier album sorti en fin d’année dernière. « Red n’hot », « Cry n’die », « Lady got a gun », « Hey hey », que des tubes qui s’accrochent dans votre cerveau tel une moule sur son rocher. On est tous dingues de leur musique !

RAKEL TRAXX

SHANNON, particulièrement en verve ce soir, nous interpelle toujours en anglais. C’est sûrement dû à leur récente virée italienne, il ne doit pas s’en être encore remis !

Et voilà un petit medley, avec des extraits de TWISDTED SISTER, OZZY, GUN’S N’ROSES, POISON et MOTLEY. Le glam, très sleaze par moment, des RAKEL TRAXX emporte le public.

Sans coups férir, voici que le groupe libère le titre « Let me take », tiré de « Bitches Palace », leur premier effort, puis « You’ll never stop the game », un autre titre du dernier LP.

LESTE, le batteur fou, insuffle un groove et une puissance sans commune mesure au groupe. Quel show explosif ! J’aimerai bien voir l’état des toms après ce concert !!

Les gratteux se répondent coup pour coup. SQUALL, avec son T-Shirt de DR HOUSE, casquette vissée sur la tête, se frotte au public. ZANTOLLO, torse nu fait apparaître ses tatouages, le visage enfoui sous son épaisse tignasse et fait riffer sa guitare. SWYLDE court régulièrement de long en large de la scène, comme s’il y avait le feu sur la Canebière. C’est parfait pour le style. Des larsens récurant sortent de la scène et gâchent un peu le show. Mais qu’à cela ne tienne, les RAKEL ont décidé de jouer coûte que coûte et ce n’est pas quelques petits problèmes de son qui va les empêcher de faire rocker le Réservoir.

L’intensité ne baisse pas d’un cran. Quel punch incroyable de ces cinq gaillards ! C’est l’éclate la plus totale.

RAKEL TRAXX

Après un « Together » de toute beauté, un nouvel hymne à l’actif du groupe retentit. C’est « I need your love tonight ». Joué depuis pas mal de temps dans leurs shows, ce titre est une vraie pépite. Il est bien rôdé et fait hurler les copines qui n’en demandent pas tant, tellement elles sont à fond.

Maintenant, le groupe balance en pâture aux spectateurs « Love me pretty baby ». Encore un hymne à l’actif du groupe. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette. Les membres de BLACKBURST sont dans le public aussi, assistant avec ferveur au show des marseillais.

Le groupe tape juste entre les deux yeux d’un public aux abois. Les absents qui auraient pu combler les espaces vides ont eu tort, les RAKEL TRAXX assurent comme des bêtes. Et avec le sourire, s’il vous plait !

Le groupe nous assène le coup de grâce lorsqu’ils se décident à jouer « Give me your love ».

« Where are the girls? » demande SHANON. « Come on on stage! ».
Et c’est parti ! Les filles ne se font pas prier pour monter rapidement sur la scène. Elles sont très vite rejointes par tout le monde. L’ambiance devient complètement déjantée et je me demande comment font les musiciens pour jouer. La bouteille rose des RAKEL TRAXX coule à flots dans les gorges des copains et des copines. Elle est largement diffusée par le staff du groupe et les membres de BLACKBURST. Ça devient démentiel sur scène !!

« Cum’on feel the noise », le titre de SLADE, repris en son temps par QUIET RIOT, dessoude la salle avant de renvoyer tout le monde à la maison. PACO est même venu chanter les refrains avec les marseillais.

RAKEL TRAXX

Le groupe a joué à plein régime et, malgré la route qu’ils auront à faire le lendemain, les RAKEL TRAXX n’hésitent pas à venir rapidement au stand merch’ pour signer autographes sur autographes, prendre des photos avec leur public et tailler la bavette. Des gens simples et super sympas.

Ce soir, les RAKEL nous ont filé une rouste et, comme on dit chez eux, « Oh, peuchère ! » !!!!

 

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SWEET LEOPARD

Bon allez, ce soir direction Belley et plus particulièrement le Réservoir (ex Espace Robert Rameaux) pour une soirée organisée par l’association Now or Never et Méga Productions. Et c’est une putain d’affiche qu’ils nous ont concoctée ce soir ! Jugez vous-même : les italiens de SEVENTH VEIL et les glam- rockeurs tchèques de SWEET LEOPARD.

Donc il n’y a pas à tergiverser, il faut que je sois à l heure ! Heu si, si, c’est possible… Et je le prouve ! J’arrive même en avance. De toute façon, j’avais une sécurité : toute la dream team du webzine est présente ! Et, miracle, on arrive à peu près en même temps (hé, hé, on est tous à l’heure, c’est pour vous dire la motivation !). On peut même papoter un peu, ce qui est rarement le cas.

Bon, j’ai même le temps de dire bonjour aux italiens et de caler une interview avec les tchèques (heu, vous remarquez que sur ce coup-là, y’en a qu’un qui bosse ?!!).

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SWEET LEOPARD

Heu, je viens de me rendre compte qu’il y avait un groupe de petits jeunes qui jouait des covers sur scène. Désolé les gars mais comme la salle est super bien insonorisée et que j’étais à l’extérieur, je n’ai pas fais gaffe… et mes petits copains non plus d’ailleurs ! Enfin, ils ont fini de toute façon…

Du coup, on se précipite pour le début des SWEET LEOPARD. Je ne veux pas en louper une miette, moi ! Et d’entrée, je sens que je ne vais pas être déçu. Rien qu’à leur entrée sur scène, ça s’annonce grand. Et putain, ça va l’être !! Ces mecs sont carrément barrés ! Ces ont de purs rock’n’roll men ! Ils ne font pas le show, ils sont le show.

C’est un spectacle permanent : le batteur est un fou furieux qui ne tient pas en place, le guitariste et le bassiste sont aussi bien allumés et le chanteur est un putain de frontman. Tout ce petit monde est carrément rock’n’roll. D’autres diront obsédés par le sexe et l’alcool.

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SWEET LEOPARD

Et c’est bien sûr pareil avec leur musique, du sleaze hard aux paroles interdites aux mineurs. L’ensemble me fait bien-sûr penser à STEEL PANTHER, en moins parodique. En plus, leurs morceaux sont des putains de brûlot, de véritables bombes atomiques qu’on reprend à tue-tête avec le groupe.

Le public présent est aux anges ! SWEET LEOPARD enchante tout le monde, non seulement par leurs morceaux mais aussi par leur prestation scénique, leur joie de jouer et par leur manière de communiquer avec nous… A l’image du batteur qui a appris deux mots en français « la bière » et qui les répète dès que l’occasion se présente… même quand elle ne se présente pas d’ailleurs !!

Bref, j’ai du mal à vous décrire réellement ce que j’ai vécu pendant leur set. Allez, malheureusement c’est fini.

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SWEET LEOPARD

Mais bon, je n’ai pas le temps d’être triste car Paco, l’organisateur de la soirée et mon interprète pour ce soir, me dit de le suivre pour faire l’interview des SWEET LEOPARD en anglais – pas en tchèque, bananes !  

Et qui c’est qui va passer dix minutes avec ces mecs fous furieux ? C’est moi !!!! Dommage pour mes petits copains du webzine, je compatis… Même pas vrai !!! Non STEVE et SEB, pas de passe-droit, fallait bosser votre anglais, les copains !!… Heu d’accord, ça s’applique à moi aussi !

Allez, je suis quand même gentil, je posterai bientôt cette interview à ne manquer sous aucun prétexte !!

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SEVENTH VEIL

Bref, reprenons. Juste le temps de la finir cette interview et de faire quelque photos (mais que faisaient STEVE et SEB pendant ce temps ?!) et c’est reparti. C’est au tour de SEVENTH VEIL de monter sur scène. Et comme on dirait au théâtre, changement de décor. Fini le sleaze fun, place à du hard-rock technique et classe.

Eh oui, les italiens c’est un tout autre style. Rien à voir. Alors c’est sûr qu’au début, le choc est violent. Attention, pas que ce soit mauvais bien-sûr mais le changement d’ambiance est total. En revanche, une fois qu’on rentre dans leur monde, pas de problèmes, c’est méga bien fait, méga technique. Le chanteur a une voix superbe et les musicos sont des virtuoses.

Mais imaginez, on est passés de STEEL PANTHER à DREAM THEATER. Heu, pourquoi je pense à DREAM THEATER ? Pour la technicité des zicos et pour les solos des instrumentistes. Ah oui, le solo de gratte au troisième morceau, ça fait bizarre comme effet… Même s’il est bon ! Pareil pour le solo de batterie, ça me fait toujours bizarre le côté démo.

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SEVENTH VEIL

Sinon, effectivement, SEVENTH VEIL c’est très carré sur scène et ils sont très rodés. Leurs nouveaux morceaux sont très bons, leur hard-rock est très recherché, très mélodique et leur set est très bien ficelé. En plus, le son est franchement bon !

Je trouve personnellement que c’est encore meilleur que lorsque je les avais vus en première partie de SISTER SIN. Et puis, ils ont aussi travaillé leur look et ça donne un effet sympa. Comment ça, je suis futile parfois ?!! Pas faux, mais un concert c’est aussi un spectacle et si c’est pour ne pas en avoir, autant écouter le CD dans son salon ! Enfin bref, leur set se termine et on a passé un très bon moment, cette fois encore.

Bien sûr, après le concert, petit tour au stand de merch’ où les groupes nous attendent pour faire des photos et signer leurs CD. Bien-sûr, les SWEET LEOPARD ne peuvent s’empêcher de délirer…  surtout le batteur (eh oui, je balance !).

Bon même s’il n’est pas trop tard, il faut y aller. Sniff !! Le temps de prendre congé des potes et de PACO – ainsi que du directeur du Réservoir – de le remercier encore pour cette soirée et pfff, je ne suis plus là !!! Bon, c’est triste mais beaucoup moins quand on a le CD de SWEET LEOPARD à écouter dans la voiture pour le chemin du retour ! « I was born for rock’n’ro-o-o-ol « !!!

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SEVENTH VEIL

Bilan de la soirée vu par SEB 747

SWEET LEOPARD : les glameux tchèques m’ont surpris. J’avais des à priori un peu négatifs et ils se sont avérés plus que positifs. Le côté fun sans prise de tête, c’est ce que j’aime. En plus d’un chanteur qui aime le hockey sur glace, je suis complètement conquis.

SEVENTH VEIL : dans le style vocal, je préfère les suisses de THE ORDER. Ils sont moins maniérés. Par contre, musicalement c’est très pro, carré. C’est un bon groupe mais trop sérieux pour moi.

Bilan de la soirée vu par STEVE*74

Tout d’abord, bravo à la municipalité de Belley pour la salle. D’autres devraient s’en inspirer et programmer autre chose que de l’accordéon quand ces lieux existent déjà.

Pour débuter, les tchèques de SWEET LEOPARD. Ils oeuvrent dans un style glam très années 80. Musicalement, j’adore leur CD, mais ce soir la magie n’opère que partiellement. Le son est un peu fluet. La guitare, trop en dedans, est trop aigrelette dans les solos. Et pour clore le tout, le chanteur n’est pas toujours juste. C’est dommage, car ils s’éclatent sur scène et communient bien avec le public. On dirait du STEEL PANTHER en plus fun.

Place ensuite aux italiens de SEVENTH VEIL. Et là, comme par miracle, le son devient excellent. Les musiciens ont un niveau technique largement supérieur à SWEET LEOPARD. Il faut dire que les lascars ont déjà trois CD à leur actif. Leur hard-rock moderne comme ils le définissent, est intéressant mais pas emballant. Et puis, sur un set d’une heure pourquoi avoir placé des solos de guitare et de batterie bien trop longs ?

Pour conclure, si SWEET LEOPARD avait eu le son de SEVENTH VEIL, la soirée aurait été grandiose… Mais je suis un brin tatillon.

seventh veil 3

SEVENTH VEIL

La conclusion de Ti-Rickou

Hé, hé, je les ai fait bosser un peu mes deux copains ! Non mais, il n’y a pas de raisons !

Bon voilà, maintenant vous avez la preuve, si besoin en est, que devant le même événement, les personnes peuvent en avoir une perception différente selon leurs affinités, leurs goûts musicaux ou leurs attentes. J’espère qu’on pourra reproduire l’expérience (en inversant les rôles, why not ?) car le but de ces reports, c’est avant tout de donner envie de découvrir les groupes… Et donc différents avis peuvent aider – heu, ou pas ! – à vous de voir.

En attendant, un grand merci à  STEVE et SEB pour leur participation à cet article ainsi qu’à leur concours au webzine.

En tout cas, je persiste et signe, SWEET LEOPARD c’est vraiment une énorme découverte et vivement le prochain album !! Et SEB étant de mon avis, deux contre un, on gagne !!!!

PS : Heu STEVE, pour les prochains reports de glam sleaze, tu seras exempté !! On a une remplaçante, on sait qu’elle sera objective (enfin, surtout s’ils sont beaux gosses, n’est-ce pas MEL ? Lol !!).

Long live rock’n’roll, les copains !