Posted in Ca sort demain ! |
Commentaires fermés sur EDGE OF PARADISE, Prophecy
Chronique By TI RICKOU
.
EDGE OF PARADISE – Prophecy
Label : Napalm Records
Sortie : 07 mars 2025
On part retrouver les californiens de EDGE OF PARADISE pour leur 6e album, « Prophecy ». Pour ceux qui ne les connaissent pas, musicalement c’est plutôt du Metal Moderne avec une chanteuse en voix claire.
Alors évidemment je l’ai dit plus haut, c’est moderne et c’est avec une chanteuse donc si tu n’aimes ni l’un ni l’autre, passe ton chemin, l’autoroute est au fond à droite. Pour les autres, c’est mega bien fait, Margarita MONET a une superbe voix, puissante et mélodique.
On n’est pas dans mon style préféré mais c’est un album recommandable pour ceux qui veulent des albums différents. Allez, 3 pics.
Posted in Live reports |
Commentaires fermés sur DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
Vendredi 28 février 2025 à Lyon (69)
Ce soir, c’est concert à la Rayonne et c’est cool parce que, comme ce n’est pas loin de chez moi, je n’aurais pas de galères avec les bouchons ! J’arrive donc tranquille, les mains dans les poches si j’ose dire, vers 18h15 devant la salle. Il est encore un peu tôt car les portes n’ouvrent que dans un quart d’heure. Pour l’instant, on est à peine une vingtaine de personnes, ce qui me permet d’aller me caler correctement devant la scène, et ça j’apprécie.
Report : JYVE@69 – Photos : Jean-Yves CLUZE
Pour tout vous dire, des groupes qui vont se produire de ce soir, il n’y a que NANOWAR OF STEEL que je connaisse légèrement. Je ne suis pas du tout fan des groupes de Metal Parodique et je suis donc assez circonspect sur ce qui m’attend. En revanche, je suis à peu près sûr que je vais aimer DYNAZTY et leur Power Metal car rien que devant le visuel de l’affiche, j’ai craqué !
KILMARA à la Rayonne
La salle se remplit petit à petit mais le public est encore clairsemé quand le premier groupe attaque. C’est un groupe espagnol qui n’apparaissait pas sur l’affiche, KILMARA. Même s’ils me sont inconnus, j’apprends qu’ils ont sorti un album « Journey of the sun » ce 31 janvier. Je vous invite d’ailleurs à écouter le clip éponyme de cet album pour vous faire une idée.
C’est plutôt sympa et j’aime bien la voix du chanteur, en plus ça bouge bien sur scène. Je passe un bon moment. Dommage qu’aucun de mes copains arrivés entre temps n’ait pensé à me ramener une bière, j’aurais encore plus apprécié ! Pendant une courte période, je vois que le batteur semble en panique car un des éléments de sa batterie s’est cassé mais finalement, bravo à lui, il s’en tire très bien.
Leur set dure 45 minutes et je trouve que c’est bien pour un groupe de première partie d’avoir le temps de jouer. Pour ma part, je m’attendais tellement à pire que j’ai bien aimé au final. En plus, le son est bon !
NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
Plusieurs copains me rejoignent pendant le quart d’heure d’entracte pour le début de NANOWAR OF STEEL. Il est 20h00 et là, c’est le choc. Alors oui, je savais que les Italiens faisaient dans le Metal Parodique mais je ne m’attendais pas du tout à ça ! Il y a un gars en tutu violet avec la perruque assortie, un autre avec une perruque orange… Ils garderont ces costumes tout le long du set. Il faut dire que les groupes comme ULTRA VOMIT ne me font pas forcément marrer, alors là, c’est carrément tout et n’importe quoi !
C’est rigolo, c’est certain, mais perso, je ne comprends pas. Pour moi, une chanson, deux chansons, ça va, mais tout un set c’est trop. Ils sortent un dauphin gonflable et le chanteur principal traverse monte dessus et traverse scène… Je suis carrément déconnecté. Pour moi, il manque l’espèce de magie nécessaire à ce genre de show…
NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
La moitié de mes potes se barrent mais le public (plutôt jeune voire très jeune) s’éclate à fond. Ils nous font une reprise en français du « Brave Margot » de Georges BRASSENS que j’avoue avoir mis un petit moment à reconnaître.
Voilà, 1h15 de show max et c’est fini. Pour ma part, avec ce que m’avais raconté Ti-Rickou, je m’attendais à un plus gros show mais là, à part le backdrop et quelques accessoires, la scène est dépouillée. Je discute avec des gens qui me disent avoir préféré le show qu’ils avaient fait au Rock’n’Eat Live en 2023. Je ne demande qu’à les croire. Tout n’est pas négatif pourtant car je dois avouer que j’ai quand même passé un bon moment de rigolade. Mais de là à aller les revoir…
NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
Nouvelle entracte qui va durer une bonne vingtaine de minutes cette fois-ci. Je ne sais pas pourquoi, je m’étais mis en tête que tout le monde était venu pour NANOWAR mais je me rends compte que la salle est pas mal remplie maintenant (même si le balcon est fermé et qu’on peut circuler) et que les gens restent. En même temps, comme je vous l’avais dit, je découvre complètement DYNAZTY et je ne sais pas du tout quelle est leur cote de popularité. Toujours est-il que je préfère rester où je suis car j’ai une super place et que je ne veux pas risquer de la perdre.
DYNAZTY à la Rayonne
21h40, les Suédois de DYNAZTY déboulent sur scène et ils attaquent fort d’entrée ! Ils portent des pantalons en cuir à lacets et des T-Shirt noirs, un look qui fait le charme du style Glam et Rock suédois…. sauf que là, c’est du pur Power Metal Mélodique qu’ils nous balancent ! Ce qui est incroyable, c’est que même en ne connaissant pas, c’est tellement bien et rythmé que je vis le truc comme si je connaissais tous leurs titres. Les refrains te rentrent en tête et te percutent d’entrée.
Nils MOLIN, le chanteur, maîtrise parfaitement sa voix. Il est accompagné de Jonathan OLSSON à la basse, de Love MAGNUSSON et Mikael LAVER aux guitares et de George EGG à la batterie. J’entends une fille s’exclamer : « Qu’est-ce qu’ils sont beaux ! ». C’est vrai que ça ne gâte rien, même si pour ma part, je m’en fiche royalement.
DYNAZTY à la Rayonne
Le son est très bon et les lumières sont super belles. Il y a aussi des fumigènes mais bien placés. Ce show, c’est la classe absolue.
Le public réagit lui aussi d’entrée de jeu et chante à tue-tête dès qu’il le peut. Je suis content parce qu’il n’y a, ce soir, pas de gros lourds qui te tombent dessus ou qui t’aspergent avec leur bière en levant le bras pour marquer le rythme. Un concert comme je les aime devant un groupe qui nous enchaînent tous leurs tubes (enfin, moi je les vois comme ça).
DYNAZTY à la Rayonne
Le temps passe vite, très vite et Nils nous annonce déjà que c’est le dernier titre. On s’attend à ce qu’il y ait un rappel mais non, pas de rappel. Putaiiiiin ! C’est hard comme chute. Il est 23h et ils joué une bonne heure vingt mais on en aurait bien tous repris du show de DYNAZTY !
Je quitte la salle pour aller me désaltérer car j’en ai bien besoin. Je vois que les KILMARA et les NANOWAR OF STEEL sont à leur stand merch’ mais je n’ai pas le temps d’aller voir DYNAZTY car on nous fait assez rapidement sortir de la Rayonne. Dommage, ce serait sympa de pouvoir profiter d’un peu plus de temps après les concerts pour papoter avec les copains. Quoiqu’il en soit, moi je suis bien content d’être venu ce soir !
Ce soir, je vais retrouver les Suédoises de MAIDAVALE, 7 ans quasi jour pour jour après leur premier passage au Brin de Zinc en 2018 (relisez le report ici).
Comme on est dimanche soir, le show doit commencer plus tôt que d’habitude vers 20h00, 20h15. J’arrive tranquille le chat et c’est pile poil ce moment que Linn JOHANNESSON, la bassiste, choisit pour se fendre un passage à travers le public et monter sur scène ! Mince, je n’ai même pas le temps de me prendre une bière car la salle est bien pleine et que j’aime bien être devant. Ce soir, c’est quasi complet, tout comme en 2018. J’avoue que je ne me souvenais pas qu’il y ait eu autant de monde la première fois mais Thomas, le patron du BDZ me le confirme, chiffres à l’appui.
MAIDAVALE au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD
Le premier constat, c’est que c’est la même formation que la première fois. En plus de Linn, il y a Matilda ROTH au chant, Sofia STROM à la guitare et Johanna HANSSON à la batterie. Le second, c’est que les 4 filles de MAIDAVALE ont visiblement pris de l’assurance. Je me souviens qu’à l’époque, Sofia, la blondinette du groupe se planquait derrière ses cheveux, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Le dernier constat, c’est que la lumière est bien mieux. Adieu le bleu nuit, on les voit !
Pour la petite histoire, les filles se sont rencontrées en 2012 à l’Ella Music Education, une école de musique spécifiquement ouverte aux femmes et aux personnes transgenres. Ce genre d’institution est suffisamment rare pour le spécifier. Elles ont sorti leur premier album, « Tales of the Wicked West » en 2016 et « Madness is too Pure » en 2018. Ce soir, elles viennent défendre leur 3e album « Sun Dog » qui est sorti il y a un peu moins d’un an en mai 2024 et qui a été produit sur leur propre label.
MAIDAVALE au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD
Les filles réchauffent direct la foule avec leur psyché pas piqué des hannetons et perso, je rentre facilement dans leur show. C’est créatif et la musicalité est très présente avec un son 60/70 remis au goût du jour. Matilda ROTH est impressionnante avec une voix alliant le strident à une douceur presque apaisante et musicalement, c’est excellent. Linn JOHANNESSON m’impressionne par sa capacité à jouer des lignes de basses avec la précision d’un métronome mais sans tomber dans l’excès technique.
J’adhère à leur Heavy Psych transcendantal envoûtant au bord de l’électro et le public semble être de mon avis. Bien réceptif, il écoute religieusement le groupe en dansant sur place. Pas de circle pit ou de wall of death à la con ici, et c’est tant mieux !
MAIDAVALE au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD
J’aime particulièrement « Vultures » avec son son plus dur et ses jeux de basse au top et « Fools » avec sa basse grondante et la guitare incisive de Sofia où on voit percer la Fuzz. Le texte parle, comme dans plusieurs de leurs morceaux en fait, de l’aliénation et du regret de ne pouvoir rectifier les erreurs du passé. Dit comme ça, ça peut sembler morose mais ce n’est pas du tout le cas.
Si le rendu est toujours plein de ces réverbérations typiques des 70’s sur les guitares et sur les voix, le fond et la forme restent les mêmes. MAIDAVALE a effectivement grandi mais en respectant ce qu’il était au début : un groupe de Rock Psychédélique habité.
MAIDAVALE au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD
Elles nous interprètent un morceau terrible qui me fait penser à du HAWKWIND de par le son vrombissant de la Rickenbacker de la bassiste et de par son côté très seventies. Personnellement, je soupçonne Linn d’être une espèce d’arme secrète avec ses lignes de basse incroyables ! Sur un titre, Sofia STROM crée un son qui imite la cithare sur sa gratte et c’est surprenant. En tout cas, le moins qu’on puisse dire, c’est que les filles nous offrent un contraste émotionnel assez fascinant.
Elles nous jouent ce soir la quasi-totalité de leur setlist. Les morceaux défilent à la vitesse d’un TGV. Si les premiers étaient assez rapides au début, vers la fin ils sont plus longs avec de l’impro qui n’est pas de l’impro, si vous voyez ce que je veux dire. Pour ceux qui veulent se rendre compte et comparer, vous pouvez retrouver les deux concerts au Brin de Zinc sur YouTube.
C’est l’heure de « Faces (Where is Life) », le 1er titre de leur second album et de « Trance », toujours du second album. Elles font traîner ce morceau en longueur avec beaucoup de Wah Wah. J’adore la version de ce soir, elle démonte tout ! La jam de rappel nous emmène sans temps mort sur le morceau final, « Gold Mine », un titre une fois de plus issu de leur deuxième album.
Et voilà, c’est fini ! Les filles nous ont octroyé un set d’une bonne heure 15 et se rendent directement, toutes les 4, à leur stand merch’ où elles se plient au jeu des photos et dédicaces avec le sourire. Je peux même papoter un peu avec Sofia ! Ca fait maintenant un peu plus de 12 ans que les filles jouent ensemble et ça s’entend, c’est rodé, ça roule. En un mot comme en cent, ça envoie. MAIDAVALE a vraiment évolué dans le bon sens, tout est en place et ça joue ! Bref, c’est classe.
Merci le Brin de Zinc de nous offrir ce type de soirée !
MAIDAVALE au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD
Posted in Ca sort demain ! |
Commentaires fermés sur VAN CAMP, Vol. 2
Chronique By TI TICKOU
.
VAN CAMP – Vol. 2
Label : Gio Smet records
Sortie : 1er mars 2025
Tiens, c’est quoi ça ? « What is this ? », comme diraient nos amis Outre-Manche. Inconnu au bataillon. Euh non, pas inconnu du tout !!! Il s’agit de l’album de Paul « Shorty » VAN CAMP, le chanteur guitariste du groupe belge KILLER.
Bon alors, et la musique, c’est du KILLER ou pas ? Alors là, je vous le dis tout net, pas du tout. On est plutôt dans du Hard Rock classique avec plein de bonnes influences. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, Paul joue par ailleurs dans un cover band (BLACKJACK) avec Vanne, le batteur de KILLER dans lequel il reprend avec ses copains des morceaux cultes. Cela a dû lui donner des idées car dans cet album, il y va à fond dans ses envies.
Alors j’aime bien les compos et j’aime bien la voix de Paul, mais le mix me fait bizarre avec la voix en avant et un drôle d’effet. Ce n’est pas un mauvais album, mais soyons honnêtes, ce n’est pas non plus l’album de l’année. En revanche, le délire du dernier morceau instrumental sur BEETHOVEN est terrible ! Et retrouver Paul à donf’ comme ça, eh bien moi, ça me fait mega plaisir. Du coup, je ne peux pas mettre moins que 3 pics à ce « Vol. 2 », moi !
Il faut le dire, faire un album avec autant de types de voix différentes peut se révéler un exercice vachement casse-gueule mais le maître de séant, Tobias SAMMET, sait y faire : il maîtrise l’écriture mais aussi la place à donner à chacun. Il montre une nouvelle fois ses qualités de compositeur car c’est album est véritablement sublime. Les morceaux sont épiques, mélodiques, puissants et les chœurs sont mega efficaces.
Ce « Here be Dragons » est un album au final très homogène et une chose est sûre, c’est que c’est un album sur lequel on chante à tue-tête. Allez, à trois on ressort la guitare magique et on ré-écoute cet album en boucle et très fort. Bon, OK, j’ai carrément craqué pour cet album mais il vaut bien ses 5 pics !