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VICTORY NIGHT 3 à l’Altherax Music

Direction Nice pour une soirée organisée par Victory Productions dans la salle emblématique de la région sud-est : l’Altherax.

C’est à 21h que le premier groupe entre en scène. HARP, est un groupe originaire de Bastia qui s’est installé sur Marseille. Il nous délivre leur Thrash avec des riffs lourds teintés de Death avec des passages lents alternés de montées rapides qui amènent le public dans son ambiance.

Le premier morceau du set « Exil » donne le ton. La voix éraillée de ROMAIN donne de la texture aux morceaux. La noirceur des morceaux est palpable. L‘ambiance est mise pour cette ouverture de soirée et le public a répondu présent.

Je les avais déjà vus au Distortion Fest 2 une première fois et j’avoue avoir été surpris par leur style. Cette soirée prouve le potentiel que peut avoir HARP. Un groupe à suivre de près…

Belle mise en bouche pour ce début de soirée. Pour info, leur album « The Distance Within » est sorti en février. C’est le deuxième EP du groupe qui montre une grosse évolution depuis « Volume One » leur premier album sorti en 2017.

Deuxième groupe à prendre possession de la scène, ce sont les perpignanais de BLIND WISDOM. Autre style totalement différent mais tout aussi excellent. Ouverture du set avec un nouveau morceau « Between Bright and Pitch Black ». Le jeu de B.W. délivre un Power Metal dans la lignée d’HELLOWEEN et de GAMMA RAY.

La complicité des membres s’en ressent dans leurs jeux, c’est toujours un plaisir d’assister à leur set.

Les rythmiques solides avec des refrains entraînants repris à l’unisson par tous les membres du groupe donnent une sacrée pêche aux morceaux. Le bassiste est déchainé et on a un batteur au top de sa forme ainsi que deux guitaristes survoltés. C’est ça BLIND WISDOM !

On attend avec impatience un nouvel album après cet avant-gout du nouveau single, « Between ».

Dernier set de la soirée avec ANTAGONISM, formation de Toulon fondée en 2016. On active le mode Thrash et c’est parti pour une démonstration de riffs tronçonneurs avec un bombardier derrière les fûts.

Je suis surpris par la déferlante sonore qu’impose le groupe, après les avoir vus en 2020 à l’Antre du Lion.

Le groupe a mûri et en impose de part ses compositions et sa présence sur scène.

Pas de répit ce soir. On ressent bien l’essence du Thrash des années 90 avec une certaine influence mustainienne. DYLAN SPEED HUNGER (DAVE MUSTAINE junior) n’hésite pas à descendre dans le public au cœur même du circle pit, ce qui met un point d’orgue à leur set. Troisième baffe de la soirée. Nos quatre larrons n’ont pas fait dans la dentelle ! Une valeur sûre et montante dans ce style sans artifices.

Retournement de la salle dans tous les sens du terme, la soirée a été plus que bouillante avec trois styles totalement différents. Un grand bravo à Victory Productions et à l’Altherax pour ce trio métallique qui a mis le feu ce soir !

SUN au Brin de Zinc

SUN au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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SUN au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, je retourne au Brin de Zinc, mon antre favori, pour aller voir SUN en concert. Le groupe est déjà passé ici il y a deux ans (en avril 2023) et à l’époque, le concert avait été complet. Aujourd’hui en plus de son show, KAROLINE ROSE la chanteuse, vient en tant que marraine des 20 ans du BDZ. Fera-t-elle aussi bien cette fois-ci ?

Je tue le suspens tout de suite : oui, la salle est pleine et le concert affiche même complet depuis plusieurs jours. Pour le coup, je suis vraiment content d’avoir eu une accred’ ! Merci Thomas !

SUN au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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SUN au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

A l’heure tapante, SUN fait son entrée dans le BDZ, séparant la foule comme Moïse la mer en deux. Son bassiste l’a précédé de quelques minutes et l’attend sur scène. Bon pour monter sur ladite scène, ce n’est pas évident du tout avec sa tenue, une robe de mariée blanche, un short blanc et des bottines blanches à lacets – un look goth mais en blanc, quoi ! Du coup, elle se plante devant la scène et apostrophe son bassiste pour qu’il l’aide à monter. On est tous morts de rire !

Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de SUN, c’est un trio en formule basse, batterie et guitare-chant, ce dernier poste étant tenu par une jeune artiste franco-allemande du nom de KAROLINE ROSE. En un mot comme en cent, SUN, c’est elle. Etant assez allergique aux étiquettes, elle a créé le Brutal Pop qui est – comme on peut s’en douter – un mélange de Pop et de Metal. Et on peut dire que sous ses airs angéliques, elle s’y connait en brutalité, ayant été chanteuse de Black Metal pendant quelques années.

SUN au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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SUN au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Pour la petite histoire, elle est arrivée en France à l’adolescence et c’est donc en français qu’elle s’adressera à nous toute la soirée. Elle démarre son show en nous expliquant qu’elle dédie le spectacle à Adrien, un gars qui avait acheté sa place de concert pour ce soir mais qui est mort entre temps et que la famille d’Adrien est présente ce soir. Emotion quand même dans le public.

Le show démarre et on peut dire qu’elle envoie le steak ! Sa voix est plutôt lisse, puis elle se dégrade, s’éraille. Et elle est juste, très juste ! Que ce soit en chant clair ou en chant saturé, elle cartonne ! Impossible de ne pas se faire prendre dans ses filets. En un seul titre, elle vous emmène dans son univers. C’est diabolique !  

SUN au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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SUN au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Elle déroule son show avec des titres qui évoquent toute la puissance de l’amour, de la joie, du chagrin, voire même de la rage de vivre. A un moment, je reconnais « I Kill my Man », que j’ai en disque. Ca roule bien et j’accroche aux mélodies bien catchy. Tout le monde est d’ailleurs, comme moi, aux taquets. Le public est présent et vraiment présent pour elle.

Elle nous raconte des anecdotes de quand elle était petite. C’est sympa. Elle nous dit aussi qu’à l’époque, elle aimait bien BEYONCE et les DESTINY CHILD mais que dans le même temps, elle adorait  MORBID ANGEL et ETERNALS. Sacré mélange ! Elle enchaîne du coup avec le « Survivor  » de DESTINY CHILD à sa sauce, of course.

L’univers de SUN est assez coloré et comme le son est bon et que les lights le sont aussi, c’est cool. Elle joue trois-quart d’heure habillée en mariée et fait une pause. Elle nous revient vêtue de satin vert-bleu et, comme ses musiciens, elle porte une cape et une capuche. Dès que KAROLINE ROSE reprend, j’ai comme une impression bizarre : c’est comme si elle recommençait un nouveau set. Etrange comme sensation…

On a droit à une nouvelle reprise avec « I follow Rivers » de LYKKE LI et qui n’est autre qu’un des titres du film « La vie d’Adèle ».

SUN au Brin de Zinc
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SUN au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Vers la fin du set, KAROLINE ROSE change de guitare et en prend une avec un motif genre Hello Kitty ce qui me fait sourire. Elle nous parle de son premier album (à ce jour, elle n’a sorti que des EP dont un sous le nom de Caroline Rose après son passage à The Voice). Cet album nommé « Krystal Metal » est annoncé pour le 9 mai 2025.  

Le trio va nous faire deux rappels pour un total de trois morceaux et, après 1h45, quasi 2 heures de show, SUN quitte la scène sous les applaudissements du public sonné de tant d’éclectisme musical.

SUN au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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SUN au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Après le concert, KAROLINE ROSE et son bassiste se dirige vers le stand merch‘ où je peux discuter un peu avec elle. C’est une personne vraiment très agréable. Elle s’attarde sur le stand prise par son envie de communiquer avec son public et c’est finalement le bassiste qui finissant pas en avoir marre, lui dit qu’il est temps de partir.

Pour ma part, j’ai passé une très bonne soirée. En plus, j’ai revu des amies que je n’avais pas revues depuis bien longtemps. Pour ceux qui auraient envie de voir ou de revoir SUN en concert, le Brin de Zinc nous offre une séance de rattrapage le 12 juin. Marquez la date dans vos agendas !

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TOWER, Let There be Dark 

TOWER, Let There be Dark 
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Label : Cruz Del Sur Music

Sortie : 21 mars 2025

J’ai découvert les New-Yorkais de TOWER en live lors du Pyrenean Warrior 2023 et putain j’ai pris une putain de baffe ! Bien-sûr, je me suis jeté comme un mort de soif sur leur dernier album en date, « Shock to the System » et cet album tourne encore mega souvent chez moi. Alors quand j’ai vu arriver ce « Let there be Dark », je me suis senti comme un môme qui reçoit un jouet qu’il attend depuis longtemps. Alors hyper espace, Mr Spock, j’ai un disque à écouter !

D’entrée de jeu, je trouve la pochette classe, même si elle est un peu sombre quand même. J’espère que cela n’augure pas d’un changement de style parce que j’aime leur Heavy Metal classique qui envoie le bois. Et la chanteuse, est-elle toujours là ?

Youpi, la réponse est oui ! On est toujours dans du pur Heavy qui a ses racines fortement plantées dans les 80’s, on a un son moderne et cette putain de voix de Sarabeth LINDEN est toujours présente.

Alors, effectivement, la pochette était bien calibrée car on a bien un album un peu plus sombre que le précédent mais avec de petits intermèdes instrumentaux pas dérangeant du tout. Très objectivement, c’est un putain d’album et je vous conseille de vous ruer dessus de toute urgence et je vous assure qu’il ne fera pas tâche dans votre collection de petit graisseux qui se respecte.

Ouah, c’est 5 pics, un point c’est tout. Il est donc du coup en course pour le titre d’album de l’année et, pour une fois, ma charmante assistante est entièrement d’accord avec moi. Euh chérie, non, ne prend pas l’album, il est à moi !

GOTTHARD, Stereo Crush

GOTTHARD, Stereo Crush
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Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Reigning Phoenix Music

Sortie : 21 mars 2025

Attention fans de Hard Rock classieux, le groupe suisse GOTTHARD est de retour avec un nouvel album nommé : « Stereo Crush » !

Et on flingue le suspect directement : dès le premier morceau, il est évident que GOTTHARD is back. Et de quelle manière ! On est dans du pur GOTTHARD comme on l’aime avec des morceaux soutenus par une grosse rythmique. Ca te fait taper du pied et ça t’emmène en moins de temps qu’il faut pour le dire que pour le faire dans leur univers. Les morceaux sont bien dans la lignée des morceaux qu’on adore dans ce groupe.

Alors bien-sûr, Nic MAEDER n’est toujours pas Steve LEE, et ce n’est plus pareil. Ok, ça c’est acté. Mais ça ne veut pas dire pour autant que les GOTTHARD ne sont plus là ! Leo LEONI est toujours présent et le groupe est désormais bien ancré (et, une fois de plus, de quelle manière !). Même la reprise de « Drive my car » est bonne et gotthardesque à souhait.

Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis fan de ce groupe et combien je suis aux taquets quand il y a un nouveau son d’eux à mettre dans mes oreilles. Et là, je suis comblé.

C’est à voir avec le temps mais ce « Stereo Crush » est peut-être l’album du groupe que je préfère depuis le décès de Steve LEE. C’est une vraie pépite ! J’ai hâte de découvrir ces morceaux en live car il y a des hits en puissance sur cette galette.

C’est la première fois que j’attribue 5 pics à plusieurs albums dans le même mois mais là c’est forcément 5 pics et bien évidement un album en course pour être l’album de l’année.

P.S. : le seul truc que je n’aime pas sur cet album, c’est sa pochette mais je leur pardonne car le contenu est trop bon ! 

BLOODYWOOD, Nu Dehli

BLOODYWOOD, Nu Dehli
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Fearless Records

Sortie : 21 mars           

Ce nom-là ne vous dit rien ? C’est vraiment dommage car BLOODYWOOD est un groupe de Metal indien (indien d’Inde, pas des cousins de Geronimo, bananes !). Et pourquoi c’est important ? Parce qu’ils font du Metal d’inspiration indienne. Je vais essayer d’être plus clair : c’est du Metal Moderne avec des instruments traditionnels.

BLOODYWOOD va te faire reculer tes limites et te sortir de ta zone de confort, surtout si tu n’es pas branché Metal Moderne car là, ça dépote grave sa mère-grand dans le Gange.

Alors oui c’est surprenant, mais putain c’est mega frais. Perso, j’adore… et pourtant il y a parfois un monsieur qui chante comme s’il était en colère. J’aime leur univers musical bien à eux, la fusion du traditionnel et du Metal Moderne. Ca matche grave et en plus, ça réveille sévère !

« Oui mes chéries, c’est vachement bien. Et euh, oui, moi j’aime ! Et non ma fille, ce n’est pas trop d’jeuns et violent pour moi ! Tu n’as pas des devoirs à faire, là ? Et du temps que tu y es, tu peux dire à ta mère de me le ramener dare dare mon BLOODYWOOD ?! ».

En plus, la pochette est terrible. J’adore ! Bon, vous vous en douterez, c’est 4 pics, forcément. Euh, pourquoi est-ce que j’ai envie de manger indien tout à coup en regardant « Coup de foudre à Bollywood », moi ?!

P.S. : il y a quand même un gros défaut à ce « Nu Dehli », 8 titres c’est trop court.