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RAVEN

Il y a un bon moment que je ne suis pas allé au Marché Gare à Lyon. Mais là, ce n’est franchement pas le meilleur moment pour y aller : non seulement l’OL joue juste a côté pour la Champion’s Ligue mais en plus tous les alentours du Marché Gare sont en travaux.

Donc coton pour y arriver… et pour se garer aussi !

Et quand j’arrive, je vous le donne en mille, les copains de Saint-Etienne, HEAVYLUTION, ont déjà commencé à jouer. 

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HEAVYLUTION

Bon, je rentre directement dans leur show. Ca faisait vraiment méga longtemps que je ne les avais pas vus évoluer en live. Ils ont vraiment pris de la bouteille. Ils ont plus d’assurance et du coup ils sont plus à l’aise sur scène.

Le chanteur qui officie dans la famille MAIDEN, HELLOWEEN est très à l’aise. Perso, j’aime beaucoup sa manière de chanter.

Leurs nouveaux morceaux font mouche sur le public qui apprécie en connaisseur.

Evidemment, et comme souvent lorsque j’ai loupé le début d’un set, je trouve ça très court. Trop court même. Je me console en me disant que j’aurais forcément l’occasion de les revoir bientôt en live.

Bon, là je peux dire bonjour aux copines et aux copains. Il faut dire que même si on n’est pas 200 personnes dans la salle ce soir, la plupart des présents sont des habitués des concerts, des connaisseurs qui n’auraient pas louper les corbeaux pour tout l’or du monde. Heu… tout l’or du monde, là j’exagère peut être un peu !

Mais bon, tout ça pour dire que le public qui est devant la scène est un public de fans de hard ‘n’ heavy et qu’ils attendent de pieds ferme un groupe que la plupart d’entre nous n’ont jamais vu en live.

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RAVEN

Et dans un instant, ça va être réparé ! Ladies and Gentlemen, venus du début des années 80 et accessoirement d’Angleterre, RAVEEEEEEEEEEN !!!!!

Et c’est parti ! Putain ça part fort, très fort ! Le trio n’est pas là pour la déco mais bien pour nous mettre des tartes dans la tronche !

Nous, on ne s’attendait pas à ça. On est venus voir et écouter un groupe qui a une quarantaine d’années d’existence et on tombe sur des fous furieux qui nous assènent leur NWOBHM sans relâche, sans temps mort. Leur musique, elle te prend, te transporte et quand les RAVEN prennent trois secondes de répit, c’est pour nous chauffer encore plus en nous disant qu’on est très bons !

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RAVEN

Whaou, on est tous KO debout ! Et ce n’est pas fini.

Là, le bassiste se livre à un exercice pas forcément nécessaire : non pas un solo de basse mais un carnage sonore de basse ! Ca fait rigoler le guitariste et le batteur – batteur qui se cache les oreilles et feint la douleur ! Bref, du fun et de l’énergie.

Et c’est reparti dans le style « les freins, c’est pour les lâches ». Ils sont dégoulinants de sueur mais ne lâchent rien. La set list est en béton armé : des anciens morceaux aux plus récents, c’est une tuerie.

En plus, ils nous annoncent à la fin du show que dans cinq minutes ils seront au stand merchandising ! Ils sont vraiment incroyables !!

Lorsque les lumières se rallument, on a tous le même sentiment d’avoir assister à un moment rare, à un de ces concerts qu’on raconte aux plus jeunes en disant : « Moi, j’y étais ! ». Et franchement, en arrivant je n’aurais pas cru ça possible.

Pas le temps de reprendre mes esprits que c’est direction le stand merch’ où le guitariste et le bassiste chanteur sont là pour faire des photos, signer des CDs et des galettes d’un autre âge. Ils sont  méga nazes mais heureux et super adorables avec les fans et n’hésitent pas à prendre des poses ! 

Bref, un méga happy end !! Un méga merci à BASE PRODUCTIONS pour ce moment d’exception.

Et voilà c’est malin, je ne sais plus où est ma voiture. C’est bêta, ça ! Mais je m’en fous ; c’était trop bon ! Même meilleur que dans mes souvenirs de l’époque. Putain, un concert où j’aurais eu les boules grave de ne pas y être allé !!

Ca y est, j’ai retrouvé ma voiture, il y a des corbeaux dessus… C’est bizarre, non ?!!

 

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Bon, après une nuit courte et perturbée par le retour des groupes à l’hôtel, il faut quand même se lever pour le petit dej’. Tiens, les voisins de la chambre d’à côté ressemblent au profil d’un groupe qui jouerait ce soir… Gagné, ce sont les italiens d’ASGARD ! On papote un peu et on se dit à ce soir. Ils sont très cool et très calmes, j’ai hâte de voir en live ce que ça donne !

En attendant, comme beaucoup de métalleux qui ont dormi sur place, c’est direction le centre-ville de Dijon pour la minute culturelle… et pour goûter les spécialités locales !!! Eh oui, il ne faut pas se laisser abattre ! La balade va être de courte durée car les hostilités reprennent tôt, le premier groupe ouvrant à 14h45. Et au Rising Fest, ils sont ponctuels.

DEPHTS OF MADNESS
DEPHTS OF MADNESS

Donc direction la Vapeur pour, cette fois-ci, la grande salle. Je suis trop fort ! J’ai même le temps de dire bonjour aux copains et aux copines avant le début du fest !

Et pour ouvrir cette deuxième journée, ce sont les DEPHTS OF MADNESS, un groupe de Dijon, qui s’y collent. Là, on est dans la famille heavy-métal à la MAIDEN, HELLOWEEN. Les DEPHTS OF MADNESS jouent à domicile devant leur public et ils vont y aller à fond !

Le chanteur a une putain de voix et en plus, il a une présence magnétique sur scène ! Il en profite pour jouer avec le public qui apprécie. Les autres musicos assurent très bien aussi. Les morceaux sont sympas et les covers choisis font mouche.

Bref, un très bon choix pour démarrer le fest. J’ai franchement bien aimé, moi ! … D’ailleurs je n’ai pas pu résister à leur demander une petite interview !

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ELVENSTORM

Allez, c’est vite reparti avec un autre groupe français qui nous vient de Grenoble, ELVENSTORM. Là, on est dans du heavy-metal avec une chanteuse dont le pied de micro est clouté et surmonté d’un crucifix.

D’entrée de jeu, ils montrent qu’ils ne sont pas là pour faire du macramé. Je ne les avais pas revus depuis la sortie de leur dernier album et je constate que leurs nouveaux titres se marient bien à leurs anciens morceaux.

Ca dépote bien . Le son pas terrible en première partie de set (la chanteuse est difficilement audible) s’améliore sur la seconde… Le public qui commence à arriver rentre dans l’ambiance directement… sauf ceux qui n’aiment pas la voix bien sûr ! Donc un set trop court pour ceux qui ont aimé et trop long pour les autres.

LIZZIES
LIZZIES

Normalement, c’était les DARKTRIBE qui devaient jouer ensuite mais comme ils ont eu de méchantes galères sur la route, ils viennent juste d’arriver. C’est donc les espagnoles de LIZZIES qui ont accepté de jouer à leur tour pour leur permettre de souffler un peu.

Les LIZZIES montent sur scène. C’est un des groupes que je ne voulais pas manquer. Heu non, pas parce que c’est un groupe de filles (même si j’aime les groupes de filles) ! C’est juste parce que c’est très bien et que je voulais les voir sur scène. Et je ne vais pas être déçu : les copines envoient le bois avec leur hard heavy ! 

En plus, elles assurent grave en live. Le show est sobre mais efficace. Ca bouge bien dans la fosse et le public apprécie. Les LIZZIES aussi ! Leurs morceaux, ça le fait grave en live ! Whaouw ! Un set qui passe à la vitesse d’un pot de moutarde dans un TGV ! Trop, trop court !!

Dès la fin de leur show, je fonce à leur stand merch pour leur acheter un CD, malheureusement elles n’ont que des vinyls !! Sniff, même pas juste !

Bon allez, pause réhydratation.

DARKTRIBE
DARKTRIBE

Je laisse le bœuf bourguignon pour tout à l’heure et retour dans la salle pour les DARKTRIBE, groupe français des Alpes-Maritimes. Ils n’ont pas eu tant de temps que ça pour se reposer un peu de la route avant de jouer, mais sur scène ils assurent et ça ne se voit pas. 

Ils sont heureux d’être là et de jouer à Dijon. Leur power métal mélodique est beau et ils le jouent bien.

Mais bizarrement, je ne rentre pas dedans. Pourtant, c’est bien fait, bien chanté.. En plus, j’aime bien leurs CDs et je voulais les voir en live, mais à un moment je décroche. Peut-être la chaleur…

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ASGARD

D’ailleurs, je me rends directement au stand hydratation. Pour le boeuf bourguignon, eh ben c’est mort ! J’ai bien fait d’hésiter tout à l’heure, moi ! Au stand, je retrouve les joyeux drilles de STORMHUNTER qui sont restés cette deuxième journée pour voir jouer leur potes. Cà c’est méga fun ! Bon d’accord, eux ils ont bien compris combien s’est important de bien s’hydrater, lol !

C’est au tour de mes voisins de chambre, les italiens de ASGARD de jouer. Et là, putain d’entrée ça joue grave !

Le chanteur est un fou furieux, tout comme ses petits copains de scène d’ailleurs ! Ca démarre sur les chapeaux de roues. Leur heavy est puissant et efficace, festif et communicatif. Ca bouge vraiment dans la fosse, le public est aux taquets.

Des fans offrent même un drapeau français avec ASGARD marqué dessus au groupe qui est fou de joie ! Sur scène aussi, ça bouge de plus en plus.

Whaouw ! Mes gentils voisins se transforment en fous furieux sur scène et leurs morceaux sont vraiment bons ! Une méga bonne surprise et vraiment j’en aurais bien pris une louche de plus !!!

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STORMWARRIOR

Mais bon il reste encore deux groupes à passer dont le suivant, les allemands de STORMWARRIOR. Encore un groupe que j’adore et que je voulais voir en live.

Et c’est parti pour du heavy-métal influencé par la scène allemande HELLOWEEN, RUNNING WILD et consorts.

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STORMWARRIOR

Le public est chaud bouillant et du coup ça démarre à fond de train. Ca joue grave mais, encore une fois, bizarrement au fil des morceaux, ben je décroche petit à petit.

Et je suis parti. Bon, on est bien d’accord, ce n’est pas que ce soit mal fait, mais en live là ce soir, il m’a manqué un petit truc…

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C’est maintenant le moment que petits et grands attendent. Tout le monde dehors pour la cartonnade ! Pour ceux qui n’ont pas suivi le report de l’an dernier, la cartonnade consiste à fabriquer une armure, un casque et une arme pour pouvoir combattre ses copains. En clair, il y existe des dingues qui passent des heures et des heures à faire de superbes costumes pour qu’ils soient réduits en miettes en quelques secondes !

Tout le monde se regroupe, musique à plein ballon et c’est… bagaaaaarrreee !!!

Et sous les chants du public qui reprend les morceaux de heavy en choeur, adieu beau casque dragon, adieu belle tête de loup, adieu très belle guitare avec fumigènes intégrés – eh oui, les chevaliers modernes peuvent avoir des guitares en guise d’arme, bananes ! Trop fun et pas long. Vive la cartonnade !!!

Yes, on s’est bien éclatés ! Maintenant tout le monde dedans – heu, je n’ai pas dit « Jacques a dit » ! Bon je déconne, il commence à faire frisquet et c’est il est un peu tard aussi alors c’est l’heure de la tête d’affiche qui sera aussi le dernier Storm quelque chose des deux jours. Eh oui, c’était la thématique du Rising Fest 2015 !

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BRAINSTORM

Les allemands de BRAINSTORM montent sur scène devant une foule bien nombreuse et plus que prête à se réchauffer ! Et c’est parti pour un putain de power métal des familles ! D’entrée de jeu, ça le fait.

Le public est comme un dingue. Surtout une qui est tellement fan du groupe qu’elle organise un fest pour les faire jouer. Sans la nommer, merci Nath !! Du coup, le groupe est encore plus heureux de jouer. 

Ils vont piocher dans leur nombreux CDs pour nous produire une putain de set list ! Pas de doute, les BRAINSTORM nous offrent ce soir une grosse prestation. Et là, c’est carrément la cerise sur le fest !!!

Voilà, il est très tard et j’ai de la route à faire, mais je n’arrive pas à partir. Je suis comme à la maison ici : des copains, les STORMHUNTER qui sont toujours en train de s’hydrater – trop prudents nos allemands !! – de la bonne zique, des bénévoles trop adorables…

Et le pire, c’est que je sais que l’an prochain il n’y aura probablement pas de nouvelle édition du Rising Fest car la Vapeur sera en travaux et qu’il n’y a, pour l’instant, aucun autre lieu pour accueillir le fest. Et voilà, c’est malin, j’ai les yeux embués, moi !

 

BILAN DE LA DEUXIEME JOURNEE

DEPHTS OF MADNESS

Très bonne découverte que ce groupe. A suivre de près.

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ELVENSTORM

Les nouveaux morceaux sont efficaces en live mais bizarrement, j’ai préféré la prestation du groupe au Thunderbird de Saint-Etienne. Mais bon, j’aime toujours !

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LIZZIES

Une méga bonne découverte en live. Les filles envoient grave. Un des bons moments du fest.

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DARKTRIBE

Je n’ai pas accroché. Bizarre. Je suis un peu déçu de la prestation live par rapport au CD. En tout cas, bonne prestation au regard des plus de dix heures de route qu’ils ont fait juste avant de monter sur scène !

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ASGARD

La baffe de la soirée. Ma découverte de la soirée. Trop top ! Vivement un CD ! Merci pour ce moment e arriverderci pronto !

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STORMWARRIOR

Heu… eux aussi, je les préfère en CD. Est-ce du au son, à la fatigue ou alors tout simplement parce que j’en attendais plus ? Mais voilà, je suis un peu déçu.

 

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BRAINSTORM

Eux, je ne suis pas déçu ! Très bonne prestation live. Superbe ambiance !!

Un grand merci à toute l’orga de la Phoenix Rising Asso qui, comme d’habitude, nous offre un super fest dans de bonnes conditions avec des groupes qu’on ne voit pas souvent voire jamais dans nos régions.

En plus la nourriture est très bonne, les bénévoles super adorables et ce sont de vrais passionnés. J’espère qu’on se reverra vite ! Ti-Rickou en soutien pour un Rising Fest 6 !!!!

Long live rock ‘n’ roll que je transforme cette fois-ci en long live Rising Fest !!!!!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

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Tiens, ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas mis les pieds au Brin de Zinc, moi ! A lors autant en profiter pour y aller avant qu’il n’y ait de la neige !

De toute façon, il me serait difficile de louper l’un des groupes – qui a dit l’un des nombreux groupes ? – de Butcho, l’ex-chanteur de WATCHA. Surtout que ce soir, c’est avec HELLECTROKUTTERS qu’il vient nous rendre visite et que jusqu’à présent, je ne les ai jamais vus en live !

Bon ce soir, je ne risquais pas de louper le groupe de première partie, il n’y en a pas. C’est bêta car j’étais même un peu en avance !

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Pas grave, ça va me donner du temps pour papoter avec le groupe et faire la connaissance des tout-nouveaux propriétaires du lieu qui m’ont rassuré : il y aura toujours du hard-rock au BDZ. Et ça, c’est une très bonne nouvelle care en plus, le BDZ, moi j’aime ! Normal parce que je sais y aller ? Pas faux !

Les gens arrivent petit à petit. C’est cool. Ce n’est pas que je n’aime pas les concerts privés, mais pour les groupes et l’ambiance, ce n’est pas top. Il y a donc un peu de monde quand HELLECTROKUTTERS monte sur scène. Et je vous le dis direct, ceux qui sont là n’auront pas fait le déplacement pour rien !

D’entrée de jeu, HELLECTROKUTTERS attaque fort du style « les freins, c’est pour les lâches » et putain, ça dépote grave !!! De vrais dingues ! Du guitariste fou furieux au bassiste impressionnant, sans oublier le batteur et bien sûr Butcho qui, comme à son habitude est une vraie bête de scène, carrément dans sa musique.

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Les morceaux sont issus de leur album ou de leur album à venir. D’ailleurs Butcho nous explique que cet album, ils vont le faire à l’ancienne, en jouant les morceaux en live avant de les enregistrer.

Moi j’ai vraiment hâte d’entendre ce qu’ils vont en faire car les nouveaux morceaux sont tout simplement excellents. Ca le fait grave ! Leur funckin’ hard-rock est une tuerie et en plus, le son est super-bon ce soir. Butcho et ses acolytes enflamment littéralement le BDZ. On a tous la tête qui bouge toute seule !

On va aussi avoir droit à un putain de medley hard pas piqué des hannetons. Butcho fait partie de ces très rares chanteurs aussi à l’aise sur du OZZY ou sur du ROSE TATTOO que sur ses propres compos ! Enfin, quand il fait un cover, il se fait plaisir et en plus à chaque fois, c’est trop bien ! Ses copains assure grave aussi, bien sûr !

Bref musicalement et scéniquement, grosse tarte ce soir. Mais bon, il est déjà très tard et donc le concert se termine. Mais tout le monde se retrouve à leur stand de merchandising.

Allez, le temps d’un petit papotage pour dire au revoir aux potes et aux patrons, de voir les prochaines date de concert vers chez nous pour Butcho et je suis parti. C’est vraiment fini. Heu, pour moi en tout cas.

Pas pour HELLECTROKUTTERS et ceux qui sont restés pour un after sous le signe des kangourous !

Eh oui, c’est une des raisons pour lesquelles j’aime ce groupe, ce sont de vrais rockers qui jouent pour s’éclater. Ils aiment faire plaisir et se font plaisir ! Un groupe à voir vraiment en live !!

Un grand merci au BRIN DE ZINC de nous permette de voir ce genre de groupes dans de bonnes conditions !

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ELFERYA

Live Report de Steve*74

Un samedi sans concert,  c’est un peu comme une journée sans cigarettes pour un fumeur : un manque s’installe… Et là, rien à l’horizon ! Mon samedi s’annonçait morose jusqu’à ce que je reçoive un mail d’un ami m’annonçant un concert à Meyrin en Suisse. Ouf, sauvé par le gong au dernier moment !

Pour ceux qui sont nuls en géographie ou qui tout simplement n’habitent pas la région, Meyrin est une charmante bourgade mitoyenne de Genève, située le long de l’aéroport. Au milieu des blocs de béton, se trouve la salle de l’Undertown qui, elle, est vraiment sympa. 

Pour un prix modique, il y a ce soir à l’affiche quatre groupes helvètes. Comme je ne connais qu’un seul de ces groupes, je pars à l’aventure.

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BORDERLINE

Pour débuter cette soirée, BORDERLINE, un groupe que je découvre. Formé en 2013, ils sont le seul groupe de la soirée à ne pas pratiquer de métal. Ils jouent un rock à tendance alternative. Différentes influences, comme du blues et un soupçon de funk, viennent peaufiner l’ensemble musical du quatuor.

Emmené par une chanteuse qui répond au prénom d’ORNELLA, la musique est très agréable et passe très bien sur scène. Lors des passages guitare acoustique et voix, on apprécie d’autant mieux le chant.

A noter une belle reprise de « White Rabbit » du JEFFERSON AIRPLANE, où quand les jeunes se souviennent de leurs glorieux aînés. Vous pourrez les soutenir ou vous faire une idée en écoutant leur tout premier CD qui vient juste de sortir. La soirée débute bien…

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DEEP SUN

Après un changement de matériel court, c’est maintenant au tour de DEEP SUN de fouler les planches de la scène. Ils sont originaires de Schönenwerd en Suisse Alémanique, ville plus connue pour ses magasins d’usine que ses groupes métal. Mais il y a un début à tout dans la vie !

Le groupe a lui aussi une chanteuse, DEBORA. Mais la ressemblance s’arrête là avec BORDERLINE. Ici, nous avons du métal symphonique avec un chant lyrique. La filiation avec des groupes comme NIGHTWISH ou WITHIN TEMPTATION se fait sentir.

Formé en 2006, le groupe a déjà sorti un album « Flight of the phoenix », ce qui donne une certaine maturité musicale à l’ensemble… Même si pour moi le clavier n’est pas trop mis en avant, caché qu’il est derrière les deux guitares.

Deuxième petit hic, le chant. La voix est à mon avis trop linéaire en live et donne une impression de répétition aux morceaux. Il faudrait que j’écoute le CD pour vérifier ou non cette impression.

Malgré tout, le public répond présent et s’éclate.

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HEADLESS CROWN

Puis c’est au tour de HEADLESS CROWN, le groupe pour qui je suis venu ce soir. Avant les premières notes de musique, je constate que tous les musiciens sont habillés en noir. Noir comme leur musique ??

Non, nous avons ici un heavy puissant aux riffs acérés qui puise ses racines dans les 80’s avec JUDAS PRIEST, SAXON et consorts comme influences. Nous avons de la testostérone !

En même temps, c’est normal puisque c’est aussi le seul combo 100% masculin de la soirée !

Ce qui est surprenant dans l’affaire c’est que STEFF, le chanteur, vient de SILVER DIRT, un groupe de hard-rock lorgnant de temps- en-temps vers le glam ou le sleaze. Avec ce changement de cap, son chant a changé. Il a évolué, il est devenu plus grave, plus sombre. Il maîtrise parfaitement son domaine et nous fait oublier haut la main son ancien univers musical..

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HEADLESS CROWN
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HEADLESS CROWN

Ce soir, les HEADLESS CROWN interprètent les titres de leur premier album qui doit sortir chez Massacre Records début décembre. Il est intitulé « Time for Revolution ». Inutile de vous dire que le label allemand ne les a pas signés par hasard.

Si l’album ressemble à la musique jouée ce soir et au clip visible sur internet, ils n’auront rien à envier aux groupes reconnus dans le style.

Formé en 2011, et après quelques changements de musiciens, le groupe se stabilise avec CARLOS à la batterie, CED et MANU aux guitares et MACK (tiens un annécien, ex TOBACCO ROAD !) à la basse.

Personnellement, j’ai préféré les trois derniers morceaux et leurs rythmes mi-tempos, je les ai trouvés plus mélodiques. Si vous voulez un conseil, continuez sur cette voie, elle vous mènera loin.

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ELFERYA

Ce qu’il y a de bien en Suisse, c’est que les horaires sont respectés par tout le monde et c’est donc à l’heure prévue qu’arrive ELFERYA, le groupe vedette de ce mini-fest. Ils viennent fêter avec le public la sortie de leur deuxième album « Eden’s fall ». 

Ils oeuvrent eux-aussi dans un registre métal symphonique avec une chanteuse aux commandes. Ici, il n’y a pas de clavier mais une violoniste pleine de fougue.

Ils ont joués avec des grands noms du style comme DELAIN, XANDRIA et même ELUVEITIE. Ils sont aussi allés en Amérique du Sud défendre leur premier album « The straight and narrow » devant un public très nombreux, comme habituellement dans ces contrées. 

Malgré cette expérience, je trouve le look des musiciens très disparate. Ca manque d’unité alors que musicalement tout est bien huilé. C’est dommage.

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ELFERYA

Le batteur est nouveau dans la formation ainsi que MELODY, la chanteuse. Dans un registre nettement moins lyrique que DEEP SUN, elle nuance bien sa voix et les morceaux s’écoutent facilement.

L’apport d’un violon est un plus lorsqu’il est utilisé en support rythmique de la guitare. Il apporte des sonorités rarement entendues dans le métal.

Avant le dernier morceau et les remerciements de rigueur, le groupe nous présente GUSTAVO SAZES, l’artiste qui a réalisé la pochette de leur disque. Ce brésilien est venu spécialement du Portugal où il habite pour l’occasion. Je vous en parle car il a aussi travaillé pour MORBID ANGEL, ARCH ENEMY ou JAMES LABRIE, c’est donc un personnage intéressant.

En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à lui, son travail mérite le détour !

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ELFERYA

En conclusion, j’ai passé un agréable moment. Et pour finir, un grand merci à YAN pour ses belles photos.

 

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Report de Steve*74

Que faites-vous quand vous êtes le samedi soir à côté de Bâle pour H.E.A.T et que le lundi il y a la Hard-Rock Session à Colmar ??? Et bien, vous vous payez un hôtel et vous restez sur place ! Surtout qu’une fois encore, l’affiche est superbe.

Ce concert se déroule pendant la Foire aux vins au Parc des expos de la ville. Inutile de vous préciser qu’il est légèrement compliqué de s’y garer…. En plus, comme c’est la première fois que je viens, je ne prends pas la bonne entrée ! Du coup, je dois traverser une bonne partie de la foire pour enfin arriver à l’arène où a lieu le concert… Et donc je rate une bonne partie d’ENSIFERUM (Serait-ce le syndrome Ti-Rickou ?!) !  Je peste d’en avoir raté une bonne partie même si je vais être franc avec vous : ce n’est pas pour eux que je suis venu à Colmar.

Les finlandais ont la difficile tâche d’ouvrir ce festival. Bien qu’ils soient le seul groupe violent de la soirée, je constate qu’ils s’en sortent plutôt bien. La fosse devant la scène est déjà en fusion et ça slamm déjà méchant.

Le folk métal viking proposé ce soir n’est pas trop agressif même si le look arboré est assez guerrier. Des traces de peinture noire sur les visages et les kilts de deux des musiciens ajoutent une note d’exotisme au spectacle. A noter une présence féminine avec EMMI aux claviers pour adoucir un peu l’ensemble de ce monde de brutes.

Ce sont les voix qui me dérangent le plus avec ces groupes, et là elles évoluent entre chants gutturaux et chants clairs (ouf !!). Je n’écouterais pas ça tous les jours mais finalement ça passe bien.

En une heure c’est bouclé. Pas de favoritisme pour ce festival, pas de rappel, tous les groupes auront une heure montre en main pour leur set.

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Le temps de dire bonjour à quelques connaissances qui ont fait le déplacement et c’est déjà au tour de W.A.S.P.P. Le backdrop en fond de scène est ancien car il annonce W.A.S.P. 1982 – 2014…

Sur la musique d’intro, le groupe se la joue star en se mettant dos au public et en ne se retournant que sur les premières notes de « On your Knees ».

BLACKIE, le patron incontesté, a un peu grossi et il ne bougera pas vraiment de tout le concert… contrairement à DOUG BLAIR, son guitariste.

De nombreux fans se pressent contre les barrières car BLACKIE est une icône du rock, grande gueule comme on les aime. Ou comme on les déteste !!

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Le son n’est pas hyper bon. Ca gâche un peu la fête car la set list est en fait un best of fait uniquement de tubes : « Love machine », « Wild child » (mon morceau préféré), « The Idol », « I wanna be somebody ».

Sur ce dernier morceau, BLACKIE fait chanter le public et applique les vieilles recettes à savoir qui du côté droit ou du côté gauche chantera le plus fort. Pas original pour un sou, mais toujours efficace !!

Les musiciens qui l’accompagnent font le boulot, mais nous sommes loin de la folie qu’il y avait au début du groupe avec CHRIS HOLMES et RANDY PIPER. Non monsieur, ce n’est pas de la nostalgie, c’est une vérité !!!

Le show se termine en fanfare avec un petit « Blind in Texas ».

Les gens autour de moi sont contents d’avoir vu un groupe qui parfois annule ses concerts un peu au dernier moment….

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Place maintenant à ACCEPT. Pour moi, ils auraient du être la tête d’affiche de ce concert, mais les organisateurs en ont décidé autrement.

Des fumigènes et des lumières aussi rouges que la pochette de leur dernier CD annoncent la venue des musiciens. La batterie est surélevée et posée sur la base à priori d’une pyramide.

Le show débute par « Stampede » issu du dernier album « Blind rage ».

Leur heavy métal mélodique n’a plus à faire ses preuves et l’arrivée de MARK TORNILLO au chant n’a absolument pas changé la donne, sa voix s’inscrivant à merveille dans l’univers musical du groupe. Les anciens morceaux crées du temps d’UDO passent comme une lettre à la poste.

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Les deux membres historiques du groupe, WOLF HOFFMAN et PETER BALTES s’entendent comme larrons en foire. Ca s’entend et ça se voit !!

« Stalingrad », « Restless and wild », et le morceau que j’attends par dessus tout : « Princess of the dawn » arrive ! C’est carré, les Flying V sont de sortie. Celle de WOLF gémit sous ses doigts experts et le public chante le refrain à tue-tête.

Nos grands-parents doivent se retourner dans leurs tombes quand retentissent les premières notes de « Fast as a shark » et sa fameuse intro polémique « Heilli Heillo ». Parenthèse historique, les paroles de ce titre proviennent d’une gentille chanson à boire allemande et n’ont absolument rien à voir avec un chant de guerre.

Le jeune public lui s’en fiche royalement et participe de plus en plus bruyamment à la fête.

« Metal heart » arrive avec son fameux intermède symphonique de la « Lettre à Elise » de Beethoven. Il est impossible de faire plus mélodique que ce passage.

Et pour conclure un show parfait, on a droit à « Balls to the wall ».

Je ne sais pas ce que vous ferez le 10 décembre prochain, mais moi je serais à la Belle Electrique de Grenoble pour revoir ACCEPT avec, cette fois-ci, une set list plus longue !

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Nouveau changement de décor pour la venue de SABATON. Comme il n’y a pas de rideau, on peut voir l’installation de la scène et des décors. En gros, ça ressemble à un tableau de guerre. Un char poussé par des roadies habillés en militaires fait son entrée sur la scène, la batterie étant mise sur la tourelle. Les pieds de micros ont un casque incorporé, des sacs de sable, des panneaux indicateurs….

Bref, toute la panoplie d’un champ de bataille.

C’est sur l’intro d’EUROPE, le fameux « The Final countdown » – ils sont suédois ne l’oublions pas – que les hostilités commencent.

C’est en formule commando, pantalon de treillis en avant que SABATON fait retentir les premières notes de « Ghost division ».

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Le public va jouer le jeu et rentrer dans l’univers proposé. Et même plus ! La fosse est en fusion et le service d’ordre ne chôme pas, c’est le moins qu’on puisse dire !

Je pensais bêtement qu’après ACCEPT ça allait être coton pour eux de faire mieux, mais je me trompais. Ce groupe a gravi petit à petit les marches qui mènent à la reconnaissance et à la notoriété et ils savent y faire.

JOAKIM BRODEN mène le groupe d’une main de maître et joue avec ses musiciens autant qu’avec nous. Ils poussent le vice jusqu’à faire semblant de discuter pour savoir quels morceaux ils vont jouer.

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Avec toute la pyrotechnie développée sur scène, il n’y a aucune place pour l’improvisation : tout doit être programmé, millimétré.

JOAKIM remercie bien entendu le public d’être venu si nombreux, et remarque aussi la qualité de la programmation de la soirée.

Du temps qu’il y est, il en profite pour faire son service après-vente en précisant les dates françaises de la prochaine tournée en 2016. Il n’a rien oublié notre bonhomme ! Si un jour il arrête la musique, il pourra toujours se reconvertir en homme d’affaire avisé !

Le heavy pratiqué ce soir par SABATON est différent de celui d’ACCEPT, moins mélodique mais nettement plus rentre-dedans, sans pour autant être agressif. Il faut écouter « Carolus rex » ou encore « Swedish pagans » pour s’en apercevoir.

J’aime bien le timbre de voix de JOAKIM. Et comme le son est excellent, je suis bluffé par la prestation de ce soir : du grand art !!! Je regarde autour de moi, et visiblement je ne suis apparemment pas le seul à le penser.

Pour le final, « Dead soldier’s waltz » et « Masters of the world » clôturent ce festival dans un déluge de feu et de confettis.

SABATON C10

En conclusion de cette soirée, je dirais que je ne regrette vraiment pas mon petit séjour en Alsace, moi !

Mais il faut dire que depuis des années, Colmar nous concocte des affiches de rêve. Alors, vivement l’année prochaine !