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THE MOCHINES au Brin de Zinc

Report by Seb 747 – Photos : Steve 74*

« Au mois de mai, fais ce qu’il te plaît » dit le dicton. Ben tiens, on va s’ gêner ! Ce soir, nous partons, mon copain de concert Steve*74 et moi, en direction du département voisin de chez nous, la Savoie. Plus ou moins comme d’habitude, nous allons au Brin de Zinc de Barberaz pour assister à un concert de THE MOCHINES.

De qui ? THE MOCHINES !! Un groupe de garage rock créé à Cape Town durant les années 2000.

Mais avant, petit tour chez un copain qui vient de monter un petit label afin de promouvoir des groupes de heavy metal qui n’ont pas pignon sur rue. Underground quoi. Discussions abondantes sur les dernières découvertes qu’il vient de signer et de celles à venir et voilà que le temps passe comme un train de la SNCF (qui à dit ; « en retard » ?!!). Allez, c’est bien beau de parler chiffons, mais faut qu’on aille au concert. On nous attend.

Est-ce le fait que nous soyons un mardi soir, ou est-ce parce qu’il fait beau, mais j’ai bien l’impression que les MOCHINES semblent attirer moins de monde que d’habitude au BDZ ce soir. Ce qui est certain, c’est que ce ne sont que des passionnés qui viennent assister à ce concert.

Pas de première partie, les Californiens – ils habitent maintenant tous là-bas – tapent directement dans le dur avec le titre “Petrified”, surprenant les spectateurs du BDZ qui ne s’attendaient pas à un tel démarrage. Les deux premiers morceaux me donnent l’impression que le groupe joue en mode répèt. Puis, petit à petit, les Californiens prennent le rythme et chauffent le Brin de Zinc. Le côté garage punk commence à ressortir des instruments des musiciens.

Ça y est, le public devient plus réceptif et commence à se rapprocher de la scène. Il faut aussi expliquer que le frontman ROSS RICHARD KERSTEN (ex-LaDONNAS) a un style bien à lui pour séduire son public, planqué derrière sa guitare et son micro. Sa voix unique est un mélange d’accents américains et sud-africains entretenue au Bourbon, ou plutôt au vin rouge ce soir, étant donné le contenu de son verre. Sacré mélange !

Accompagné de son guitariste de toujours CURT FLORCZAK, il est toujours prêt à redéfinir les standards du rock and roll : Brut, inattendu et décomplexé. Les autres musiciens sont SEAN ANTILLON (GEARS, SKULLS, DUANE PETERS) derrière la batterie et HANS MOLNAR (HELLBENDERS, CANDY SNATCHERS, RINGLEADERS) à la basse. Ces deux derniers sont aussi impliqués que leur leader. C’est même SEAN qui lance tous les titres. Il est vrai que c’est le seul qui a la setlist. Ceci explique peut-être cela.

Un petit problème de câble défaillant chez CURT vient perturber le début du set de THE MOCHINES obligeant ROSS, HANS et SEAN à improviser un petit medley pour faire patienter le public.

Deux-trois petits coups de guitare, histoire de se raccorder, et c’est reparti ! Un petit “California”, histoire de remettre le public droit dans ses bottes, suivi des incendiaires “Backstage” et “Post Pop Crash Depression” qui finissent d’installer les spectateurs direct dans les poches du groupe.

Les quatres musiciens sont survoltés. Même HANS, derrière sa basse, joue comme un guitariste lead. Ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on sait que c’est le poste qu’il occupe généralement dans ses autres groupes.

Le combo joue une musique qui accroche l’oreille. Vous savez, ce genre de rock and roll sale qui frôle le punk et le garage rock, avec un fort mélange de riffs distinctifs, tandis que la batterie et la basse continuent de faire bouger l’auditeur.

Les titres s’enchaînent ou plutôt se déchaînent, notamment avec un “Catch Me” totalement incendiaire, dans un brin de Zinc qui bouillonne de plus en plus.

Durant “Kieth Black”, c’est CURT qui prend le chant. Sa voix est moins rugueuse que celle de son leader et un peu plus mélodique. C’est un titre très court, 2’30 environ, mais joué dans une urgence garage punk, où les musiciens se lâchent complètement ! Une voix sale, écorchée et quelques solos de guitare fougueux pour mettre une belle finition sur l’ensemble et le groupe repart sur les chapeaux de roues en enchaînant les morceaux. “Rock you All Night Long”, et “Hit or Miss”, assomment le Brin de Zinc.

Et voilà, terminé. Le groupe plie bagages. Comment ça ? Terminé ? Et puis quoi encore ? Non, le Brin de Zinc en veut encore et manifeste sa désapprobation de manière véhémente. D’accord, nous dit ROSS, nous avons un dernier titre pour vous : “Dog House” ! Les guitares acérées du titre déchirent le BDZ sous les hurlements de ROSS. Ce titre sonne la fin du set.

Après une heure trente de spectacle intense, le groupe retourne à l’extérieur, histoire de se rafraîchir un peu. Le temps de discuter un peu, beaucoup, avec HANS, qui tient le stand de merch’, et il est l’heure de rentrer. Il y en a qui bossent le lendemain ! Lol.

Le bilan de cette soirée est le suivant : un bon concert qui malheureusement n’a pas attiré beaucoup de monde un mardi soir. D’un autre côté, ça nous a bien arrangé pour pouvoir circuler le long de la scène.

A revoir bien volontiers, en souhaitant que ROSS, qui à la réputation de changer de musiciens comme de chaussettes, garde ce super line-up à l’avenir !

RIOT CITY, SEVEN SISTERS, RAKEL TRAXX, LOCO MUERTE au Rock’n’Eat

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Report by TI-RICKOU

Il y a presque deux ans que je n’ai pas fait un concert à Lyon, moi ! Oui, oui, je vous assure ! Donc, quand j’ai vu cette affiche, je me suis dit : « Yes, ça c’est une date à ne pas louper ! « .  Et, en effet, outre les copains glam-rockeurs de RAKEL TRAXX, on a aussi deux groupes de heavy – l’un anglais et l’autre canadien – que je n’ai jamais vus en live. L’occasion est trop belle, surtout que je pensais que l’affiche avec KINGCROWN à Montpellier était le même soir alors que c’était la veille en fait (désolé les amis de vous avoir loupés pour une raison aussi stupide, sniff !). Bref.

Donc direction Lyon et le Rock’n’Eat Live où, pour une fois, je me gare les doigts dans le nez. Et, dès l’entrée, je constate qu’il y a plein de copains que je n’avais pas revus depuis Mathusalem. La soirée s’annonce très bien ! En plus, je suis en avance car le premier groupe n’a pas commencé. La soirée va être plus longue que prévu car un quatrième groupe s’est joint à l’affiche ; ce sont les parisiano-mexicains de LOCO MUERTE. Je ne connais pas du tout mais le minuscule bout que j’ai entendu d’eux m’a semblé un peu violent.

En attendant, papotage avec les copains et j’ai aussi la joie de retrouver la fine fleur de W.T.R., Steve 74* et Seb 747. W.T.R. est en force ce soir !! Si on foire le report, je les mets sur un rail avec du goudron et des plumes !!

LOCO MUERTE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez tiens, une petite musique folklorique mexicaine… Attention, c’est un piège !! Ca part direct en metal, punk hardcore et ça déboîte sa mère-grand à la Croix-Rousse. Du coup, dans la salle, ça bouge bien.

Ce qui me fait un choc, c’est que j’avais oublié que de prendre des photos sans pit avec un public déchainé, c’était coton, lol.

Le deuxième morceau commence et hop ! Steve et Seb ne sont plus là. Etonnant, lol. LOCO MUERTE, ce n’est pas forcément mon style et ma zone de confort, mais bizarrement j’aime bien. Ils ont leur style à eux et ils y vont à donf’. Je dois dire que quand la voix est plus douce, c’est même vraiment bien.

Et ils savent mettre le feu sur scène les parisiens ! Allez le plongeoir est ouvert ! Putain, c’est bouillant au Rock’n’Eat ! Je prends un tractopelle dans la tronche. Vraiment étonnant. En tout cas, les LOCO MUERTE ont ouvert les hostilités de belle manière.

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Un petit gloug et je retrouve de Steve et Seb planqués sous les tables. Heu, les copains, c’est fini ! Vous pouvez sortir car c’est maintenant au tour de RAKEL TRAXX de monter sur scène. Là, en terme de style, on fait le grand écart car les RAKEL TRAXX, c’est du glam sleaze pêchu.

Et d’entrée de jeu, nos copains marseillais nous font savoir qu’ils ne sont pas venus pour une dégustation de beaujolais. Ca fait deux ans qu’ils n’ont pas pu faire de scène et ils lancent direct la distribution de grosses baffes. Putain que c’est bon !! Le public, qui est bien arrivé et dans lequel on retrouve pas mal de fans des RAKKEL est aux anges, ça chante, ça reprend les couplets et les refrains à tue-tête, ça saute, bref il y a une  mega ambiance dans la salle. Les copains sont déchainés sur scène. Je les ai vus des dizaines de fois en live mais ce soir, ils donnent clairement un de leur meilleur show, ils font mega fort !

Leurs morceaux, qui sont de purs brûlots glam, explosent et reçoivent l’accueil dû aux vraies pépites qu’ils sont. On a droit à leurs titres fétiches qui vont réchauffer un max le Rock’n’Eat, si besoin en était. Là, je n’ai pas perdu Seb et Steve, ils sont comme moi, aux taquets.

Comment c’est fini ? Même pas en rêve !! Il reste un morceau et pas n’importe quel morceau ! Tout le public est en train de hurler :  » Come on, feel the noise – Girls, rock your boys – We’ll get wild, wild, wild – Wild, wild, wild !!!! ». Heu les mecs, juste pour info, c’est SLADE qui l’a fait ce « Cum’on feel the Noize « et pas QUIET RIOT, lol. Le set se termine en pure folie avec comme d’habitude toutes les filles qui sont invitées à monter sur scène. Putain, la tarte aux pralines qu’on a prise !!

Je récupère comme je peux la set list de ZANTO et là, je m’aperçois que chacun des musicos a une set list imprimée avec sa photo ! Oui, il y a les mêmes morceaux dessus, bande de bananes, sinon ça aurait été mega compliqué pour jouer, lol.

On débriefe avec les copains du webzine et là, on est tous d’accord pour dire que les RAKEL TRAXX ont encore évolué et qu’on a tous hâte de les revoir en tête d’affiche. Une pensée pour Cyril qui, comme chacun le sait, est le 6e RAKKEL, chauffeur, roady et surtout leur brother et qui à cause d’un genou abimé n’a pas pu être présent.

SEVEN SISTERS @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, ce n’est pas tout mais il reste deux groupes qui ne sont pas encore passés. Cette fois-ci, direction l’Angleterre et le heavy metal old school avec SEVEN SISTERS. Echarpe de leur club de foot préféré sur le pied de micro, le ton est donné. Les Anglais sont dans la place et nos oreilles vont être copieusement avoinées. Les fans de heavy old school comme moi sont aux taquets. Ca commence fort !

Les morceaux de leur dernier album défilent et ce pour mon plus grand plaisir car, outre que j’adore ce groupe,  j’adore aussi leur nouvel opus. Et ça ne va pas changer ce soir ! Leurs morceaux sont mélodiques, beaux, puissants, en mode 80 revisitées. Les musicos sont impériaux et, il faut le dire, ce sont des putains de musiciens ! Ils entraînent un Rock’n’Eat bien rempli dans leur monde.

Voilà un putain de groupe fin prêt pour assurer la relève !!

Yes, je suis mega content de les avoir vus sur scène et d’avoir eu la chance de les rencontrer avant et après le concert. Ces mecs sont de vrais good guys, adorables et curieux des fans qu’ils rencontrent. Trop heureux de faire des photos et de signer leurs albums. Débrief avec mon Seb et mon Steve, ils ont bien aimé. Ca tombe bien, on est raccord.

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, le dernier groupe commence et il est déjà tard. Place aux canadiens de RIOT CITY !!!! Eux aussi, je veux les voir, je les adore et leur dernier album est juste une tuerie. Et c’est parti en mode « les freins, c’est pour les lâches », place au heavy thrash.

Et putain, c’est fort, que dis-je, c’est mega trop fort – et non, je ne suis pas mega trop vieux. C’est dommage car ça gâche la fête. Bon, pour moi et les copains car pour le reste du public, ça n’a pas l’air très grave. Ca bouge grave dans la fosse et faire des photos sur ce coup-là, c’est carrément du sport, et du sport violent parfois, lol, mais ça fait du bien de retrouver ces sensations.

En revanche, le son est désagréable. La voix est déjà bien dans les aigues, mais quand il les pousse ces aigues à la façon d’un JUDAS PRIEST ou d’un KING DIAMOND, là ça devient difficilement supportable. Steve a déjà été se réfugier dans la salle de billard et Seb ne va pas tarder à le rejoindre.

Moi, je résiste, déjà parce que c’est mega bien scéniquement et musicalement et qu’ils bottent des culs grave. Et puis, les oreilles de Ti-Rickou ayant été élevées à TED NUGENT, MOTORHEAD, JUDAS et METALLICA, sans limitation de puissance (sauf quand la solidité du plafond a été mise à l’épreuve). Je me marre. Je tourne un peu dans la salle et je finis par trouver un endroit sur le côté gauche de la scène dans le couloir où ça va mieux et où le son est supportable.

Heureusement car je prends une mega baffe avec ce groupe. Non seulement ça joue grave, mais leurs morceaux sont une tuerie pure. Eux aussi, en parfait petits fils d’ANVIL, sont prêt pour prendre la relève du metal !

Bon, c’est fini. Il est très, très tard et les murs du Rock’n’Eat sont imbibés de sueur. Le temps de faire signer leur album à RIOT CITY, de voir avec mes deux copains qui fait le report (OK, c’est pour moi !), de dire au revoir à tous les copains et copines et là, il me faut bouger si je veux être rentrer à l’heure pour le petit-déjeuner, lol.

En tout cas, je suis mega heureux d’avoir pu être présent à cette soirée. Long Live Rock’n’Roll, putain ! Et vive les lives et le Rock’n’Eat !!!

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

LIPSTICK VIBRATORS et WHAT THE FUCK au Brin de Zinc

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Report by SEB 747

Samedi soir, veille du 1er tour des élections présidentielles, quoi de mieux pour se vider le crâne qu’un concert ?… D’autant plus quand c’est à deux pas (à vol d’oiseau) de chez moi ! Mon copain de virées électriques, Steve*74 devait aussi être de la partie mais un rhume de printemps l’a rattrapé. Du coup, je me retrouve un peu perdu sans mon binôme. Par chance, un autre copain a accepté de m’accompagner sur la route, non pas que celle-ci soit difficile – je pourrais la faire les yeux fermés (enfin pas trop non plus, faudrait pas se foutre en l’air avant le concert) – mais c’est toujours sympa d’avoir de la conversation pour l’aller et le retour.

Ce soir, je vais au Brin de Zinc de Barberaz voir les LIPSTICK VIBRATORS, un groupe parisien de high energy rock’n’roll avec un sauvage mélange de punk-rock et de garage et WHAT THE FUCK, un groupe de garage rock annécien que j’ai déjà eu l’occasion de voir il y a quelques années. J’ai comme l’impression qu’il va y avoir du mouvement ce soir. Bah, j’ai survécu aux pogos de THE RUMJACKS, je devrais pouvoir survivre à ceux de ce soir !!

C’est donc motivé comme jamais que je prends la route en direction de la Savoie. Il y a du monde sur la route et j’arrive légèrement en retard sur mon horaire prévu. Heureusement pour moi, ils n’ont pas encore commencé.

WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc

Tenue de hockeyeur sur le dos, c’est-à-dire : jambières, coudières, casque… je suis prêt à affronter le, sûrement très chaud, public. Comment ? Je ne peux pas rentrer comme ça ? M’enfin, ça m’aurait tout de même bien servi, moi ! Lol.

Le public, clairsemé au départ, remplit petit à petit la salle. C’est cool pour l’organisation. Même si le Brin de Zinc n’est pas plein, il est tout de même bien rempli.

Les trois membres de WHAT THE FUCK s’installent sur les planches et font rugir les guitares. Pas de basse, juste un batteur, JAB, par ailleurs chanteur, et deux guitaristes, OLIV et PEDRO.

Dès le premier morceau, l’énergie punk est là. Ravageur jusqu’au bout de la crête (punk oblige), l’absence de basse ne semble pas être un problème. Un peu surpris par la structure du groupe, les spectateurs se rapprochent de la scène au bout du troisième morceau. Mais, même s’il y a de plus en plus de gens, ça reste relativement sage devant les planches. Je comprends mieux pourquoi mon équipement de hockey n’était pas nécessaire. Mdr.

WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc

OLIV, chapeau sur la tête, prend le chant sur 3 titres. J’avoue que je préfère sa voix mais la rage de JAB est idéale pour la musique du groupe. Très rock’n’roll dans la musique, très punk dans la voix embellie au papier de verre et à la bière, tous les titres sont très bons et on passe un excellent moment.

On est loin du punk-rock des années 2000 mais bien dans le style des 70’s. GBH ou même THE EXPLOITED, voir les U.K. SUBS ne sont pas éloignés de la musique de WTF. Parfois ils me font même penser aux SEX PISTOLS sur certains morceaux. J’apprécie beaucoup, et j’en oublie presque de faire des photos.

A peine le temps de me réveiller, que c’est déjà la fin. Pas vu le temps passé, moi !!

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Après cette intense prestation, il est temps de se rafraîchir au bar, pendant que les LIPSTICK VIBRATORS installent leur matériel. À côté de moi, le leader du groupe, demande cinq pintes à Thomas qui gère le bar ce soir. “Mais vous n’êtes pas six ?” lui demande-t-il. “Non, le dernier est aux merch’… Quoiqu’en y réfléchissant bien, s’il y a moi et moi, on est bien six”, plaisante le chanteur DANDY PUMPKIN. Ah ben, la soirée s’annonce bien ! Lol.

Blazer noir sur une chemise blanche aux manches relevées, c’est sur le titre “Falling Down”,  que le frontman monte sur scène, non sans avoir déposé les pintes à ses camarades : TOM IDLE et ses lunettes noires, qu’il ne quittera pas de toute la soirée, à la guitare lead, COXCS TORNADO, la bassiste aux cheveux de feu, et les deux petits nouveaux : DUCHE à la guitare rythmique, casquette de marin sur la tête, et TARRO, aux bras multiples, derrière la batterie.

Dès le premier morceau, c’est une petite claque que je prends, face à un véritable frontman. Saisissant par le col son public dès le second titre, faisant tomber le blazer – la chemise tombera par la suite laissant apparaître les bras tatoués d’un chanteur ultra-motivé – DANDY envoûte le BDZ.

Le groupe suit derrière et est aussi déterminé que son leader. On en prend plein les yeux. DANDY est hyper-expressif et ses interventions, souvent humoristiques, font mouche à chaque fois. “C’est une chanson que j’ai écrite pendant le confinement. Je l’ai trouvé cool, alors je l’ai appelée : Lockdown” (Lockdown = Confinement en Anglais).

Le leader du groupe, n’est pas le seul à faire le show, TOM IDLE démontre ses talents et est le premier à descendre dans le public, allant jouer jusqu’au fond de la salle. Évidemment, au fur et à mesure du set, le public se rapproche mais laisse tout de même une marge suffisante pour que DANDY descende lui-aussi de la scène. Il est surmotivé et pour tout dire, carrément en transe. Ses morceaux coulent littéralement à travers lui.

Souvent punk, de temps en temps rock, voire parfois même hard, la musique des LIPSTICK VIBRATORS est très entrainante. Evidemment, DANDY est celui vers qui tous les regards se tournent. Il n’arrête pas de bouger (sympa pour les photos), se retrouve souvent à genoux sur scène, se tient à son pied de micro pour hurler vers le sol. En bref, il fait le spectacle à lui tout seul.

Cependant, les autres musiciens ne sont pas en reste, Coxs TORNADO, la bassiste au sourire ravageur, fait ronronner sa basse, que l’on entend particulièrement bien, derrière les multiples frappes de TARRO, et les mimiques de DUCHE, guitariste émérite. TOM IDLE qui sort des riffs puissants de sa guitare est aussi celui qui, souvent, soutient son camarade chanteur, en se mettant à genoux pour jouer, ou comme sur les derniers titres, en montant sur les retours. Il fait autant le show que son leader.

“Vous en voulez encore ?”, demande DANDY à la fin de “Kiss While I’m Drunk”, “Ca tombe bien, on avait prévu d’en faire d’autres”. Toujours autant pince sans rire ce chanteur !!

Trois autres titres suivent et la petite claque qu’on vient de se prendre à travers le dentier, continue de grossir. Les spectateurs se lâchent un peu plus sur ces morceaux et, la prudence étant mère de sûreté, je préfère me retirer du devant de la scène. Le chanteur, descendu une fois encore de la scène, finit son set couché à même le sol, complètement éreinté. D’ailleurs, dans le genre boxon, quasiment tout le monde est descendu de la scène, instrument en main, pour le dernier titre.

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Sur les 18 morceaux interprétés ce soir, tous sont excellents. Contrairement à mes a priori, pas un titre ne se ressemble. J’avais quelques petites appréhensions avant ce concert, mais j’avoue avoir été agréablement surpris par les deux groupes et même par le public relativement très sage.

Conclusion, je suis content de mon concert avec deux excellents groupes, que j’irais revoir volontiers.

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, après le Transbo, le Kao, le Rock ‘n’ Eat Live, c’est maintenant le tour du CCO. L’année concert sera bien lancée car à Lyon, c’est vrai, ça tourne essentiellement autour de ces quatre salles pour notre style de musique.

Donc, direction Villeurbanne. Je pars de bonne heure en espérant passer avant les bouchons, trouver une place pour me garer sans trop galérer et surtout arriver à l’heure pour ne pas rater le premier groupe de cette soirée metal symphonique à chant féminin.

Et vous n’allez pas le croire ! Quatrième concert et pas de retard pour Ti-moi !!! J’ai en plus le temps de dire bonjour aux copains présents. Na !!

MORLAS MEMORIA @ le CCO de Villeurbanne

Allez, c’est parti. Les allemands de MORLAS MEMORIA ouvrent les hostilités. Mon copain Serge aurait été aux anges : du metal symphonique avec chant lyrique féminin ! Belle voix, bien fait. Pas original mais pour le genre assez agréable. Ca joue et les morceaux se laissent écouter. Heu… la robe à paillettes de la chanteuse, ça fait un peu étrange quand même, lol !

C’est au troisième morceau que ça se corse pour moi ; le guitariste se met à faire la grosse voix beurk caca pour mes pauvres oreilles qui n’ont pas méritées un tel traitement… surtout en n’y étant pas préparées. Même si je comprends le côté contraste, j’y suis carrément réfractaire. Encore plus qu’à la flûte traversière dont la chanteuse se sert un peu sur quelques morceaux.

Allez zou, je disparais !

CHAOS MAGIC @ le CCO de Villeurbanne

Papotage à l’extérieur avec des copains venus pour la tête d’affiche. Le temps passe plus vite quand on papote !!

Allez, c’est au tour de CHAOS MAGIC, le groupe de la chanteuse chilienne CATERINA NIX de monter sur scène. D’entrée de jeu, c’est plus hard FM, hard prog’, hard symphonique. Le chant aussi est moins lyrique, plus hard. Yes, là je suis beaucoup plus client ! Les morceaux sont très bons, la voix est superbe et même la voix masculine est cool. Pas de gargouillis vocaux, un vrai chanteur de hard-rock. Le mariage est parfait.

Visuellement aussi ça la fait. Le public présent accroche bien au spectacle. Il y a un clavier guitare qui fait aussi le show. Si j’ai bien compris, il a été le clavier d’un petit chanteur de heavy metal du nom de… BRUCE DICKINSON ! En tout cas ce qui est sûr c’est qu’il a une présence scénique de quelqu’un qui a traîné ses guêtres sur pas mal de scènes !

Putain, c’est vraiment très bon ! Franchement, tu n’as pas envie d’en louper une miette ! Une mega bonne découverte pour moi. Et cette voix… trop belle !! Je suis sous le charme, moi !

Les autres zicos aussi sont excellents. En écrivant ce report, j’ai encore des morceaux qui me restent dans la tête et c’est plutôt bon signe !

Allez, c’est fini. Sniff ! Dernière pause. J’en profite pour faire signer la set list et faire un selfie avec CATERINA. Rickou en mode groupie, quoi !

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Bon, c’est le moment de rentrer dans la salle pour le dernier groupe, VISIONS OF ATLANTIS. Ca fait un bout de temps que je ne les ai pas vus, moi. Je suis donc aux taquets pour l’arrivée sur scène de CLEMENTINE DELAUNEY et des siens.

Et c’est parti pour du metal symphonique de haut vol. Je suis fan de la voix de CLEMENTINE et des morceaux du groupe. En live, c’est carrément magique. Tous les musiciens sont parfaits, la voix masculine est ici aussi chantée et sert les morceaux sans être obligé de brailler. Les VISIONS OF ATLANTIS sont en forme.

CLEMENTINE est chez elle et veut montrer à ses copains italiens du groupe qu’à Lyon ça bouge aussi ! Si, si, c’est possible et même si, malheureusement, on n’est pas assez nombreux, on est tous aux taquets pour profiter du spectacle !

Tiens un morceau avec juste CLEMENTINE sur scène et seulement un piano en accompagnement… Whaou, quelle voix et quel superbe moment !

Et c’est reparti de plus belle. On est là, heureux.

Voilà un dimanche comme je les aime, moi. Un grand merci aux Sounds Like Hell pour cette soirée magique !!! Vivement le prochain concert !!!

Fans de KYUSS, HERMANO et consorts, sortez le mezcal et le peyotl : JOHN GARCIA is back et il vous emmène dans le dessert pour une initiation mystique au stoner carrément barré. Attention, car dès que le voyage à commencer, pas question de s’arrêter ! De toute façon, on ne peut pas, on ne veut pas. La basse nous tient, la rythmique nous hypnotise. Les morceaux nous montent très haut et nous redescendent pour mieux nous faire repartir. Et cette voix… Elle est magique !!

JOHN GARCIA avec son BAND OF GOLD a carrément réussi son coup car dès que ça s’arrête, on en reveut du c’est bon pour les oreilles… et des rencontres avec un indien zarbi à poil dans le désert !

Alors bien-sûr, c’est un putain de coup de coeur pour cet album et ce merveilleux voyage !!!! L’année 2019 commence fort, la dinde devrait être blindée !

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Je suis mega content, les JETBOY sont de retour avec un nouveau CD. Et de 12 nouveaux morceaux, pas des démos, pas de fonds de tiroir. Tous ceux qui ont craqué sur ce groupe dans les 80 peuvent comprendre ce que je ressent. Pour les autres, les bébés de 30 ans et moins, les JETBOY c’est du hard glam de fous furieux, des morceaux qui tuent ta nuque et te crêpent les cheveux sans mettre un poil de laque !

Donc sans attendre, go pour ce « Born to Fly » ! Et c’est magique. Aux premières notes déjà, ma nuque sait qu’elle va souffrir, mon visage s’illumine comme devant un Paris Brest. JETBOY is really back ! Les morceaux sont top, même les ballades. On retrouve vraiment l’esprit du groupe et (ouah !), les morceaux n’ont pas été composés pour remplir une galette mais parce qu’ils sont désirés. Désirés pour aller faire la fête aux 4 coins du globe avec leur public.

Merci à Frontiers de nous avoir permis de les retrouver ; et pas n’importe comment : comme je les avais quittés ! C’est évidemment un plus que mega coup de coeur pour cet album ! I’m very happy ! Vivement une tournée, putain ! JETBOY, JETBOY !!!

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C’est le moi des retours. Là, c’est au tour du bodybuildé guitariste KANE ROBERTS. Je suis très fan de ce qu’il a fait, ses albums solo, le « Constrictor » d’ALICE COOPER. Bref, j’ai hâte de découvrir celui-là. En plus, KANE ROBERTS est loin d’être tout seul sur ce CD, il a des copains et il les a fait participer.

Et ses copains, ce n’est pas Polo, le prof de dessin, c’est ALICE COOPER, KIP WINGER, JOHNNY 5, ALISSA WHITE GLUZ, etc.

Vous allez me dire que ce n’est pas parce qu’il y a des mega guests qu’un album est forcément bon… Et vous n’auriez pas tort. Mais quand ces guests sont bien utilisés, comme c’est le cas présentement, c’est un gros plus. KANE a su leur trouver la place parfaite sur les morceaux et ça donne un superbe album de hard-rock moderne, puissant et mélodique avec des morceaux qui restent bloqués dans ta tête.

Ouah, ça fait mega plaisir de le retrouver, et en plus avec ALICE COOPER ! Non, ce n’est même pas la peine de le demander, c’est un coup de coeur. Automatique.

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Comment vous présenter les Suisses de SIX MONTHS OF SUN ? Ils oeuvrent en stoner instrumental, donc tous ceux qui n’aiment pas le stoner et l’instrumental ne devraient déjà plus être là ! Et c’est dommage car leur stoner flirte avec le doom mais ce n’est pas trop pesant, bien équilibré entre puissance et ambiance lourde.

Perso, je suis fan. Les morceaux te font voyager dans les forêts profondes, dans des course-poursuites avec des sectes au fin fond d’un cimetière quand ils ne t’emmènent pas en vadrouille dans un désert brûlant. J’arrête mon délire perso car chaque persone peut faire le sien. C’est ça l’avantage de ne pas avoir de paroles, pas de fil directif ; c’est toi le héros de l’histoire !

Un album vraiment conseillé aux amoureux du genre. A écouter très fort et sans modération !!!

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En me passent le CD de LOOKING FOR MEDUSA, comme je le fais régulièrement depuis que je l’ai, j’ai eu comme un doute… est-ce que j’en avais fait la chronique ou pas ? Et, comme de bien entendu, et à ma grande honte, je me suis aperçu que non. Le comble pour un disque que j’adore ! Je répare donc ça illico !

Comme j’ai buté le suspect de suite, je ne fais pas de détour : l’album de ce groupe de Clermont-Ferrand est un pur bonheur en barre. Du hard-rock comme on l’aime, mélodique, couillu, inspiré. Le chant est en français ou en anglais selon les titres, la voix d’OLIVIER COSTES colle parfaitement à la musique et c’est aussi bon dans les deux langues. En plus, les paroles ne sont pas connes ! Et que dire des refrains ? Tu les reprends en chantant à tue-tête et ils sont encore dans ton cerveau quand tu te réveilles. Les duels de guitares sont subtils, la prod’ est très bonne… Bref, le premier album de LOOKING FOR MEDUSA est une pure tuerie !

En plus, il est addictif. On a du mal à s’en passer. Et la pochette, j’adore ! En résumé, rien à jeter sur cet opus ! C’est bien-sûr un mega coup de coeur qui dure, qui dure ! Je sens qu’il va retrouver mes album de hard-rock français préférés celui-là !!

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Vous détestez le hard-rock psyché 70, les morceaux longs avec changements de rythme, l’orgue Hammond, les gros délires musicaux ? Et bien dans ce cas, vous pouvez aller jouer sur l’autoroute la plus proche car les SULPHAT’ KETAMINE sont tout droit sortis des années 70 et de toute cette ambiance où la seule limite est celle d’une imagination délirante.

Les bougres se lâchent grave, mélange de blues et de spyché… Ils flirtent même avec MOTORHEAD. Bref, ils sont en version « les freins, c’est pour les lâches » et putain ça joue et ça sonne grave ! On ne s’ennuie pas une seconde et cerise sur le gâteau, on est toujours surpris. Il suffit de se laisser emporter dans leur délire et on se sent mega bien. Attention car lorsque l’écoute est terminée, on se retrouve comme un junkie qui ne veut pas redescendre de son truc : on ré-appuie sur « play » pour en reprendre une dose.

Bref, un mega coup de coeur pour ce groupe hors normes, hors modes !! Achat plus que conseillé.

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