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KISSIN’DYNAMITE

Au mois d’octobre, les feuilles se ramassent à la pelle et d’une certaine manière les concerts aussi. Difficile de faire un choix dans la multitude de groupes qui passent à cette période de l’année. Mais d’un autre côté, c’est aussi la période des vacances scolaires de la Toussaint alors pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture favorable pour aller faire un concert un peu plus loin que d’habitude ? La décision est vite prise, direction Pratteln et sa célèbre salle du Z7 pour retourner voir les KISSIN’ DYNAMITE.

Après les sempiternels bouchons entre Genève et Lausanne, j’arrive enfin devant la salle et malgré tout en avance. J’ai même le temps d’aller au fast food situé un peu plus loin prendre des forces avant le début des hostilités.

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MAXXWELL

La première partie est assurée par un groupe suisse répondant au nom de MAXXWELL. J’avais eu l’occasion de les voir en première partie de MICHAEL SCHENKER TEMPLE GROUP à Annecy en novembre 2014 et le moins que je puisse dire c’est que j’avais grandement apprécié cette formation ! C’est donc avec impatience que j’attends leur prestation de ce soir qui, je l’espère, confirmera ma première impression.

Dos tournés au public, les deux guitaristes et le bassiste attendent la fin de l’intro pour se retourner. Ce sera le seul moment de répit. En effet, les lucernois attaquent d’entrée avec « Heads or tails » et développent un hard-rock puissant et dynamique. Mes craintes s’envolent tout de suite, ils n’ont pas changé de style ni calmé leurs ardeurs !

Déjà habitués aux lieux – ils ont notamment déjà joué ici avec WITHIN TEMPTATION en 2015 – et rôdés avec de nombreux concerts à leurs actifs (ils ont encore une vingtaine de dates à faire avant la fin de l’année), ils font naturellement parler la poudre sans l’ombre d’une hésitation. Et puis ils jouent presque à la maison avec de la famille et des amis dans le public.

GILBERTO MELENDEZ, le chanteur, est en voix et visiblement heureux d’être là. Il manifeste sa joie en lançant trois tee-shirts dans un public qui n’en demandait pas tant. Je le signale car c’est rare, pour ne pas dire très rare… D’autant qu’ils sont en vente au stand merch’ du groupe à l’entrée de la salle ! J’ai bien essayé d’en attraper un…. mais sans succès ! D’ailleurs j’ai une remarque à faire aux musiciens si ils lisent ce report. Pourquoi vendre les CDs plus chers au concert que sur votre site internet ??

Le batteur passe une partie de son temps à tirer la langue aux photographes, tandis que que ses collègues guitaristes occupent le devant de la scène en bougeant bien. HEF HAFLIGER le guitariste soliste avec son bonnet vissé sur la tête nous assène des solis tranchants et mélodiques.

Pour moi, le bassiste est un nouveau membre car je ne le reconnais pas. Son intégration a l’air de bien se passer et l’on ne remarque pas de failles dans son jeu.

La setlist pioche allègrement dans un répertoire qui s’étoffe avec la parution, après trois albums, d’un nouvel Ep, « XX » sorti fraîchement le 21 octobre 2016. C’est vraiment tout chaud !

La Suisse est un petit pays pas très peuplé, mais je me pose une question : comment font ils pour avoir autant de bons groupes ? Je me le demande car je n’ai pas trouvé la réponse. Les MAXXWELL, moins connus que certains de leurs illustres compatriotes méritent toute votre attention. De temps en temps, ils font des incursions dans notre pays. Allez les encourager !! Vous ne serez pas déçus si vous aimez le hard-rock mélodique !

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KISSIN’DYNAMITE

Après cette bonne entrée en matière, place maintenant aux vedettes de la soirée, au renouveau du hard-rock allemand, les KISSIN’ DYNAMITE. Des petits jeunes qui ont le vent en poupe et qui arrivent à fédérer autour d’eux de nombreux fans.

Malgré une jeunesse évidente, ils ont déjà à leur palmarès cinq albums en neuf ans d’existence. Ils ont commencé à jouer ensemble sous un autre nom les BLUE KIDS à un âge où les autres garçons de leurs âges jouaient encore aux billes ou presque. Du coup, de l’expérience et de la maturité, ils en ont à revendre. Reste maintenant à le prouver ce soir sur la scène du Z7. Le test ultime pour certains admirateurs, une sorte de juge de paix dont certains parfois en sortent perdants, abandonnant là, de façon définitive, une auréole fraîchement acquise.

Les ayant déjà vus, je suis confiant. Mais aujourd’hui c’est légèrement différent car ils ont pour eux la grande scène et il faut savoir l’occuper, faire le show comme on a coutume de le dire. Pour les aider, voici la configuration de la scène. La batterie trône sur une estrade et de chaque côté les musiciens peuvent prendre de la hauteur sur des podiums surélevés. Au fond, il y a un énorme backdrop avec le logo du groupe.

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KISSIN’DYNAMITE

Les managers ou les musiciens ont noté avec satisfaction qu’un peu de promotion ne nuit pas à la notoriété du groupe. Pour nous le prouver si besoin était, beaucoup commencent la setlist en mettant en avant leur dernier opus. Les KISSIN’ ne dérogent pas à la règle et font de même ce soir. Le titre « Generation goodbye », titre éponyme du dernier album sert de début au concert.

La formation teutone a retrouvé des couleurs après un « Megalomania » aventureux. C’était sans conteste un album surprenant et sortant musicalement du cercle habituel des musiciens. Finies les parties électro qui encombraient un peu trop ce disque.

Avec les derniers morceaux et maintenant sur scène, l’accent est mis sur le gros rock qui tâche. Des riffs assez heavy et des solis partagés par les deux guitaristes, JIM MULLER et ANDREAS BRAUN. Ils sont bien revenus à du rock énergique qui donne envie de battre la mesure avec les pieds.

Le chant de HANNES BRAUN (le frère du guitariste, si vous suivez bien ce report) mène la troupe vers le sommet et une reconnaissance du public. Son chant s’est affirmé et il fait preuve d’une bonne qualité vocale avec un technicité accrue. Ses refrains sont facilement mémorisables et permettent au public de les chanter avec lui en choeur.

« Money, sex & power », « She’s a killer », les morceaux passent et l’intensité ne baisse pas. Les musiciens sont souriants et transmettent aux spectateurs une partie de l’énergie dépensée sur scène. Les fans sont ravis et le font savoir.

Histoire de calmer les ardeurs de tout le monde, HANNES interprète un long interlude seul au piano. La magie opère tout de suite. Ce moment de calme, en plus d’être reposant, est teinté de sensibilité. Il est ensuite rejoint par son frère qui l’accompagne à la guitare sèche.

Cet instant est le dernier répit avant le bouquet final. Ensuite les chevaux sont lâchés pour l’hallali final. On lâche les rênes et la machine s’emballe pour finir en beauté avec « Ticket to paradise ».

Bien entendu et comme convenu, ils reviennent pour un rappel. Pour le titre « I will be king », HANNES revêt une cape symbolisant son statut de roi et brandit un simili spectre. Nous sommes loin du Prince Harry mais l’effort est louable et le déguisement est sympathique et drôle. Le public définitivement conquis est à fond derrière eux. Place ensuite à « Flying colours » pour conclure en beauté un concert brillant qui aura duré 1 h 45.

Ensuite, il faudra attendre assez longtemps avant de les voir arriver au stand merchandising pour le plus grand plaisir de certains. Tout le monde ne le fait pas ! Ils se prêtent volontiers aux demandes d’autographes et aux photos ou selfies. Il faut en profiter, ils sont encore abordables….

En conclusion, un excellent concert avec deux groupes qui confirment amplement les espoirs placés sur eux. Sinon, les deux groupes n’ayant parlé qu’allemand durant tout le concert, il va tout de même falloir que je révise un peu la langue de Goethe la prochaine fois !!

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KISSIN’DYNAMITE

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FURY AGE

Bon, comme depuis quelques années maintenant, le premier samedi de septembre c’est destination Leyment pour son désormais incontournable Leym’Fest. Et cette année, se sera sous le soleil et la chaleur, ce qui est de bonne augure !

L’avantage d’y aller chaque année, c’est déjà que je ne me perds pas !! Et heureusement car lorsque j’arrive à l’entrée du fest, j’entends une voix qui m’est familière annoncer le début de leur concert. J’arrive pile poil. Trop fort !

Je ne prends même pas le temps de récupérer mon pass et je fonce direct vers la scène où FURY AGE vient de commencer.

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FURY AGE

FURY AGE, c’est le groupe de MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, OBLIVION, FORTUNATO). voilà pourquoi la voix m’était familière ! Lol !

Je suis vraiment content d’être arrivé à temps car j’avoue que j’adore MARKUS et son style de basse si particulier… sans parler de sa présence scénique ! J’avais vu FURY AGE en avril 2015 lors de leurs tout premiers débuts et je les avais mis dans les groupes à suivre. Là, ils jouent sur une belle scène (les orga me diront d’ailleurs que c’est la scène qui a servi au Sylak Open Air le vendredi). Le son est bon et même à 18 h, il y a pas mal de monde.

Bref, toutes les conditions pour faire un bon show ! Et FURY AGE ne va pas se priver ! Pas la peine de dire que MARKUS sur scène se donne à 200 %. Il vit ce moment comme si c’était le dernier. Toujours fun et technique à la fois. Les autres musiciens ne sont pas en reste, ce qui donne un show très visuel trop souvent négligé par les groupes. Un live, ce n’est pas seulement du son mais c’est aussi du spectacle et chez FURY AGE, ils l’ont bien intégré !

En plus, leurs morceaux hard-rock mélodique font mouche. Ils réussissent à faire du mélodique pas chiant.

Chez FURY AGE, chose assez rare pour être signalée, c’est une fille qui tient la batterie et en plus de taper sur ses fûts, elle chante même sur un morceau (très bon par ailleurs), ce qui permet à MARKUS de laisser reposer ses cordes vocales quelques minutes ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais MARKUS FORTUNATO en plus de tenir la basse assure aussi le lead vocal !

Le groupe met tout le monde dans le ton au diapason de la soirée. Une soirée qui sera hard and fun et… méga chaude ! Très bonne prestation de ce groupe qui fait plus que confirmer le bien que j’en avais penser la première fois.

Bon c’est fini. J’ai le temps de récupérer mon all access et de dire bonjour aux nombreux potes présents ce soir. Eh oui, le Leym’Fest c’est ça, un fest fait pour l’amour du style ! Du coup, on s’y sent comme en famille, une famille réunie par AMM, de grands passionnés devant l’éternel qui nous font partager leur passion. Et ça, pour moi, c’est coup de cœur !

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URGENT

Et pour cette édition, ils ont mis les petits plats dans les grands : plein de stands, merch’ des groupes of course, stand de bières artisanales ou métal (dont les toutes dernières bières MAIDEN !!), stand de bijoux, stand des festivals amis (Serpaize en Rock, Le Péage du Rock, etc), stand ravitaillement bon et pas ruineux. Bref, tout pour ne pas voir le temps passer… surtout qu’on est toujours dans une ancienne caserne et que c’est un site superbe. Cette année, ils ont en plus investi dans une scène plus grande qui rend très bien dans ce lieu.

Bon, c’est pas tout mais c’est maintenant l’heure pour les grenoblois de URGENT de monter sur scène. Ca me fait plaisir de les revoir en live ! Et là en plus c’est dans de très bonnes conditions !

D’entrée de jeu, je sais que ça va le faire, les musicos sont dans une grande forme et la setlist qu’ils nous proposent ce soir est composée à 97 % de morceaux issus de leurs deux albums. On aura droit à une nouveauté aussi ! Hé oui, ce soir c’est jour de fête au Leym’Fest ! Perso, j’aime leurs compos hard mélodique.

Y’a pas à dire, leur musique ressort vraiment en live, surtout que chez URGENT non seulement ça joue mais qu’eux non plus n’ont pas oublié le côté scénique ! Le public de plus en plus nombreux apprécie en connaisseur.

Cerise sur le cake, ils nous offrent un moment fun sur une cover de la Vierge de Fer. Ils font venir CHRISTOPHE GINET, l’un des organisateurs de la soirée pour chanter avec eux ! Si ça c’est pas le signe d’une soirée hard-rock pour faire la fête ! Allez, un petit dernier et c’est plié.

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ARCHANGE

Je n’ai pas le temps de redescendre. Je profite de la pause pour aller interviewer les jumeaux de CHEMICAL WEDDING (vous aurez bientôt l’interview… si je suis gentil !) avant le début d’ARCHANGE, ma découverte scénique de la soirée.

Je n’ai encore jamais eu la possibilité de les voir en concert et je suis donc au premier rang pour le début de leur set. Vu le pedigree des musiciens (ex-REST IN PEACE, ex-PRESENCE, ex-NIGHTMARE), je n’ai aucun doute sur leurs capacités scéniques mais il me reste toutefois à découvrir de visu ce que ça donne en concert.

D’entrée de jeu, je suis frappé par la ressemblance avec SCORPIONS, surtout au niveau du chant. Je pense aussi à un autre groupe allemand des 80, TRANCE. On est dans cette famille que j’aime du hard-rock 80, bien fait, mélodique et puissant.

Bien sûr, ça passe très bien en live et le public est heureux ! L’énergie est là et bien là et les musiciens sont visiblement très heureux d’être sur scène pour nous distiller leur musique.

Bref, ARCHANGE c’est encore un groupe qui confirme qu’à Grenoble il y a une putain de scène hard and heavy de qualité. J’ai passé un très bon moment avec ce groupe très carré et très pro. Une bien bonne découverte et un groupe que je suivrai avec la sortie prochaine de leur LP !

J’ai à peine le temps de papoter avec les copains et les copines (dont certains sont venus de loin pour ce fest – un salut spécial à Jocelyne qui a fait la route depuis Besançon pour venir !) et c’est le tour des grenoblois (eh oui, qu’est-ce que je viens de vous dire : un putain de vivier, cette ville !) de CHEMICAL WEDDING de monter sur scène.

Eux aussi sont très contents d’être là et de jouer dans cette ambiance. Les CHEMICAL WEDDING au niveau de la scène  – et du CV (voir la très bonne interview à venir) – ça le fait. Ils nous balancent leur heavy rock bien senti et nous emmènent avec des riffs comme on les aime.

Au risque de me répéter, j’adore la voix du chanteur, l’énergie et la mélodie des morceaux. Ce sont des putains de zicos – encore 5 euros dans la tirelire ! – mais ça ne les empêchent pas d’être méga fun et de s’éclater sur scène.

Bien sûr, la setlist fait la part belle aux deux CD du groupe. Le public ce soir à vraiment de la chance d’avoir des groupes de compos de cette qualité qui sont là pour lui donner un max de plaisir !

Wah !! C’est vraiment une très grosse prestation que nous ont offert les CHEMICAL WEDDING ce soir !

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HEAVYLUTION

Le temps de m’hydrater un peu et il est déjà l’heure pour le dernier groupe de la soirée, les grenobl… non, non ! les stéphanois de HEAVYLUTION de prendre la scène d’assaut avec leur heavy metal à la JUDAS et consorts.

Et les fans du style ne vont pas être déçus d’être restés car d’entrée de jeu, les stéphanois vont y aller en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Vous vouliez du heavy qui nique le cou et dégage les esgourdes, vous allez être servis !

Leurs morceaux sont de purs brûlots forgés aux forges des 80. La voix est dans la pure tradition du style (et quelle voix !), les guitares et la basse aussi sans oublier le batteur très solide à son poste. La dernière fois que je les avais vus, j’avais dit qu’ils avaient élevé le niveau, je le re-confirme ! Ils sont vraiment passés à l’étape supérieure !

Bouh, c’est déjà bientôt la fin ! Et ils nous la font avec un morceau en forme d’hymne métal. Ce qui est super sympa, c’est qu’ils appellent eux-aussi CHRISTOPHE GINET pour le faire avec eux.

On termine le fest sur la même note qu’au début : des copains qui se retrouvent pour faire de la musique et nous faire écouter la musique qu’ils aiment. C’est encore plus vrai quand CHRISTOPHE appelle tous les musicos de la soirée (enfin ceux qui restent !) à venir sur scène pour le salut final. Trop bon !

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Christophe d’AMM

Il est plus d’une heure du mat’, il fait encore très, très chaud (rappelez-vous pour ceux qui étaient là, l’an dernier on avait les dents qui claquaient même avec deux polaires !), on est bien, on ne veut pas partir.

Un chose est sûre, on sera là l’année prochaine pour un nouveau Leym’Fest ! Et que comme ce fest grandit d’années en années, il y a de très grandes chances pour qu’il devienne incontournable .

PS : un grand merci à AMM pour sa prog’ et sa passion débridée pour notre musique. Un special thank à CHRISTOPHE GINET pour la gentillesse avec laquelle il nous reçoit.

Long live rock’n’roll ! Long live Leym’Fest !

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2 live reports en un !!

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THE TRAP

Le report de Seb 747

Me voilà reparti dans les contrées de nos voisins suisses. Direction l’Usine de Genève où l’association Kalvingrad nous présente THE TRAP et les SUPERSUCKERS. Comme c’est la seule date de leur tournée marathon qui passe pas loin de chez moi et que je ne les ai encore jamais vus, je m’en réjouis d’avance.

Tout commence avec THE TRAP. Ce groupe formé en 2010, venu de Genève – le groupe local donc – a ouvert pour les plus grands tels que NASHVILLE PUSSY ou plus récemment CJ RAMONE.
Je me souvenais de les avoir déjà vus quelque part et donc, en fouillant dans mes archives, j’ai trouvé. Euréka ! C’était en plein hiver 2014, en première partie des NASHVILLE PUSSY… comme mon ami Steve*74 me l’a rappelé. J’avais déjà pris une claque à l’époque.

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THE TRAP

Il est évident qu’avec un  leader comme X-NICOX, le chanteur (un peu un BEN WARD d’ORANGE GOBLIN mais en moins grand) et ses tatouages sur tout le corps, il est difficile de ne pas s’en souvenir !

C’est CESAR et son  harmonica fiévreux qui nous accueille, suivi de très près par OLIVIER et sa guitare, de FRED derrière les fûts et, oh surprise, d’une copine portant le doux nom de ONNE à la basse !

Et bang ! Ça démarre sur les chapeaux de roues ! Le groupe qui distille un mélange de rock survitaminé teinté de blues nous démontre d’entrée de jeu qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration !  Le chanteur charismatique, X-NICOX, déboule sur scène avec ses lunettes noires vissées sur les yeux et harangue les spectateurs. La bassiste, nouvelle recrue du groupe, bouge dans tous les sens. Elle ne tient pas le rôle du bassiste, qui constitue souvent à rester en retrait de la scène pour laisser la place au chanteur et/ou au guitariste. Elle est là pour en découdre… tout comme ses camarades d’ailleurs !

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THE TRAP

CESAR l’harmoniciste donne le ton. Ca groove à fond les ballons ! Et lorsqu’il décide de prendre sa guitare, c’est à un véritable déluge de solis auquel nous avons droit. Le groupe retrouve un son percutant qui met la foule en émoi.

Comme nous sommes dans une version courte de l’Usine – la scène et la salle sont réduites en largeur par un gros rideau – les musiciens n’ont pas beaucoup d’espace pour bouger… d’autant plus que la bassiste ONNE ne tient toujours pas en place ! Elle fait le show à elle toute seule et dynamise le groupe. D’ailleurs, la fosse aux photographes n’a d’yeux que pour elle.

XNICOX tient régulièrement le public en haleine. Il s’impose par sa grandeur et sa voix profonde face à un public qui ne peut plus rester léthargique.

Les titres s’enchaînent les uns derrière les autres sans temps mort. Les interventions du chanteur ne servent souvent qu’à présenter les morceaux. Pas de chichis en paroles, juste du bon rock‘n’roll. C’est bluesy dans l’ensemble, mais on dérive souvent vers du stoner, voire du désert rock.

OLIVIER en bon guitariste rythmique n’hésite pas à nous balancer quelques solis lorsque son camarade tient l’harmonica et plaque des accords de feu qui soutiennent et organisent l’harmonie des morceaux. Que du bon !

Mais il ne faut pas se leurrer, lorsqu’il y a une fille dans un groupe, tous les mâles dominants font fi du reste. D’autant plus que ce soir, comme je l’ai déjà dit, ONNE fait le spectacle. Sa basse virevoltant de toute part, tournant sur elle-même, passant régulièrement au-dessus de sa tête, et terminant souvent à la verticale à la fin des morceaux.

Il est certain que lorsque le groupe quitte la scène, les spectateurs présents en ont pris plein les yeux et les oreilles. Quel spectacle ! Vivement la suite !

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SUPERSUCKERS

Un petit interlude plus tard, les SUPERSUCKERS s’installent. Le groupe écume les scènes du monde depuis bientôt 30 ans et prêche la bonne parole d’un high energy rock’n’roll « sans fioritures et sans concessions » me dit la pub. Ouah chouette ! Je vais voir un super groupe. D’autant plus que j’ai déjà deux de leurs albums dans ma cédéthèque et que je les adore… Bon, ils remontent tout de même à leurs débuts, mais ça devrait le faire.

Tiens ? Bizarre, il y a une guitare sèche sur la scène. Bah, elle est branchée, donc ça devrait aller.

« Une bête de scène qui a su persister, se réinventer, s’évader (dans des albums plus country) pour toujours revenir à fond les melons ».
Ouais cool. Je sens que ça va être génial ! Bon, la country je n’aime pas trop, mais « à fond les melons » Ça ! Ça me plait !

Voilà ça commence ! Et comment dire, euh… « À fond les melons » ?? Z’êtes bien sûr ? Parce que là, je doute. Bon, ce n’est que le premier morceau. Va falloir attendre le suivant. D’autant plus qu’ils n’ont pas de setlist, donc difficile pour moi de m’y retrouver.
Depuis 1988, les SUPERSUCKERS, qui se sont – en toute modestie, il faut le dire – autoproclamé « Meilleur groupe de Rock & Roll du monde » jouent un rock assez difficile à classifier.

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SUPERSUCKERS

Punk country western !!!! Chapeau de cow-boy, Santiags, Ray-Ban, accent texan à couper au couteau… Manque plus que le cheval et on se croirait en direct d’Austin.

Le deuxième morceau attaque et poum, redescend. Ça ne décolle pas. Que se passe-t-il ? Est-ce la bassiste de THE TRAP qui m’a tellement épaté que je n’arrive pas à me concentrer ? En tous cas, le public présent s’est fait plus nombreux et la foule est redevenue compacte. Tout le monde à l’air d’apprécier. Je dois être malade, ce doit être ça.

Ce n’est qu’à partir du troisième titre que la folie démarre. Enfin me dis-je ! Mais voilà, la guitare sèche, le côté country me déstabilise et je reste sur ma faim.

C’est EDDY SPAGHETTI qui nous explique qu’à la fin de chaque morceau ils vont dire « Cha-cha-cha » et que nous on doit gueuler « Ouhaiiiiiiiiiiiissss !!!! ». Du coup, au fur et à mesure que les titres défilent, je me laisse entraîner par cette litanie. D’autant plus que leur musique n’est pas si calme que ça malgré les apparences. Le côté punk refait surface régulièrement et les morceaux vont s’imprégner dans nos cerveaux pour ne plus nous lâcher. C’est pas pour rien qu’ils s’appellent les SUPERSUCKERS, ils n’en font qu’à leur tête !

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SUPERSUCKERS

Bon, même si pour moi le côté western spaghetti est un peu chiant, la soirée s’est bien passée. C’était cool de les voir mais peut être aurait-il fallut que je les vois il y a 20 ans? Lorsque le côté country était moins présent ? Mais où est passée cette fougue, ce lâcher-prise ? Certes, ça pulse et c’est entraînant, mais c’est un genre que j’apprécie modérément. Est-ce le côté guitare sèche ? Ou la voix nonchalante et monotone d’EDDY ?

Bref un bon moment mais forcément déçu. Peut-être que j’en attendais trop, ou peut-être est-ce dû à la prestation de THE TRAP qui m’a littéralement mis sur mon arrière-train.

Bilan de la soirée :

THE TRAP : très à l’aise, en pays conquis. Ils nous ont offert un concert bien carré et dans le rythme. Ça a pulsé dans tous les sens.
Comme quoi, il ne faudrait pas prendre l’Helvétie pour des lanternes ! Il est évident que je retournerai les voir… En souhaitant que ce ne soit pas dans deux ans !

SUPERSUCKERS : contrairement à mon ami Steve*74 et le public présent, j’ai moins apprécié, même si – et c’est là où ça devient intéressant – on se laisse aller dans le moov’ et que du coup on en garde un bon souvenir.

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SUPERSUCKERS

Report SUPERSUCKERS vu par Steve*74

Au milieu des années 90, un bon ami à moi m’a fait découvrir les groupes punkisants de l’époque. Des noms que le temps à sanctifier comme NOFX, BAD RELIGION, RANCID, PENNYWISE… et d’autres un peu plus underground comme les BURNING HEADS,  NRA ou les SUPERSUCKERS. Pour ces derniers, un album avait tout particulièrement retenu mon attention, le fabuleux « The Sacrilicious Sounds of The Supersuckers ». Un disque à découvrir à mon humble avis pour comprendre l’univers musical des musiciens à cette époque. Depuis j’ai déménagé et je ne vois plus cet ami et je n’ai, je vous l’avoue, plus vraiment suivi  l’actualité de ce style musical. C’est certainement une grave erreur mais il est difficile de suivre les parcours de tous les groupes, il y en a trop !!!

N’ayant aucune idée de l’orientation musicale du groupe actuellement ou de ses changements de personnel, c’est donc l’esprit dégagé et confiant que je suis allé à l’Usine pour découvrir ce groupe sur scène.

Avec un look de cow-boys tout droit échappés d’un film de SERGIO LEONE, ils foulent la scène de l’Usine. Inutile de préciser qu’ils sont américains ! Et d’entrée de jeu, je constate que le visuel va de pair avec la musique jouée ce soir. Il n’y a pas tromperie sur la marchandise ! Nous avons affaire à du garage rock à tendance country.

Au fil des morceaux quelques réminiscences punk se font bien sentir mais les groupes typiquement punks peuvent dormir tranquilles, les SUPERSUCKERS ne chassent plus sur leurs terres, ils ont changé de galaxie. Est-ce un bien ou un mal ? Chacun peut avoir son opinion.

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SUPERSUCKERS

Alors bien-sûr dans un premier temps je suis surpris, mais étant venu l’esprit dégagé, j’adhère facilement à cette musique et  contrairement à mon camarade de jeu Seb 747, j’apprécie la prestation de ce soir. Et je ne suis pas le seul ! Autour de moi le public manifeste son enthousiasme de façon bruyante. Je suis rassuré !!

Seul regret de cette prestation, pas de rappel et concert un peu court. Pourtant tout le monde sait que plus c’est long, meilleur c’est ! Sans être euphorique, je sors tout de même de la salle avec le sentiment d’avoir passé une excellente soirée. S’ils repassent dans les environs, je retournerais volontiers les revoir.

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CHEMICAL WEDDING

Tiens, une salle que je ne connais pas dans l’Ain ! Et avec une affiche alléchante en plus ! Et hop, je ne suis déjà plus là. Le hard-rock c’est plus fort que moi !!

Alors OK, je suis déjà parti mais le temps de trouver la salle et surtout le parking… et devinez quoi… ? Eh oui, SHINRAY a déjà commencé à jouer ! Ils auraient pu m’attendre quand même !!! Adieu mes bonnes résolutions de début d’année…. Mais promis, je ne l’ai pas fait exprès ! 

Donc pas de stop à la case « bonjour aux copains ».

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SHINRAY

Je fonce directement dans la salle où SHINRAY est en train de distiller du heu… je vais dire du métal prog’. 

Je suis un peu surpris car eux, ils se classent dans du heavy-metal et donc je m’attendais à du plus musclé. Mais bon, c’est bien fait, les morceaux sont complexes et la voix passe bien. Musicalement, ça tient plutôt bien la route en plus.

Un petit bémol toutefois pour la prestation scénique : ça fait très employés de bureau projetés dans la cinquième dimension sur une scène. Et là, c’est franchement dommage car dans une prestation live, le visuel est important lui-aussi…

Bon allez, je profite de la pause pour enfin dire bonjour aux copains qui m’ont, bien sûr, devancé au bar. Et parmi ces copains, il y a du beau monde, la chanteuse de SACRED SEAL, une bonne partie d’EXXCITE et j’en oublie. En tout cas, je trouve ça cool que des musiciens viennent soutenir leurs potes. Si c’était toujours le cas, les salles seraient plus blindées et les organisateurs seraient sûrs de rentabiliser leurs soirées (à bon entendeur…). 

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HEAVYLUTION

Et voilà, c’est au tour de nos copains stéphanois de HEAVYLUTION de monter sur scène. Là, c’est tout le contraire du premier groupe. Ils font dans du heavy-metal dans la plus pure tradition JUDAS PRIEST avec une pointe de MAIDEN. Mais à la sauce stéphanoise, of course !

Visuellement et scéniquement, ça le fait grave ! Yes !!!

Putain, c’est de mieux en mieux ! On voit qu’ils ont fait pas mal de concerts, ça leur a apporté une vraie aisance sur scène. Il n’y a pas à dire, HEAVYLUTION est vraiment un groupe sur la pente ascendante.

PAUL, le chanteur, en plus d’avoir une putain de voix, est aussi un frontman efficace avec un énorme charisme. Il aime le contact visuel et interpelle le public par sa gestuelle. Le public en question est bien sûr très réceptif à ses attentions ! Et ça c’est important car on a beau avoir une voix merveilleuse, si on a le charisme d’un caribou enrhumé, ça ne le fait pas, lol !

Le public réagit comme un seul homme aux morceaux et ce n’est que justice car les morceaux de leur CD sont taillés pour le live. Leur heavy metal prend vraiment toute son ampleur sur scène. Le groupe s’éclate à jouer et ça se voit. Ils sont très présents scéniquement et ça, ça fait vachement plaisir.

Ca c’est du heavy comme on l’aime ! Et voilà un set qui passe trop vite.

Perso, j’aime bien avoir vu les groupes au début de leur carrière, ça me permet de me rendre compte de leur évolution et de la progression du groupe. Et sur ce coup-là, c’est vraiment flagrant ! Content Ti-Rickou !

Bon sniff, c’est fini.

Vu que je me suis rendu compte récemment que je ne leur avais jamais fait d’interview, je vais réparer ça… Et donc je vais les embêter quelques minutes !!

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CHEMICAL WEDDING

Allez, retour devant la scène pour le début des grenoblois de CHEMICAL WEDDING. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils oeuvrent dans du metal heavy-rock. Je suis heureux de les revoir en live car  leur morceaux sont terribles.

Et putain, ça joue grave ! Tous les musicos sont loin d’être des musiciens débutants et ils donnent vraiment au public.  

Eux aussi scéniquement, ça le fait. C’est quand même vachement important car le live, ce n’est pas seulement avoir des morceaux qui sonnent bien, sinon ça s’appelle un CD ! Là, c’est très loin d’être le cas et moi perso, j’apprécie.

ERIC, le chanteur a un vrai charisme quasi magnétique. Il a une voix chaude et puissante que personnellement j’adore. Et comme ce soir le son est super bon, ça tape très fort ! Top pour ce style de musique mélodique et puissante.

Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi ! Les CHEMICAL WEDDING, c’est toujours avec grand plaisir que je les vois sur scène.

Allez, c’est fini.

Je vais bien sûr prendre le temps de dire au revoir aux copains et copines et aux organisateurs de la soirée – l’asso NOW OR NEVER et la Mairie de Belley – grâce à qui j’ai découvert une nouvelle salle sympa et de taille humaine (200 personnes environ). Avec une grande scène en plus ! Enfin bref, une bonne adresse où j’aimerai retourné souvent !

Voilà, de bons groupes, de la bonne zique, des potes, quoi de mieux pour passer un super samedi soir ?!!

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CHEMICAL WEDDING

RHAPSODY 2
LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Allez, retour en terrain connu, direction Lyon et plus précisément le Kao. Et c’est cool, même si on est en soirée de football européen, je suis sûr que ça ne va pas me poser de problème pour me garer. C’est normal, l’OL a déjà été éliminé et en plus maintenant les matchs ne se jouent plus à Gerland… Ce qui risque de me faciliter la vie de temps en temps !

Bon, ce n’est quand même pas pour ça que je vais arriver forcément à l’heure. Et là, malheureusement c’est le cas. Le premier groupe, les parisiens de QUANTICE, est déjà sur scène. Ils ne m’ont pas attendu pour commencer ! Les salauds !!

QUANTICE 3
QUANTICE

Bon bien sûr, les bonjours ça sera pour plus tard. Je me fraye un passage au travers d’un Kao bien rempli pour pouvoir prendre quelques photos.

Et c’est clair qu’ils les méritent bien. Franchement, c’est toujours quand c’est des groupes sympas que je suis à la bourre, moi ! Et là QUANTICE, c’est typiquement le genre de groupe que j’aime. Bien sur musicalement on est dans un style proche de RHAPSODY.

Le chanteur a une putain de voix et dans ce style c’est vachement important. La musique n’est pas pompeuse et même s’il y a une fille avec un violon sur scène, musicalement j’accroche vraiment. Visuellement aussi d’ailleurs. En live, ça le fait. Enfin pas grave, au moins j’ai fait une très bonne découverte. A approfondir !

Allez la pause me permet de dire bonjour aux copains que j’avais zappés tout à l’heure. J’en profite pour papoter un peu avec PATRICE GUERS et DOMINIQUE LEURQUIN parce qu’après leur concert, ça risque d’être plus difficile. Je ne sais pas pourquoi mais après je risque de ne pas être le seul à vouloir leur parler ! Malin Ti-Rickou !

TEMPERANCE
TEMPERANCE

Allez, retour dans la salle pour la suite des festivités. Ce sont les italiens de TEMPERANCE qui s’y collent. Heu, là c’est bizarre, mais d’entrée de jeu je n’accroche pas. Pas parce que c’est une fille qui chante – je n’y suis pas allergique, loin de la. Peut-être un côté un peu trop pompeux, je ne sais pas… C’est clair que je ne suis pas forcément client. En plus la chanteuse va parfois passer en voix « Satan est mon copain »…

Alors là je ne vous dis même pas qu’un repli vers le bar est obligatoire ! Mais bon, ça ne se commande pas et même si c’est bien fait musicalement et scéniquement, je n’ai aucune affinité.

Je vais donc prendre des forces dehors en attendant LUCA TURILLI’S RHAPSODY. Heu, ça fait tout bizarre d’avoir des policiers en gilets pare-balles et armés devant sa salle de concert. C’est peut-être le contre-effet des EAGLES OF DEATH METAL qui terminent leur concert du 13 septembre ce soir à l’Olympia… Enfin, nous aussi on est aussi sous haute surveillance. C’est bizarre car du coup je me remets à penser qu’on fait une activité à risque.

RHAPSODY 3
LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Mais bon, show must go on, LUCAS TURILLI’S RHAPSODY monte sur scène, du coup je rentre à nouveau dans la salle et j’oublie tout pour me concentrer sur le show.

Et putain, je ne vais pas être déçu ! Ca attaque fort ! Et scéniquement avec des vidéos et musicalement. Le ton est donné, ce soir ça va jouer ! Alors pour ceux qui sont allergiques au style sur CD, en live ça pète vraiment et la musique prend toute son ampleur et son côté métal.

LUCA TURILLI et ses copains sont heureux de rejouer ensemble avec un DOMINIQUE LEURQUIN qui s’éclate à retrouver les siens. Moi aussi je suis heureux de le retrouver sur scène car le dernier concert que j’avais vu d’eux, je l’ai passé à côté de lui car il s’était blessé et que j’avais eu les boules pour lui.

Alors bien sûr on va avoir droit à d’anciens morceaux mais aussi à trois nouveaux morceaux. Il n’y a pas de temps mort, à part peut-être un solo de batterie, exercice un peu périlleux… surtout pour les non-batteurs.  Mais bon, on s’en fout, c’est fait dans l’esprit rock ‘n’ roll et un show de RHAPSODY c’est forcement rock.

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LUCA TURILLI’S RHAPSODY
RHAPSODY 5
LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Même si ça fait un bout de temps qu’ils jouent, on va quand même avoir droit à un rappel – obligatoire sinon on ne les laissaient pas sortir ! Et comme on est dans la grande tradition des concerts de hard, on va avoir droit à la présentation des musiciens, mais même ça ils ne le rendent pas chiant. Toujours avec le fun et le sens du show.

LUCA TURILLI m’impressionne réellement toujours autant. PATRICE et DOMINIQUE, je ne peux rien dire, c’est des copains ! Heu si, quand même c’est une base rythmique vraiment béton. Le clavier présent est lui aussi bien efficace. Bon, je suis aussi obligé de parler du batteur, lui aussi est très bon.

Enfin maintenant ça fait pratiquement deux heures qu’ils jouent et là on sait que c’est la fin. Sniff car du RHAPSODY comme ça, moi je suis client. C’est le genre de groupe à vraiment aller voir en live. Heu, comment je me répète ? A mon humble avis, il n’y a pas photo entre LUCA TURILLI’S RHAPSODY et l’autre branche RHAPSODY OF FIRE. Surtout à ne pas confondre !

Bref, une soirée comme je les aime qui se termine bien sûr par des petites photos avec les membres du groupe. Un concert en tout point parfait.

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LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Un grand merci à Médiatone de nous les avoir proposer à Lyon. Ca aurait été bêta de les louper !

Un PS clin d’oeil à DOMINIQUE LEURQUIN : ce n’est pas que je n’aime pas regarder un concert avec toi, mais je préfère vraiment quand tu es avec le groupe sur scène car honnêtement – désolé pour les autres – la prestation de ce soir était largement supérieure à la dernière.

Allez maintenant il est temps de se rentrer mais bon, il faut encore que j’évite les dragons ! Et les dragons modernes ne crachent pas du feu, ils font des éclairs et les salauds ils te flashent sur l’autoroute !

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