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EXISTANCE

Report et Photos by Ti-Rickou

A quoi voit-on que c’est la rentrée ? Eh bien facile, c’est quand tu te rends au Leym’Fest !!! Depuis quelques années déjà, ce fest est mon rendez-vous de rentrée. Un immanquable organisé par AMM et programmé par une figure de la région : Christophe Ginet. Bien-sûr, l’avantage de venir tous les ans c’est que je ne me perds pas, que ça roule pour y aller et qu’on se gare finger in the noze.

Je retrouve ce magnifique site avec plaisir, un ancien casernement. Pas d’énormes changements par rapport à l’année dernière sauf que la scène est un peu plus petite (j’apprendrai plus tard que malheureusement ils n’ont pas pu avoir la grande scène habituelle cette année) et que quelques stands sont différents, mais bon j’ai mes repères… Et plein de gens que je connais, des copains, des musiciens, bref pas deux pas sans dire bonjour ! C’est aussi ça le Leym’Fest.

Oups, en revanche, moi qui croyait être à l’heure, j’apprends que j’ai loupé le premier groupe, SKINX. Dégoûté ! J’avais bien aimé ce groupe la seule fois où je les ai vus en live. Sniff ! OK, c’est de ma faute, je n’avais qu’à lire le running order que j’avais (en plus) posté sur la page Facebook du webzine et du coup arriver plus tôt. Désolé les gars, je me rattraperais une autre fois !

Là, c’est au tour de HROTHGAR de monter sur scène. Heu, je ne connais pas et j’ai un petit peu la trouille que ce soit un peu violent pour moi car ils sont étiquetés « Melodic Death Metal » (et ce n’est pas le mot mélodique qui me fait peur, lol !!).

Allez, je vais être vite fixé. Tiens, mais je connais le guitariste, c’est FLORIAN LAGOUTTE, le guitariste de KINGCROWN ! Finalement, c’est plutôt du metal viking. C’est mélodique, puissant. Ca j’aime ! Bon d’accord la voix est bien death, c’est-à-dire growl saturé où on ne comprend rien et ça, comme vous le savez tous, je déteste. Dommage car les morceaux sont très bons.

Le groupe est très efficace scéniquement mais ce type de voix, ça me gâche tout. Mais bon, encore une fois au risque de me répéter, ce n’est que mon goût perso. En plus, c’est quand même supportable pour mes oreilles et je n’ai aucune envie de courir sur la première autoroute jouer à cache-cache.

Je vais plutôt tranquillement au fond du site où se trouve l’unique stand de « c’est bon ». Comme j’aurais du m’y attendre, le stand est pris d’assaut et je m’installe dans la longue queue pour me restaurer.

Bon allez, j’ai du passer le relais dans la queue car HROTHGAR a fini et je me dirige vers la scène pour l’arrivée des franco-belges MAX PIE. Changement d’ambiance. Là, on est dans du metal prog’. C’est plus ma came. En plus, je suis mega content de les revoir en live car j’apprécie beaucoup leurs compos.

Et je ne vais pas être déçu. Comme d’hab’, ils sont mega heureux de jouer leurs morceaux, d’être là et de partager avec le public qui commence à bien arriver. J’adore leur univers, leurs morceaux mega recherchés mais pas prise de tête, leur sens de la mélodie mais pas au détriment de la puissance, la voix du chanteur qui colle parfaitement aux titres.

Bref, je passe un excellent moment et je profite de ces versions live. En clair, je ne suis présent que physiquement car mon esprit est pleinement dans leurs morceaux. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à craquer pour eux, même des allergiques comme ma chérie au prog’ metal fondent.

Waouh !! Encore une grosse prestation de MAX PIE qui confirme tout le bien que je pense d’eux !!

Allez, je récupère mon tacos (merci chérie !) et je vais faire un tour au merch’ pour papoter un peu avec les exposants.

Il est temps pour moi de me positionner pour l’arrivée sur scène du groupe que j’attends – tout comme une grande partie du public si j’en crois la multitude de gens portant des T-Shirts à leur effigie – EXISTANCE. Et c’est parti en mode « on est heureux d’être là, dans cette région et on vous a fait une set list spéciale ». Eh oui car c’est à une set list spéciale anniversaire de leur premier album que nous allons avoir droit ! Whaouh !! Avec en plus des titres peu ou pas joués en live !!

Et putain, ça le fait mega grave ! Bien-sûr, ils n’oublient pas leurs titres plus récents non plus. C’est du délire dans le public très présent devant la scène. On en prend plein le oreilles et plein les yeux aussi car EXISTANCE, c’est un groupe qui fait aussi sa réputation sur ses prestations live. Putain, ils donnent tout, c’est vrai ! Du coup, le public le reçoit pleinement. C’est magique.

C’est clair aussi que les nombreux concerts qu’ils ont donné dans toute l’Europe leur ont encore apporté en maturité et en présence scénique. Qu’est-ce que c’est bien et qu’est-ce que ça fait du bien ! Rien à jeter, une putain de prestation et un putain de groupe. Heu, comment je ne suis pas objectif ? Bah si, ils sont tout simplement un des meilleurs jeunes groupes de heavy, un des groupes sur qui on devra compter pour reprendre le flambeau de notre musique, et je ne parle pas qu’au niveau français ! J’en connais un qui doit être vraiment très fier d’eux. Une énorme pensée pour DIDIER IZARD, chanteur de H-BOMB et père de JULIAN le chanteur d’EXISTANCE, qui aurait tout donné pour voir ça. R.I.P. mon ami, je te dédie ce report.

Allez, je me reprends. Malheureusement c’est déjà fini. La tarte !! Tout le monde est sur le cul. Vivement le prochain album. Je laisse passer un peu de temps avant de les rejoindre au stand merch’ car il est pris d’assaut, Et ça, c’est la preuve irréfutable que le public a aimé. J’en profite pour papoter avec des copains, tout le monde est d’accord pour dire qu’EXISTANCE est LE groupe à voir en live !!!

Bon, le temps de faire des délires avec les copains et c’est au tour du dernier groupe de la soirée de monter sur scène. Eh oui, il y a encore un groupe à passer. Et c’est retour à la case brutal avec XAON. Mon copain Philippe de Kaosguards m’avait dit que ça pouvait me plaire mais rien qu’avec l’intro double grosse caisse, j’ai un doute. C’est du Symphonic Death Metal.

Le chanteur a deux types de voix à son registre, la claire – la normale – et la saturée – la voix cro-magnon avec une angine. La voix claire est très bien et j’avoue que la saturée ne l’est encore pas trop.

Visuellement, ça le fait grave. Les musicos sont impressionnants, à l’image du chanteur qui est un putain de frontman. Je comprends pourquoi mes potes photographes adorent les groupes d’extrême, pour les photos c’est top ! Musicalement, c’est bien fait, il y a de la mélodie même si c’est parfois très speed. Le contraste entre les deux voix fonctionne bien, même si perso je déteste.

Ils se donnent à donf’ et pourtant je n’ai pas le zizi tout dur comme l’avais promis le chanteur en début de set. Je n’accroche pas à leurs compos et même à ce point de vue, j’ai préféré HROTHGAR (malgré le chant, of course !). Le public est encore bien présent devant la scène et visiblement, lui il apprécie, ce qui est comme vous vous en doutez, le principal.

Bon allez, il commence à faire un peu froid, le temps menace et je vois des éclairs au loin, Même si j’avais prévu de rester jusqu’au bout pour voir tous les groupes sur scène avec l’orga – ce qui est une tradition au Leym’Fest (et c’est cool) – je prends congés des nombreux copains présents ce soir. Partir de ce fest c’est toujours le moment le plus dur pour moi car je m’y sens toujours bien, que j’y découvre toujours des groupes (que j’aime ou pas, mais l’important c’est de pouvoir le savoir, lol !).

Encore une fois, très bonne édition de ce fest à part qui programme des groupes qu’ils aiment et puis c’est tout. Bien-sûr, un grand merci à toute l’équipe d’AMM, à Christophe Ginet, à Mag, à Markus et à tous les autres. Rendez-vous à l’After Leym’Fest et à la soirée Sur la route du Leym’Fest 2020… J’espère ! See You soon my friends !

Comme tous les ans à la même période, c’est-à-dire début septembre, j’attends avec impatience cette date du Leym’Fest. Pourquoi ? Parce que premièrement, le site est sublime (dans un ancien casernement), deuxièmement la programmation, basée essentiellement sur des groupes de la région me permet de revoir les groupes que j’aime et de découvrir des groupes que je ne connais pas, troisièmement j’adore l’équipe d’AMM et je les soutiens depuis le début, quatrièmement ça me permet de retrouver les copains et pour finir ça veut dire que les vacances sont bel et bien finies et que les concerts reprennent ! Les vacances, c’est bien mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps, lol !

En plus, je sais y aller, je me gare comme papa dans maman. Bref, la vie rêvée de Ti-Rickou ! 

VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018

Bon, je ne suis pas surpris par le réaménagement du site. La scène a bougé sur la droite. Et pourquoi je ne suis pas surpris ? Parce que je je suis déjà venu hier ! Oui, oui, oui ! Et pourquoi je suis venu hier ? Parce que cette année AMM a organisé un warmup avec trois groupes.

Bon alors là, vous vous dites pourquoi tu ne nous as pas fait un petit report sur le warmup ? Et bien parce que sur les trois groupes, il y a un tribute band et un cover band. Alors pourquoi j’en parle ? Parce que le troisième groupe n’est autre que VITAL BREATH … et VITAL BREATH, comme vous les savez si vous me lisez régulièrement, je les suis et je les aime beaucoup ! De plus, je n’aurais pas louper l’occasion de les voir en plein air sur une grande scène car leur musique se prête vraiment à ça.

VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018
VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018

Comme d’hab’, ils nous ont délivré une très bonne prestation. Bon comme je l’ai dit, je suis fan. J’aime bien leur metal technique et donc forcément je n’ai pas été déçu.

En plus, c’est aussi normal que je soutienne l’asso dans cette aventure, même si effectivement leur idée de soirée me mets un peu en porte-à-faux car, je crois utile de le re-préciser, on ne fait pas dans le tribute band au webzine. Ca n’empêche que j’ai passé une très bonne soirée.

Mais revenons à nos moutons – ou plutôt à notre nouvelle édition du Leym’Fest. Là, pas de tribute ou de covers bands. Il n’y a que des groupes de compos !

CENSOR DODGE @ Leym’Fest 2018

Et le premier groupe à venir titiller nos oreilles, c’est CENSOR DODGE. Ca tombe bien, non seulement CENSOR DODGE, j’aime bien mais en plus j’ai chroniqué leur album il n’y a pas longtemps. Je suis donc en terrain connu et forcément aux taquets.

Et je ne vais pas être déçu. Leurs morceaux sont terriblement efficaces en live et leur stoner rock réveille les participants ! Les musiciens sont bien-sûr contents de présenter leurs morceaux dans ces conditions de live. Je suis agréablement surpris par leur prestation. Ils ne se contentent pas de jouer leurs morceaux mais ils y mettent tout ce qu’ils ont pour nous transmettre leur musique. Cette nouvelle édition du Leym’Fest part fort pour moi. Je regrette juste qu’ils n’aient pas pu jouer un peu plus mais bon, il reste pas mal de groupes à venir.

GENERAL CLUSTER @ Leym’Fest 2018

Je vais vous épargner les éternels « je suis allé me réhydrater, manger des bons hamburgers, papoter avec des copains, voir les stands de disques et les stands de bijoux des copines, pour me concentrer sur l’essentiel, c’est à dire le prochain groupe : GENERAL CLUSTER !!

Alors pour moi, pareil que précédemment c’est un groupe que j’aime. Ils oeuvrent dans du stoner rock, et j’ai également chroniqué et adoré leur album dernièrement. Donc Ti-Rickou again aux taquets ! 

Après les baffes de CENSOR DODGE, voilà direct les pains dans la tronche de GENERAL CLUSTER. Scéniquement, pas de problème, on sait dans quel style de musique on est. Et on est montés d’un cran. Leurs morceaux nous rentrent directement dedans. C’est à la fois lourd et puissant, tout ce que j’aime dans ce style de musique.

Leurs morceaux sont eux aussi taillés pour la scène. Le public présent ne s’y trompe pas, d’autant plus que les musiciens font tout pour qu’on se rapproche et qu’on communique avec eux. Ils sont servis en cela par un son très bon.

Il ne fait pas froid, on est bien. Encore une fois, je suis juste dépité que ce soit trop court. En tout cas, moi, là encore, j’ai vraiment pris une bonne cartouche. I’m happy !

SANGDRAGON @ Leym’Fest 2018

Maintenant, c’est le moment où ça commence à se gâter pour moi car c’est au tour de SANGDRAGON de monter sur scène. Au début, ça se passe très bien. Ils arrivent maquiller en noir. Heureusement que je sais que le guitariste est MATT ASSELBERGHS de NIGHTMARE sinon je ne l’aurais pas forcément reconnu. Il se cache, le fourbe ! Le chanteur, lui, arrive en armure et peau de bête, épée à la main.

La musique commence en folk metal. Bref, tout va bien. J’aime à la fois le délire et musicalement j’adore ça. Comme diraient les habitants d’Ajaccio, c’est après que ça se corse. On continue à sentir le folk mais ça flirte quand même avec non seulement du metal mais surtout pour la voix avec du (beurk) black metal. Et là c’est plus fort que moi, j’ai les poils des bras qui se hérissent, ceux de la nuque aussi. J’ai peur ! Pourquoi tant de haine ?!!!

C’est franchement dommage parce que ça joue grave. Ils ont leur univers à eux, ça c’est clair mais désolé, rien qu’à cause de la voix, je ne peux pas. Je vais donc aller voir mes copains sous les tentes.

On va patienter jusqu’au prochain groupe. Là, même si je sais qu’on ne sera pas dans la famille black metal, je ne suis pas sûr que ça va être dans le style que j’aime. C’est une découverte pour moi et je ne sais pas forcement à quoi m’attendre. Pourtant, c’est un groupe lyonnais qui a fait des albums. Que je ne connaisse pas n’est pas pour me rassurer en fait. Je pense que ça va être violent.

MOTHER AND PEARL @ Leym’Fest 2018

Allez, c’est parti pour MOTHER AND PEARL. ! Malheureusement, d’entrée de jeu, je sais que j’ai gagné. Alors là, c’est une autre facette du metal extrême. On flirte en plus allègrement avec le hardcore. C’est encore pire pour moi. Honnêtement, je ne peux pas vous dire si c’est bien ou pas bien car je n’ai qu’une envie, c’est d’aller me réfugier très loin. La musique transmet les émotions et là je crois qu’on est proches d’aller se suicider sur l’autoroute. Je ne porte jamais de boules Quiès mais là, je regrette. Je peux comprendre qu’on aime ce style de musique mais moi, franchement, ça me stresse grave. La seule envie que j’ai, c’est que ça s’arrête ! 

Mais ça n’enlève rien au côté scénique des musiciens et eux, ils sont à fond ! Ceux qui ne sont pas comme moi partis se réfugier plus loin ont l’air d’apprécier. Bon, je me demande quand même ce qu’ils font aussi haut dans l’affiche car le public du Leym’Fest est en général plus comme moi et le hardcore ce n’est pas forcément sa tasse de thé… 

Ca me permet de re-papoter avec les potes. On y arrive quand même bien que le son soit puissant… Si, si, tout au fond du site, au bar, on est bien ! En tout cas, c’est clair que s’il n’y avait pas eu NIGHTMARE après, vu qu’il commence à faire froid, je ne serai pas forcément resté. 

NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018

Yes, c’est fini ! Je vais revoir NIGHTMARE, je suis content. Tiens, le changement de plateau dure… Tiens, ça dure beaucoup ! Ce n’est pas forcément normal et c’est surtout le signe qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Théoriquement, le concert aurait du partir depuis au moins quinze minutes… 

Bon MAGGY LUYTEN vient nous annoncer qu’ils ne peuvent pas avoir leurs samples et qu’ils vont devoir jouer brut de pomme. Je réfléchis trente secondes et je me dis que je ne suis pas forcément mécontent car ça va être à une autre sorte de show que je vais assister.

Allez, ils rentrent bille en tête dans le concert. Les freins, c’est pour les lâches, rock’n’roll mes frères ! Là, je reconnais bien MATT sans ses peintures de guerre. Bon, il faut dire que lui, il a déjà eu un warmup, il est chaud !

NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018
NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018

NIGHTMARE, c’est toujours impressionnant en live. MAGGY LUYTEN est vraiment une bête de scène et une putain de frontwoman !  YVES CAMPION et les autres assurent grave malgré les conditions de son pas forcément optimales – et c’est un euphémisme !

Je prends une bonne tarte. J’aime bien, moi, le coté brut de pomme. Malgré le fait qu’il commence à être tard et à faire vraiment très frisquet, on reste et on apprécie jusqu’au bout ce show.

NIGHTMARE nous montre – si tant est qu’il y en ait encore besoin – qu’ils ont fait le bon choix en choisissant MAGGY comme chanteuse, et ils nous prouvent encore une fois qu’ils sont là et bien là ! 

Bon allez, dodo. Non pas dodo. Le Leym’Fest veut rendre hommage à TOF de CHEMICAL WEDDING décédé il n’y a pas longtemps. Et c’est son frère SERGE qui va le faire à la guitare avec un morceau intitulé « Brother » pendant que des images de TOF défilent sur un écran. C’est un moment chargé d’émotion car TOF était apprécié par énormément de personnes ici et il était un des piliers du fest. Je ne sais pas ce qui se passe mais j’ai les yeux un peu embués, moi aussi.

C’est sur cette note de camaraderie et de souvenirs partagés que s’achève cette édition 2018 du Leym’Fest. Un grand merci à AMM et à Christophe GINET en particulier ! 

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Bon, il y a des concerts où tu vas pour l’affiche. Normal pour un concert. Il y a des concerts où tu vas aussi pour soutenir les gens qui organisent ledit concert ou pour soutenir le fest qu’ils organisent. La condition sine qua non pour moi reste qu’il y ait au moins un groupe de compo sur l’affiche car, vous le savez forcément, le webzine a pour parti pris de ne pas chroniquer les cover bands ou les tribute bands. Ceci étant dit, je me rends ce soir à Leyment non seulement parce qu’il y a les copains stéphanois de HEAVYLUTION que je n’ai pas vus depuis longtemps – voire même trop longtemps – en live et parce que c’est une soirée organisée par AMM pour promouvoir le LEYM’FEST 2018.

W.T.R. soutient depuis le début ce fest et ses organisateurs, donc quand je suis dispo et que ce n’est pas une soirée tribute, c’est toujours avec un grand plaisir que je vais dans leurs soirées. En plus souvent, CHRISTOPHE GINET arrive à dégoter des groupes de compos que je ne connais pas et que je suis mega content de découvrir. C’est le cas ce soir avec SKINX. Bon, René ne rigole pas, même avant de partir, je pense que pour ma découverte de la soirée, ça va être chaud. Mais bon, on va voir si les Dieux du Heavy Metal sont avec moi ou pas.

En plus là, je me gare méga fastoche. Sur le parking, je tombe sur des copains qui ont fait une courte apparition au concert et qui s’en vont. Pas parce qu’ils n’ont pas aimé mais parce que même s’ils étaient pris ce soir, ils ont tenu à passer, même pas longtemps, pour soutenir les copains. Vous pensez si j’apprécie cet état d’esprit !

SKINX

Enfin, j’arrive à rentrer dans la salle croyant que c’est HEAVYLUTION qui a déjà commencé à jouer (vu que la papote avec les potes a duré un petit moment quand même !) mais heureusement pour moi, les Dieux du Metal sont vraiment avec moi et c’est encore SKINX qui joue. Alors, décrire leur musique, surtout leur style est un peu compliqué mais on va dire qu’ils sont dans du hard rock ‘n’ roll. C’est bien énergique, le chanteur a une voix un peu grave mais audible. Non, je rigole, ce n’est pas brutal et le chanteur a la voix qui va bien ! Les morceaux te permettent de rentrer dans leur set et tes cheveux ont envie de bouger tout seuls ce qui est toujours bon signe. Ca joue bien, leurs compos sont originales.

Visuellement, le chanteur est très à l’aise sur scène et fait le show. Perso, j’aurais bien vu leur concert depuis le début ! Mais au moins, j’ai pu en voir une partie ce qui est déjà pas mal. Bref, bonne découverte et à revoir en entier !

HEAVYLUTION

Bon, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de papoter un petit peu avant que HEAVYLUTION ne commence à jouer. Ils vont jouer devant pas mal de monde car ce soir et j’en suis content pour les orga. En effet, pas mal de spectateurs ont fait le déplacement. C’est donc dans une salle bien fournie et avec des petits hardos bien chauds que PAUL, le chanteur de HEAVYLUTION entrent avec ses copains sur scène.

Allez, d’entrée, comme d’hab’, HEAVYLUTION ça tape fort. Les fans de JUDAS, MAIDEN and co sont d’entrée dans le bain. HEAVYLUTION c’est clair, c’est du heavy metal typé 80 comme on l’aime ! Leurs morceaux sont juste taillés pour le live et leur expérience de la scène fait qu’effectivement tu te prends une grosse patate dans la tronche d’entrée de jeu.

HEAVYLUTION

En plus, PAUL a une mega superbe voix qui avec le temps s’est encore bonifiée. Comment je ne suis pas objectif ? Mais je t’emmerde !!! C’est vrai qu’ayant suivi le groupe depuis ses débuts, je constate qu’ils sont toujours en évolution constante. Et là encore, ce soir, ils me le prouvent.

Malgré un petit changement de line up, il n’y a pas de problème, HEAVYLUTION ça roule ! Moi, j’ai toujours hâte de terminer mes photos pour pouvoir profiter et m’éclater pleinement sur leur musique. Je ne suis pas le seul bien-sûr. Leyment adhère à fond à leur musique… sauf effectivement ceux qui ne sont venus que pour MOTORFOIN, le tribute à MOTORHEAD. On les reconnait facilement : ils ont des vestes à patches avec MOTORHEAD et la plupart d’entre eux sont dehors !

HEAVYLUTION

Moi, hors de question que je sorte. je prends trop de plaisir à écouter les morceaux des copains en live car ils ont deux ou trois perles que je ne me lasse pas d’écouter.

Allez, les stéphanois ont encore une fois jouer le jeu à fond, prouver qu’ils sont une valeur sûre et montante de notre musique et gagner de nouveaux fans.

Bon, moi une fois leur show terminé, j’en profite pour papoter avec les copains, prendre connaissance de l’affiche définitive du Leym’Fest 2018, affiche bien dans le style du fest avec des groupes régionaux de qualité et NIGHTMARE en tête d’affiche. Je leur souhaite autant de succès que ce soir !

Bon, les jeunes de MOTORFOIN entament leur set. Moi, j’en ai terminé avec mon report. De toute façon, ça tombe bien, je suis fatigué et en plus j’ai un autre concert demain. Je prends congés des potes, content d’être venu à cette soirée sur la Route du Leym’Fest.

Sauf que d’un seul coup, au moment où je pars, j’entends des accords qui ne sont pas de MORTORHEAD. Je regarde mes copains « Heu, je croyais que c’était un tribute à MOTORHEAD et pas à AC/DC ?  » Eh oui, ils font un cover d’AC/DC version MOTORHEAD. Attention, je ne suis pas en train de faire une chronique, je donne mon avis. Ca me donne à penser qu’ils pourraient bientôt se lancer dans de la compo car faire ce genre d’exercice, ça ouvre la porte à ça. Et moi, je serais curieux d’entendre ça !

Allez, il n’y a pas de pluie, les étoiles brillent et j’ai « Ace of Spades » dans la voiture pour la route. Ca, c’est de la soirée hard-rock !

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez où je me rends ce premier samedi du mois de septembre. Pour les autres, je vais à Leyment (dans l’Ain) pour l’édition 2017 du désormais incontournable Leym’Fest.

Le grand avantage de faire tous les ans le même fest, c’est qu’on sait y aller et où se garer. Heu… sauf que cette année, je dois me garer plus loin que d’habitude. Et qu’il y a plein de gens devant la grille. Ca veut dire que : 1) ce n’est pas encore ouvert – Ti-Rickou est en avance, qu’on se le dise !! – et 2) qu’il va y avoir du monde. C’est cool vu le temps incertain… et le fait que même les warriors n’aiment pas quand ça mouille !! Bref, ce n’était pas gagné.

Le temps de commencer à dire bonjour aux copains devant la grille et on vient me dire que je peux rentrer (cool, le traitement V.I..P. !!). Du coup, ça me laisse du temps pour récupérer mon bracelet pass et de dire bonjour aux orgas ainsi qu’aux représentants des autres webzines et aux photographes.  Ce soir, le pit photographes va être bien fourni. C’est un signe que le fest grandit car lors des premières éditions, on était deux.

JEEP MONGOVER, le manager de ÖBLIVION, NOW OR NEVER, etc, me dit que le concert de ce soir sera filmé. Cool, le Leym’Fest immortalise ! Je rencontre aussi mon copain ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE) avec qui je papote un peu. Tiens, il a un bracelet musicien… « Heu, tu joues avec qui ce soir ? ». « Ah, tu filmes le concert d’ÖBLIVION ?! ». Décidément cet ABEL, il peut tout faire !

Pendant ce temps, les portes ont été ouvertes et le public prend possession du site. Perso, je le trouve grandiose ce site, c’est une ancienne caserne. En plus, il est bien exploité : un disquaire (CHRISTIAN d’ADIPOCERE fait son retour !!), des stands de bijoux, etc. De l’autre côté de la scène, les stands merch’ des groupes et des stands pour la promotion des fest régionaux qui auront lieu bientôt (Grosses guitares, Rock in Grigny, Le Péage du Rock, Beast in Bresse, etc.). C’est ce que j’aime ici, ils ouvrent la porte aux copains et participent à la promotion d’autre évènements. Chapeau bas AMM, belle mentalité !

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, ça bouge sur scène. C’est le signe que ça va commencer. Les gens présents s’approchent de la scène. Ca part fort ce Leym’Fest car les aliens débarquent dans l’Ain ! Heu non, je ne délire pas, c’est à ALIEN ENCOUNTERS que revient l’honneur d’ouvrir le bal.

Moi, je suis méga content de les revoir en live car depuis la dernière fois où je les ai vus, ils ont sorti un putain d’album et j’ai hâte de découvrir les morceaux en live. En plus, je suis curieux d’entendre comment ils ont transposé le son studio en live.

En tout cas, ils attaquent le set avec un plaisir de jouer qui est immédiatement communiqué au public. Les ALIENS ENCOUNTERS, en plus d’être des super-musicos savent faire participer le public. Leur setlist est bien-sûr un mélange entre anciens et nouveaux morceaux. Le son est bon, ce qui n’est pas évident sur un fest open air, et les nouveaux morceaux sont superbes en live.

Pas évident du tout de restituer ce genre de morceaux en live. Je suis aux anges. Les ALIENS ENCOUNTERS nous délivrent un très bon set. Ce qui est cool au Leym’Fest, c’est que même les premiers groupes qui passent bénéficient d’un bon temps de show. Et vu le niveau des groupes à l’affiche, il aurait été dommage de les faire jouer seulement vingt minutes ! Les ALIEN ENCOUNTERS repartent en ayant récupéré des fans. Dommage pour ceux qui les ont loupés !

Bon tour au bar obligé. Tiens, cette année, il y a un food truck en plus ! 

WEDINGOTH

Le temps passe vite et c’est encore un groupe que je connais et que j’aime bien, les WEDINGOTH, qui monte sur scène. Là, on passe dans du heavy prog’. Et c’est parti ! Eux aussi très fort ! Le son est aussi très bon. Ouah, sur une grande scène, ça le fait !

Il y a deux filles dans le groupe, une chanteuse et une bassiste. Ils sont pour la parité, moi aussi, c’est cool pour les photos ! Les musicos profitent de la grande scène pour bouger et la chanteuse l’exploite très bien. Je trouve qu’elle est de plus en plus à l’aise scéniquement. Vocalement j’adore, donc forcément, je ne suis pas impartial !

Les morceaux font mouche dans le public, l’ambiance est méga bonne. Les musiciens sont à fond les manettes, ils s’éclatent vraiment et ça se ressent dans la fosse. Deuxième groupe et deuxième baffe. 

Allez, il est l’heure pour moi de me restaurer avant le prochain groupe. Direction la tente pour les musicos, bénévoles et presse pour un poulet basquaise. Eh oui, chez AMM, ils nous chouchoutent ! Je mange avec des musiciens que je ne connais pas. Heu, comme HOLOPHONICS doit être en train de se préparer et que je connais les autres musicos, ce doit être les membres de BLAZING WAR MACHINE… Gagné ! Ils rigolent quand je leur dis que DAGOBA c’est trop extrême pour moi. Ils sont même morts de rire quand ils me disent que BLAZING WAR MACHINE, c’est vraiment plus brutal. Là, j’avoue que je blêmis.

HOLOPHONICS

Bon pas le temps de finir la papote ni de boire un café, les grenoblois d’HOLOPHONICS montent sur scène. Première découverte de la soirée pour moi. Alors, comment définir leur style ? On va dire du rock, metal moderne avec un relent de stoner sur quelques morceaux. C’est une bonne surprise. Vraiment sympa. La voix est superbe. Plus les morceaux passent et plus je craque sur elle.

Il y a deux ou trois morceaux que je trouve en plus excellents. Scéniquement, ça tient vraiment la route. On voit qu’ils ont l’habitude de la scène. Agréable surprise partagée par le public de plus en plus nombreux.

Trois groupes et rien à jeter. Tous d’un excellent niveau. Et ce n’est pas fini !

Allez, je vais me faire un café pour me réchauffer car il commence à faire frisquet. Petit papotage avec FRANKY COSTANZA. J’en profite car je ne pense pas être encore là quand il aura fini de jouer (je ne sais pas pourquoi, juste une impression, lol !!).

OBLIVION

Et c’est reparti. Retour vers la scène et retour en terrain connu car c’est au tour d’ÖBLIVION avec les frères JO et DAVID AMORE (ex-chanteur et ex-batteur de NIGHTMARE), STEPH RABILLOUD (URGENT et ex-NIGHTMARE lui aussi), MARKUS FORTUNATO (FORTUNATO, FURY AGE, ex-MZ) de monter sur scène. Que du beau monde !

Heu, je disais en terrain connu, oui car on va avoir droit sur une partie du set à un certain nombre de morceaux de leur ex-groupe NIGHTMARE. En revanche, l’autre partie est bien composée de leurs nouveaux morceaux. Leur CD devrait sortir prochainement et il y aura aussi un DVD live. DVD qu’ils tournent ce soir si vous vous rappelez bien. Eh oui ! Et comme ils sont filmés, ils sont forcément aux taquets. Comme d’habitude, vous me direz.

Tout ce petit monde bouge à donf, s’amuse avec les copains, prend des poses, se lâche. MARKUS qui pour une fois ne tire pas la langue (lol !) fait aussi le spectacle.  Même DAVID derrière sa batterie participe à ce que le public en prenne plein les yeux… comme les oreilles. Que dire de JOE AMORE ? Il est fantastique ! Moi, encore une fois, je suis fan de sa voix, de son timbre et de son attitude sur scène.

Les nouveaux morceaux sont bien-sûr dans la continuité du style et plaisent aux fans. J’ai vraiment hâte d’écouter leur album !… et de voir le DVD, of course ! Les trois cent cinquante personnes présentes n’ont plus froid, ça saute, ça bouge. Yes, trop trop bien ! Et évidement trop trop court. Mais bon, pas grave, on aura le DVD ! 

Whaou, quatre groupes, quatre baffes et toujours rien à redire !

BLAZING WAR MACHINE

Bon, dernière pause de la soirée. On se détend, on se prépare psychologiquement et on pense aux boules Quiès… Même pas peur, j’ai survécu à JINJER !!!

Allez, c’est parti ! Fumigènes, groupe maquillé. Je comprends pourquoi les photographes aiment les groupes extrêmes. En plus, ça bouge grave sur scène. Ca prend des attitudes différentes. Bref, il y a du visuel.

Musicalement, au début, ça va. C’est puissant, fort mais mélodique. Ou ça se corse pour moi, c’est quand la voix arrive, une voix qui passe du méga grave à l’hyper-aigu (pire que DANY de CRADLE OF FILTH ! ). Heu, je croyais que c’était une fille au chant, moi… Ah oui, c’est bien une fille mais si je ne la vois pas, je ne sais pas, moi !

Bon, c’était clair avant, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées qui ont cherché le loup et qui crient quand elles le voient, mais ce n’est vraiment pas mon truc !!! Ca ne me touche pas et en plus, ça me stresse. Mais bon, il y en a qui aiment et qui apprécient. Les premiers rangs sont comme des dingues… surtout quand FRANKY COSTANZA prend le micro et fait faire un wall of death au public. Je me trompe peut-être mais si j’ai bonne mémoire, c’est le premier au Leym’Fest. Rien à dire sur les musiciens, ils se donnent à fond. Et que dire de FRANKY COSTANZA, impérial derrière ses futs ? A donf ! Quel putain de batteur ! Il est encore une fois à la hauteur d’une réputation qu’il est loin d’avoir usurpée !

J’ai vu mais là je craque. Ce dernier groupe, c’est des pains dans la tronche qu’il m’a mis ! Et même si c’est loin d’être mon truc, c’est encore un groupe de qualité encore sur cette prog’ sans failles.

En plus, je commence à avoir vraiment froid. En trois jours, on passe du bermuda/T-Shirt au sweat/blouson et je caille encore. C’est pas humain !

Je dis au revoir et je ne suis plus là ! Heu… c’était sans compter sur ma rencontre avec JOE AMORE qui me rappelle qu’on a une interview à faire… Je monte donc dans les loges pour une interview d’ÖBLIVION pas triste du tout à cette heure de ma soirée (interview que je fais avec un autre téléphone que le mien car la batterie a rendu l’âme… Vous la verrez donc si on me l’envoie… STEPH, si tu nous lis !).

Bon allez, j’ai dit au revoir à tous ceux que j’ai croisé, bénévoles, musicos, JEEP, CHRISTOPHE GINET à qui je redis un grand merci pour cette soirée et je (ne) suis (pas) parti car je rencontre BOOM le batteur de VITAL BREATH qui me parle de leur nouvel album et de leurs dates de concert. Là, il est vraiment très tôt le matin et je pars. Je croise des copains arrêtés sur le bord de la route avec des gens en bleu marine et je me dis que, de toute façon, même si je ne bois que du Coca Zéro, je ne serais pas rentrés plus tôt même si j’étais parti avant…

En conclusion, une superbe édition du Leym’Fest, le fest qui monte années après années et qui n’est plus petit. Merci à toute l’équipe d’AMM et à CHRISTOPHE GINET en particulier. 

Long live Leym’Fest et à l’année prochaine !!