Tagged: LIVE REPORT

THE DEVILS au Brin de Zinc

THE DEVILS au Brin de Zinc
https://lewebzinedeti-rickou.com/
THE DEVILS au Brin de Zinc

A peine ai-je eu le temps de me remettre de mes émotions de la veille que me voilà de retour au Brin de Zinc. Cette fois-ci, mon binôme de concert n’est pas de la partie, alors j’emmène ma moitié avec moi. Que voulez-vous, depuis qu’elle a su que je faisais la route les yeux fermés, elle ne me fait plus confiance pour m’y rendre en solo, mdr ! Et puis l’avantage indéniable, c’est qu’elle prend aussi des photos et me donne un coup de main pour le report.

Ce soir, c’est un duo Italien, THE DEVILS, composé de GIANNI “BLACULA” VESSELLA (voix, guitare) et d’ERIKA “SWITCHBLADE” TOLADO (voix, batterie) qui nous vient de Naples et fait dans le Garage Rock.

Le Brin de Zinc est assez clairsemé mais ce soir, ce ne sont que des fans qui, un dimanche soir, se sont déplacés pour venir voir le duo Napolitain. 45 personnes, ce n’est peut-être pas énorme, mais c’est une bonne moyenne tout de même pour un dimanche soir. Il y en a qui bossent le lendemain, contrairement à d’autres (suivez mon regard, mdr). Je rencontre quelques copains que j’ai vu la veille, et quelques autres qui n’y étaient pas.

La batterie comprend un tom basse, une caisse claire, une seule et unique cymbale, et une grosse caisse avec un superbe dessin sur sa peau, il n’en faut pas beaucoup plus pour faire du bruit.

Il est 20h quand je remarque que deux personnes en perf’ noir et lunettes de soleil sur les yeux sont sur la scène. Un petit quart d’heure après les voilà qui démarrent leur set. Euh… excusez-moi de vous demander pardon, mais il n’y aurait pas quelqu’un qui aurait oublié d’allumer la scène par hasard ? Vous ne savez qu’il n’y a pas que le rouge et noir comme couleurs ? Ce n’est pas JEANNE MAS, celle qui chantait « En rouge et noir », qui joue ce soir ! Bon d’accord, quand on s’appelle « Les diables », le rouge et le noir sont les couleurs principales de l’enfer. Cependant, il y a le jaune aussi, voire même le bleu et parfois le vert ! Mais à priori ce soir, ces couleurs ne sont pas de sortie. Je pense sincèrement que c’est une décision du duo mais je n’aime pas demander. Pour les photos, ça va être compliqué.

Deux, trois coups de baguettes et c’est parti pour la première explosion sonore qu’est “Divine is the Illusion”. THE DEVILS, c’est l’incarnation du chaos, l’incarnation de plusieurs péchés capitaux. Ben oui quoi, ils sont sortis de l’enfer depuis neuf ans maintenant ! La preuve, les lumières sont toujours sur fond rouge comme si elles venaient du plus profond de la terre. Et cette déflagration sonore qui ne s’arrête pas. Après un “Killer’s Kiss” second titre de la soirée tiré, lui aussi, de leur récent nouvel album sorti en février dernier, c’est le premier ‘Roar” qui est suivi par le diabolique “I Appeared To The Madonna”.

Le duo dépouille son rock de toutes ses fioritures et le vit à fond. A tel point que, chacun son tour, le duo dépose le cuir, mais pas les lunettes noires, que GIANNI gardera tout le long du set. C’est vrai qu’il commence à faire chaud. Nous ne sommes peut-être pas nombreux, mais on s’éclate avec cette musique venue tout droit des rives du Styx.

L’ambiance sur la scène est sulfureuse. ERIKA, qui tient ses baguettes à l’envers pour faire encore plus de bruit, est complètement déchaînée. Tel POISON IVY, elle chante comme une damnée et frappe ses fûts comme si sa survie en dépendait. Et c’est sans compter sur GIANNI, le LUX INTERIOR de la guitare, et ses riffs méphistophéliques qui déchirent les murs. Les titres sont hyper rapides et diaboliques de mélodies et de sons furieux. Vous êtes sûr que l’enfer et ses démons ne sont pas venus envahir le Brin de Zinc ? C’est moi où je sens comme une odeur de soufre ?

L’ambiance, très intime, est peu orthodoxe, et présente un caractère d’hérésie. Elle paraît diabolique, douteuse, risquée, tendue, et elle pourrait bien prendre une mauvaise tournure… Maman, j’ai peur ! Ah ben non, c’est juste une illusion. Il faut dire que “Life Is A Bitch“ et “Time Is Gonna Kill Me” sont des titres puissants tirés de “Beast Must Regret Nothing”, le précédent album. Les deux musiciens se répondent à grands coups de riffs sales, de frappes démentielles et de voix sensuelles.

GIANNI passe derrière ERIKA, va se mettre à côté d’elle pendant qu’elle continue de taper sur sa batterie comme si elle était possédée. Il se met à genoux pour décocher ses riffs en les faisant traîner sur les amplis. C’est absolument démentiel, bruyant et sexy à la fois. Ils enchaînent les titres comme on enfile des perles, sans bla bla inutiles. Et vas-y que j’enchaîne les brûlots avec “Til Life Do Us Part” suivi par “Roar II”.

ERIKA qui est la principale chanteuse parle peu et GIANNI, qui chante aussi parfois, non plus d’ailleurs. J’ai l’impression qu’ils laissent la musique parler pour eux.

“Satan Balls” et “The Last Rebel”, un véritable mur de distorsion, une lente mouture de Garage Rock, continuent de fracasser le BDZ. Ces fameuses couleurs rouge et noir toujours aussi intenses, renforce le côté sulfureux du concert et nous emmerde toujours autant pour les photos, lol. Après “Teddy Girl Boogie” (une reprise adaptée de Teddy Boy Boogie par CRAZY CAVAN N’ THE RYTHM ROCKERS) très accrocheur et complètement dément avec son air inquiétant de malveillance, c’est “Guts is Enough”.

A peine une heure plus tard et c’est déjà le dernier morceau. Incroyable, je n’en reviens toujours pas ! “Vous en voulez encore ?”, demande ERIKA tout sourire. Et c’est carrément tout à fond que le groupe joue “Coitus Interruptus (From a Priest)” suivi sans interruption par “The Devil’s Trick Is Not A Treat”, le tout dernier titre de la soirée.

Et c’est fini. Mais quelle déflagration sonore venons-nous de prendre en pleine face ! On est complètement lessivés. Certes ce fut court, mais qu’est-ce que ce fut bon ! On en aurait bien repris un peu… mais, malheureusement pour nous, le duo en a décidé autrement. Eux aussi ont l’air HS. Le groupe plie bagages et se rend au stand de merch’ pour parler un peu avec ses fans, même si j’ai le sentiment qu’ils sont plutôt discrets.

Une fois la set list signée, je regarde l’heure et je me rends compte que, pour une fois, nous allons rentrer de bonne heure dans notre doux foyer, histoire de récupérer de cette incroyable, dans tous les sens du terme, soirée. Chouette, demain je ne serais pas crevé pour aller au boulot ! Lorsque j’arrive chez moi, je prends conscience, que c’est la première fois, que j’ai passé plus d’heures sur la route que dans un concert. Complètement dingue ! Lol.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc
https://lewebzinedeti-rickou.com/

Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour le concert d’ACID MAMMOUTH. J’avais assisté à leur show dans la même salle l’an dernier et j’avais bien aimé leur prestation. Du coup, j’ai hâte de voir comment ils ont évolué !

La bonne surprise, c’est que ce soir ce sont 150 personnes qui se sont déplacées au Brin de Zinc. Si la salle n’est pas pleine, on est vraiment pas loin de la jauge maxi ! C’est cool. Je suis d’autant plus content qu’en 2023, il n’y avait que 70 personnes. Le fait qu’ils aient doublé leur public est bon signe et signifie que ce groupe commence à prendre en France. Je suis d’ailleurs très surpris car je ne repère qu’une vingtaine – au grand max – de têtes connues. Tous les autres, je ne les ai jamais vus en concert. Chouette, de nouveaux copains, lol ! 

Il y a ce soir une première partie : ELECTRIC JAGUAR BABY. Je n’ai pas grand-chose à en dire. C’est un groupe en devenir qui cherche sa voie. Mais ça reste très dur à définir. Le duo français nous balancent leurs titres parfois Post Punk, parfois New Wave Punk parfois Stoner. Du coup, je n’accroche pas et je me mets en retrait. Je suis quand même bien emballé par leur reprise du « Foxy Lady » de HENDRIX. C’est juste excellent.  

Le set se termine et moi, de mon côté, j’attends le reflux du public en direction du bar pour aller me placer devant la scène pour ACID MAMMOTH. J’arrive à me frayer une place vers le bord de la scène. Content !

Je n’attends que peu de temps car déjà, lesdits ACID MAMMOTH arrivent sur scène comme il se doit au BDZ, en se frayant un chemin à travers le public. Et c’est parti ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est doom de chez doom !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ACID MAMMOTH est un quatuor grec créé en 2015. Il n’aura finalement fallu que peu d’années pour que le groupe se taille une solide réputation sur la scène stoner et doom metal grecque.  On a donc 4 musiciens, le guitariste chanteur, un guitariste, un bassiste. Je constate que le batteur n’est plus le même depuis l’an dernier. A noter que les deux guitaristes sont père et fils, ce qui est plutôt rare dans le monde du rock. Le groupe vient de sortir son quatrième album « Supersonic Megafauna Collision » le 05 avril dernier.

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc
https://lewebzinedeti-rickou.com/

Ce qui est marrant, c’est que le père me reconnait. Je n’en suis pas peu fier, lol ! Ils nous distillent des morceaux longs, environ 7 minutes par titre ça commence à faire ! Leur rock est lent et lourd. On retrouve leurs infra-sons caverneux, lucifériens… Flippants quoi !   

Il fait bien chaud dans le BDZ qui est presque plein mais je suis stoïque, je reste devant la scène…. D’autant plus que je galère grave pour les photos avec les lumières bleues/violettes assorties d’un fogg bien sympa. Mais bon, ce genre de lumière est une espèce de norme pour ce style de musique alors ne m’en veuillez pas si mes photos ne sont pas terribles.

A côté de moi, il y a deux jeunes qui s’éclatent bien. Ils m’apprennent que c’est la première fois qu’ils font un concert au Brin de Zinc ! Incroyable pour une salle qui vient de fêter ses 19 ans d’existence. Ils sont épatés de voir un ancien comme moi en concert. Ca ne me rajeunit pas mais je suis content de leur montrer que le rock n’a pas d’âge ! Sinon, ça se passe bien dans le public, ça secoue la tête et ça brasse dur assez régulièrement.

Quant à moi, je trouve  que les Grecs font leur truc mais, pour ma part, j’ai trouvé qu’ils étaient un peu en mode automatique. En plus, ce n’est pas un groupe qui communique beaucoup avec le public à part quelques « Merci » ou « Bravo Barberaz ! ».

A la fin du set, je demande la set list au bassiste. Il me dit : « OK mais en contrepartie, tu montes avec nous sur scène et tu prends la photo finish. ». Ca m’amuse bien sauf que du coup, je n’y suis pas sur la photo, moi ! C’est balot !

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc
https://lewebzinedeti-rickou.com/

Et voilà, c’est fini. Le concert d’ACID MAMMOTH au Brin de Zinc a duré une bonne heure et demie. Je retrouve mes deux jeunes de tout à l’heure et finalement, je fais don de la set list acquise à la sueur de mon front à l’un d’eux. Cadeau de bienvenue au BDZ, Rémy !

Allez les copains, à bientôt pour de nouvelles aventures !  

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue
https://lewebzinedeti-rickou.com/
HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

Alors, en 15 jours j’ai loupé pas une mais deux dates de HIGHWAY dans le sud, sniff ! C’est pourquoi, comme j’aime beaucoup HIGHWAY, lorsque je vois que le groupe est sur une affiche de fest, concentr’ motos, la COBRA RUN IN CAMARGUE, je commence à fouiner pour trouver les renseignements. En désespoir de cause, je finis par contacter le groupe et j’ai enfin le jour et l’heure ! Petit  coup d’œil sur Mappy… C’est très jouable cette histoire. Deux bémols quand même. Le premier c’est que les autres groupes à l’affiche sont des covers et tribute bands. Le deuxième bémol, c’est le temps car les prévisions sont loin d’être terribles et, qu’en bon Gaulois, j’ai toujours peur que le ciel ne me tombe sur la tête, lol.

Bref, petite séance de : « On y va ? On n’y va pas ? » avant de céder à la tentation. La pluie, ça mouille, et alors ? Au pire, on n’y sera pas allés pour rien, on aura vu les copains. Et puis, de toute façon, HIGHWAY c’est plus fort que toi !

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue
https://lewebzinedeti-rickou.com/
HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

Le trajet se passe bien. Quelques gouttes sur l’autoroute mais plus rien quand on arrive. Le site est facile à trouver et je peux me garer les doigts dans le nez. J’adore ! Tiens de la musique au loin… Hum, vu que c’est du MOTORHEAD, ça veut dire que le tribute n’a pas encore fini. Cool, ça me laisse le temps de faire le tour des stands, de regarder les beaux T-shirts, les bagues, le miam-miam et le bar. Je suis un peu déçu car il n’y a aucun stand de disques, ce qui ravit ma femme et mon banquier !

Allez, le tribute termine son set sous vos applaudissements et HIGHWAY commence à s’installer. C’est le moment parfait pour le défilé des pin-ups rétros. Pas trop mon truc, je dois le dire. En plus, j’ai une nette préférence pour les T-Shirts mouillés, mais je les ai loupés, leur passage étant programmé  avant le tribute band !! Aïe, pas la tête chérie ! Oui, c’est bien les pin-ups rétros !

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue
https://lewebzinedeti-rickou.com/
HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

Bon allez, c’est fini. HIGHWAY s’attaque aux balances. Ce qui m’inquiète, c’est que le temps vire vraiment au noir. AC/DC en intro et c’est parti, le concert… et les gouttes !! Putain, pas ça, pas maintenant ! Mais BENJAMIN commence à chanter plus fort et bonne nouvelle les amis, HIGHWAY a un chanteur dont la voix stoppe la pluie !!!! Comme par miracle, alors que les techs commencent à mettre des bâches sur les amplis, cela s’arrête. Les Dieux du Hard Rock sont avec nous !

Capuche enlevée, on se reconcentre sur le groupe. C’est cool de les photographier à la lumière du jour. La scène est grande et les copains sont mega heureux d’être là, même s’ils ont l’air frigorifiés. En plus, ils sont en grande forme et nous ont concocté une set list aux petits oignons. J’ai la joie d’entendre de très vieux morceaux datant de leur premier album, ainsi que des titres beaucoup plus récents de leur petit dernier. Bref, toute la carrière du groupe est survolée.

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue
https://lewebzinedeti-rickou.com/
HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

Comme d’hab’, je suis aux anges et encore plus avec un « Brotherhood »  atomique. OK, je suis mega fan de ce morceau et je ne prends jamais de photos pendant ce titre car il n’est définitivement pas pratique de shooter en sautant comme un kangourou !

Waouh, quel set ! Dommage que nos copains bikers restent, comme dans chaque concentr’, au bar. Du coup, ça fait un peu vide devant la scène bien que le groupe ait demandé au public de se rapprocher.

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue
https://lewebzinedeti-rickou.com/
HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

Au moment où je me disais : « Tiens, ils n’ont fait aucun cover ! », le chanteur nous explique qu’ils ont découpé le set en deux parties. La première qu’on vient de voir avec leurs compos et la deuxième qui arrive avec uniquement des covers. Devinez qui est mega content, lol ! Ils commencent par un cover des POGUES, en l’occurrence le fameux « Dirty Old Town » qu’ils nous avaient joué la dernière fois à l’Oliver’s Pub de Montpellier en première partie de KORITNI. Ce soir-là, le morceau avait sonné de manière très spéciale car le chanteur des POGUES venait de décéder quelques jours plus tôt. Ils m’avaient filé des frissons. Là, je sens la même émotion. Il faut dire que si ce cover est aussi intéressant c’est que HIGHWAY y a rajouté quelques putains de solos que les POGUES n’auraient pas imaginés !

Bon, je ne vais pas faire un titre à titre de chacun des covers qui sont joués ce soir. On a du LED ZEPP, du VAN HALEN, du OZZY, de l’AC/DC, bref que des reprises d’illustres inconnus mais ce n’est pas pour autant, même s’il y a plus de monde devant la scène, que les bikers quittent le bar, vous vous en doutez.

Allez, c’est fini. Grosse prestation de HIGHWAY, très en forme. Je ne regrette pas d’être venu, moi ! Je prends le temps de manger un jambon à la broche avec un aligot du Cantal, de jeter un coup d’œil sur des filles légèrement vêtues qui jouent sur scène avec du feu.

Vu que c’est un tribute à BON JOVI qui clôture cette soirée, je décide de partir fissa avant que le déluge ne s’abatte sur nous… Surtout que les Dieux du Hard Rock se seront carapatés et qu’il n’y aura plus rien pour nous protéger. Et puis, il est déjà très tard… plus de 21 heures, lol  !!

Un grand merci à Rock & Metal Event et à Cobra Run in Camargue. J’ai hâte de découvrir très prochainement le nouvel album de HIGHWAY car le nouveau morceau entendu ce soir est une véritable bombe !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

JC JESS, EXXCITE et ARCHANGE au Brin de Zinc

https://lewebzinedeti-rickou.com/
JC JESS @ le Brin de Zinc

En ce Samedi matin, ma fille m’interpelle : « Papa, tu sais que nous allons au Brin de Zinc ce soir ? ». « Euh… ah bon ? ». « Il y a EXXCITE qui joue et on doit absolument y aller et Maman est d’accord ! ». « Ah ben, si tout le monde est d’accord alors, je n’ai pas le choix. »… Que voulez-vous, la voix du plus fort… sans compter que je suis pour la paix des ménages. Lol. En plus d’EXXCITE, il y a JC JESS que je connais bien et ARCHANGE que je n’ai pas vu depuis une éternité – voire même avant. Alors, direction Barberaz et le BDZ, en trio, mon copain de concert n’ayant pu être de la fête avec nous. A peine partis que nous voilà déjà arrivés. Incroyable, non ? Bon, c’est vrai que quand on prend l’autoroute, le chemin est plus rapide. C’est ma fille qui est contente. Mdr.

Nous entrons dans l’antre du BDZ et il y a déjà du beau monde. Je croise MARKUS FORTUNATO de FORTUNATO venu soutenir ses anciens camarades d’ARCHANGE, CYRIL et PIERRE de WHISKY OF BLOOD, et même BASTIEN le bassiste des LOOKING FOR MEDUSA. Je croise aussi les membres d’EXXCITE qui m’apprennent qu’ils vont jouer en second. J’apprends aussi qu’il y a déjà 70 préventes, ce qui est une bonne nouvelle pour les groupes et pour le soutien du BDZ.

https://lewebzinedeti-rickou.com/
ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les ARCHANGE qui commencent à 21h15. Une batteuse qui semble posséder plusieurs bras, JULIE, un gratteux aux cheveux longs, PACO, un autre guitariste sapé comme un Men in Black, LAURENT, et WINCE, un géant chanteur, c’est ainsi que se compose le groupe. Pas de bassiste, suite au départ de ce dernier en septembre de l’an passé.

Beaucoup de monde semble être venu pour eux puisque d’un seul coup, un nombre important de spectateurs vient devant les planches. « Vous êtes prêts ? », nous demande l’immense chanteur, en taille et en talent. Une intro démarre et c’est le premier titre qui commence. Celui-ci me fait accrocher immédiatement à leur univers. Cette façon de jouer me plaît bien et je prends vite mon pied.

La voix de WINCE est grave et écorchée, les guitares sont cinglantes, la batterie puissante. L’absence de basse se sent à peine. « J’ai attrapé une crève et ma voix n’est pas au top mais on va faire de notre mieux », nous dit le chanteur. Les morceaux sont mélodiques et très agréables à l’écoute. Les musiciens sont hyper contents d’être sur scène et cela se voit. LAURENT enchaîne les riffs pendant que PACO, qui tient sa guitare à l’envers, fait les poses de rigueur sous les coups de butoir assénés par Julie.

Des spectateurs de tous âges semblent être venus voir ARCHANGE. J’ai l’impression que le groupe a convoqué le ban et l‘arrière ban pour faire le public, en bref, qu’il a convoqué toute sa famille. Il n’empêche que j’ai beau faire de l’humour facile, la démonstration qu’ils nous font me fait réviser mes dires.

https://lewebzinedeti-rickou.com/
ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Dans le public, l’ambiance est à la galéjade. On entend plusieurs fois “PACO à poil !” WINCE demande à la fin d’un titre : “Qui c’est qui veut voir PACO à poil ? Ah, c’est toi ? On ne peut pas, il y a des enfants devant. C’était prévu mais bon, on ne peut pas !”. Evidemment, les spectateurs sont morts de rire.

Au fur et à mesure que se déroule le set, on sent que WINCE semble souffrir de sa voix et fait de son mieux pour tenir son chant. Personnellement, je ne remarque qu’à peine ses problèmes de voix cassée, tellement sa prestation est impeccable. Les chœurs, par contre, semblent sonner faux, sûrement à cause des gros effets dans les micros mais comme musicalement ça tient largement la route, ça passe crème. J’aime bien “From the dead” qui est un titre assez sombre.

Puis, c’est le premier cover de la soirée, une reprise très originale du tube “Crazy” qui fait taper des mains le public. Les morceaux défilent avec ce mélange d’AOR et de Rock Prog’  qui ont tendance à vous faire bouger sans vous en rendre compte.

Et nous voilà déjà au dernier morceau, et toujours sans striptease de PACO. Lol. La fin est une surprenante reprise du tube de LADY GAGA, « Paparazzi ». Cette façon de speeder la chanson est vraiment géniale et elle aurait mérité d’être interprétée de cette manière lorsqu’elle est sortie sur les ondes.

WINCE nous annonce qu’ils seront, dès la fin du morceau, au stand de merch’ et que : « Si vous voulez une crève… Venez nous faire un petit bisou. ». Euh… sans façon, merci. Lol

C’est au tour d’EXXCITE de jouer. Les membres traversent le BDZ bien rempli, prêts à démontrer aux sceptiques qu’ils sont là pour faire remuer le public. « Hey, Chambéry, est-ce que vous êtes prêts pour une bonne dose de Hard-Rock ? », demande ABEL avant de lancer le premier titre.

Le groupe est motivé comme jamais et se fait plaisir sur scène. Dès le deuxième titre, « One Way Ticket », je remarque que le public semble s’intéresser de plus en plus à EXXCITE et répond bien aux sollicitations du groupe. Que vous dire de plus que je n’ai pas dit sur les deux derniers reports ? Ce n’est pas un webzine consacré à EXXCITE, contrairement aux vœux secrets de ma fille.

Les « sèches » d’ABEL traînent, comme d’habitude, sur scène mais le chanteur ne jette même pas un œil dessus, trop content de faire la fête avec ses copains sur scène. Il est de plus en plus à l’aise sur scène quand il pose sa guitare et ne s’occupe que du micro. Il  commence vraiment à prendre ses marques en tant que chanteur.

ERWIN, lui, s’éclate toujours autant et décoche encore des riffs de tueur. Quant à MATT, il tient bien la scène et sait mettre en valeur ses coéquipiers sous les frappes constantes de THOMAS, notamment lorsque ABEL et ERWIN se lancent, de nouveau, dans un petit duel de guitares. Ce duel est un peu plus court, ce qui n’est pas si mal, que celui de Hauteville. Il   séduit néanmoins les spectateurs qui n’en ratent pas une miette. Même ceux du fond.

Les titres s’enchaînent et déchaînent le public et la fin du set est proche. « OK, on va vous en faire une dernière. Pour ça, on a un invité de marque mais il n’est pas là. Alors on va l’appeler : JC ! JC ! ». Au bout de quelques minutes, celui-ci ne venant pas, le groupe décide de faire leur dernier morceau quand même, et c’est un « Live Wire » de feu qui clos le set de EXXCITE.

Superbe performance des Hauts-Savoyards qui, au fur et à mesure des sets, prennent une assurance qui me fait dire que le potentiel – si le line-up reste le même – est énorme. Un futur grand, je peux vous l’assurer !

https://lewebzinedeti-rickou.com/
JC JESS @ le Brin de Zinc

Il est temps pour les vétérans, en terme de date de création bien-sûr, de prendre d’assaut la scène du Brin de Zinc une bonne demi-heure après l’horaire prévu. N’est pas Savoyard qui veut, lol. Dos au public, JC JESS, le groupe, démarre une intro dans une pénombre presque complète. Les lumières s’allument et le groupe se retourne. « Est-ce que ça va ? On est JC JESS et ça va chier ! », nous annonce JC, le chanteur avec un grand sourire.

Et, comme la dernière fois où je les ai vus, ils déchirent tout dès le premier morceau. Leur mélange de Heavy Metal speedé teinté de Thrash est vraiment bon. Perso, j’adore ! Je suis fan. Une fois le premier morceau effectué et un timide merci, on attaque dans le dur avec “Crappy Day”. Le groupe est de plus en plus à l’aise sur scène et JC de plus en plus détendu. Que ce soit avec “Better to  low” un morceau bien lourd au refrain à tomber par terre ou “Silly Little Girl”, tout est vraiment excellent.

Nous avons même droit à une petite surprise. Un tout nouveau morceau, un peu lourd, composé par ERWIN, qui déchire complètement. Tellement que j’en ai oublié le nom. Mdr. “Vous nous direz ce que vous en pensez”, avait demandé le leader avant le début du titre. Evidemment, c’est un grand oui dans le public qui a largement plébiscité cet inédit.

Les titres s’enchaînent sans crier gare. Nous avons même droit à un très vieux titre de 2007. “Qui était là à cette époque ?”, demande JC. “Toi, tu étais là !”, dit-il en parlant à ABEL venu assister de plus prêt au show de ses copains. Rappelez-vous qu’à l’époque, il était leur bassiste. “Tu étais tout petit mais tu étais là. Lui aussi, il était là”, redit JC en regardant ERWIN tout en se marrant. L’ambiance est toujours aussi fun. Que ce soit dans le public, que sur scène, même si DICK (DEDE pour les intimes) semble avoir des difficultés à jouer aussi rapidement qu’avant sur les titres les plus speed.

“On arrive au dernier morceau,  mesdames et messieurs. On remercie le BDZ et tous les copains d’être venus nous voir !”. Et c’est reparti pour un titre ultra-rapide qui secoue la nuque des spectateurs. “Bon, c’était la dernière. Ça vous a plu ?”, demande le guitariste chanteur dès la fin du titre. “Vous en voulez une dernière ? DEDE, il est fatigué… Bon, on vous en fait une dernière, mais parce que c’est vous !”, dit-il en se marrant.

“On va vous faire une surprise”, continue t-il. Il fait monter ABEL sur scène. “Un petit JUDAS, ça vous tente ?”. Et c’est un « Breaking the Law » qui explose le reste des spectateurs du BDZ. Mais qu’est-ce qu’ils nous font ?!! C’est du délire dans le BDZ !

https://lewebzinedeti-rickou.com/
JC JESS + EXXCITE @ le BRIN DE ZINC

Le groupe quitte la scène pendant que le public commence à sortir de la salle. JC s’excuse auprès d’ABEL de ne pas être venu sur scène un peu plus tôt, alors celui-ci lui propose de refaire le titre. ABEL remonte donc sur scène, prend le micro et annonce qu’ils vont refaire le MOTLEY CRUE qu’ils ont raté avant. Le temps de remettre les choses en place, c’est EXXCITE au grand complet qui est sur scène, accompagné de JC. “On va se rattraper, on est là.”, nous disent les deux leaders chacun son tour. “Est-ce que vous voulez un Live Wire ?”.  Evidemment que oui. Et c’est une ambiance de folie qui s’empare de nouveau du BDZ. Ca devient incontrôlable sur scène et dans le public. Les deux leaders ont même délaissé leurs guitares pour ne s’emparer que du micro, laissant ERWIN, MATT et THOMAS s’occuper de la musique. Les musiciens sont en feu et s’éclatent une fois de plus sur scène.

Comme d’habitude, ce sont les absents qui ont eu tort. Il fallait rester jusqu’au bout pour voir, quasiment, le meilleur moment de la soirée.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

WHISBONE ASH au Sonograf

WHISBONE ASH au Sonograf
https://lewebzinedeti-rickou.com/
WHISBONE ASH au Sonograf

Yes, il y a WHISBONE ASH qui passe à Carpentras, c’est cool. Je me lance pour faire ma demande d’accréditation et là, la date n’apparaît plus, je n’ai plus d’infos. Sniff. Tiens, c’est bizarre, ils ont une date vers Saint-Etienne et quelques jours plus tard, une autre date au Thor vers Avignon… A la même date que celle initialement prévue à Carpentras. Heu, c’est quoi ce binz ? Après quelques recherches, je comprends que ça aurait dû être un concert du Sonograf mais en mode « hors les murs » et donc programmé dans une salle de Carpentras. Finalement, retournement de situation et il s’est révélé plus simple niveau sono, etc de faire jouer le groupe au Thor.

Trêve de bla-bla, je file vers cette salle que je ne connais pas du tout. Elle se situe dans une zone industrielle. Le truc cool que j’adore, c’est que normalement je n’aurais pas de problème pour me garer. Je pense qu’il y a certainement un parking sur place mais lorsque j’arrive, je repère quelques Grenoblois, le chanteur Antoine VOLHARD (ELECTRIC SHOCK, SACRAL NIGHT) en tête garés sur le bord de la route donc, je fais comme eux.

Le temps de dire bonjour, la salle est ouverte. Incroyable, je suis même en avance ! Je découvre une salle de 300 places avec des fresques de HENDRIX, ZAPPA, etc au mur. Ca commence bien ! Petit problème, j’apprends que pour manger, il fallait réserver. Je suis deg ! Ah, les tapas, c’est possible ? Cooool !

Le temps de papoter un peu et de manger, le programmateur monte sur scène pour présenter la première partie, un guitariste local qui a fait ses premiers pas ici avant de partir aux States. Ce guitariste a un groupe et le Sonograf leur permet de jouer en première partie.

https://lewebzinedeti-rickou.com/
MARCO LEWIS @ LE SONOGRAF

Allez, c’est parti pour découvrir MARCO LEWIS ! En tout cas, les lumières sont top, tout comme le son, et c’est une mega bonne nouvelle.

Musicalement, on est dans un mélange KEZIAH JONES /  DIRE STRAITS. C’est propre, bien fait. C’est même un peu trop propre pour moi mais ça joue. De toute façon, c’est toujours mieux qu’un tribute à deux balles et au moins c’est une découverte. J’apprends que cette formation est toute jeune puisqu’elle n’a que cinq mois d’existence et je me dis que c’est quand même un groupe à suivre. Pour ma part, je trouve vraiment sympa que la salle leur ait donné cette chance de faire cette scène devant un parterre bien rempli car même si ce n’est pas full, on ne doit pas en être loin.

Comme il n’y a pas de crash barrières, je profite du mouvement de foule en direction des toilettes et du bar pour m’installer devant la scène afin d’être mieux placé pour les photos. Je dois vous avouer que je suis aux taquets à l’idée de revoir les Anglais de WHISBONE ASH. La dernière fois doit dater d’au moins vingt dans un fest – Les Grosses Guitares – au-dessus de Lyon. C’était la première fois que je les voyais en live. J’avais pris une grosse baffe et comme je ne les avais jamais vus auparavant, je ne pouvais pas être déçu par une quelconque comparaison.

WHISBONE ASH au Sonograf
https://lewebzinedeti-rickou.com/
WHISBONE ASH au Sonograf

Là, on n’est pas dans la même configu’, j’ai beaucoup d’attente. Je vais rapidement être fixé car WHISBONE ASH monte sur scène et que c’est parti ! Yes, le son est au top et les lights aussi ! Ca commence tout doux, très classe,  très WHISBONE ASH. Je suis trop content, ils jouent mes morceaux préférés. Je suis sûr que c’est pour moi qu’ils enchaînent avec «The King will Come » en troisième titre de la soirée ! C’est vous dire le vivier de tubes que le groupe a à son actif ! Moi je suis aux anges. Ils s’éclatent, ils sont heureux d’être là. Ils nous diront au cours de la soirée que la date de ce soir est la dernière de la tournée.

Tiens, ils arrêtent de jouer. Petit problème de son. Ca ne va pas durer et ça repart de plus belle. Je repars moi aussi, je suis loin, loin dans leurs morceaux. En disque, c’est beau mais en live c’est une tuerie. Ca joue grave et ils sont faciles.

Ouah, c’est trop bon ! Oups, c’est déjà fini. Non, non, non ! Oh, oh, oh, oh, oh !!! Ouais, on a gagné ! Le groupe nous fait un rappel. Le public du Sonograf est heureux, il ne veut pas que ça s’arrête ! « Living Proof » nous re-transporte dans leur monde merveilleux du Hard-Rock 70 classieux. On finit en douceur avec « Peace » et, cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

J’attends car la fois où je les avais vus, ils étaient venus papoter après le set. Là, ANDY POWELL ne viendra pas car il est trop fatigué, sniff. L’équipe du Sonograf nous fait quand même, adorablement, dédicacer nos albums.

WHISBONE ASH au Sonograf
https://lewebzinedeti-rickou.com/
WHISBONE ASH au Sonograf

Et voilà, il est l’heure de rentrer… Le temps de dire au revoir aux copains Grenoblois qui ne regrettent pas le déplacement et on the road again, je pars avant la pluie. J’ai passé une superbe soirée dans un superbe lieu et j’ai vécu un grand concert.

J’ai fait une découverte intéressante avec MARCO LEWIS, la première partie, et j’ai eu la confirmation que WHISBONE ASH en live, c’est énorme. Et enfin, c’est une très, très bonne surprise que la découverte du Sonograf. Je l’ai déjà adopté et, vue leur programmation, ils risquent de me revoir bientôt ! Et cette fois-ci, je me réserverai un repas parce que ce que j’ai vu, ça avait l’air trop bon !

Je dédie ce report à mon ami Billy avec qui j’avais assisté au concert de WHISBONE ASH au Festival Les Grosses Guitares. LONG LIVE ROCK ’N’ ROLL mon pote, j’espère que tu as kiffé de là-haut ! 

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/