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DAVID REECE à la MOBA

DAVID REECE à la MOBA
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Il y a des groupes ou des musiciens que tu adores et que malheureusement tu n’as jamais vus en live, et c’est le cas avec DAVID REECE. Pas vu avec ACCEPT ni avec BANGALORE CHOIR, ni même avec son groupe REECE. Alors quand je vois  qu’il va faire quelques dates en France, je suis aux taquets. Bon, la date au BDZ, c’est loin mais faisable… Tiens, il y a une date à Bagnols sur Cèze… Heu, c’est où Bagnols sur Cèze ? Ah c’est dans le Gard ? C’est beaucoup moins loin de ma base que Chambéry ! Yes, je vais voir DAVID REECE en live ! En plus, ça se passe dans une salle de concert que je ne connais pas encore, la Moba.

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DAVID REECE à la MOBA

Oups, devinez qu’est-ce qu’il y a avec eux sur l’affiche ? Eh oui, un tribute. Et ce soir, c’est un tribute à Maiden. Aargh, la malédiction des tribute bands est sur moi ! Vade Retro Satanas ! Bon, de toute façon quand j’arrive, ils ont déjà  commencé à jouer et moi, je vais faire l’interview de DAVID REECE que j’ai calé avec Valentin LABANI, son manager.

Interview finie, retour dans la salle. Le tribute est encore en train de jouer et… tiens, mais c’est que ça joue vraiment et le chanteur a une putain de voix. Je ne chronique toujours pas les tribute, je vous rassure, mais là il y a du level. On n’est pas dans le tribute band amateur local. En me rapprochant, je découvre que le chanteur est ARNO T. WALDEN, le chanteur de TRAFFIC JAM et que le guitariste est PASCAL, un ancien de STILL SQUARE. Tu m’étonnes que ça joue !  Une fois leur set fini, je vais papoter avec eux et ils m’apprennent qu’ils travaillent actuellement sur un album de compos, influence Maiden of course. Ca c’est une bonne nouvelle et j’ai hâte de découvrir ce que ça va donner.

Le temps est, du coup, passé très, très vite. C’est maintenant au tour de DAVID REECE de monter sur scène. Je ne vous ai pas parlé de la salle : c’est une grande salle avec une grande scène et, dès le démarrage, le son est top et les lumières aussi. Et c’est parti ! D’entrée de jeu, je sais que ça va être grand. Les musiciens Italiens de DAVID sont top. Pour la petite info, DAVID vit maintenant en Italie, c’est donc plus facile de recruter dans le sérail local.

Le groupe attaque sur « Just one Night » de BANGALORE CHOIR puis continue sur « XTC » d’ACCEPT. Quelle voix, ce DAVID REECE ! Et cette setlist ! On voyage dans ses compos où son dernier album « Baptized by Fire » sorti en mars est mis en valeur, mais aussi dans les morceaux de l’album « Eat the Heat » d’ACCEPT, sur lequel il était chanteur. Et, cerise sur le cake, je peux enfin entendre des morceaux de BANGALORE CHOIR en live. Je suis aux anges. Yes, yes, yes !

On a aussi droit à deux covers : un sur « Changes » de BLACK SABBATH et un superbe cover de l’un de mes morceaux préférés, tous styles confondus, « Ain’t no Love in the Heart of the City » de BOBBY BLUE BAND immortalisé par WHITESNAKE. Et de quelle manière DAVID REECE nous l’interprète ! Putain, même DAVID COVERDALE n’est plus capable de la faire comme ça !

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le public n’est pas déçu. DAVID a l’air mega heureux d’être là. Il nous explique que s’il a joué un peu partout dans le monde, c’est la toute première fois qu’il joue en France (c’est peut-être pour ça que je ne l’avais jamais vu en live, moi !). Le groupe enchaîne sur « We’ve lost the Fight ». Il fait participer le public et nous fait chanter les refrains. Il y a une mega bonne ambiance dans la salle et chacun apprécie,  comme il se doit, ce mega set servi par des musiciens qui s’éclatent sur scène.

Ca y est, un petit « All or Nothing » et c’est fini.

J’ai vraiment adoré ce concert et j’ai apprécié qu’il ait privilégié son dernier album. Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi ! J’ai eu, en live, la confirmation du talent vocal de DAVID REECE. Heu, il est où le stand merch’ ? Je veux son dernier album. Youpi, il a sur le stand une version spéciale deux CDs du « Beyond Target » de BANGALORE CHOIR ! Yes !!! Après quelques minutes d’attente, DAVID arrive sur le stand et signe les CDs, fait des photos, prend le temps de discuter avec ses fans. Il est adorable.

Bon, il est temps de dire au revoir aux copains et de remercier Valentin LABANI pour avoir organisé ce concert et de m’avoir apporté son support pour l’interview et on the road again. Heu, c’est quand la date du Brin de Zinc déjà ? Non, je déconne, il y a une date qui vient juste de tomber à l’O’liver Pub à côté de Montpellier !

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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

BERNARD LAVILLIERS chantait il y a quelques années en arrière « On the road again ». Cette chanson est faite pour moi car me voilà à nouveau sur la route pour aller assister, vous l’aurez deviné, à un concert. Ce soir, mon compagnon de concert habituel, Seb 747 ayant déclaré forfait, je pars seul une fois de plus vers le Brin de Zinc et pour écouter du Blues Rock. Oui,  cela change un peu de style mais dans la vie il faut avoir l’esprit ouvert et apprécier à leurs justes valeurs les bons musiciens.

Pile à l’heure, LANCE LOPEZ et ses compères traversent la salle pour rejoindre la scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le seul accès pour eux. LANCE  effectue une tournée européenne de 15 dates, essentiellement en Allemagne, avec une seule programmée en France ! Et en plus, c’est la dernière avant de retourner aux USA. Impossible de ne pas y assister. L’occasion de le voir ne se représentera peut-être pas de sitôt…

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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C’est sous la forme d’un trio que, ce soir, ils vont jouer. Après une intro relativement longue, le set démarre. Et tout de suite le Blues Rock chaud et chaleureux retentit dans un BDZ bien rempli. Le jour férié de la veille ou le début de semaine n’ont pas entravé le nombreux public du jour. Comme quoi un bon groupe attire du monde malgré certains grincheux qui prétendent le contraire ou invoquent la fatigue…

Très rapidement, tout le monde admet sans contestation possible que LANCE, chapeau texan sur la tête, maîtrise très bien son instrument. Les solos sont nombreux et les notes défilent rapidement sous des doigts hyper agiles. Il assure aussi le chant et se permet de réaccorder sa guitare tout en continuant de jouer et en chantant ! D’ailleurs, certainement sous l’effet de la chaleur des projecteurs, il réaccordera plusieurs fois ses guitares mais ces fois-là, il le fera entre les morceaux.

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Il a à sa disposition 3 guitares qu’il va utiliser suivant le style des chansons. En effet, il ne fait pas que du Blues Rock pur et dur, non. Il s’aventure aussi vers des registres plus Blues ou Country avec l’utilisation d’un bottleneck qu’il emploie avec talent.

En Français, il nous dit sa satisfaction d’être en France. Bon, ensuite il parlera en Anglais avec un accent prononcé. Je comprends quand même l’essentiel de ses interventions orales et notamment le fait, qu’au début de sa carrière, il a beaucoup joué avec LUCKY PETERSON et surtout BUDDY MILES (un batteur exceptionnel, malheureusement décédé aujourd’hui qui a joué avec des musiciens prestigieux comme JIMI HENDRIX pour ne citer que lui. Sur un CV c’est la classe !).

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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Plus le concert avance dans le temps, plus LANCE LOPEZ se lâche. Les morceaux deviennent très longs, plus de 10 minutes, et LANCE se lance alors dans des improvisations pendant que sa rythmique, certainement habituée suit sans aucuns soucis. Le bassiste, la casquette vissée sur la tête, reste imperturbable, il est impassible, restant tranquillement dans son coin sans jamais esquisser le moindre sourire. Le batteur est un peu plus démonstratif visuellement. Tous les deux viennent de Nashville. LANCE, lui, est né en Louisiane à Shreveport avant de migrer à Dallas au Texas.

Au fil des titres, on ressent bien les influences qui ont façonné son jeu de guitare : STEVIE RAY VAUGHAN, BB KING. Il leur rend un hommage appuyé avant d’entamer un Blues bien lent, à l’ancienne avec un solo où chaque note résonne bien et est bien perceptible avant la suivante. En revanche, le morceau va lui aussi s’étirer pour une bonne dizaine de minutes avec malgré tout des variantes dans le tempo. Renseignement pris auprès d’amis à la fin du concert, ce morceau aurait duré plus de 14 minutes. Ce qui est assez rare pour du Blues mais qui permet beaucoup de subtilités et de digressions musicales dans le titre.

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Pour compléter ses influences, il n’oublie pas de nommer aussi ZZ TOP et BILLY  GIBBONS. D’ailleurs sur « El paso sugar », on peut reconnaitre de larges extraits du célèbre trio texan. Sinon le répertoire pioche allègrement dans sa nombreuse discographie, 10 albums dont 2 live en 20 ans de carrière. Il ne chôme pas notre bluesman ! L’inspiration est palpable chez lui et ne lui pose pas de problèmes, il a ça dans le sang.

Après plus de 2 heures de show, LANCE LOPEZ quitte la scène avant de revenir pour, vous vous en doutez, un rappel. Un rappel, hyper long lui aussi et qui va finir d’achever un public conquis depuis longtemps et qui ne s’attendait pas à un concert de 2h30 ! Tout le monde est resté stoïquement à sa place sans bouger ni se plaindre de la longueur du show et ça c’est vraiment un signe de communion et de plaisir partagé.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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Quelle prestation ! Rarement vu un musicien dégageant autant de feeling, il fait corps avec son instrument. Il vit et respire la musique. Et quelle simplicité et gentillesse au stand merchandising. Il mérite plus de reconnaissance auprès des Français et des programmateurs souvent trop frileux. Comme souvent les absents ont eu le tort de ne pas venir.

Merci à Thomas et au BDZ de nous proposer de telles soirées.

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BLACK STONE CHERRY et AYRON JONES aux Docks

BLACK STONE CHERRY et AYRON JONES aux Docks
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Lorsque j’ai vu la date de ce concert, je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté. BLACKSTONE CHERRY et AYRON JONES font une date chez nos voisins helvétiques à une heure et demie de chez moi, je ne vais pas me priver ! Mon copain Steve*74 étant de la partie, non pas pour prendre des photos mais juste pour le plaisir, c’est à deux que nous promenons nos guêtres aux Docks de Lausanne.

L’ouverture des portes étant assez tôt, nous ne tardons pas à prendre la route pour ne pas arriver en retard. En Suisse, ce n’est pas comme en France, l’heure c’est l’heure. Ils ne connaissent pas le quart d’heure savoyard, lol. Pour le trajet, même si ce n’est pas la première fois que je me rends là-bas, je n’ai pas vraiment la route en tête. Mais pas besoin de GPS, quand on en a un vivant à côté de soi ! A notre arrivée, nous trouvons de la place, même s’il y a du monde déjà garé, dans un petit parking pas très loin du lieu où se déroule le concert. Reste plus qu’à faire la queue et rentrer aux Docks.

Sur place, nous croisons plein de copains de chez nous. C’est marrant de voir arriver autant de monde de notre contrée venus en force à Lausanne. Étonnamment, le concert n’est pas plein. Il y a du monde, mais les gradins ne sont pas ouverts. Heureusement, la scène est suffisamment haute pour qu’on puisse voir comme il se doit les musiciens.

A l’heure prévue sur le ticket, AYRON JONES et son groupe déboulent sur scène. Enfin, surtout le bassiste, TYRONE LOVELACE et son stetson en peau de taureau, remonté comme, je vous le donne en mille : un coucou Suisse ! « How you do ? We’re gonna make some Rock ‘n’ Roll for you », nous dit de suite AYRON avant de démarrer « Boys From the Puget Sound ». Outre l’énergique TYRONE, AYRON est accompagné de MATTHEW “DREADLOCKS” JACQUETTE à la guitare et le massif MALACHI JOHNSON à la batterie.

Alors que le premier titre tire à sa fin, AYRON qui jusqu’ici était plutôt en retrait, commence timidement à s’approcher du bord. Il entame tambour battant « On Two Feet I Stand ». Il est vrai que l’on ne peut pas être au four et au moulin et AYRON JONES est souvent derrière son micro. Il ne peut donc pas arpenter la scène et solliciter le public, comme TYRONE qui lui vole carrément la vedette.

Durant « Supercharged », le leader fait chanter le public en se tenant, une nouvelle fois, au bord de la scène. Lunettes noires sur le nez, casquette de rappeur sur la tête et T-shirt classique de THE MISFITS, AYRON reste un peu timide quand même. Il faut dire que les trois musiciens qui l’accompagnent ne se ménagent pas quand il s’agit d’envoyer des bombes d’énergie pure vers un public qui en redemande.

Ce n’est qu’à partir de “Filthy” qui suivait un “Otherside” un peu lent, que le leader quitte enfin ses lunettes noires et vient se frotter au public et aux dreadlocks de MATTHEW, qui ne se séparant pas de son sourire et va à l’encontre des fans. “Blood in the Water” qui sera suivi de “Mercy” a le don de faire exploser la foule et de mettre l’ambiance. Ces deux titres ainsi que le précédent sont beaucoup plus énergiques que ceux du début et l’on voit enfin, serais-je tenté de dire, AYRON se lâcher. En véritable pile électrique, TYRONE attire toujours autant l’attention en sautant de partout et parcourant de long en large et de travers la scène, qui ne semble pas assez grande pour lui. “Take Me Away” clôt le set avant l’arrivée de BLACK STONE CHERRY.

Une fois les instruments rangés et les éléments de batterie changés, le groupe revient pour saluer le public une dernière fois. Et qui, une nouvelle fois, vole la vedette ? TYRONE bien entendu ! Il a même décidé de se faire une petite séance de crowdsurfing au détriment de la sécurité un peu surprise. Trop fun ! Et dire qu’il paraît qu’il est grand-père !

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Le temps de débriefer avec les copains, nous en croisons d’autres. C’est fou comme le monde est petit. A 21h40, les photographes reviennent devant le crash barrière, ça ne va pas tarder à commencer. Effectivement, cinq minutes plus tard le « Hells Bells » d’AC/DC retentit dans les docks, et c’est carrément en courant que débarque sur scène les membres de BLACK STONE CHERRY.

…Enfin, surtout BEN WELLS, le guitariste rythmique/solo à la chevelure blonde et STEVE JEWEL Jr, le brun bassiste aux cheveux longs. CHRIS ROBERTSON, le vocaliste qui tient lui aussi la guitare rythmique, arrive plutôt calmement alors que JOHN FRED YOUNG est déjà installé derrière sa batterie.

Et c’est parti avec d’entrée de jeu le hit incontournable « Me and Mary Jane » et sa talk box. Ouah ! Là, ils attaquent fort ! D’autant plus que BEN et STEVE ne se ménagent absolument pas en courant régulièrement de partout. « Burnin’ » et « Again » font tomber les derniers réfractaires au South Rock de BLACK STONE CHERRY. CHRIS et sa voix légèrement rocailleuse font fondre de bonheur les fans déjà à fond derrière le groupe. BEN et STEVE ne se sont toujours pas calmés, ils échangent leurs places régulièrement et headbanguent comme des fous furieux. Impossible de rester de marbre face à cet engouement ! On ne peut que hurler les refrains et secouer notre chevelure.

Après « Out of Pocket », le récent single qui va devenir un incontournable des futures setlist du groupe, voilà que CHRIS fait dos au public pour commencer l’excellent « Blind Man ».  L’interprétation de ce titre, sous les rapides chevauchées de JOHN FRED, nous montre à quel point le Rock Sudiste coule dans les veines du chanteur. Les titres suivants « Nervous », « Like I Roll » et « Hell and High Water » continuent de groover dans les Docks de Lausanne. Nos copains du Kentucky savent y faire pour mettre le public dans la poche.

BEN, aux faux airs de DUFF McKAGAN, prend souvent la parole à la place du chanteur qui est plus discret. Il faut dire que c’est une vraie pile électrique et que c’est lui qui imprime le show. CHRIS, baseball cap sur la tête, T-Shirt “In Utero” de NIRVANA, bras droit tatoué d’un joli JIMY HENDRIX et sa superbe voix démontre à qui de droit que le Rock Sudiste vient aussi de la rue.

« Cheaper to Drink Alone » fait bouger le public comme jamais. Il est 22h25 quand, au beau milieu du morceau, CHRIS, STEVE et BEN disparaissent de scène pour laisser la place à JOHN FRED. Les cavalcades de descente de toms montrent à quel point ce dernier est un véritable showman, tenant pendant au moins cinq bonnes minutes un public en haleine. S’ensuit les excellents « In My Blood », « When the Pain Comes » et le tout nouveau « Screamin’ at the Sky » tiré du récent album éponyme. Pas de repos pour les braves puisqu’on continue avec « White Trash Millionaire » et l’imparable « Blame It on the Boom Boom » où le chanteur fait participer le public. Mes poils se dressent tout seul et mon échine frémis dans cette superbe ambiance lorsque les « Blame It on the Boom Boom » sont repris en chœur par le public qui ne s’arrête plus une fois le titre terminé. Durant le morceau, j’aperçois TYRONE qui chante comme un fou les refrains alors qu’il est sur le côté au bas des planches. Complètement folle cette soirée !

Pour finir en beauté, CHRIS échange sa guitare avec la basse de STEVE pour le fameux « Lonely Train » Il est 23 heures et c’est déjà la fin. Le groupe salue le public et s’en va. Les traditionnels “Oh oh oh” font revenir BEN et CHRIS sans sa gratte pour débuter l’éblouissante ballade fédératrice « Peace Is Free ». Alors que JOHN FRED et STEVE reviennent sur scène pour continuer le titre, CHRIS va communier au plus près de ses fans en descendant des planches pour aller chanter au milieu du public. Tout bonnement incroyable !

Ça y est, le show se termine en toute beauté. Quelle prestation nous ont fait les gars du Kentucky. Absolument faramineux.

C’est en écoutant en boucle le dernier album « Screamin’ at the Sky » que nous rentrons tranquillement dans notre contrée avec des rêves plein la tête. Un grand merci aux Docks de Lausanne pour ce magnifique concert… et à charge de revanche pour la prochaine accred’ photos.

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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

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Et c’est reparti pour le Brin de Zinc pour aller voir THE BELLRAYS. Ce soir, alors que leur pays est en plein marasme politique, nos copains Californiens ont posé leurs flight cases à Barberaz pour nous présenter leur petit nouveau « Heavy Steady Go » sorti très récemment. Mais avant de partir, il me faut rassasier la Titine qui fait la tête. « Je suis malheureuse, j’ai plus d’essence, mes pneus sont dégonflés…. ». Bon, une fois la dame regonflée à bloc, direction le Brin de Zinc.

L’avantage d’être un lundi soir, c’est que sur la route, il n’y a pas grand monde. Donc pas d’abrutis qui vous font des appels de phares alors que vous êtes en train de dépasser un camion parce qu’ils sont derrière vous et que vous vous traînez à 130 km heure sur l’autoroute.

Une fois arrivés sur le parking, je me rends compte qu’il est blindé. A tel point que c’est limite s’il ne faut pas faire la queue pour pouvoir se garer. Heureusement pour moi, un véhicule s’en va au moment où j’arrive. Cool. Devant la porte d’entrée, il faut montrer patte blanche. Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé et ça veut dire que le concert est full. Trop bien ! Reste plus qu’à attendre l’arrivée de nos copains de Riverside.

En regardant le public de ce soir, je me rends compte qu’il n’y a pratiquement que des quinquagénaires, voire même des sexagénaires. Bon, il y a quand même quelques trentenaires, mais la moyenne d’âge se situe entre 45 et 60, voire 70 ans peut-être. Il semblerait que les spectateurs ne soient pas nés de la dernière pluie, ce qui semble logique, étant donné la longévité du groupe.

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Si vous ne connaissez pas les BELLRAYS, c’est un groupe de Garage Rock qui mélange le Punk, le Hard Rock et la Soul qui date de la fin des années 80.

Le concert est, comme je le soupçonnais, rempli à ras bord. Encore heureux que j’ai pu me placer bien devant. Je ne rencontre pas beaucoup de têtes connues, les copains ne sont pas tous venus. Ils ne savent pas ce qu’ils vont rater ! Mais bon, ça peut se comprendre étant donné que nous sommes un lundi soir et que le lendemain il faut retourner travailler.

En revanche, j’ai le sentiment que pour les lumières il va falloir s’accrocher, mais bon le concert n’a pas commencé, attendons. Tiens, comme si ça ne suffisait pas, et pour couronner le tout, la machine à fog fait son grand retour et en plus la clim’ est à fond. Le fond de l’air est frais, mais je ne m’inquiète pas trop car étant donné le monde ça ne devrait pas durer.

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20h55, le guitariste BOB VENNUM traverse le BDZ pour récupérer des trucs dans une belle valise rose posée à côté de son ampli puis repart au fond. Étrange… En observant la scène, je remarque, à part la valise, deux gros congas et un tambourin meini (tambourin sans la peau) sur l’ampli de guitare et une setlist froissée déjà posée au pied de la batterie. Nouvelle étrangeté que je vais comprendre plus tard dans la soirée.

L’impatience du public commence à se ressentir et ça bouillonne de plus en plus dans le BDZ qui devient ultra chaud, pendant que sont diffusées différentes musiques Punk à tendance Rock.

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21h14, les BELLRAYS au complet traversent le public pour monter sur scène. A peine installés, 30 secondes après avoir réglé leurs guitares, LISA KEKULA, l’impressionnante chanteuse demande : « Ready Guys ? » et d’un coup nous sommes embarqués dans le monde des BELLRAYS avec « C’mon ». C’est une LISA au top de sa forme qui, talons hauts, leggin’ noir et chemise rouge écarlate, est présente sur scène pour nous montrer de quel bois elle se chauffe. D’ailleurs, ça tombe bien, étant donné la fraîcheur extérieure. “Nous avons sorti un nouvel album qui s’appelle ‘Ready Steady Go” et nous allons vous en faire quelques morceaux “, dit-elle.

Treize ans que j’attendais ce moment ! C’est trop bon, d’autant plus que je ne les ai jamais vus d’aussi près. La section rythmique a changé depuis la dernière fois où j’ai eu l’occasion de les voir en live. A la basse, il y a NICO MILES qui ne tient pas en place, et CRAIG WATERS derrière les fûts qui jouait déjà sur les albums « Have a Little Faith » et « Hard, Sweet and Sticky » soit un sacré retour aux sources. “I Fall Down” et “Power to Burn” se suivent sans interruption avec une LISA agressive, dans le bon sens du terme, se baladant de droite à gauche de la scène, micro et tambourin en mains.

Ball of Confusion” et “Hard Drive” continuent de fasciner le public. BOB va au-devant de la scène pour ses solos pendant que, sous les frappes rapides et précises de CRAIG, NICO reprend les refrains avec beaucoup d’enthousiasme. LISA est hyper sérieuse et reste concentrée sur ses paroles, mais elle sourit quand même de temps en temps. Ouf ! Les talons sont moins hauts qu’il y a treize ans, et elle bouge moins qu’avant mais ça ne l’empêche pas d’haranguer le public. « It’s a Rock show, People », dit-elle quasiment à chaque fin de titres.

NICO a un sourire qui illumine son visage, en qui en dit long sur le plaisir qu’il prend à être sur scène à côté de telles stars. Pour ma part, je n’en reviens toujours pas de voir les BELLRAYS si proches. C’est très étrange, je n’ai pas l’habitude et c’est vraiment trop top.

Le brûlant et Bluesy « Snakes » tiré du récent LP « Ready Steady Go » fait monter la chaleur dans le Brin de Zinc. Lorsque LISA chante à tue-tête « I see snakes », j’ai l’impression de me retrouver au fin fond du désert et de faire face à un serpent à sonnette  quand elle secoue son tambourin.

THE BELLRAYS au Brin de Zinc
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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

Les titres ne s’arrêtent pas de défiler continuant leur travail de sape sur un public aux anges : « California », « Pinball City », le lourd et puissant « Changing Colors », l’excellent « Living a Lie »… Pas de palabres inutiles, à part les « It’s a Rock Show, People. A Night Rock Show » de la chanteuse qui continue de regarder le public d’un regard menaçant lorsqu’elle ne défie pas les spectateurs du doigt. « Down of my Knees » et « One More Night » sont suivis par « Voodoo Train », le génial « Black Lightning » et « Startime ».

 Il est bientôt l’heure de terminer, du moins c’est ce que dit la setlist, avec « Revolution Get Down » qui était noté en premier, mais bon… LISA prend le devant de la scène, toujours aussi menaçante et revendicative. Le titre terminé, le groupe remercie le public et, comme à mon habitude, je récupère la setlist qui était au sol. Sauf qu’à priori, il ne fallait pas puisque LISA me reprend la setlist des mains. Oups, aurais-je été trop hâtif ?

THE BELLRAYS au Brin de Zinc
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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

En tout cas les BELLRAYS n’en ont pas fini avec nous puisque nous avons droit à deux titres supplémentaires. « Merci », nous dit-elle en Français. « It’s not Monday, People. This is a Friday Night Rock show », continue-t-elle. Et voilà, le set se termine. Ah ben non, LISA a décidé de continuer avec « Power to Burn ». BOB tourne sur lui-même tout en tapant du pied et faisant du « Duck Walk », sous les martèlements de CRAIG, toujours aussi impressionnant, et les sons de basse de NICO, qui continue de bouger et de reprendre les refrains avec le smile.

D’un coup, LISA descend de la scène pour aller chanter au plus près du public. Le groupe ne s’arrête plus. C’est complètement dingue. « Come on people, Come on !! », nous dit LISA en remontant sur les planches.

THE BELLRAYS au Brin de Zinc
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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

Après avoir présenté les musiciens qui l’accompagnent, elle demande au public de faire plus de bruit, et conclut « Merci beaucoup » dans un Français américanisé. « We are THE BELLRAYS, Best souvenir !! » et c’est fini. Une heure pas plus pas moins, et les BELLRAYS ont déjà fini. Certes, le concert était génial mais j’en aurais bien pris un peu plus. Et dire qu’aux États Unis, ils jouent régulièrement plus d’une heure et demie. Enfin bref.

A peine ont-ils fini que le groupe est déjà à son stand merch’ en train de signer et de vendre leurs T-Shirts et CDs. Malheureusement pour moi, les prix sont quelque peu prohibitifs pour mes poches. Nous quittons donc le Brin de Zinc sans petit bonus concert mais c’est avec le « Heavy Steady Go » en boucle dans la voiture que nous faisons le chemin du retour.

Encore un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas pour cette soirée !

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DREAMCATCHER et DENVER au NEO

DREAMCATCHER et DENVER au NEO
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Le mois de novembre commence à peine que je retourne voir un concert, le jour de la Toussaint à l’Isle sur la Sorgue. Je viens de découvrir qu’il y a un pub là-bas, le Neo, qui outre le lancer de hache et le billard, propose des concerts. Et là, l’affiche m’attire comme un aimant, car je cours après une date jouable pour moi pour voir les Parisiens de DREAMCATCHER.

Donc en route pour le Neo ! Heu, pas évidente la petite route quand on ne la connait pas, surtout de nuit. Mais bon, comme le dit l’adage : « Quand on aime… ». En revanche, je me gare finger in the nose ! L’endroit est top, c’est super grand. En plus ce soir, il y a un foodtruck à l’extérieur. Dans le pub, une petite scène basse est installée et je constate qu’il y a déjà pas mal de monde. Il faut dire que DENVER, le groupe de première partie est un groupe local de compos.

Le temps de dire bonjour aux DREAMCATCHER et de manger un trop top burger maison (je vais pouvoir faire un guide des meilleurs burgers de concert, moi !) et c’est parti ! Le groupe devant moi est en formation basse, guitare, batterie et guitare solo/chant. DENVER est le groupe du guitariste-chanteur Ted DENVER qui a remonté le groupe avec de nouveaux membres. En effet, pour ceux qui ne les connaissaient pas, DENVER existait auparavant mais officiait sur Paris. Ce qui  remonte quand même à quelques années ! 

Musicalement, on est dans du Hard Rock, Heavy. C’est plutôt agréable. Ted a une belle voix et il chante avec un bon accent Anglais, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tous ceux qui chantent dans cette langue. En plus, c’est un superbe guitariste et il est clair que c’est sur lui que repose le groupe. Le groupe communique bien dans une ambiance très familiale. D’ailleurs, petite anecdote, le chanteur arrête même le set une petite minute pour faire un coucou à sa famille en visioconférence. C’est assez inhabituel mais c’est sympa.  

DREAMCATCHER et DENVER au NEO
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Bon, petite pause. Au stand merch’, un CD m’attire (c’est bizarre, non ?). La pochette est sublime et sent à plein nez une production de Stan W. DECKER. Ce qui m’intrigue, c’est que ce n’est pas un album de DREAMCATCHER ni un album de DENVER (qui n’en a d’ailleurs pas). Thierry THUANE, le batteur de DREAMCATCHER m’éclaire à son sujet. Il s’agit d’AMETHSYTE PROJECT, un projet musical pour soutenir la recherche pour la lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Plein de musiciens que je connais y ont participé dont Jo AMORE (KINGCROWN), Carine PINTO (MANIGANCE), Olivier COSTES (LOOKING FOR MEDUSA), etc, et bien-sûr les musiciens de DREAMCATCHER. Thierry m’explique qu’il est à l’initiative du projet, et j’avais raison pour la pochette, Stan W. DECKER a bel et bien participé à l’aventure. Du coup, comme c’est pour la bonne cause, je suis obligé de l’acheter, ce CD !

DREAMCATCHER et DENVER au NEO
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DREAMCATCHER au NEO

Allez, il est l’heure pour les DREAMCATCHER de monter sur scène. Et c’est parti ! Depuis le temps que je veux les voir, je suis aux taquets. Là c’est clair, tous les musicos, du batteur au guitariste ou au chanteur, sont des personnes qui ont joué dans des groupes depuis longtemps. C’est mega pro et chacun a un look à lui. Bref, on ne dirait pas qu’ils débarquent d’un bureau de Poste ! C’est peut-être un détail mais pour moi, c’est important car un concert, c’est bien-sûr la musique, mais c’est aussi le visuel et malheureusement, pas mal de groupes l’oublient.

Les DREAMCATCHER font le show même si la scène est petite. Chris GARREL a d’ailleurs trouvé une solution : quand il ne chante pas, il laisse la scène à ses copains et va dans la salle. Je suis fan de sa voix. Elle matche à donf’ avec les morceaux. Alors oui, c’est du Hard Rock classique. Et alors ? Moi j’aime et je m’en balance de l’innovation…  surtout si c’est pour mettre des grosses voix qui font peur ou ajouter un mec qui nique des vinyles sur une platine. Je suis content d’entendre leurs morceaux en live.

Le groupe nous fait un petit cover de MAIDEN en hommage à Paul DI ANNO. Après ce morceau, Chris appelle Ted DENVER pour qu’il les rejoigne – il a été leur guitariste pendant des années et a joué sur le premier album. Le public est mega content car il y a visiblement beaucoup de copains à lui dans la salle. Et on repart pour deux morceaux du premier album… malgré quelques petits problèmes de son pour Ted.

Et hop, pour prolonger ce moment, ils attaquent un petit cover de SAXON puis un cover pas prévu de JUDAS PRIEST. Attention quand même, trop de covers tue le cover ! Mais bon, ils sont heureux de jouer ensemble et font durer le moment.

DREAMCATCHER et DENVER au NEO
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DREAMCATCHER avec Ted DENVER au NEO

Allez, il est tard et j’ai quand même un peu de route à faire donc on the road again ! Cool, demain c’est dimanche. C’est tranquille le dimanche… Comment ça, j’ai un concert demain ? Oups, je crois que sur ce coup-là, ça ne va pas être possible (non, je n’ai pas aqua poney, je suis crevé !), et puis ANGRA, je les ai déjà vus pas mal de fois.

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