C’est cool, les concerts s’enchaînent et le point commun entre eux c’est que c’est dans des salles que j’aime à Lyon et que ce sont des groupes que je n’ai jamais vus en live. Eh oui, la vie est mal faite : il y a des groupes que je déteste et que j’ai du voir en live un paquet de fois (pas que je sois maso, mais parce qu’ils étaient à l’affiche d’un fest ou d’un concert qui m’intéressait) et il y a des groupes dont j’adore les albums et que je n’ai jamais pu voir en live. Et THE DARKNESS en fait partie. Donc, même si je n’ai pas encore retrouvé la grande forme, pas question que je les loupe pour leur date au Kao de Lyon !
Heu chérie, oui je fais attention, oui je te promets que je me reposerai…. quand je serai mort !!! Mais bon, je vais quand même faire gaffe parce que des groupes que j’aime et que je n’ai encore jamais vus, il y en a un certain nombre !! Et puis, tu ne peux venir avec moi voir THE DARKNESS. Mais non, le chanteur ne s’est pas fait broyer les balls ! Il a juste une putain de voix !!! Ah, tu ne peux pas, tu as piscine… Bon ben pas grave parce que moi, me voilà direct on the road again, direction Gerland !
Bon, même en galérant avec les bouchons, je suis en avance. La première partie, DZ DEATHRAYS n’a pas commencé à jouer. Heu… le balcon est ouvert, ça veut dire qu’il va y avoir du monde ! Ca ne va pas être forcément blindé mais ça ne devrait pas en être loin. Donc je me dirige directement aux barrières. Pour les photos, c’est mieux de prévoir le coup avant qu’il n’y ait des centaines de personnes agglutinées devant la scène.
Allez je suis prêt… même si le descriptif du groupe australien de première partie ne me met pas vraiment en confiance (dance metal thrash). Mais je vais vite être fixé et ce sera (pourquoi pas ?) peut-être une bonne surprise. C’est parti, direction le trio de Brisbane, les DZ DEATHRAYS !
Alors on va dire que c’est bizarre. Du grunge joyeux (??), dansant, avec une touche pop. Voilà. C’est bien fait mais perso, je n’accroche vraiment mais alors vraiment pas. Ce doit être leur côté pop grunge…
Allez next ! Je vais au bar pour papoter avec mes potes qui, comme moi, se sont réfugiés au fond de la salle, là où il y a de la lumière et à boire ! Bon, même vu du bar, ce n’est pas mieux. C’est même pire car on a une bouillie pop en fond et qu’on n’a même pas le côté metal, lol. Bon, en même temps, on n’en attendait rien donc on n’est pas déçus !
Le temps passe vite quand on rigole. C’est déjà l’heure du changement de plateau et le moment d’en profiter pour me glisser again aux barrières.
J’attends ce moment depuis 2003 et la sortie de leur putain de chef d’œuvre, « Permission to Land » avec lequel les anglais m’avaient mis une tarte énorme, mélange d’AC/DC, de THIN LIZZY et de QUEEN. Dix-sept ans après, je vais enfin pouvoir les voir !!!
Allez putain, c’est parti ! Ouah, il a vraiment cette voix !!! Et cette présence !! Putain, putain, c’est trop bon ! Le concert commence avec le dernier album que le groupe joue en intégralité. On a du bol, il est bon. Les DARKNESS s’éclatent. JUSTIN HAWKINS, outre sa putain de voix et le fait qu’il est un bon guitariste, est un putain de frontman. Il communique avec le public, leur fait taper dans les mains et fait le show. Il nous fait même un poirier devant la scène. Tout comme AXL ROSE et comme FREDDY MERCURY, il change souvent de fringues.
Les autres ne sont pas en reste. Ca saute, ça bouge, bref ça fait le spectacle.
Tiens, la deuxième partie commence après une courte interruption. Le look a changé et c’est parti pour les tubes de leur premier album ; des morceaux qui ont fait d’eux des superstars en Angleterre. Le public est aux anges et moi aussi bien-sûr ! Putain, quelle voix ! JUSTIN est vraiment un putain de chanteur. C’est lui que QUEEN aurait dû prendre, il a tout : la voix, le charisme, le côté cabot.
Les hits s’enchaînent. Encore, encore !! « I believe in a Thing called Love » met la touche finale au set avant la distribution de médiators, de baguettes. Et voilà ces putains de lumières qui se rallument pour nous dire que c’est fini. Sniff !!!
Les gens se ruent sur le stand merch’ pour dévaliser les T-shirts, les photos et les CDs pré-dédicacés. Prix en Livres et en Euros, Brexit oblige.
Bon, j’ai tenu jusqu’au bout et j’ai la pêche. Comme quoi le hard-rock, c’est bon pour la santé ! Bon, surtout si c’est bien fait !!! Putain de concert, putain de groupe ! Même les copains pas fans (surtout de la voix) sur album sont tombés sous le charme du groupe en live !! THE DARKNESS est un vrai putain de groupe de live. Certifié Ti-Rickou !!!
Allez, à la voiture et vite pour continuer à les écouter !!! Un énorme merci à Mediatone pour cette superbe soirée.
Et bien-sûr, Long Live Rock ‘n’ Roll en Live !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors que normalement par ce dimanche pluvieux j’aurais dû buller tranquillement sur mon canapé, me voici lancé à toute vitesse sur l’autoroute vers le Ninkasi Kao de Lyon. Vous en connaissez déjà la raison si vous suivez le webzine sur les réseaux sociaux. Eric, le créateur du site et rédac chef, n’est pas à un paradoxe près. Celui qui aime tout le monde a des soucis du côté du cœur… Indisponible pour un certain temps, je le remplace au pied levé pour un concert noté sur les tablettes du zine depuis longtemps déjà.
J’arrive, malgré le mauvais temps sur la route, en avance devant la salle mais une queue déjà importante attend devant les portes encore closes du Kao. C’est bon signe, je pense qu’il y aura du monde et c’est toujours réjouissant pour moi de constater que du monde se déplace un dimanche soir alors que demain beaucoup se lèveront tôt pour aller travailler.
Ce soir, ce sont les finlandais de TEMPLE BALLS qui ouvrent le bal des festivités. Je ne les connais pas depuis longtemps mais j’apprécie bien leur dernier disque et j’en attends la confirmation en live. Le passage de la scène étant souvent un vrai révélateur de la valeur des groupes et de leur potentiel.
Ils sont originaires de la ville d’Oulu située vers le nord du pays. Inutile de vous dire que pendant l’hiver, il ne doit pas faire très chaud ni avoir trop d’activités extérieures à part le ski de fond. Du coup, pour se réchauffer, ils pratiquent depuis 2010 un hard-rock teinté de sleaze. Je plaisante bien sûr…
D’entrée ce qui me surprend, c’est leur jeunesse. J’ai du mal à croire qu’ils existent depuis 9 ans Ils ont dû débuter au biberon (lol). Le chanteur ARDE TERONEN a aussi chanté dans SHIRAZ LANE, autre groupe finnois en devenir. De l’expérience, ils en ont avec déjà de nombreux concerts au compteur.
Le quintet attaque bille en tête malgré le peu de place sur scène. La batterie d’ANTTI HISSA est placée devant l’estrade où est installée la batterie de SONATA ARCTICA. Et ses compères n’ont guère plus de place pour se mouvoir. Ce qui est un peu gênant pour des jeunes qui débordent d’énergie !!
Le répertoire pioche allègrement dans les deux disques que le groupe a sortis. La musique à l’air de plaire à un public réceptif et qui ne demande qu’à s’enflammer. Le chant est plutôt rauque et éraillé. Les guitaristes bien en place avec les solos acérés de la part de JIRI PAAVONAHO.
Le son est excellent, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, et le restera pour les deux autres groupes. En revanche, les lumières tiennent plus de l’ambiance que de la Fête des Lumières qui débute bientôt à Lyon.
Je passe un agréable moment avec un groupe à suivre dans le futur. Le temps d’une première partie étant limité, c’est avec l’envie de les revoir rapidement que je les regarde regagner les coulisses.
Après un changement de matériel assez court (il faut dire que la batterie reste en place), c’est maintenant à EDGE OF PARADISE de jouer. Je dois vous avouer que je ne connaissais absolument pas ce groupe. Découverte totale ce soir pour moi.
Contrairement aux derniers concerts et aux packages nordiques auxquels j’ai assisté ces derniers temps, cette formation n’est pas scandinave malgré les 2 groupes finlandais de la tournée. Non, eux sont américains et viennent de Californie. Los Angeles pour être exact. Mais ils ne pratiquent pas du hair métal ou du hard-rock mélodique comme la région a pu en produire à la chaîne dans les décennies précédentes.
Ils se lancent à la conquête de l’Europe pour la promotion de « Universe », tout juste sorti des chaines du pressage du célèbre label italien Frontiers. Ils naviguent dans des eaux allant du hard-rock traditionnel au heavy en lorgnant vers le symphonique avec la voix de MARGARITA MONET, la chanteuse et fondatrice du groupe avec DAVE BATES, guitariste de son état. De temps à autre, un petit côté industriel pointe le bout de son nez mais de façon minime. Heureusement car c’est un style que je n’affectionne pas vraiment.
Les lumières sont encore plus tamisées… si, si c’est possible… et ils n’ont pas plus de place que nos amis finlandais. Mais c’est moins gênant car ils sont plus statiques. La musique s’écoute différemment car plus structurée et ambitieuse.
La voix de MARGARITA MONET est puissante mais douce. Sous son séduisant aspect, on apprécie de belles capacités vocales. C’est sans conteste elle le fer de lance de la formation. Les groupes à chanteuses ayant une fâcheuse tendance à se ressembler, ici l’univers musical est différent, plus varié. La palette des sons est variée et les morceaux bien en place.
Le concept aussi se veut différent et interrogatif sur notre monde. Avec « Universe », ils ont décidé de créer quelque chose qui vous transporterait dans un autre monde, une musique qui transcende le temps et l’espace et vous emmène dans une aventure épique à travers notre univers ! Les chansons parlent de briser les peurs, de tester nos limites et poursuivre nos passions à la vitesse de la lumière, nous accrocher à notre humanité et nous soutenir les uns les autres alors que nous entrons ensemble dans notre futur numérique fou. Voici le discours revendiqué par les musiciens. Intéressant mais pas si facile d’accès que ça !!
Personnellement, j’ai du mal à rentrer dans leur univers. Ce n’est pas ma tasse de thé musicalement même si c’est hyper bien fait. Le groupe navigue sur une palette sonore intéressante mélangeant des riffs de guitare bien sentis avec souvent une section rythmique plus groovy. A réécouter pour savoir si je change d’avis ou pas.
Malgré tout, aux USA, ils ont le vent en poupe et ont intégré le top 100 du classement Billboard et atteint le sommet du classement rock d’Amazon. Le public du soir a l’air d’aimer la prestation et c’est ce qui compte le plus finalement.
En attendant que SONATA ARCTICA arrive sur scène, je me retourne pour constater que le Kao s’est bien rempli et que même quelques afficionados ont investi le balcon. Toujours cool de voir du monde dans les concerts métal !!
Après un changement de matériel et de scène relativement court les lumières s’éteignent pour notre plus grand plaisir. Ils sont en tournée européenne pour la promotion de leur dernier rejeton intitulé « Talviyö » (qui signifie Nuit d’hiver en français) sorti en septembre 2019. Tout un programme !! Un album qui ne suscite pas un enthousiasme à toute épreuve chez les fans, surtout ceux de la première heure.
En effet, depuis la sortie de « Eclipsa », leur premier disque il y a tout juste 20 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de nos amis scandinaves. Les vikings du début qui pratiquaient un heavy power métal ont progressivement laissé la place à une musique nettement plus assagie. Fini le temps des cavalcades du début et des riffs rentre-dedans acérés. Une grande partie des fans s’en sont allés vers d’autres cieux après ces changements, mais le groupe à l’air de s’en ficher comme de sa première chemise. Je sais qu’il faut vivre avec son temps et ne pas toujours être nostalgique, mais ce n’est pas toujours facile.
Aussi, avant de venir assister à un concert de SONATA ARCTICA en 2019, il faut faire abstraction du passé et se dire qu’on va écouter et voir un nouveau groupe. Ainsi vous rentrerez plus facilement dans leur nouvel univers musical.
Tout ceci étant dit, après une courte intro, les cinq lascars déboulent sur scène pour entamer la setlist du soir avec « A little less understanding », extrait comme souvent du dernier opus. Le ton musical est donné et c’est conforme à mes attentes, un morceau bien ficelé en mid-tempo. Le suivant « Closer to an animal » suit le même chemin avec des parties de clavier intéressantes. Les compositions sont bien construites, riches en arrangements, TONY a le chic pour nous concocter des jolies mélodies.
Du groupe original, seuls TONY KAKKO au chant et TOMMY PORTIMO à la batterie répondent présent. Au fil du temps, ils se sont entourés de nouveaux musiciens et c’est un groupe soudé que nous voyons évoluer ce soir.
Le chant est toujours aussi fluide et les mélodies chant sont toujours de qualité. Avec une guitare globalement moins en avant qu’auparavant ELIAS VILJANEN, même s’il est plutôt statique, s’en tire avec les honneurs. HENRIK KLINGENBERG, le clavier, est le grand gagnant de la bataille. Dans les nouvelles compositions son rôle a pris de l’importance, il est musicalement plus présent, plus en avant. Niché sur son estrade derrière PASI KAUPPINENE, le bassiste, il doit trouver le temps long aussi. Il vient de temps à autre s’éclater sur le devant de la scène avec ses copains avec un synthé en bandoulière.
Malgré le changement d’orientation musicale, j’ai apprécié ce concert et le professionnalisme de leur prestation. C’est très agréable à l’écoute et les musiciens et les gens autour de moi ont l’air heureux. Alors que demander de plus ? Encore une bonne soirée pour moi et cerise sur le gâteau, j’ai découvert un groupe de petits jeunes aux dents longues.
Les derniers titres reprennent des couleurs et de la vitalité avec notamment « Fullmoon », extrait du premier album. Je dois vous dire que je préfère nettement cette période à l’actuelle. C’est ensuite l’heure des rappels pour deux nouveaux titres. Distribution de médiators et jet de baguettes et c’est terminé.
Au stand merchandising, je retrouve EDGE OF PARADISE au complet et 2 musiciens de TEMPLE BALLS sont là pour le service après-vente. Le temps de faire connaissance avec les fans et de poser pour tous les photographes amateur.
Cool, la pluie s’est arrêtée pendant le concert donc le moment est propice pour quitter Lyon et regagner mes pénates.
Ce report est dédié à « Highlander » Eric en lui souhaitant un bon rétablissement et qu’il vous permettre de revivre de nombreux concerts à travers ses reports !! Long live…
Les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. Ce soir, c’est direction Lyon et plus précisément le Kao pour une soirée thrash and heavy metal. Après une soirée blues, ça va réveiller, lol !!
Bon, impossible d’être en retard car je viens surtout pour la première partie : NIGHT DEMON !!! Ce groupe, c’est le renouveau du heavy metal pour moi. Je les adore et, bien sûr, je suis aux taquets pour leur arrivée sur scène.
Ils attaquent très fort devant une grande partie du public présent pour eux et prêt à en découdre ! Et ils ne vont pas être déçus ! Ca part fort dans un style très Traditionnal Wave of British Heavy Metal, version 2019 !
J’adore ce style, cette voix, leurs morceaux. Putain, c’est encore plus fort que fois précédentes où je les ai vus. Ils s’éclatent grave et communiquent au public leur envie de jouer (sauf à Serge qui, lui, préfère jouer sur l’autoroute, mdr !).
Il y a du TYGERS OF PAN TANG, du PRAYING MANTIS dans leurs inspirations. C’est trop bon ! Whouah !!
Bon, c’est trop court aussi.
Allez, ça va être au tour de SACRED REICH. Là, ça va être plus thrash et je ne suis pas particulièrement fan. Bon, les trois premiers morceaux pour les photos et je pars pour la release party de FRANCK CARDUCCI.
Les SACRED REICH sont américains. Le groupe s’est formé en 85 et ils sont les pionniers du thrash metal. Allez, entrée sur scène.
Tiens, je me rappelais ça plus violent… Bizarre… ou alors c’est les trucs death, grind et consorts qui me font trouver le thrash assez calme !
En plus, c’est bien fait et le petit nouveau s’éclate à donf’ alors qu’il n’était pas encore né lors de la sortie du premier album… Je parle du guitariste, of course ! J’aime même plusieurs morceaux (ben ouais Christian, c’est possible !). Bon en tout cas, çà joue grave et je n’ai du coup plus du tout envie de me sauver et ce, jusqu’à la fin !
Le temps de papoter un peu avec les NIGHT DEMON et les copains et c’est grillé pour aller voir jouer FRANCK. Sniff ! Décidément, je n’arrive pas à faire deux concerts le même soir, moi !!!
Allez, un grand merci à Mediatone pour cette soirée !
Je n’aime vraiment pas devoir faire des choix cornéliens du style : aller voir TARCHON FIST et AMON SETHIS au Warmaudio ou aller au Rock ‘n’ Eat Live voir un groupe que tu n’as jamais vu et dont tu n’entends que du bon, ANIMALIZE. En plus, ils passent avec HIGHWAY, les copains de Sète et de Montpellier et les fous furieux d’OVERDRIVERS. Tout bien réfléchi, TARCHON FIST a une date le lendemain à Grenoble donc direction le Rock ‘n’ Eat !
C’est peut-être parce que c’est un jour férié mais je me gare finger in the noze ! Le concert n’est même pas commencé quand j’arrive, trop fort !
Tiens, ANIMALIZE c’est un trio… Je ne sais pas pourquoi, je pensais qu’ils étaient quatre.
Bon, le bassiste chante. Putain, ça dépote grave sa mère-grand dans les traboules secrètes ! Que ce soit en anglais ou en français, leur hard heavy à l’ancienne est très efficace, la voix du chanteur est parfaite, la basse très maidenienne et aussi très bien trouvée, la guitare et la batterie sont nickel. Les musicos ont un vrai look et une mega attitude sur scène. Putain, c’est très bon !
Juste à choisir entre l’anglais et le français, pour ma part, j’ai quand même une petite préférence pour les morceaux en français. En tous cas, un groupe à suivre, c’est clair !!!
Allez, pause avant le prochain groupe, OVERDRIVERS !! Oh yeah ! Et c’est parti, les cousins français de AIRBOURNE et d’AC/DC attaquent, version les freins, c’est pour les lâches. Le hard boogy australien à donf’ et putain encore une fois ça fonctionne. Le gens dans le public sont comme des dingues. Putain, c’est mega bon !
Bien-sûr, ils n’ont pas inventé le hard boogy et alors ? C’est mega bon et j’ai les cheveux qui bougent tout seul. Pour le reste – l’innovation, etc – je m’en tamponne grave le coquillard. Moi, j’aime ce hard-là, pas du metal pouet pouet, du putain de hard des familles ! C’est clair, je ne suis pas un metalleux, je suis un putain de hardos qui prend son pied avec les OVERDRIVERS. Le groupe nous en donne pour notre argent, ils courent, ils sautent, ils se donnent à deux cent pour cent, ça sent l’alcool et le rock ‘n’ roll !! Putain, c’est bon ! L’esprit AIRBOURNE avec leurs compos à eux. Le hard-rock vit encore car les OVERDRIVERS ne le laissent pas mourir, tué par des tribute bands à deux balles !!! Ouah, c’est fini ! Trop bon !!
Allez, il y a encore les HIGHWAY à venir. Je suis mega content car il y a vraiment trop longtemps que je ne les ai pas vus en live, moi ! Et encore une fois, je ne vais pas être déçu. Leur hard-rock à eux fonctionne toujours vraiment bien en live. En plus, c’est une tuerie ! Le public chauffé à blanc répond par une mega ambiance et en communiquant avec le groupe. Le Rock ‘n’ Eat est le temple du hard-rock ce soir !
Les HIGHWAY sont des showmen, ils aiment la scène et partager avec le public et ils se donnent à cent dix pour cent, sans calcul, juste pour le plaisir de distiller leur musique. Il faut dire qu’ils ont des putains de brûlots en leur possession, du genre à te faire bouger les cheveux tout seul et bien-sûr te niquer la nuque !! C’est le kiné qui va être heureux, lol ! Encore une fois, c’est juste trop court. Sniff.
Je viens de passer une putain de soirée avec trois groupes de barges de rock hard. Rien à jeter ! Le genre d’affiche sans remplissage inutile et où le groupe local n’était pas juste là pour faire venir ses potes !! Merci le Rock ‘n’ Eat et Pedro pour cette super affiche ! J’ai bien fait d’être venu, moi !!
En cette toute fin de mois d’Août, c’est direction Lyon et plus précisément le Rock ‘n’ Eat ! Comme j’adore les bouchons, je prie très fort les Dieux du Hard-Rock pour que tous les lyonnais ne soient pas encore rentrés de vacances. Bon, de toute façon, je vais essayer de prévoir large car à priori le groupe pour lequel je me déplace ce soir a de très fortes chances de commencer les hostilités.
Allez, on the road again ! Je me gare finger in the noze et j’arrive juste sur le fil. Au poil, ils commencent juste à jouer. Mais qui ? Mes copains parisiens de BARRAKUDA bien-sûr !!! Pas le temps de dire bonjour à qui que ce soit, ni à Paul, ni à Jacques (de toute façon, ils ne sont pas là et en en plus, je ne les connais pas ! ) et je rentre direct dans le show des copains.
Tiens, il manque un guitariste ! Formation réduite à quatre ce soir. Pas grave, même avec un seul guitariste, BARRAKUDA en live c’est de la dynamite. Putain, qu’est ce que ça fait du bien ! Ca faisait trop trop longtemps que je ne les avais pas vus en live et ça me manquait. Leur puissance, leurs paroles (en français) et leur charisme en font un des plus performants groupes de hard-rock qui tournent à l’heure actuelle.
Bon c’est vrai j’avoue, je suis fan de LUKA, d’EPHRAIM, de son frère ADOLPHE, de JYPE et de NIKO (même s’il est absent ce soir). Et il n’y a pas que moi ! Même si à cette heure-ci le Rock ‘n’ Eat ne déborde pas, ceux qui sont présents vont en prendre plein leurs oreilles et leurs yeux.
LUKA fait comme d’habitude son show. Il va se frotter avec le public dans un slamm pas piqué des vers, il remue, il saute… En bref, il s’adapte et se rajoute de l’espace !
On va avoir droit aux morceaux de leurs EP. Dommage qu’il n’y en ait pas un nouveau. En tout cas, encore une fois les BARRAKUDA nous offrent une putain de prestation qui va bien-sûr paraître trop courte à tout le monde.
Bon allez, le show est fini, je retrouve les copains. Je vais pouvoir papoter avec eux et c’est vrai qu’on a plein de trucs à se dire depuis le temps qu’on ne s’est pas vus !
Tiens, B.E.Y.O.N.D. BIZARRE commence à jouer. Comment dire ? Le style musical est en partie identifié dans le nom du groupe : bizarre. Un peu fusion – les RED HOT ont du être bien écoutés – mais pas que, ils ont plein d’influences. Au moins, ils font de la musique comme ils le sentent. Mais c’est clair qu’après le poisson fou furieux, ça ne me donne pas forcément envie de poursuivre l’expérience. Je retourne donc papoter avec mes copains de BARRAKUDA.
Et c’est maintenant le troisième groupe de la soirée qui commence : GOYA. La salle qui s’était tout de même étoffée pendant BEYOND BIZARRE est maintenant pas mal remplie. Alors là, c’est encore autre chose. C’est très clair, c’est du rap metal ! Putain, le mec rappe ! Voilà tout ce que j’aime dans la musique…. Je ne m’étalerai pas sur « c’est bon, c’est pas bon », ce n’est juste pas du tout pour moi.
Ca me fait rappeler que demain j’ai un putain de festival à Leyment avec les copains d’EXISTANCE et qu’il faut que je m’économise un petit peu. EPHRAIM et les autres sont dégoûtés de n’apprendre qu’aujourd’hui que leurs potes jouent demain. Allez, il est temps de se dire au revoir. Une chose est claire, j’ai très envie de revoir BARRAKUDA très vite.
Un grand merci au Rock ‘n’ Eat pour cette affiche hétéroclite mais qui a donner l’occasion à BARRAKUDA de venir secouer les lyonnais.