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SAXON @ le Transbordeur – Lyon

Pour ceux qui suivent le webzine, vous devez être étonnés que je retourne voir SAXON vu que les deux dernières fois, je n’avais pas forcément apprécié leurs prestations. Déjà, si j’étais retourné les voir, c’était que les groupes de première partie étaient inloupables. Là, c’est le même cas de figure. Lors du lancement de l’affiche, ce devait être Y & T et RAVEN. Malheureusement, Y & T a du annuler sa participation, mais comme ils ont été remplacés par FM, ça me va aussi !

Je suis donc aux taquets et il est hors de question que je loupe le premier groupe de la soirée : RAVEN. Je ne suis pas le seul a avoir été attiré par l’affiche et, même si le Transbo n’affiche pas complet, il est quand même bien bien rempli.

RAVEN @ le Transbordeur – Lyon

Allez, c’est parti. RAVEN attaque. Ca me fait tout drôle de voir que ce n’est pas le même batteur (Je saurais pourquoi plus tard). Mais bon, ce n’est pas ça qui va empêcher les frères GALLAGHER de faire ce qu’ils ont toujours fait, délivrer leur putain de heavy metal à fond la caisse !

Oui, RAVEN c’est ça : du heavy metal efficace qui te fait bouger les cheveux sans même bouger tes orteils. Le public présent est très heureux de les retrouver… pour ceux qui les connaissent, et de les découvrir pour les plus jeunes.

Leur set n’offre pas de temps mort et il est parfaitement dans l’état d’esprit de la soirée. Moi je suis toujours content de ré-écouter leurs morceaux (nostalgie quand tu nous tiens). C’est toujours du bonheur de les voir encore une fois en live et de voir qu’ils se donnent toujours à fond, même s’ils n’ont plus un batteur qui met des coups de boules dans les cymbales – bon il avait un casque !

Allez, c’est la pause. J’en profite pour voir à quel moment je peux goupiller une interview avec RAVEN. Une chose est claire : ce ne sera pas pendant FM !

FM qui d’ailleurs monte sur scène. Le groupe a la lourde tâche de faire oublier que ce n’est pas Y & T qui vient de prendre cette place car pas mal de gens avaient pris leurs billets avant le changement d’affiche.

FM @ le Transbordeur – Lyon

D’un premier coup d’oeil, je vois que la salle ne s’est pas trop re-remplie. Pas mal de gens en profitent pour manger un bout dehors… à l’excellent camion de hamburgers !

Bon, bien-sûr, ils ont tort car FM, moi je sais que c’est excellent ! Même si le son est vraiment faible (dommage), leur hard plutôt FM classieux aurait mérité un niveau sonore supérieur. Après, c’est clair qu’être pris en sandwich entre RAVEN et SAXON, ça peut en dérouter quelques uns.

Moi je m’en tamponne le coquillard, je profite du moment. J’adore leurs morceaux et je suis heureux de pouvoir les voir en live. Et puis, que la salle soit blindée ou pas, ils jouent pareil. Il y a quand même pas mal de fans qui apprécient en connaisseurs et réagissent et ça c’est le plus important.

Personnellement, je trouve que leur set sera un peu court. Mais bon, les fans purs et durs de heavy metal, et de SAXON en particulier, ne sont pas forcément de mon avis et FM n’a pas vraiment gagné de fans de ce côté-là.

Dernière pause de la soirée. Mon interview ne peut malheureusement pas se faire maintenant… Je sens que je vais rester jusqu’au bout du show de SAXON !

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

En parlant de SAXON, les voilà qui montent sur scène. C’est parti ! Tiens, c’est bizarre, visuellement BIFF m’irrite moins (non, pas la tête !!!). C’est clair que les dernières fois, je ne sais pas si c’est dans son attitude ou dans sa manière d’être, mais je n’avais pas accroché. Là, ça passe bien.

En plus, la set list de ce soir est axée en grande partie sur les classiques du groupe et je devrais y trouver mon compte. Sauf que, au début du concert, même si je connais bien les morceaux, je trouve qu’ils sont joués un ou deux tempo plus rapides. Et donc un peu trop rapide pour moi. C’est ça aussi que je n’apprécie plus dans SAXON, c’est ce besoin de muscler les morceaux. Bon, il y en a qui aiment.

A partir du milieu du set, ils vont enfin ralentir le tempo et je retrouve les morceaux tels que je les aime. Pour moi ce qui compte, ce n’est pas seulement les mélodies mais c’est aussi la manière de les jouer. BIFF et ses copains sont en très grande forme ce soir. En tout cas ce qui est sûr, c’est que malgré son âge, BIFF a toujours une voix parfaite. Le public du Transbordeur communique à fond. Il y a une très bonne ambiance dans la salle. Je vais m’éclipser un petit moment du concert pour aller faire l’interview de RAVEN (enfin !) et je reviens juste pour les derniers morceaux. Tout le monde est heureux, les musiciens, le public. Quant à moi, même si j’ai plus apprécié ce set que les deux précédents, je me promets que, à part cas de force majeure, c’est-à-dire grosse première partie que je veux voir, je m’en tiendrai là.

Un grand merci à Mediatone pour cette date !

Quand j’ai vu la date de WASP à Lyon, j’ai tout de suite regardé dans quelle salle c’était. Ouf, c’est au Transbordeur ! Cette fois-ci, ça devrait le faire, ils devraient jouer. Pour ceux qui ne sont pas de Lyon, vous devez vous demander pourquoi c’est important… Eh bien, c’est parce que la dernière fois où WASP devait jouer à Lyon, ils ont annulé à quelques heures du début du concert – pourtant full – car la salle était trop petite pour eux. Là c’est bon, le Transbo, ça fait le triple !

Deux jours avant le concert, le groupe prévu en première partie, BEAST IN BLACK est annulé. Ca part fort ! Un jour avant, Mediatone réussit à trouver un groupe pour ouvrir. Je suis content, FLAYED, je les aime bien. A midi le jour du concert, WASP refuse qu’il y ait un groupe local en première partie et donc ils joueront tout seuls.

A 16h30, avant de partir, je vérifie quand même que le groupe soit bien arrivé et qu’il soit dans la salle avant de prendre la route. On n’est jamais trop prudent ! Mais bon, avec WASP on ne sait jamais. Même devant la porte, j’ai toujours l’appréhension qu’ils pètent un câble et qu’ils ne veuillent plus jouer.

A priori si, ils vont bien jouer. Il y a beaucoup de monde dans la salle mais c’est loin d’être blindé. Pas que les lyonnais n’aiment pas WASP mais, même si le lyonnais n’est pas rancunier, il n’oublie pas… Un peu comme ma femme ! Etant donné qu’il n’y a pas de première partie, on pensait que ça allait commencer plus tôt. Que nenni ! Du coup, on a le temps de papoter entre nous devant les belles barrières. En arrivant, j’ai eu droit à une bonne nouvelle, enfin surtout une bonne nouvelle pour les photographes : il y a un crash barrière. Sauf que la mauvaise nouvelle qui a suivi directement c’est que BLACKIE ne veut pas qu’on y soient !

Bon 21h, ça commence enfin. La projection du début du film « The Crimson idol » sur trois écrans géants annonce l’arrivée du groupe qui ouvre sur « The Titanic Overture ». Le film va d’ailleurs être projeté en intégralité. Plus ça va, plus je suis content, moi. La lumière est presque absente et en plus BLACKIE LAWLESS se place juste dans l’axe d’un beau spot rouge dirigé sur sa tête. Et badge sur le perfecto, on a trois morceaux pour faire des photos comme on peut… au milieu de la foule ! Mais là, je m’égare.

Musicalement, ben on savait. C’est un special anniversaire de « The Crimson Idol » donc on va avoir droit à l’intégralité de l’album. Et donc évidement, comme toujours dans ces cas-là, il y a des morceaux qu’on aime et d’autres qu’on aime moins. Mais bon, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, j’étais prévenu.

Il faut bien dire que ce n’est pas l’album qui bouge le plus de WASP et du coup, il y a des moments un peu longs. Non chérie, pas mou du genou ! WASP nous fait une interprétation très détachée, BLACKIE est pas mal en retrait et il ne communique pas du tout avec le public. Mais bon ça peut être comme ça quand c’est un context album… Et puis, les autres musiciens en revanche bougent bien !

Sinon le son est bon, très bon. Comment ça trop bon ? Ce n’est pas moi qui le dis mais les mauvaises langues à côté de moi qui se déchaînent. En même temps, comment ne pas se rendre compte que la voix est superbe… et qu’il n’y a aucun défaut. Le public qui, comme moi, a non pas un certain age mais un âge certain (c’est vrai qu’on n’est pas embêtés par les jeunes qui sautent partout) apprécient de les revoir en live. Toute cette partie du show est bien rodée, trop bien rodée même car du coup, il manque, pour ma part, un peu de folie. 

Bon, c’est le moment de vérité, les rappels. Alors là, on va voir si on a été gentils et s’ils sont de bonne humeur. Donc en clair, est-ce qu’ on va avoir trois morceaux ou quatre ? Allez, changement total de décor, lumières vives, ça booste. 

Sur les écrans géants, ce sont maintenant des images d’archives du groupe qui sont projetées. On va bien avoir droit à quatre morceaux : « L.O.V.E. Machine », « Wild child « , « Golgotha » et bien-sûr « I wanna be somebody »

Et là, c’est de la folie douce dans le public, ça chante, ça hurle (oui chérie, moi le premier !) et BLACKIE communique enfin avec le public. C’est le moment que j’apprécie le plus de ce concert. J’aurais bien aimé qu’ils fassent un spécial premier et deuxième album, moi ! Bref, on termine en apothéose.

C’est fini. Je vais faire un tour devant le merchandising mais vu le prix des choses vendues, je vais renoncer… comme je vais renoncer à essayer de rencontrer BLACKIE LAWLESS, d’ailleurs. Je dis au revoir aux copains que ce concert laisse très partagés – cinquante pour cent sont très heureux et cinquante pour cent sont très déçus. On s’interroge mutuellement pour savoir sur quel concert on va se revoir prochainement et on est tous d’accord : au rythme où s’enchaînent les dates en ce moment, ça risque d’être très bientôt !

Un grand merci bien-sûr à MEDIATONE pour avoir quand même pris le risque de faire jouer WASP. Comment chérie ? Tu voulais voir, tu as vu et on ne t’y reprendra plus ? Bah, la vérité… on fait parfois avec et parfois sans !

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GONG

En bon petit hardos que je suis, je ne me suis intéressé au rock progressif 70 que sur le tard. Mais j’ai bien comblé mon retard en live !… Même si je n’ai pas forcément vu certains groupes à leur apogée.

Dans la trilogie des groupes français de l’époque, j’ai vu ANGE, MAGMA et il me manquait GONG. Même si ce dernier groupe n’étaient pas composé que de français, c’était aussi un groupe très important dans le style. C’est peut-être le plus difficile à aborder musicalement, surtout qu’à une époque où ils ont tourné carrément jazz-rock ! Même si, à l’heure actuelle, il n’ y a plus de membres d’origine dans le groupe, je ne vais pas louper une occasion de découvrir GONG en live. En plus, c’est dans une salle que je connais bien et où il n’est pas trop compliqué de se garer ! Je laisse donc mon perf’ à la maison et direction le Kao à Gerland.

Heu… je suis bien devant la porte du Kao mais elle, elle n’est pas là ! D’un seul coup, un doute m’envahit : est-ce que je ne me suis pas gouré de salle ? C’est un truc que je n’ai pas encore fait ça ! Ah non, il y a des panneaux qui me disent que désormais l’entrée se fait par devant en passant par le Ninkasi. Ils ont profité de l’été pour faire des changements et ils y ont été franchement ! Fini le bar central du Ninkasi, un grand bar sur le côté trône désormais dans la salle. Même la petite salle a son bar.

Bon, je me perds dans les détails, et grâce au temps que je perds, eh bien je vous le donne en mille, je loupe le début de la première partie ! On ne rigole pas !! J’arrive quand même quand ils sont encore sur scène.

Et comment allons-nous dire ? C’est surprenant. Entre folk, prog’, avec un instrument bizarre aussi. Les locaux de SIIILK ont un univers bien à eux, pas forcément désagréable mais à des kilomètres lumière de ce que j’aime. Bon ça tombe bien parce que de toute façon, c’est déjà fini.

Je me rends compte – et il ne faut pas être un grand visionnaire pour ça – que par rapport au nombre de gens que je connais dans la salle, je ne suis pas forcément dans mon univers habituel. Mais bon, comme dirait ma femme : « Tu trouves toujours des gens que tu connais ! ». Et oui, j’en ai quand même trouvé quatre !

GONG

Cela m’amène juste pour l’arrivée de GONG sur scène. Si j’avais un doute sur le fait qu’il reste des membres d’origine dans le groupe, en voyant l’âge des musiciens présents, il se serait envolé. Le décor derrière eux est très très psychédélique, plein de lumières. D’entrée  de jeu, eh ben, j’aime bien.

Pour l’instant, on est dan un style prog’ mais bien rock. Le chanteur a une voix qui me plait. Bien-sûr – forcément – tous les musicos touchent grave. Il y a juste un petit détail qui énerve un petit peu mon oreille, c’est qu’il y ait un sax’, mais bon ça passe. Je me demande s’ils vont en jouer sur tous les morceaux. La réponse est non : des fois le saxophoniste prend une clarinette ! Je plaisante, j’étais prévenu.

Les nouveaux morceaux du groupe sont sympa, l’ambiance dans le public est très bonne, à part les vieux briscards qui ont vu le groupe originel une cinquantaine de fois et qui bien-sûr ne sont pas forcément de mon avis.

Moi je me laisse aller. Je découvre évidement les morceaux en live. Je reconnais quand même quelques anciens titres repris à leur manière mais ce sont des titres que j’aime bien, d’une époque que j’apprécie. Le concert est plaisant, très zen. Ambiance 70, of course.. Vous savez du temps où on avait le droit de fumer dans la salle et où une odeur d’herbes de Provence flottait dans l’air ?

Bon allez, on retourne en 2017. Les lumières se rallument. Je ne regrette pas d’avoir enfin vu GONG mais pour être honnête, je ne vais pas passer au merch’ récupérer d’autres CD.

Enfin, je m’en fous, j’ai bouclé ma trilogie. Merci MEDIATONE pour cette soirée surprenante !

GONG

NO ONE IS INNOCENT

Alors que certains sont en Italie pour le Frontiers Festival, que d’autres sont en route pour voir ECLIPSE en Allemagne (report à venir), moi je vais moins loin. Ma destination est Villeurbanne et le Transbordeur pour une soirée qui unit punk, rock et métal. Si, si, c’est vrai !!

Et en plus, j’ai hâte. Hâte de revoir les NO ONE IS INNOCENT et hâte de voir ULTRA VOMIT avec les morceaux de leur nouveau bébé « Panzer surprise » qui est sortie hier !!!

Bon, j’ai du bol, je suis dans l’une des dernières voitures à pouvoir se garer sur le parking. A 18h !! Le parking est full, ce qui veut dire qu’il va y avoir du people. Ouverture des portes rapide et effectivement, il y la foule des grands jours pour cette affiche.

LE REPARATEUR

Je suis prêt pour l’arrivée du REPARATEUR sur scène. J’avais bien aimé ce groupe composé d’un batteur et d’un guitariste chanteur lorsque je les avais vus en live. Et là, je ne vais pas être déçu. C’est énergique et ça fonctionne. Leur set est plein d’humour, leur musique est très efficace.

Ils vont nous donner un set très apprécié par le public de service de plus en plus présent.

Allez, c’est la pause… et la queue pour manger un méga hamburger au Food Truck posé dans la zone fumeur. Heu, j’ai cru que je n’allais pas y arriver !

Bon, engloutissage rapide du sandwich et retour pour le début de ULTRA VOMIT. L’écran géant nous met dans l’ambiance de leur nouveau CD en présentant le groupe comme des personnages de cartoon… mais un cartoon où Warner Bross aurait copulé avec Tex Avery un soir de beuverie extrême !

ULTRA VOMIT

Allez, c’est parti pour du métal disjoncté et carrément barré humour de potaches. Et ils le font à merveille ! Musicalement, ils jouent grave. Les morceaux sont variés (et non avariés !), les styles métal, hard, thrash, heavy, moderne et indus sont représentés, les paroles sont méga délires. En plus, le groupe est à donf’ dans le show. Ils maîtrisent grave l’humour et l’auto-dérision.

Leurs morceaux te mettent une putain de patate et te collent une banane sur les lèvres. Ils font participer un max le public à cette fête (public très, très nombreux. Le Transbo est blindé). Un bon nombre de spectateurs est venu pour eux. Ils connaissent les paroles par coeur, même ceux de l’album sorti hier !! Ils se prêtent avec avidité aux jeux du chanteur. « Allez, tous le signe du métal, les doigts en l’air !! ». Ils font même monter un spectateur avec un masque de panda sur scène avec eux.

Bref, la salle bouge, saute, chante les nouveaux morceaux comme les anciens avec le même entrain. Ils font même un circle pit sur ‘La Ch’nille » ! Moi, je suis en plein délire comme devant un dessin animé qui aurait une bande son métal. Je me régale de leurs paroles et je manque de me faire pipi dessus de rire. Ouah, par les temps qui courent, un concert d’ULTRA VOMIT, c’est un anti-dépresseur puissant qui devrait être remboursé par la Sécu. Putain de prestation !!

Bon allez, j’ai besoin d’air frais, moi ! La zone fumeur est blindée de chez blindée. Il y a du monde partout. Le stand merch’ d’ULTRA VOMIT est pris d’assaut. Ils sont dévalisés de leur dernier album et quand j’arrive, ils ont déjà tout vendu ! Tu m’étonnes !!

Retour dans la salle. Je suis méga content qu’il y ai un crash barrier, moi, car j’ai dans l’idée que ça va bouger très très fort ! Tiens, plein de gens montent sur scène… C’est l’équipe de Mediatone ! ERIC prend le micro pour nous dire que Mediatone fête cette année ses vingt ans et que c’est la fête (et ça se voit !!) et qu’ils sont heureux de voir TAGADA JONES ce soir – qu’ils ont fait jouer il y a bien longtemps – pour cet événement.

TAGADA JONES

Allez, le temps que les gens descendent de scène ou se posent sur les côtés car si la salle est blindée, les loges sont aussi bien remplies par les copains des groupes et de Mediatone !

Ce soir, un vent de folie festive plane sur le Transbo.

Et c’est parti ! TAGADA JONES attaque et la piscine est ouverte !!!Pour ceux qui ne comprendraient pas, la piscine c’est la foule sur laquelle certains se laissent porter par la vague. Ca bouge grave ! Le public est chaud bouillant et rentre dans leur musique comme un seul homme… ou femme !!

TAGADA, ça envoie le bois et en plus le son est méga fort. Les paroles sont engagées. Les musicos sont déchaînés et ça bouge aussi méga grave sur scène !

TAGADA, ça envoie le bois et en plus le son est méga fort. Les paroles sont engagées. Les musicos sont déchaînés et ça bouge aussi méga grave sur scène !

Heu moi, même si j’apprécie les parole et l’énergie, j’ai toujours du mal avec eux. Trop punk pour moi probablement. Et putain, le son est vraiment méga fort ! Donc soit ils jouent fort, soit je suis trop vieux !… Non ? Bon, ils jouent fort, alors !!!

Conclusion, je n’accroche toujours pas à TAGADA JONES mais c’est juste une question de goût. En tout cas, repli stratégique en zone fumeur pour suivre la fin du set. On entend bien de dehors !!!

Petit tour au stand merch’. Il y a toujours autant de monde sur celui d’ULTRA VOMIT et ça achète à tout va de beaux T-shirts bien funny !!

NO ONE IS INNOCENT

Retour dans la salle pour le dernier groupe de la soirée. La salle n’a pas désempli et est chauffée à blanc, prête à exploser pour les riffs et paroles de NO ONE IS INNOCENT. L’écran géant affiche la pochette de « Propaganda ».

Et c’est parti ! Ils débarquent comme des boulets de canon sur scène. Ils attaquent fort avec « Djihad propaganda ».

Bien-sûr, KEMAR, le chanteur annonce la couleur : « On est les NO ONE IS INNOCENT et on fait du rock ! ». Il bouge partout, saute, il a une énergie de barge ! Les autres ne sont pas en reste non plus. Ouah, quel début de set, ça dépote ! En plus, leurs textes engagés prennent une toute autre dimension entre les deux tours de cette présidentielle. Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ils sont bien bien à gauche, anti-raciste et anti-faff, dans le même esprit que TRUST… en plus métal.

Les gens dans le public sont comme des dingues, mais ça reste bon enfant. Les titres s’enchaînent et le tout dégage une putain d’énergie. Le chanteur s’offre une baignade dans le public qui le ramène jusqu’aux barrières pour qu’il remonte sur scène. J’ai même failli prendre ses pieds dans la tronche, moi ! Dangereux de prendre des photos, lol !!

L’ambiance monte d’un cran quand le public reprend en choeur un couplet qui dit que la jeunesse emmerde le Front National. La ferveur est telle que lorsque le morceau est fini, le public reprend a capella le couplet – ou le slogan, selon les points de vue – majeur tendu bien haut. Vu de la scène, c’est impressionnant. 

Allez, c’est reparti. Les morceaux s’enchaînent jusqu’à ce que KAMAR explique qu’ils ont une tradition de ne pas finir les concerts tout seuls. Ca veut dire « Les copains, montez sur scène !! ». Il a d’ailleurs à peine le temps de le dire que le public se précipite pour le faire… jusqu’à ce que la sécurité dise stop. Les musiciens des autres qui ont été aussi appelés se joignent à la fête et comme d’hab’, c’est un gros bordel sur scène et les NO ONE kiffent grave. Le public aussi. Trop top !

Bon allez, tout le monde redescent, sauf le groupe bien-sûr. On est presque vers la fin. « Charlie » retentit. J’adore ce morceau en live, il me file des frissons, des larmes, bref de l’émotion. Le groupe y met tout ça dedans : leurs tripes, leur colère. Comme le faisait TRUST en d’autres temps – du temps où BERNIE ne venait pas sur scène un bob sur la tête pour chanter en dilettante mais qu’il le faisait avec ses couilles !). Bref, du rock revendicatif. En plus, ils font le morceau avec les TAGADA JONES qui sont venus les rejoindre sur scène avec eux.

NO ONE IS INNOCENT

Allez c’est fini. Waouh, quelle baffe ! Et quel groupe ! En live, c’est terrible. Putain de concert, j’ai bien fait d’être là, moi !!

Un énorme merci à Mediatone et un bon anniversaire des 20 ans les copains, en espérant que l’on puisse refaire ce type de soirée au plus vite !