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DELAIN

Allez, pour changer un peu la destination du soir est – eh oui ! – Lyon. Mais c’est du côté de Gerland cette fois-ci car c’est au Ninkasi Kao que ça se passe. Là, j’ai prévu large, voir très large. Ouverture des portes à 19h, début du concert à 19h30. Quand je passe devant la salle vers 18h50, il y a plein de gens qui font la queue. Je suis bon. Tranquille, je me gare, je papote avec des copains et des copines dans la file d’attente et… tiens c’est bizarre pour un soundcheck, ils ne s’arrêtent pas… 

Putain de bordel, ils ont commencé à jouer !!! Alors là, je fonce récupérer mon pass et je fonce vers la scène ! Heu… je fonce à la vitesse d’un escargot car malgré le fait qu’il y ait encore beaucoup de monde dehors, la salle est bien remplie. Eh oui, ce soir c’est full avec balcon ouvert !

Tout en avançant, j’ai les oreilles bien ouvertes car je ne veux pas en perdre une miette de KOBRA AND THE LOTUS. Je suis venu en grande partie pour eux, leur heavy metal et leur chanteuse. Je suis carrément hypnotisé ! J’adore leurs morceaux, leur présence sur scène, leurs jeux de scène. Petit bémol : le son qui est largement meilleur au milieu de la salle alors que devant c’est fort et un peu brouillon. Dommage. Mais je m’en tape, c’est trop bon ! Il y a une très bonne ambiance en plus dans la salle. Mais voilà, je suis à peine dans le bain que c’est fini. Le bon côté des choses, c’est que ça aurait pu être pire et que j’aurais pu louper tout le set !

C’est la pause, mais pour une fois je ne bouge pas de place, je reste devant (pas folle la guêpe).

Je ne vais pas attendre longtemps car après un changement de plateau express, c’est au tour de EVERGREY de monter sur scène. Là, changement de registre car les suédois sont plutôt dans du métal prog’, power metal. En tout cas, ça part assez fort. Yes ! EVERGREY en live, ça le fait.

Les musicos sont des habitués de la scène et ils sont très à l’aise. Ils communiquent d’ailleurs avec le public qui est chaud comme de la braise. D’autant plus qu’il fait méga chaud vu que la salle est blindée. Mais je m’en tamponne, je profite du show. La setlist est très bien choisie, les morceaux sont très efficaces et bien-sûr ça passe très vite, trop même diront leurs fans venus spécialement pour eux. Pour ma part, je pense que – bien qu’une fois encore le son laisse à désirer – c’est la meilleure prestation que j’ai vu d’eux à ce jour.

Bon, tant pis pour moi mais là il faut vraiment que je bouge, hydratation et vidange nécessaire… pas forcément dans cet ordre d’ailleurs. Direction le bar du Ninkasi, plus pratique d’accès. Tiens, c’est plein de monstres, de sorcières et de créatures en tous genres.. Ah mais oui, on est le 31 octobre ! C’est Halloween ! C’est donc pour ça que le concert à commencé si tôt, il y a une soirée Halloween dans le Kao juste après le concert.

En parlant de soirée Halloween, ça me fait tout drôle de ne pas être à Grenoble un 31 octobre car depuis plusieurs années, Julien et la Kheops Project nous offraient des putains de soirées avec des groupes top et une ambiance de folie. Des soirées mémorables. Malheureusement, l’asso a pour le moment stoppé ses activités. Que les forces démoniaques leur fassent changer d’avis !!

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DELAIN

Bon, revenons à notre concert. La pause est plus longue car là il y a un changement de matos et un petit soundtest. J’ai du coup le temps de revenir devant la scène et croyez-moi sur paroles, c’est bien plus  difficile que d’en partir !

Et c’est parti pour un DELAIN tout en contraste, musiciens et musiciennes très métalleux et CHARLOTTE WESSELS, la chanteuse en robe à paillettes. Mais bon, pas le temps de réfléchir, ça part fort ! Le premier morceau est énergique, ça commence bien.

CHARLOTTE a toujours un putain de charisme et une superbe voix. Perso, je suis toujours moins fan des morceaux trop typés lyrique mais bon, ils en jouent forcément. Ils ont eux-aussi bien équilibré leur setlist. Et pour DELAIN, le son est brusquement bien meilleur. Du coup, c’est vraiment top car évidement sur ce type de musique, je ne le redirai jamais assez, le son est primordial. Je me laisse porter au gré des morceaux, me laissant bercer ou malmener par cette voix et ce groupe.

Il est 22h30 et le concert ne va pas tarder à finir. Allez, encore un morceau et salut du groupe au public. Le groupe est heureux, le public aussi, c’est cool. J’ai vraiment aimé cette performance live. C’est peut-être dû à la setlist ou à mon humeur du soir.

Bon allez, il ne me reste plus qu’à sortir. Heu, facile à dire mais moins à faire car pour une fois la sortie se fait par le bar du Ninkasi et qu’il y a tous les petits monstres et consorts qui veulent entrer dans le Kao. J’imagine la tête d’un pékin moyen passant par hasard par là : « Allo Police, il y a un truc bizarre : des zombies vs des métalleux.. » !! Deuxièmement, sur la sortie de la salle, il y a les stands merch’ des groupes… Et bien-sûr, le petit métalleux aime acheter des souvenirs de concert ! Heu comment chérie ? J’en parle en connaissance de cause !! Bah… En plus, les membres de KOBRA AND THE LOTUS et de EVERGREY sont là pour faire des dédicaces  à leurs fans et pour bien-sûr faire des photos avec eux. C’est méga cool mais ça n’aide vraiment pas la foule à s’écouler. Re-heu, comment chérie ? Je n’ai pas fait de photos avec eux, moi ? Ben c’est juste que je suis très gentil. Aïe, pas la tête, c’est pas de ma faute si la chanteuse de KOBRA était disponible quand je suis passé !

Cerise sur le cake, dans le bar retentit la musique d »Une nuit en enfer », le morceau où SALMA HAYEK fait sa danse d’anthologie avec un serpent.. Et bien-sûr sur scène, il y a forcément une copine qui reproduit la même chose… Et donc les petits métalleux comme attirés par un aimant (c’est normal pour des métalleux) opèrent un mouvement de stop/retour en arrière !! Heu… chérie, c’est pas de ma faute, je ne peux pas aller à contre-courant, moi ! Trop dure la vie de TI-RICKOU !!

Bon allez, je finis par sortir. Le temps de dire au revoir et à très bientôt aux copains et copines présents ce soir et c’est parti ! Avec le CD de KOBRA AND THE LOTUS dans l’autoradio, la route sera plus courte… Ben quoi, je vous avais dit que la chanteuse était dispo quand je suis passé !! Je ne pouvais décemment pas partir sans rien !

Un grand merci à MEDIATONE pour cette soirée !!

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DELAIN

BLUES PILLS 1

BLUES PILLS

Allez, le périple concerts avec le versus temporis continue. Cette fois-ci, ça devrait être plus simple, vu que c’est à Lyon et plus précisément au Kao que ça se passe.

Et là, miracle ! Pas de neige annoncée, juste un peu de flotte. En plus – les Dieux du Rock sont avec moi – je suis pas du tout dans le coin des manif, ce qui est plutôt pas mal vus les événements.

Et donc, quand tous les éléments sont bons, j’arrive non seulement à l’heure mais même en avance. En ce moment il vaut mieux arrivé un peu plus tôt car avec les mesures de sécurité, j’ai déjà payé pour savoir que ce n’est pas parce qu’on est à l’heure qu’on est dans la salle quand le premier groupe débute ! Mais là, pas de problème, j’ai du être un gentil garçon, je peux rentrer et m’installer tranquillement en attendant l’arrivée du premier groupe sur scène.

SUNDER 1

SUNDER

Et le premier groupe, c’est SUNDER. Au départ, ça ne me parlait absolument pas mais en approfondissant un peu, je découvre qu’avant ils s’appelaient SOCKS et je me rappelle que j’avais bien aimé ce qu’ils faisaient.

Et bien sûr, là ça va être pareil ! Il y a tout ce que j’aime. Déjà scéniquement, ça le fait ; les musiciens n’ont pas l’air de sortir de chez Prisunic, et en plus ils ont une vraie facilité à évoluer en live.

En plus, ce qui ne gâte rien, musicalement c’est vraiment très bon ! On est dans du hard blues 70 et moi je suis franchement client. D’autant plus que leurs morceaux sont méga bons.

J’ai bien fait de ne pas être en retard sur ce coup-là. En tout cas, un groupe à suivre.

Allez, voilà une soirée qui commence plutôt très bien. Euh bon, maintenant je me retourne et je m’aperçois que la salle, non seulement s’est bien remplie mais, que ce soit sans la fosse ou au balcon, c’est même full l’histoire. C’est clair que ce soir, on ne va pas avoir froid !

WHITE MILES

WHITE MILES

Bon allez, je suis aux premières loges pour le groupe suivant WHITE MILES qui est en fin de compte un duo. Un homme à la batterie et une femme à la guitare et au chant.

Heu… j’avoue que franchement que je ne suis pas emballé à cet énoncé. En règle générale, ce ne sont pas les formations qui me font fantasmer ! Théoriquement, on est plutôt avec des amplis Orange et un son 1960….  Bref, je suis quand même prêt.

Et là, putain ce n’est pas du tout ça ! Ce sont des dingues ! On est presque dans un versus batterie guitare avec une chanteuse carrément possédée qui bouge comme une damnée et un batteur qui frappe comme un possédé !

Musicalement, on est plutôt dans du blues-rock. La chanteuse a une putain de voix et Whaouw, quelle baffe ! J’ai du mal à détacher mon regard ! Euh, non, ce n’est pas parce qu’on voit son soutif’, bande de mauvaises langues !

Mais franchement je suis sur le cul ! Ce n’est pas seulement de l’énergie brute, les morceaux sont vraiment bien construits et prenants.

Allez, maintenant il me faut reprendre mes esprits, et là, ça ne va pas être facile ! Putain, la tarte que j’ai pris ! Mais qu’est-ce que c’était bon !

BLUES PILLS 3

BLUES PILLS

Allez, on retourne dans la réalité car il ne faut pas que j’oublie que maintenant il y a le groupe pour lequel je suis venu, c’est-à-dire BLUES PILLS qui vient à son tour sur scène.

Et malgré la claque que je viens de prendre, franchement non, je ne vais pas être déçu. C’est comme je l’imaginais ! C’est grand !

Bon, il faut dire que je suis fan de leur album et que j’adore la voix de la chanteuse. Et c’est vrai que sur scène, elle est vraiment toujours aussi bonne – je parle de la voix, bien sûr ! En live, parfois, il y a des groupes qui nous déçoivent mais là, ça ne va vraiment pas être le cas. Les morceaux donnent encore mieux en live et c’est vraiment parfait.

… Sauf que certaines personnes présentes dans la salle ne devaient pas être au courant du style musical et se comportent comme s’ils étaient à un concert de brutos… Encore une fois, c’est dingue comme une dizaine d’abrutis arrive à pourrir la vie de centaines de personnes ! Enfin, il faudrait peut-être se résigner à mettre des affichettes à l’entrée comme quoi un concert ce n’est pas une piscine. Surtout que là, vu le style musical, ça fait carrément désordre.

BLUES PILLS 4

BLUES PILLS

Enfin, on ne va pas se laisser pourrir la vie et je replonge avec le groupe dans leur univers. Et c’est clair que pour cette prestation, non seulement leurs morceaux sont bons mais en plus en live, ils communiquent avec le public et dégagent une aura communicative.

Voilà, c’est fini, la salle se vide lentement. Très lentement car pour sortir on passe devant le stand merch’ qui, bien sûr, est pris d’assaut et ce d’autant plus que les WHITE MILES sont à leur stand et se prêtent au jeu des photos et des dédicaces. Et à voir le nombre de gens qui viennent les voir, ils ont gagnés pas mal de nouveaux fans ce soir !

Allez, voilà vraiment une soirée comme je les aime, trois groupes et rien à jeter, bien au contraire.

Un grand merci à Médiatone de nous avoir proposer cette affiche car je persiste et signe, ce soir c’était vraiment un concert à ne pas louper. BLUES PILLS est vraiment un groupe qui devrait dans quelques années passer dans les salles beaucoup moins intimistes.

Bon maintenant je suis naze, mais j’ai mon sourire banane.

Allez, long live rock’n’roll les copains !

RHAPSODY 2

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Allez, retour en terrain connu, direction Lyon et plus précisément le Kao. Et c’est cool, même si on est en soirée de football européen, je suis sûr que ça ne va pas me poser de problème pour me garer. C’est normal, l’OL a déjà été éliminé et en plus maintenant les matchs ne se jouent plus à Gerland… Ce qui risque de me faciliter la vie de temps en temps !

Bon, ce n’est quand même pas pour ça que je vais arriver forcément à l’heure. Et là, malheureusement c’est le cas. Le premier groupe, les parisiens de QUANTICE, est déjà sur scène. Ils ne m’ont pas attendu pour commencer ! Les salauds !!

QUANTICE 3

QUANTICE

Bon bien sûr, les bonjours ça sera pour plus tard. Je me fraye un passage au travers d’un Kao bien rempli pour pouvoir prendre quelques photos.

Et c’est clair qu’ils les méritent bien. Franchement, c’est toujours quand c’est des groupes sympas que je suis à la bourre, moi ! Et là QUANTICE, c’est typiquement le genre de groupe que j’aime. Bien sur musicalement on est dans un style proche de RHAPSODY.

Le chanteur a une putain de voix et dans ce style c’est vachement important. La musique n’est pas pompeuse et même s’il y a une fille avec un violon sur scène, musicalement j’accroche vraiment. Visuellement aussi d’ailleurs. En live, ça le fait. Enfin pas grave, au moins j’ai fait une très bonne découverte. A approfondir !

Allez la pause me permet de dire bonjour aux copains que j’avais zappés tout à l’heure. J’en profite pour papoter un peu avec PATRICE GUERS et DOMINIQUE LEURQUIN parce qu’après leur concert, ça risque d’être plus difficile. Je ne sais pas pourquoi mais après je risque de ne pas être le seul à vouloir leur parler ! Malin Ti-Rickou !

TEMPERANCE

TEMPERANCE

Allez, retour dans la salle pour la suite des festivités. Ce sont les italiens de TEMPERANCE qui s’y collent. Heu, là c’est bizarre, mais d’entrée de jeu je n’accroche pas. Pas parce que c’est une fille qui chante – je n’y suis pas allergique, loin de la. Peut-être un côté un peu trop pompeux, je ne sais pas… C’est clair que je ne suis pas forcément client. En plus la chanteuse va parfois passer en voix « Satan est mon copain »…

Alors là je ne vous dis même pas qu’un repli vers le bar est obligatoire ! Mais bon, ça ne se commande pas et même si c’est bien fait musicalement et scéniquement, je n’ai aucune affinité.

Je vais donc prendre des forces dehors en attendant LUCA TURILLI’S RHAPSODY. Heu, ça fait tout bizarre d’avoir des policiers en gilets pare-balles et armés devant sa salle de concert. C’est peut-être le contre-effet des EAGLES OF DEATH METAL qui terminent leur concert du 13 septembre ce soir à l’Olympia… Enfin, nous aussi on est aussi sous haute surveillance. C’est bizarre car du coup je me remets à penser qu’on fait une activité à risque.

RHAPSODY 3

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Mais bon, show must go on, LUCAS TURILLI’S RHAPSODY monte sur scène, du coup je rentre à nouveau dans la salle et j’oublie tout pour me concentrer sur le show.

Et putain, je ne vais pas être déçu ! Ca attaque fort ! Et scéniquement avec des vidéos et musicalement. Le ton est donné, ce soir ça va jouer ! Alors pour ceux qui sont allergiques au style sur CD, en live ça pète vraiment et la musique prend toute son ampleur et son côté métal.

LUCA TURILLI et ses copains sont heureux de rejouer ensemble avec un DOMINIQUE LEURQUIN qui s’éclate à retrouver les siens. Moi aussi je suis heureux de le retrouver sur scène car le dernier concert que j’avais vu d’eux, je l’ai passé à côté de lui car il s’était blessé et que j’avais eu les boules pour lui.

Alors bien sûr on va avoir droit à d’anciens morceaux mais aussi à trois nouveaux morceaux. Il n’y a pas de temps mort, à part peut-être un solo de batterie, exercice un peu périlleux… surtout pour les non-batteurs.  Mais bon, on s’en fout, c’est fait dans l’esprit rock ‘n’ roll et un show de RHAPSODY c’est forcement rock.

RHAPSODY 4

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

RHAPSODY 5

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Même si ça fait un bout de temps qu’ils jouent, on va quand même avoir droit à un rappel – obligatoire sinon on ne les laissaient pas sortir ! Et comme on est dans la grande tradition des concerts de hard, on va avoir droit à la présentation des musiciens, mais même ça ils ne le rendent pas chiant. Toujours avec le fun et le sens du show.

LUCA TURILLI m’impressionne réellement toujours autant. PATRICE et DOMINIQUE, je ne peux rien dire, c’est des copains ! Heu si, quand même c’est une base rythmique vraiment béton. Le clavier présent est lui aussi bien efficace. Bon, je suis aussi obligé de parler du batteur, lui aussi est très bon.

Enfin maintenant ça fait pratiquement deux heures qu’ils jouent et là on sait que c’est la fin. Sniff car du RHAPSODY comme ça, moi je suis client. C’est le genre de groupe à vraiment aller voir en live. Heu, comment je me répète ? A mon humble avis, il n’y a pas photo entre LUCA TURILLI’S RHAPSODY et l’autre branche RHAPSODY OF FIRE. Surtout à ne pas confondre !

Bref, une soirée comme je les aime qui se termine bien sûr par des petites photos avec les membres du groupe. Un concert en tout point parfait.

RHAPSODY 7

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Un grand merci à Médiatone de nous les avoir proposer à Lyon. Ca aurait été bêta de les louper !

Un PS clin d’oeil à DOMINIQUE LEURQUIN : ce n’est pas que je n’aime pas regarder un concert avec toi, mais je préfère vraiment quand tu es avec le groupe sur scène car honnêtement – désolé pour les autres – la prestation de ce soir était largement supérieure à la dernière.

Allez maintenant il est temps de se rentrer mais bon, il faut encore que j’évite les dragons ! Et les dragons modernes ne crachent pas du feu, ils font des éclairs et les salauds ils te flashent sur l’autoroute !

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Allez, ça faisait longtemps ! Direction Lyon et plus précisément le Kao. Cool, il n’ y a pas de match de l’OL ce soir, ni de grande messe à la Halle Tony Garnier.

Résultat : gâche facile et donc… je suis à l’heure !! Si, si, et même en avance : les portes ne sont pas encore ouvertes.

J’ai donc tout mon temps pour me positionner pour la première partie : 7 WEEKS. Là, on est plutôt dans du stoner. Un stoner moderne bien fait par une formation avec un clavier, une guitare, une basse et une batterie. Assez efficace sur scène.

Le clavier a du mal a rester statique et veut aussi faire le show.

Mais, même si musicalement ça joue, j’ai du mal à rentrer dans leur musique. Certainement le côté moderne de leur stoner…

Bon, le temps de respirer le bon air frais de Lyon (lol !) et c’est reparti. Les TRIGGERFINGER montent sur scène.

Heu… ils sont en costume, voire même en costume cravate pour le bassiste et le batteur ! Le batteur ressemble à un Beatles. Je suis soudain pris d’un doute : c’est bien le bon groupe ? Ces mecs ont joué au Hellfest ? Je commence à me dire que Saint-Etienne n’est qu’à quarante cinq minutes de voiture et qu’en partant maintenant je serais à l’heure pour le début de CARROUSEL VERTIGO au Thunderbird…

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Mais je n’ai pas le temps de me poser d’autres questions. C’est parti ! Et d’entrée, mes doutes partent en fumée ! Evaporés par la folie et l’énergie du trio !

Le guitariste chanteur bouge partout, monte devant la batterie, sur le côté de la scène. Le bassiste, colosse chauve, est impressionnant. Le batteur martèle ses fûts avec une rage énergique.

Leur style de musique est difficilement descriptible : du rock, hard metal tendance hypnotique par moment, tendance blues à d’autres.

Le Kao assez bien rempli par un public très éclectique – en regardant la foule, difficile de deviner le thème de la soirée – réagit et l’ambiance est très chaude.

Même le solo de batterie n’est pas chiant ! En plus, truc marrant, le bassiste déplace un spot blanc pour mieux éclairer le batteur.

Bref, tout est réuni pour que une fois le concert finit, tu te dises : »Wah, c’est déjà fini ? ». Une bonne baffe donnée par un groupe différent. Et même si je ne suis toujours pas capable de mettre une étiquette à leur musique, ça valait vraiment le déplacement ! Je ne regrette vraiment pas d’être venu (et d’être resté) car les belges de TRIGGERFINGER, outre le fait d’être des putains de musiciens, font une musique bien à eux. Et c’est franchement rares par les temps qui courent !

Euh, toujours une réserve pour le look du batteur quand même !! Quoi ? Je suis futile ? J’ai encore mal aux yeux à cause de sa veste, moi !!