Tagged: METAL PROGRESSIF

Allez, aujourd’hui c’est la Saint-Valentin donc l’important, c’est ma Valentine. Je commence ma journée en allant acheter un bouquet de fleurs… c’est bien, hein ? Gentil Ti-Rickou ! Et pendant que j’y suis, vu que je ne suis pas loin, je passe aux Arts dans l’R. Juste pour la fin des balances de ÖBLIVÏON (merci Facebook, au moins on est au courant de tout !) et je peux donc leur faire une interview. Je dis bonjour aux VITAL BREATH qui commencent les leurs de balances. Je me cale une interview avec eux pour plus tard dans la journée et retour à la maison pour m’occuper de ma Valentine. Le premier qui me dit qu’elle ne s’appelle pas Valentine, je lui mords une oreille !

Le temps de se faire un petit truc en amoureux qui se transforme en fait en apéro avec des potes – on en profite évidement pour en remettre une couche sur le fait que la Saint-Valentin c’est commercial – et je repars aux Arts dans l’R.

Arrivé aux Arts dans l’R avec un peu d’avance, j’ai un peu de difficulté à me garer… Ce qui est forcément un bon signe car ça veut dire que je ne suis pas tout seul à avoir décider de passer cette soirée avec ÖBLIVÏON et VITAL BREATH. A peine franchies les portes, c’est confirmé : il y a du monde !!! Le truc n’était pas forcément prévisible entre la Saint des fleuristes et le PSG qui jouait. Bref, le truc pas gagné d’avance du tout !

Le temps de dire bonjour aux nombreux copains, copines qui ont fait le déplacement et c’est le moment de retrouver les copains de VITAL BREATH. La dernière fois que je les ai vus en live, c’était pour leur release party au Jack Jack de Bron.

Bon là d’entrée de jeu, c’est clair, les lights sont superbes et le son est très bon… J’aurais tendance à dire : comme d’habitude aux Arts dans l’R. VITAL BREATH attaque donc leur set dans de très bonnes conditions et là de suite, évidement, ben ça le fait ! Les musiciens sont très en place, ils sont vraiment dans leur show.

La set list dans ces conditions de live est très efficace. Les morceaux ressortent vraiment. Moi je ne suis pas très objectif sur ce coup-là car j’aime vraiment leur dernier album et je suis très content de les entendre jouer comme ça et en plus dans ces conditions ! Le public confortablement assis autour des tables ou debout au bar participe à l’ambiance.

Bref, très bon début de soirée. Ca part fort !

ÖBLIVÏON @ les Arts dans l’R – 14 février 2018

Le changement de plateau va être assez rapide. Juste le temps de papoter un peu avec les copains et d’aller vérifier qu’il n y a pas une tempête de neige qui s’abat sur nous et c’est le moment de retrouver JO, DAVID, STEPH , MARKUS et FLORIAN car c’est l’heure pour ÖBLIVÏON de monter sur scène.

C’est la première fois qu’ils vont jouer en intégralité leur premier album, album qui sort à la fin du mois de février. C’est marrant, ce soir on va avoir droit à la release party de la release party. Chanceux qu’on est !

Bon, ça attaque bien sûr très fort comme précédemment. Le son et les lights, rien à redire bien au contraire (merci Ralph). On voit que les musicos sont mega heureux de présenter leur nouveau bébé au public. Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez que j’ai fait la chronique de leur album et que je l’ai vraiment aimé donc je suis forcément curieux et impatient de voir ce qu’il donne en live, surtout que pour certains morceaux, c’est la première fois qu’ils vont être joués en public.

ÖBLIVÏON @ les Arts dans l’R – 14 février 2018

Bon je vais tuer le suspect tout de suite : eh ben ils passent méga bien le test du live !

En plus, JO AMORE est particulièrement brillant ce soir ainsi que ses compères. On va avoir droit en plus des titres de l’album à quatre morceaux de NIGHTMARE, ce qui donne une set list carrément inédite pour ÖBLIVÏON. Bon nous bien-sûr, on est aux anges.

JO nous annonce depuis deux morceaux que ça va être le dernier. Il nous dit qu’ils vont faire comme s’ils allaient partir pour le rappel mais en fait ils restent là. C’est vraiment fun et du coup on ne veut pas qu’ils s’en aillent, nous. Bon, ils veulent bien nous en rejouer une. le problème, c’est qu’ils ne savent pas quoi. Ils nous rejouent donc un morceau qu’ils ont déjà joué. Eh oui, c’est ça ÖBLIVÏON. C’est plein de générosité.

Le set se termine. MARKUS FORTUNATOa comme d’hab’ été impérial ainsi que STEPH RABILLOUD et DAVID AMORE derrière les fûts. ÖBLIVÏON forme vraiment un groupe homogène et prêt à aller prêcher la bonne parole du heavy metal pour notre plus grand plaisir. Grosse prestation ce soir.

Pour ceux qui n’ont malheureusement pas pu être là, nous remettrons le couvert au Jack Jack avec leur release party – avec SATAN JOKERS et ARCHANGE. Les copains vous avez droit à une séance de rattrapage ! Bon bien-sûr moi, je ne peux pas partir comme ça. Je vais papoter avec eux au stand merch’ où leur album n’est évidement pas proposé à la vente vu qu’il n’est pas encore sorti… Mais les T-Shirts et les photos du groupe s’arrachent !

Allez, je vais me rentrer… Heu non ! J’avais un peu oublié que je devais faire une interview à VITAL BREATH !! Donc retour dans les loges pour la faire. Du coup, le temps de dire vraiment au revoir à tout le monde, il est déjà très tard – ou très tôt comme vous voulez.

Le PSG a perdu, ma chérie ne me fait pas la gueule (c’est la meilleure) et j’ai passé une super soirée dans un endroit que j’adore avec plein de copains. Et dans une salle aussi blindée un jour comme celui-là, j’avoue que je suis plus qu’agréablement surpris.

Long live rock’n’roll !

Un PS aux copains, copines présents (Jeep, Patricia, Jean-Michel..) et à FRANCK CARDUCCI. Moi je sens que la prochaine fois que tu reviendras là, ce sera pour te produire sur la scène. Je te l’avais bien dit que cet endroit était terrible !!!

Un special thank bien évidement à Loetitia et Ralph qui nous accueillent chaque fois en vrais amoureux de la musique et des arts qu’ils sont.

ÖBLIVÏON @ les Arts dans l’R – 14 février 2018

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FURY AGE

Il y a des jours comme ça où choisir à quel concert on se rend est problématique car on a l’embarras du choix. Et le plus rageant c’est que le week-end d’après, il n’y en aura peut-être aucun ! Mais bon, il faut choisir car je n’ai toujours pas le pouvoir de me dédoubler. Donc, comme mes compères sont à Belley pour le concert des RAKEL TRAXX, je peux aller à Leyment pour le concert de soutien au Leym’Fest avec en point d’orgue la release party de l’album de FURY AGE.

Le truc cool, c’est que je sais où est la salle et qu’en plus on peut s’y garer facile. Du coup, j’arrive tranquillou en avance. Et bien-sûr, je tombe forcément sur des copains avec qui j’ai même le temps de papoter un peu… Et de m’arrêter sur le stand merch’ de FURY AGE pour regarder à quoi ressemble la pochette du CD. J’en profite pour leur caler une interview avec eux pour tout à l’heure. Et tout ça avant que CHRISTOPHE GINET – le programmateur du Leym’Fest – monte sur scène pour présenter les hostilités de ce soir.

THE MORRIGHANS

Allez, c’est parti avec les MORRIGHANS ! Pour les fidèles du webzine, ce nom doit vous parler parce que j’ai fait un report sur eux ainsi qu’un chronique de leur CD. Pour les autres, le groupe évolue dans un registre métal prog’, bien prog’. Il y a une fille au chant et une autre au clavier. Ils appliquent presque la parité homme/femme, lol !!

Bon, la dernière fois où je les ai vus, c’était de la pure découverte. Je ne connaissais pas du tout leurs morceaux. Maintenant je connais et je rentre donc encore plus facilement dans leur univers. En plus ce soir, la scène est grande et le son est très bon. Bref, des conditions idéales pour la musique de MORRIGHANS !

En plus, ils jouent sur les accessoires vestimentaires (capes, chapeaux pour les filles) ce qui ajoute une touche théâtrale à leur set. Moi, je ne suis pas déçu, bien au contraire. Ils nous offrent un très bon show et c’est une très bonne entrée en matière pour cette soirée.

Allez, chose promise, chose due (eh oui, je ne suis pas un homme politique !), je profite de la pause pour aller faire une interview pas piquée des hannetons aux FURY AGE.

CENSOR DODGE

Je suis de retour pile poil pour ma découverte live du soir, CENSOR DODGE. Alors là, vu que j’ai méga bossé mon sujet, c’est une plongée dans l’inconnu. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Heu, j’espère que ça va me plaire car si je ne connais pas leur musique, je viens de me rendre compte que je connais les musiciens qui la font ! Du coup, je pourrais bien être dans la daube moi si c’est du black grind à la « mords-moi le noeud » avec une grosse voix méchante !

Je vais être fixé tout de suite. Et c’est… roulement de tambour… du stoner. Mais du stoner pêchu ! Yes !! C’est méga bien fait. Le chanteur à la voix qu’il faut. Le reste du groupe est en parfaite adéquation. Les morceaux sont bons et ils ont une vraie présence scénique. Le chanteur est un vrai frontman en plus ! Ca bouge bien à Leyment ! Le public qui a répondu bien présent (une centaine de personnes) n’a pas fait le déplacement pour rien. Ca bouge, ça chante, ça charrie, bref une ambiance comme je les adore, rock’n’roll et familiale !!!

La musique et l’énergie de CENSOR DODGE est parfaite pour ça. Une bien bonne découverte que ce groupe. J’attends avec impatience qu’ils fassent un album et en attendant, je vais récupérer leur EP, moi !

FURY AGE

Bon, le dernier groupe de la soirée, FURY AGE, monte sur scène. Ce soir pour eux, ce n’est pas un simple concert car c’est la release de leur premier album ! Donc MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, FORTUNATO et OBLIVION) et les siens déboulent sur scène, motrice à fond ! Ils sont visiblement très contents d’être là et de nous présenter leur nouveau né.

Et ils vont bien nous le présenter car ils vont nous jouer l’album en intégralité ce soir. Je ne vous donne pas tous les détails car je vais le chroniquer. On est dans du hard-rock comme on l’aime. Dans FURY AGE, tout le monde participe au show, de la batteuse aux guitaristes – et à MARKUS of course – tout le groupe fait corps et ça, c’est vachement agréable pour les oreilles et pour les yeux.

Ouah, quelle progression depuis la première fois où je les ai vus ! Bon en même temps, c’était leur deuxième concert…

Le concert passe à toute vitesse. Ah oui, un petit cover pour finir de… de RIOT ? Non, perdu ! D’ACCEPT. Cover qui fait chanter tout le monde à tue-tête. Et c’est fini.

FURY AGE

CHRISTOPHE GINET remonte sur scène, appelle les trois groupes à venir le rejoindre et nous donne rendez-vous en septembre pour la grande fête du Leym’Fest 2017 !

En tout cas, cet en-cas a un goût de reviens-y avec des groupes de qualité qui ne se prennent pas la tête et une ambiance méga conviviale.

Le temps de dire au revoir aux copains et il est temps de prendre la route. Mais je ne suis pas tout seul, j’ai le dernier FURY AGE et le CENSOR DODGE pour me tenir compagnie. Et en plus, j’avancerai sur les chroniques, elle est pas belle la vie ?!!

Un grand merci à AMM et son équipe de bénévoles ! Long live le Leym’Fest !!

FURY AGE

WEDINGOTH

Lorsque j’ai vu que WEDINGOTH jouait à l’Hôtel de la Musique avec deux autres groupes à chanteuse, je n’ai pas hésité une seconde. Heu si en fait, j’ai hésité ; pas sur la question d’y aller ou pas mais sur celle d’emmener ou non une copine allergique aux groupes avec chant féminin… Je sais, j’ai un mauvais fond !

Allez, direction Villeurbanne. Connaître le lieu plus no problem pour se garer égal Ti-Rickou à l’heure. Et même en avance.

Hey mais il y a plein de têtes que je connais, moi !! Et je vois même l’équipe qui organise le Péage du Rock à Bourg de Péage ! Tiens, vous ici ? Ah, vous jouez ce soir dans MORRIGHANS et c’est vous qui commencez la soirée ? J’ai encore bien bosser mes fiches, moi, lol ! 

MORRIGHANS

Même sans pouvoir divinatoire, je peux vous dire qu’on va être dans du rock prog’ !!

Et c’est gagné, je suis trop fort !! On est dans du rock prog’ avec des petites (voire légères) touches métal. Six musiciens et musiciennes avec claviers, batterie, guitare et basse sur la scène de l’Hôtel de la Musique, ils n’ont pas vraiment de place pour le scénique. Une fois en place, ils ne peuvent presque plus bouger !

Mais bon, l’important c’est la musique et c’est très beau. Méga agréable, bien fait, bien joué. En plus ce soir, le son est excellent et avec ce type de musique, c’est vachement important. La chanteuse a une belle voix, les morceaux de leur album passent tout seuls. Bref, une très bonne entrée en matière dans cette soirée.

Ca commence bien !

BENEATH MY SINS

Allez, une petite pause et une autre découverte pour moi avec les parisiens de BENEATH MY SINS. Là, le tempo s’accélère. On est dans du métal symphonique avec chant lyrique à la NIGHTWISH et consorts, mais bien métal.

Leurs morceaux sont très bons, la chanteuse a une putain de voix, les musicos sont excellents et en plus, ils maîtrisent tous le live.

Je prends une baffe comme je n’en avais plus pris depuis pas mal de temps avec un groupe évoluant dans ce style ! C’est méga bon et je suis vraiment sous le charme de la voix de la chanteuse (heu, j’ai dit : la voix !!). Du coup, leur set va me sembler court.

Allez, je craque, avant le prochain groupe, je vais leur faire une petite interview.

WEDINGOTH

Bon, rapide l’interview mais pas assez pour voir le début du dernier groupe de la soirée, WEDINGOTH. Là, le tempo remonte encore d’une case, on est dans du heavy prog’. Et encore une fois (c’est la thématique de la soirée) il y a une fille au chant, même si maintenant on n’est pas dans un registre lyrique mais plutôt heavy et une autre à la basse.

Les WEDINGOTH, je les connais et c’est un groupe que j’aime vraiment bien. Je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont sorti leur nouveau CD et je vais donc découvrir des titres en live.

Et je ne suis pas déçu, bien au contraire ! Leur musique est un poil plus musclée et ce n’est pas pour me déplaire.

On va avoir droit à des morceaux de leurs différents albums avec même un morceau du premier pour ouvrir le rappel. C’est vraiment une super set list servie par un groupe qui est heureux de jouer. Le public, qui est assez nombreux ce soir, et où je note une forte présence féminine, est aux anges.

Les WEDINGOTH nous offrent une grosse prestation ce soir encore ! Bref, c’est la cerise sur le méga cake de cette soirée où tout était bon.

Le temps de dire au revoir aux copains et copines – c’est fou comme le temps file quand on s’amuse ! – et il est largement temps de rentrer… Mais la route sera moins longue avec les CD des trois groupes de ce soir comme compagnons (bientôt les chroniques !!).

Une spéciale dédicace à la copine qui aurait été trop heureuse ce soir… si je l’avais emmenée, lol !!

BENEATH MY SINS

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ALEX CORDO

Comment résister à une affiche placée sous le signe du métal prog ?Moi, je ne peux pas. Donc direction Lyon et plus particulièrement le Blogg !

Comme j’ai entré l’adresse du site dans mon GPS, c’est enfantin et je pars confiant. Heu… ou pas ! Ce foutu engin me dit : « Vous êtes arrivé »… en plein milieu d’un chantier ! Bon, je ne dois pas être loin mais si ça continue, je vais finir par être à la bourre, moi.

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TALVIENKELI

Eh non ! Je suis trop fort ! J’arrive juste pour le début du premier groupe. TALVIENKELI est un groupe qui oeuvre dans du métal symphonique avec chanteuse. Il y a aussi une fille à la basse d’ailleurs. On a droit, bien-sûr, à du métal symphonique avec un chant plutôt lyrique et ils nous jouent des morceaux de leur futur album.

J’aime bien leur style. On n’est pas dans des morceaux redondants. En plus, la chanteuse a une superbe voix mais n’en fait pas trop. Juste le parfait équilibre. Je voulais les voir en live depuis quelques temps et je ne le regrette pas.

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TALVIENKELI

C’est bien joué et les morceaux sont sympas. Bref, ça donne envie… bon évidement quand on aime le style – sinon autant aller jouer au zoo dans la cage des tigres ! Moi, j’en redemanderai plutôt. J’aime beaucoup leur ambiance musicale, leurs morceaux et la voix de la chanteuse.

Scéniquement, on sent que c’est encore un peu jeune mais c’est en tout cas, pour moi, un groupe à suivre… Surtout qu’ils vont nous livrer bientôt leur nouveau petit CD !

Voilà une soirée qui commence bien ! Petite pause en attendant le prochain groupe.

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UNCERTAIN CONTINUITY

L’attente est de courte durée.  C’est maintenant au tour de UNCERTAIN CONTINUITY de monter sur scène. Changement total de style. Il n’y a pas de chanteuse… ni même de chanteur. C’est de l’instrumental pur. On est dans la famille SATRIANI est mon ami ou bien dans de la musique pour accompagner les images du Paris Dakar.

C’est bien joué pourtant mais plus typé jazz-rock que métal. Après, effectivement comme souvent dans ce style, le plus important est la musique et pas la prestation scénique. Quoiqu’il en soit, ça joue, même si c’est un peu trop technique pour moi.

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UNCERTAIN CONTINUITY

Donc, je vais aller m’asseoir pour mieux en profiter. En plus au Blogg, ils on des méga fauteuils ! Trop bien! Je pense vraiment que j’apprécierais plus la musique de UNCERTAIN CONTINUITY sur CD quand je suis au volant de ma voiture. 

Allez, re-pause. Et là, cruel dilemme : hamburger or not ? Heu, comment ça, j’ai déjà mangé ? J’avais oublié ! Oups !!

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AMON SETHIS

Comme les sets sont assez courts, je ne vais pas attendre longtemps. Et c’est au tour des grenoblois de AMON SETHIS de monter sur scène. Changement total d’ambiance. D’abord visuellement. JULIEN, le chanteur, arrive habillé en noir avec un masque noir sur le visage. Devant lui, il y a un pupitre en feu. Musicalement, on est dans du heavy métal prog’, branche ancienne Égypte.

Et d’un coup, ça réveille ! Bon, c’est vrai, j’avoue : je craque pour ce groupe ! Et encore une fois, je pars avec eux dans leur monde de pharaons. Ils ne se contentent pas de jouer de la musique, ils nous racontent une histoire. Ils vont piocher dans leurs albums et alternent les morceaux qui te déboîtent la tête et belles balades. C’est méga bien mené et efficace.

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AMON SETHIS

En plus, le son est très bon et le public bien présent pour un jeudi soir réagit très bien. Il y a une vraie bonne ambiance. Lorsqu’ils les AMON SETHIS nous disent qu’il ne reste qu’un morceau, on n’est pas d’accord, on en re-veut, nous, des histoires de pyramide ! C’est trop bien !

…Et donc forcément trop court. Personnellement, je trouve que c’est de mieux en mieux à chaque fois que je les voie.

Allez, un dernier petit morceau pour la route. La basse six cordes et la guitare sont à l’honneur pour une partie très MAIDEN de folie. Il y a déjà une heure qui vient de passer ! Putain, ça va trop vite parfois !

Dernière pause de la soirée. Je ne regarde volontairement pas du côté du « c’est bon » hamburger, surtout avec les frites ! Mais en même temps, j’ai mangé léger et super tôt…

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ALEX CORDO

Sauvé ! ALEX CORDO monte sur scène. Allez, on rechange d’ambiance. Retour dans la famille instrumental SATRIANI est mon copain.

Là, il y a carrément trois guitaristes et d’entrée de jeu, je rentre dedans car on n’est pas dans de la musique pour musiciens, dans un déluge de notes pour épater la galerie. Les morceaux sont méga mélodiques, très beaux et fluides. Les solos ne sont pas balancés au petit hasard la chance mais sont le morceau.

Voilà de l’instrumental comme je l’aime !

Evidemment, je vais penser à JOE SATRIANI mais le SATRIANI de « Surfing with the alien » car tous les morceaux passent comme une lettre à la Poste. C’est beau et agréable. On ne ressent pas le manque du à l’absence de chanteur.

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ALEX CORDO

En plus, tous les musiciens sont parfaits. Le son est méga bon, et musicalement c’est au top.

Après bien-sûr, leur prestation scénique – comme souvent dans le style – est surtout basée sur la musique, mais bon je suis tellement pris dans leur musique que ça passe au second plan. Ils nous jouent les morceaux de leur CD et c’est vraiment une très bonne surprise que ce groupe dans un style qui peut s’avérer très casse-gueule.

ALEX CORDO et les siens ont réussi haut la main à me faire passer un excellent moment.

Bon allez, il est tard. Le temps de dire au revoir aux copains, de prendre congé des AMON SETHIS – que je revois le 16 novembre en première partie de MYRATH – et je suis parti.

Et pour la route, je vais la faire avec la musique d’ALEX CORDO et son CD « Origami », of course ! La route va me sembler plus courte !

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ALEX CORDO

 

BILAN DE LA SOIREE

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TALVIENKELI

Découverte live pour moi. J’ai bien aimé leurs nouveaux morceaux et la voix de la chanteuse. J’ai hâte de découvrir leur nouveau CD.
Un groupe à suivre et à revoir en live.

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UNCERTAIN CONTINUITY

Le groupe le moins métal de la soirée. Un côté jazz-rock, un style très « musique pour musiciens » difficilement accessible aux non-initiés. C’est bien fait mais pas ma pinte de houblon.

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AMON SETHIS

Le groupe a encore fait une grosse prestation ce soir. Ils ont encore pris une autre stature. Un groupe à part dans le monde du métal français de part leur contexte. Et en live, ça ressort encore plus. Ils sont vraiment dans leurs morceaux. Ils ne se contentent pas comme bien d’autres de les jouer mais ils les vivent !

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ALEX CORDO

Encore une découverte live pour moi ce soir et j’ai pris une grosse baffe ! Et pourtant, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas facile de m’épater dans ce style ! Mais il l’a fait ! ALEX CORDO est un putain de guitariste mais il ne cherche pas à nous en mettre plein la vue, ni scéniquement, ni musicalement. Il joue comme si c’était facile et intègre vraiment tous ses musiciens. Je le redis, il m’a mis une grosse baffe avec ses morceaux qui sont à la fois beaux, énergiques, mélodiques, et cela malgré le fait qu’il n’y ait pas de chant ! On peut les fredonner et on s’en rappelle. Et ça, c’est extrêmement rare, même chez les plus grands spécialistes du genre. Et si vous pensez que j’en fais trop, je vous assure que non… alors, allez l’écouter !

 

 

LE BLOGG

logo-png-nu4rwpCool, leur soirée métal gratuite le jeudi soir !
Cool, leur grand parking juste devant la salle ! 
Cool, leurs gros hamburgers pas chers et leurs frites pas grasses !.
Cool, leur qualité de son pour les groupes !
Long live rock’n’roll le Blogg !!
Un petit PS : juste si vous aviez du café, ce serait top mais bon, je chipote.

VANDEN PLAS 1

VANDEN PLAS

Report de Steve*74

Aujourd’hui, nous sommes un vendredi 13, jour de chance pour tous les accros du loto ou autres jeux de hasard et qui n’hésitent pas à remplir les caisses de l’Etat en espérant secrètement gagner le jackpot. Moi, je vais rester plus calme et me concentrer sur VANDEN PLAS qui passe au Brin de Zinc de Barberaz (Chambéry) ce soir. Cela fait déjà plusieurs années que je ne les ai pas écouté sur scène.

DIVERGENCE

DIVERGENCE

Syndrome Ti-Rickou oblige quand nous arrivons le concert, contrairement à l’habitude, a déjà commencé. Les locaux de DIVERGENCE sont déjà aux affaires sur la scène.

Formé en 2012, ce groupe de jeunes musiciens pratiquent un métal prog instru. Prog car même si la base est heavy, ils n’hésitent pas à emprunter des chemins de traverse qui les emmènent sur des terres rock, jazzy ou funk.

Les copains sont devant et les encouragent. Pour ma part j’ai, sur certains morceaux, un peu de mal à adhérer à l’instrumental et aux ambiances musicales proposées ce soir.

Sinon, c’est bon enfant, potache même entre les musiciens qui se chambrent amicalement et le niveau technique est déjà bon.

Place ensuite à AMON SETHIS ou le Dieu serpent si j’ai bien compris. La musique est un concept basé autour d’une histoire se déroulant en Egypte ancienne du temps de la VIIe dynastie. C’est donc ancien car pour mémoire la dernière reine fut la célèbre Cléopâtre et elle représentait la XXXIIe dynastie. Le héros de l’histoire se nomme Ateravis et il sert de fil conducteur à l’ensemble des morceaux.

AMON SETHIS 1

AMON SETHIS

C’est sur « Assem Tenemrâ » que nous accueille un JULIEN (le chanteur) masqué tel une momie ayant rencontré le masque de fer. Il se place derrière un symbole cabalistique en feu. Malgré le vendredi 13, surtout ne pas avoir peur, car j’ai bêtement oublié mes gousses d’ail. Mais, nous sommes à un concert de métal, ouf !!

Dès le début, la rythmique emmenée par les deux THIERRY : DELVAUX derrière les fûts, et VENTURA à la basse nous assène des coups de bambou. La basse de ce dernier est à son effigie, massive !! La guitare portée par le plus discret OLIVIER BILLOINT et le clavier ELLIOTT TORDO nous emmène loin dans le désert égyptien.

Fermez les yeux pour ressentir le souffle du sable chaud. JULIEN nous conte son histoire en égyptien par moments et l’on sent qu’il a du bagage en langues parce-que même si l’on ne comprend pas grand-chose, ça le fait grave.

Les titres passent les uns après les autres et on arrive déjà sur l’avant-dernier morceau « Pyramid’s book ». Là, JULIEN nous indique que la veille, sur le même morceau, à Paris, il a fait un bide. Eh bien pas ce soir, le public nombreux et concentré, lui répond bien. Les pouces l’un contre l’autre, de façon à former une pyramide, voici « Paharoh’s Army » et le dernier morceau.

Ça déménage bien et même s’ils sont un peu serrés, les spectateurs veulent rejoindre l’armée du Pharaon. Le set est fini et tout le monde semble ravi. Cela faisait un peu plus d’une année que je ne les avais pas vu et je suis bien content d’avoir été le témoin d’un set fort sympathique ce soir.

VANDEN PLAS 2

VANDEN PLAS

La Jaguar VANDEN PLAS démarre sur les chapeaux de roues avec « Frequency », tiré du dernier album en date.

Après deux autres titres, ANDY KUNTZ, avec le charisme et l’humilité qui le caractérisent, prend la parole. Il nous présente ses plus plates excuses pour le temps perdu et nous remercie d’être encore présents. Les titres s’enchaînent les uns après les autres, piochant souvent dans leur discographie récente.

STEPHAN LILL nous assène des riffs somptueux avec un plaisir non feint, jouant souvent les yeux fermés, soutenu par les splendides claviers de GÜNTER WERNO. Ce dernier restant toujours concentré sur ses notes, planant souvent avec sa musique. TORSTEN REICHERT n’est pas un bassiste aussi imposant que celui d’AMON SETHIS mais il porte une longue barbe joliment tressée et ses accords donnent un son grave, profond et bien rond. ANDREAS LILL, lui, frappe sur ses fûts avec de grands sourires, et emmène le reste de la troupe sur des rythmiques sans failles.

ANDY, comme à son habitude ne tient pas en place, bougeant dans tous les sens, pas du tout fatigué malgré l’heure tardive.

Après « Diabolica Comedia », ANDY nous annonce des surprises durant le set avec des titres qui n’ont jamais été interprétés live.
S’ensuivent trois titres des deux derniers albums « Chronicles of the Immortals: Netherworld I & II ». Puis on a droit à un « The Final Murder » qui clôt le set avant bien-sûr le rappel. C’est avec un « Iodic Rain » endiablé que ce termine ce concert.

Comme à leur habitude, les cinq allemands ont envoyé leur power prog sans le moindre accroc, tout en efficacité et sincérité et nous ont prouvé l’étendue de leurs talents de compositeurs et d’interprètes.

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VANDEN PLAS

Seul bémol de cette soirée, le timing et la programmation des trois groupes. A la fin d’AMON SETHIS, nous avons eu un entracte d’une heure pour permettre l’installation du matériel de VANDEN PLAS. La conséquence de cet horaire tardif est que le show de VANDEN PLAS n’a pas pu être joué en intégralité (des morceaux enlevés de la set-list), ce qui est pour le moins dommage. Ensuite, certains spectateurs ont quitté la salle avant la fin du concert, qui s’est terminé aux alentours d’1h30 du matin. Alors peut être que deux groupes auraient suffi, ou que DIVERGENCE aurait du jouer moins longtemps.

Après un dernier échange amical avec ANDY, nous quittons la salle, heureusement que nous n’allons pas trop loin car il est déjà hyper tard…..