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Commentaires fermés sur XANDRIA, Universal Tales
Album Review By TI RICKOU
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XANDRIA – Universal Tales
Label : Napalm Records
Sortie : 22 novembre 2024
Perso, j’aime beaucoup le Metal Symphonique avec chanteuse. J’ai plein de copains allergiques au style, mais moi j’assume. En plus, quand c’est fait comme les Allemands de XANDRIA le font, j’en redemande. Et ça tombe bien car ils sortent un nouvel album : « Universal Tales ».
Ils n’ont pas changé de recette et ils font toujours du Symphonic Metal mais moderne, avec leur son et leur style. Encore une fois, je suis sous le charme. Je me demande si la chanteuse Ambre VOURVAHIS n’était pas une sirène dans une autre vie car je suis hypnotisé par sa voix. Les morceaux sont renforcés par une orchestration et des chœurs puissants selon les morceaux.
Cet « Universal Tales » ne changera pas la donne, XANDRIA est l’un des principaux groupes du style et le prouve à nouveau. Les allergies de certains dès qu’ils entendent du violon, une voix lyrique ou des orchestrations ne vont pas être guéries. Pour moi, c’est play again et 4 pics.
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Commentaires fermés sur KAMELOT à La Rayonne
Vendredi 25 octobre 2024 à Villeurbanne (69)
Report et Photos by SEB 747
Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.
Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.
FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.
Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.
Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.
Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.
Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.
AD INFINITUM à La Rayonne
Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.
Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.
AD INFINITUM à La Rayonne
Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.
Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.
AD INFINITUM à La Rayonne
Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.
« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire, visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.
Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses. Sympathique.
Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir.
Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.
Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.
Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.
KAMELOT à La Rayonne
A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.
L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.
KAMELOT à La Rayonne
Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.
Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.
KAMELOT à La Rayonne
Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.
Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.
KAMELOT à La Rayonne
22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.
Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.
KAMELOT à La Rayonne
« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.
Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.
Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !
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Commentaires fermés sur DELAIN, Dance with the Devil
Chronique By TI RICKOU
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DELAIN – Dance with the Devil
Label : Napalm Records
Sortie : 08 novembre 2024
Nouveau DELAIN ? Pas tout à fait. C’est un EP avec deux nouveaux titres, des titres réenregistrés et des titres live, des titres instrumentaux et un titre alternatif.
La pochette est superbe, les titres sont cool. Ce EP peut être une bonne initiation au groupe pour les néophytes mais je pense que c’est plutôt un CD pour les fans qui aimeraient voir une autre facette du groupe. Perso, j’aime bien DELAIN et la pochette, donc 2 pics.
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Commentaires fermés sur NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
Vendredi 18 Octobre 2024 à Seyssinet-Pariset (38)
NIGHTMARE à l’Ilyade
Report et Photos : STEVE*74
S’il y a bien un concert que je ne veux absolument pas rater en cette presque fin d’année, c’est bien celui de ce soir. NIGHTMARE fête en grandes pompes les 40 ans de son premier album.
Je connais bien la route et logiquement le trajet doit bien se passer mais une panne de commodo va entrainer un voyage plus rock ‘n’ roll que prévu avec la perte des clignotants durant tout le périple. Et puis, malgré un maire écologiste, la mobilité douce n’est pas encore faite pour tous car tous les principaux axes de la ville sont en rouge et c’est la galère pour arriver à la salle.
Bon, j’arrive quand même dans les délais et en attendant la venue du premier groupe, je peux déjà rencontrer pleins de connaissances récentes ou pas… Je pense que ce soir je vais rajeunir. Au moins dans ma tête et mes souvenirs.
AVALAND à l’Ilyade
NIGHTMARE a invité AVALAND pour ouvrir la soirée. C’est un groupe que je ne connais que de nom, malgré une certaine renommée dans la région, et que je vais donc découvrir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils œuvrent dans le style Metal Opéra, mélangeant allégrement du Power Metal avec du Metal Symphonique. Un genre peu répandu en France.
Comme avec les illustres maîtres du genre, comme par exemple AVANTASIA, la particularité majeure est le nombre de chanteurs présents sur scène. Autour d’Adrien G. GZAGG et de Jeff KANJI, Sophie YANELLI, Cara de ELTHARIA et Ma Die de FAITH IN AGONY (mais aussi ex-NIGHTMARE) jouent les choristes de luxe ce soir. D’ailleurs rapidement, à tour de rôle, ils prennent les rênes et le pouvoir en chantant comme lead vocal, ce qui donne un large spectre musical aux morceaux. Tout y passe : que ce soit en solo, en duo ou en chœur, les parties vocales ne lassent pas l’auditeur.
AVALAND à l’Ilyade
Dès le premier titre « Theater of Sorcery », le ton est donné : nous sommes bien dans le Metal Opéra avec en plus un côté médiéval pour les costumes.
Les chanteurs sont entourés de Camille SOUFFRON à la basse, Léo MOUCHOUNAY à la batterie et de Lucas MARTINEZ à la guitare. Les titres des deux albums sortis à ce jour sont brillamment interprétés. Lucas maîtrise parfaitement son instrument avec des plans que ne renierait pas Yngwie MALMSTEEN dont il s’est manifestement inspiré. Il y a pire comme référence !!
AVALAND à l’Ilyade
« Crimson Tyranny » clôture un show plein d’énergie et haut en couleurs si l’on aime bien entendu ce style de Metal. Le rideau noir en façade est fermé, fin du premier acte.
Le temps pour la technique d’installer le matériel pour le NIGHTMARE originel ou presque. Le temps aussi de rencontrer les nouveaux arrivants et d’aller aux stands merchandising des groupes et de saluer par exemple Raskal qui vend les dernières sorties de son label Steel Shark Records.
NIGHTMARE à l’Ilyade
Enfin, le moment tant attendu par une très grande partie de la salle arrive. Le rideau s’ouvre et les musiciens du soir arrivent dans la clameur des spectateurs. Ce concert est exceptionnel et historique. Il y a 40 ans sortait sur le label anglais Ebony le premier album du groupe « Waiting for the Twilight ». L’occasion de faire la fête était trop belle pour nos amis Grenoblois. Ce concert clôture de manière éclatante une brouille qui a fait couler beaucoup d’encre entre Yves CAMPION et les frères AMORE. Vive le calumet de la paix !
NIGHTMARE à l’Ilyade
Pour ce premier 33T, Yves CAMPION à la basse, Jean STRIPPOLI et Nicolas DE DOMINICIS aux guitares sont présents ce soir. A l’époque, Jo AMORE était encore à la batterie, siège qu’il quittera par la suite pour prendre le micro. Il sera remplacé aux fûts par son frère David. Eux-aussi sont là et pour compléter le casting Stef RABILLOUD occupe le poste du troisième guitariste.
« The Legend » et « Trust a Crowd » sont les deux premiers titres interprétés. Retour en arrière pour moi qui ai bien connu le groupe un peu après la sortie du disque. A l’époque, on ne parlait pas encore de Metal mais de Hard Rock et de Heavy Metal. Ceux qui ne connaissent que le NIGHTMARE actuel peuvent être surpris, étonnés ou désarçonnés par ces morceaux totalement différents de ceux joués actuellement.
NIGHTMARE à l’Ilyade
Moi qui suis venu pour réentendre ces vieux classiques du groupe, je ne suis pas déçu. Les musiciens sont manifestement contents, heureux d’être là et nous le montrent. La communion avec le public est communicative, tout le monde a le sourire, la banane.
Jo nous dit plusieurs fois sa satisfaction d’être ici ce soir. Entre deux morceaux, il rend hommage au fidèle Jeep MONCORGER, son agent ainsi qu’à Attila et au regretté Jean-Yves, les deux roadies historiques du groupe. Subtilité du jour, après « Lord of the Sky », Jo AMORE rend un hommage à Jean-Marie BOIX, le chanteur du second album. Un chanteur malheureusement disparu, mais qui l’a fortement influencé quand il a décidé de chanter à son tour.
NIGHTMARE à l’Ilyade
On quitte alors le répertoire du premier disque pour le second album. C’est avec un « Power of the Universe » que continue le concert. Un morceau mélodique à souhait que Jo, avec sa voix si caractéristique, restitue fidèlement. Bravo à lui !
Autre époque avec « Cosmovision », un album plus récent puisque sorti en 2001. Stef RABILLOUD s’occupe alors des claviers et c’est surtout le dernier disque avec nos deux compères guitaristes. Le son est déjà nettement plus Metal que sur les opus précédents.
NIGHTMARE à l’Ilyade
Sur les derniers accords et après avoir salué le public, nos amis quittent les planches de l’Ilyade pour laisser la place à Matt ASSELBERGS et à Franck MILLELIRI, les guitaristes actuels, pour deux titres de l’album « The Burden of God » sorti, lui, en 2012.
Finalement, cet anniversaire est surtout un moment de communion entre vieux amis pour un court récapitulatif d’une longue carrière discographique, ce qui est assez rare dans le paysage musical Français !!
Ce nouvel entracte est le bienvenu, je me remets lentement de mes émotions. Il me permet aussi de dire bonjour à Gil, l’ancien guitariste de PRESENCE. C’est vraiment une soirée placée sous le signe des souvenirs et d’un brin de nostalgie…
NIGHTMARE à l’Ilyade
Un peu après 22h, le rideau s’ouvre à nouveau pour le NIGHTMARE actuel. Autour d’Yves, Matt et Franck, toujours présents, Niels QUIAIS à la batterie et Barbara MOGORE au chant complètent la formation.
Après l’intro, le ton est tout de suite donné avec le puissant « The Blossom of my Hate », extrait de la dernière galette du groupe. Pas de temps mort, ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Il faut y aller à fond pour faire aussi bien que le vieux NIGHTMARE qui a mis la barre très haut.
Ils enchaînent rapidement avec « Divine Nemesis ». L’avantage, c’est que tout le monde ou presque a déjà entendu ces titres car plus actuels ou vus sur scène. N’oublions pas qu’ils jouent à la maison devant un public acquis à leur cause.
NIGHTMARE à l’Ilyade
Musicalement, le Hard Heavy du début a fait la place à du Heavy Thrash qui cartonne. Certains passages chantés le sont en growl. Amis de la poésie, passez votre chemin. Barbara en rajoute une couche en invitant le public à participer à un wall of death. Inutile de préciser que cela ne calme pas la ferveur de certains. Pour les photographes, c’est tous aux abris pour sauvegarder les appareils et éviter les chocs !
Les morceaux défilent à la vitesse d’un mistral force 5 et déjà pointe la fin de la set-list avec « Nexus Inferis », extrait lui-aussi de l’album « Encrypted » sorti récemment.
NIGHTMARE à l’Ilyade
C’est la fin ? Non, les revoilà. Pour le dernier morceau, « Eternal Winter », les anciens membres du groupe, les roadies et quelques amis viennent faire les chœurs. Comme pour un feu d’artifice, c’est le bouquet final. Toute la troupe présente est réunie ensemble ce soir à l’Ilyade. Grand moment.
Après un dernier au revoir aux amis, il est temps de rentrer et de galérer sur l’autoroute sans clignotants. J’ai passé une excellente soirée et même si tous les musiciens ayant participé à l’aventure NIGHTMARE n’étaient pas présents, cela m’a fait plaisir de revoir les pionniers de la formation. A bientôt j’espère, les gars !!