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VOLBEAT

Lorsque le temps n’est pas au beau fixe, que la nuit descend rapidement depuis qu’on a gagné une heure de sommeil et que vous êtes motivés parce-que vous, la télé, ça commence à vous ennuyer, que faire ? Aller à un concert bien-sûr ! Et pas n’importe lequel, celui de trois groupes internationaux de haute renommée. Les américains de CROBOT (un super groupe en devenir, à écouter de toute urgence si vous ne les connaissez pas), les australiens de AIRBOURNE (qu’on ne présente plus) et les danois de VOLBEAT… Enfin pas complètement danois puisque Rob CAGGIANO (ex-ANTHRAX) est dans le groupe depuis 2013 et qu’il est new-Yorkais.

Du coup, direction l’ARENA de Genève chez nos voisins helvètes où je n’avais pas remis les pieds depuis un très long moment. Je suis super-content d’y retourner pour enfin assister à un concert dans une grande salle. Ce dernier étant annoncé pour 20 h sur le ticket je prends une petite marge et pars plus tôt que prévu car en Suisse, “l’heure c’est l’heure”. Le temps de me garer en dehors du parking, hors-de-prix bien entendu, et j’arrive sur les lieux sous un déluge apocalyptique. Dur, dur la vie d’un rockeur !!

Euh, c’est moi où j’entends du bruit qui vient de la salle ? Quoi ? Comment ça ils ont commencé une demi-heure plus tôt ? C’était marqué sur le web ? Oups, boulette, je n’avais pas pensé regarder. Le syndrome Ti-Rickou m’a une nouvelle fois rattrapé, même si ça faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé. Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains en attendant la fouille de rigueur, que je me rue devant la scène. Ou pas. Le devant étant déjà inaccessible. Ça va se compliquer pour les photos.

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CROBOT

En tout cas, je suis tout de même content de n’avoir pas raté CROBOT. Moi leur hard 70’s mélangé avec du stoner, j’adore. C’est sur « The Legend of the Spaceborne Killer » que j’arrive, et le morceau est excellent. Il est interprété avec une puissance bien supérieure à ce que l’on peut entendre sur disque. En plus Brandon YEAGLEY, le chanteur, est à fond avec sa belle chemise à fleurs très roots qu’on dirait tout droit sortie des années hippies. Je ne sais pas combien de titres ils ont joué avant, deux ou trois peut-être, mais il est tout en sueur.

Chris BISHOP, le gratteux, est en osmose avec son instrument et nous sort des solos venus de nulle part, mais que dire des frères FIGUEROA, Jake et Paul, respectivement bassistes et batteur ? Paul, comme souvent pour un batteur, frappe ses fûts comme s’il était possédé par un esprit… des 70’s bien entendu ! Jake est celui qui fait le plus le show en dehors de Brandon ; campé sur sa basse qu’il fait ronfler comme jamais, il virevolte sans se soucier de ce qui se passe derrière lui, malmenant son engin et reprenant en chœurs les morceaux. D’ailleurs, j’en viens à me demander si je ne créerais pas un mouvement de soutien aux instruments martyrisés, moi ?!

S’ensuit « Easy Money », un morceau que j’adore et soudain, je vois Brandon qui court vers Chris pour lui monter sur les épaules et arpenter la scène de long en large. C’est génial la prestation qu’ils nous font, on n’a pas l’impression qu’ils sont en première partie de deux groupes majeurs !!

C’est sur « Welcome to Fat City », le morceau éponyme de leur dernier album en date qu’ils nous quittent, sans avoir fait le traditionnel “Big Up” aux groupes qui suivent. J’ai raté un peu de CROBOT, mais quelle prestation ! Vivement la suite. Je sens que le reste de la soirée va être au top.

Petite pause syndicale (hydratation, restauration et vidange), et retour au rock. Les lumières s’éteignent, les Marshalls sont alignés sur les deux côtés de la scène, le backdrop du dernier album est affiché en fond de scène, la sirène retentit, c’est bien à un concert d’AIRBOURNE auquel nous allons assister.

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AIRBOURNE

Et c’est encore une histoire de frangin. Décidément, ce soir, il n’y en a que pour les fratries, mdr !! Ryan O’KEEFE est le premier à monter sur scène, prêt à en découdre. Il annonce la cadence en frappant sur ses grosses caisses. Il est suivi de près par David ROADS à la rythmique et de Justin SREET le bassiste. Puis débarque, comme s’il y avait le feu au lac, Joel O’KEEFE. C’est sur “Ready to Rock” que nous cueille comme une fleur le groupe qui, comme à son habitude, est survolté (faudrait savoir comment ils font).

A ce moment précis, on commence à se douter de ce qui nous attends. Ça doit faire la troisième fois que je les vois et je suis toujours autant impressionné par leurs prestations scéniques. Ce sont des piles électriques qui ne se déchargent jamais. Joël est toujours impressionnant par sa technique. Jamais une fausse note, jamais un pas de travers, toujours en mode automatique. Il traverse la scène, saute comme un cabri dès qu’il en a l’occasion et va au contact du public. Bref, un vrai showman.

“Too Much, Too Young, Too Fast” et c’est la foule qui hurle de plaisir. Les slams sont de sorties au beau milieu du public face à la scène et je suis bien heureux de ne pas m’y trouver.

“Rivalry” puis “Girls in Black” tapent dans le mille là où ça fait mal – les oreilles bien-sûr – et le groupe est aux taquets.

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AIRBOURNE

Mais que ce passe-t-il ? Où a bien pu passer Joël ? Le voilà qui fait son Angus YOUNG partant se promener sur les épaules de son roadie à travers le public. Mémorable comme d’habitude. Certes, à un concert d’AIRBOURNE, on n’est rarement surpris, surtout si on les a déjà vu plusieurs fois, mais à chaque fois c’est démentiel et le public en reste souvent abasourdi.

Après « It’s all for Rock’n’Roll” (en hommage à Lemmy), joué tout en émotion – c’est-à-dire pour AIRBOURNE, à fond les ballons – c’est « Breakin’ Outta Hell » qui déboule dans la salle. Et voilà que Joël décide de nous faire son lancer de bière à un spectateur ! Ce coup-ci, il a innové par rapport à la dernière fois où je l‘ai vu car il ne l’a pas explosée sur sa tête. Bon faut dire qu’il l’avait déjà fait précédemment en plein milieu de la foule (quel rêve pour un spectateur d’être baptisée à la bière, lol). Mais il l’a quand même bien ouverte avant de la jeter ! Et re-baptême à la bière pour les spectateurs, mdr !!

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AIRBOURNE

« Diamond in the Rough » est le morceau explosif qui redonne l’énergie au groupe, bien que celui-ci n’est pas montrer le moindre signe de fatigue.

Les lumières s’éteignent et AIRBOURNE décide de quitter la scène. Déjà ? Non, bien-sûr ! La sirène d’alarme est toujours installée au milieu de la scène et c’est RYAN qui se charge de l’actionner… avant de partir lui-aussi. Le public hurle son bonheur sous des sons assourdissants.

Après avoir fini de nous exploser les tympans, les Aussies reviennent et les premiers accords de « Live it Up » retentissent. Lorsque les lumières se rallument, seul Joël est éclairé, apparaissant derrière les lignes de Marshalls. Toujours à fond, il repart dans la salle, mais pas pour se balader dans le public, non, mais pour aller taper un solo devant le parterre des handicapés situés au fond. C’est bien la première fois que je vois ça et franchement on ne peut que respecter le bonhomme.

« Runnin’ Wild » termine ce set. L’affaire est dans le sac. Le rock‘n’roll n’est pas mort et AIRBOURNE en est la preuve !

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VOLBEAT

La prestation des australiens finie, c’est un rideau aux couleurs de VOLBEAT qui descend du plafond, nous dissimulant la scène. Tiens, en voilà une chose étrange ! Nous cacheraient-ils quelque chose ?

« Born to Raise Hell », la chanson de MOTORHEAD retentit dans la salle, les lumières s’éteignent, le rideau tombe et les populaires danois, qui font partie des groupes métal et hard-rock les plus enthousiasmants de nos jours, sont déjà sur scène. Ouah, quel décor somptueux ! Rampes de chaque côté de la batterie afin que tout le monde puisse la voir, écran géant à l’arrière où des images défilent au long des morceaux – quand ce ne sont pas les musiciens qui apparaissent dessus – ce qui nous permet d’apercevoir le jeu du batteur. Même les lumières sont soignées, on y voit comme en plein jour. C’est impressionnant !

“The Devil’s Bleeding Crown” tiré de leur dernier album en date est le premier morceau joué ce soir par Michaël POULSEN le guitariste chanteur Danois, et ses acolytes. D’entrée de jeu, je me rends compte que le heavy-métal à la VOLBEAT n’est pas seulement que pour les métalleux. Il y en a aussi pour les fans de rock’n’roll, de punk, de country et de blues, et même de thrash. En bref, un sacré mélange nordique !

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VOLBEAT

Après un medley de trois titres en hommage à leur premier album, avec l’incontournable reprise de Dolly SPRINFIELD sorti en 1964, « I Only want to be with You », c’est « Lola Montez », titre de « Outlaw Gentlemen & Shady Ladies » qui débarque. Quel morceau ! Il est interprété tout en feeling avec ce refrain plus que mémorable, suivi par des solos de Rob CAGGIANO qui va se promener sur les rampes derrière la batterie. Puis c’est « Let it Burn », le second titre de leur dernier album en date « Seal the Deal & Let’s Boogie » qui nous frappe en pleine poire. On déménage dans le côté thrash du groupe, tout en restant mélodique à souhait.

Ça y est, la foule sort de sa torpeur, les pogos et les slams sont de sorties. On a aussi droit à un circle-pit endiablé. Pourquoi ai-je le sentiment d’être bien placé à l’arrière de la cohue, moi ?!

Le bassiste Kaspar BOYE LARSEN qui les accompagne depuis 2015, ne se contente pas de rester en fond de scène, il se promène partout, monte sur les rampes, va à droite puis à gauche, tout en plaquant des accords incontournables. C’est comme s’il avait toujours été là. On sent que les musiciens sont heureux d’être avec nous ce soir.

Les compos s’enchaînent et le temps passe vite. Déjà un titre de 2007 et un de 2008 sont passés avant que n’arrive « The Gates of Babylon » de leur dernier LP suivit par « Slaytan » lui-aussi de cet album. C’est démentiel l’ambiance qui règne dans la salle !! D’un côté on a les spectateurs impassibles et de l’autre, les fous furieux qui s’en donnent à cœur joie.

Côté look Michael arbore une coupe que n’aurait pas renié Johnny CASH (son idole) et une veste remplie de patchs en hommage à ses groupes préférés, comme dans les 80‘s. Rob, lui, a son bonnet vissé sur la tête et sa longue queue de cheval tressée.

En tous les cas, ce n’est pas ça qui les empêchent de nous faire dodeliner de la tête et tortiller du popotin, notamment sous les blasts beats du batteur Jon LARSEN.

« Dead but Rising », titre de 2013 déboule sans crier gare et la foule est en délire ! « Si nous allons en enfer, nous en ferons un paradis, et si nous allons au paradis, nous en ferons un enfer » voilà ce qu’a dit Michaël dans une vieille interview. Je veux bien le croire tellement il suinte le rock par tous les pores ! C’est un passionné. Tout le groupe nous délivre une superbe prestation. Incroyable comme ils ont la banane ! Ils ont tous le sourire aux lèvres !

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VOLBEAT

Et hop, « 16 $ « , un titre de 2010, suivi par « For Evigt » un autre de 2016. Je prends mon pied à écouter leurs morceaux. La voix de Michaël a beau me paraître étrange pour un groupe de métal, elle est fort séduisante et je me laisse facilement emmener dans l’univers de VOLBEAT. Superbement mélodique et accrocheur, les titres défilent à vitesse grand V. Deux autres titres de 2010 seront joués ce soir avant qu’ils n’interprètent « Boa [JDM] » tiré de « Rock the Rebel / Metal the Devil » de 2007. Le groupe n’hésite pas à piocher dans ses plus vieux albums, même si la priorité est de mise sur le dernier. C’est enivrant, endiablé, scotchant d’énergie !

Déjà une heure de jouée et c’est sur « Goodbye Forever » que le groupe nous quitte. Pour de bon ? Non, car on en redemande, nous !! « VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! », crie la foule. Et les voilà de retour avec « Black Rose », un autre titre de leur récent album. Les pogos reprennent de plus belle et les slams sortent de la foule comme s’il en pleuvait. Les gars de la sécu en rigolent. Puis c’est « Doc Holliday » qui sort des enceintes, un autre titre de leur back catalogue.

Les différentes facettes de la musique de ces messieurs sont exposées avec entrain et feeling. Tantôt hard et groovy parfois beaucoup plus posée et blues, je suis aux anges !

Juste après la fin de « Seal the Deal », titre encore une fois du dernier album, Michaël appelle à faire monter sur les planches la future génération de métalleux pour qu’ils viennent chanter avec eux sur « Still Counting » tiré de « Guitar Gangsters and Cadillac Blood ». Du coup, une dizaine de jeunes métalleux montent sur la scène pour un final en toute beauté. Après avoir fait descendre cette jeune génération, le groupe prends congé en remerciant chaleureusement le public.

Quel spectacle nous ont offert VOLBEAT ! Je ne regrette pas ma soirée, moi.

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VOLBEAT

 

BILAN DU CONCERT

Les trois groupes ont réussi à protéger la signification émotionnelle de leur travail. Le set des pennsylvaniens de CROBOT a été une grosse découverte, celui des kangourous d’AIRBOURNE a été comme d’habitude détonnant, percutant et sans faille et enfin, les vedettes de la soirée, les VOLBEAT, ont fait une forte impression de justesse, par moment de vitesse tout en jouant avec une précision et une fluidité incroyable avec un décor de scène somptueux. Ils ont su faire parler la poudre sans pour autant perdre en mélodie.

C’est clair que j’en reprendrais bien une autre dose !

Chroniques Metal : Novembre 2016

Label : Frontiers Music

Sortie : 04 novembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Une bonne nouvelle pour ce mois de novembre pour tous les fans de hard-rock mélodique avec le retour de Graham Bonnet et son nouveau CD ! Heu, comment ça, ça ne vous dit rien ? Vous étiez où dans les 80 ?… Dans les couilles de votre père ?! OK, d’accord, bonne excuse. Donc rattrapage : pendant ce temps-là, le monsieur a été chanteur de Rainbow, de MSG, de Yngwie Malmsteen et il a fait avec eux des putains d’album ! Après, il a tout simplement continué à faire des disques mais sous son nom, mais des disques à vous ravir les cages à miel.

Et, avec ce « Book », ça continue ! Le CD 1 nous donne 11 nouveaux morceaux de ce hard-rock mélodique dont nous sommes friands avec cette voix si particulière que j’adore. Ces morceaux sont très inspirés Rainbow. Of course. Yes, ça fait un putain de bien de le retrouver ! Et pour continuer sur la lancée et pour notre plus grand plaisir,k le CD 2 nous offre 16 morceaux des différents groupes auxquels Graham Bonnet a participé (voir plus haut) ré-enregistrés. On a donc bien-sûr « All night long », « Night games », « Assault attack », « Hiroshima mon amour », etc. Trop bien !

Ce double album devrait permettre aux spermato des 80 de le découvrir et au ados des 80 de prendre une cure de jeunesse… en souvenir du temps où Graham Bonnet chantait avec une veste de costume rose (si, si, c’est vrai !).

Pour cette page nostalgie et pour ce nouveau CD, je suis obligé de mettre un coup de coeur ! Qui en aurait douté ?

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Label : Frontiers Music

Sortie : 04 novembre 2016

On va faire un tour au Danemark pour retrouver un groupe qu’on connaît depuis le début des 80 si on aime le heavy metal : Pretty Maids. Eh oui, ils sont encore là ! Enfin, Ronnie Atkins et Ken Hammer.

Ils nous sortent un nouvel album « Kingmaker ». On est évidement dans du heavy metal, hard-rock, mélodique avec des morceaux rapides et des ballades, dont la très belle « Last beauty on the earth ».

Un album sympa, qui s’écoute facilement. Mais je ne suis pas sûr que dans deux trois mois, je ne me rappelle plus que de la pochette, très sympa et un peu morbide comme je les aime.

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Label : Napalm Records

Sortie : 04 novembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Dire que j’avais pris une grosse baffe avec le dernier album des Civil War est encore loin de la vérité. La preuve, le CD tourne encore sur ma platine ! Alors quand j’ai reçu leur petit dernier et que j’ai vu la pochette, j’ai compris de suite que ça allait être encore une fois un grand moment.

Est-ce que je me suis trompé ? Ben non. Dès le début, ça bastonne sec tout en étant mélodique. Mélodique et puissant. Des morceaux épiques qui te plonge dans une guerre fratricide, dans ces combats titanesques où chacun lutte pour sa survie. La musique de Civil War est de composée de véritables tableaux sonores. J’adore la voix, les harmonies. Les morceaux sont des mégas brûlots. Bref, encore une grosse baffe dans ma tronche et une confirmation : Civil War est un méga groupe !!!

Je pense que vous vous en doutez mais ce « The last full measure » est CD coup de coeur. En fait, je frôle carrément l’infarctus ! A posséder d’urgence !!

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Label : Napalm Records

Sortie : 04 novembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Yes, les suédois de Hammerfall sont de retour !! Je peux ressortir mon casque, mon bouclier et ma hache de combat ! Ca va saigner !!!

Et c’est parti pour du power metal comme je l’aime, puissant et festif à la fois. Eh oui, on peut batailler et festoyer, faut pas déconner non plus ! Les couplets tapent, les refrains se chantent à faire hurler le chien des voisins. Une vraie plongée dans un monde d’heroic fantasy. Encore une fois, Hammerfall réussit son coup parfaitement avec leur musique méga festive.

Et quand le CD est fini, tu te retrouves avec un sourire banane sur le visage et une envie de sangliers à croquer à pleine dents et une cervoise pour faire passer le tout ! Donc évidement, c’est un putain de coup de coeur pour cet album !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 04 novembre 2016

Petits hard-rockeurs nostalgiques du bon vieux temps, voilà le retour de l’homme à la voix d’or et à la basse magique : Glenn Hughes. Eh oui, LE Glenn Hughes qui a joué avec Trapèze, Deep Purple, Black Sabbath, Black Country Communion et tant d’autres ! Il nous revient en solo et, bien-sûr, c’est pour nous faire du hard-rock à sa manière, du hard teinté de blues saupoudré de funk et de groove avec une basse qui tape et une voix chaude. Il a un style incomparable.

Ce « Resonate » ne déroge pas à la règle. Ses 11 morceaux regorgent de tout ça jusqu’à la gueule. Après, il faut être ouvert d’esprit, comme on dit. Pour ma part, j’ai plutôt apprécié cet album même si j’ai trouve la prod’ un peu trop froide et l’ambiance un peu trop moderne.

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Label : Iron Shields Records

Sortie : 04 novembre 2016

Quoi de mieux pour se réveiller après un concert de métal symphonique que d’écouter un groupe de metal speed ? C’est très, très efficace ! Tu as déjà les pieds au sol avant même que tu ne t’en rendes compte ! Voilà ma première rencontre avec Tyron, groupe de heavy thrash allemand, petit enfant de Metallica, Megadeth et consorts.

Ils pratiquent très bien la recette. Des gros riffs rapides, des morceaux qui pulsent ton coeur et te font dresser les cheveux sur la tête, bref une bonne vielle recette remis au son d’aujourd’hui. Ma chérie bouge sa tête dans tous les sens et headbangue comme une folle furieuse. Moi, j’ai toujours du mal à faire redescendre mon rythme cardiaque… Je dois être trop vieux pour ces trucs-là, moi ! Comment ça, j’ai toujours du être trop vieux ?!!! Bon, pas faux, je n’ai jamais été franchement fan du style. Mais pour ceux qui le sont, pas de problèmes, Tyron vous comblera certainement.

Moi, je retourne à du glam-rock, na !!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 04 novembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Quand Terry Brock (Strangeway, Giant) et John Roth (Winger, Starship) collaborent pour un disque, on sait normalement que ce n’est pas la peine de sortir sont armure et sa hache, qu’ils ne vont pas nous faire du heavy metal ou du black metal. Après, la question est : « Est-ce que ça va être du AOR, du FM, du hard-FM mou du genou ou du hard-FM musclé ? ».

La réponse est : du hard-FM pas mou du genou du tout ! Et en plus très inspiré et très bon. Les morceaux te font bouger la tête, les rythmiques rentrent entre tes deux oreilles, les refrains tiennent bien en tête et ont un méchant goût de reviens-y. Les guitares sont superbes, la voix magnifique.

C’est une très bonne surprise que cet album ! Il devrait combler tous les fans du style. Pour ma part, du hard-FM comme ça, j’en reprends quand ils veulent ! Trop bon… Et bien-sûr, un coup de coeur obligatoire !!

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Label : Napalm Records

Sortie : 11 novembre 2016

Les norvégiens et norvégiennes de Sirenia nous reviennent avec un nouveau bébé qui se nomme « Dim day of dolor ». En regardant la pochette de l’album, on peut avoir une idée de ce qui nous attend : du metal symphonique avec un côté gothique.

Comment, dit comme ça, ça fait peur ? Ben, il ne faut surtout pas car c’est méga bien fait. C’est très beau et pas chiant du tout. C’est puissant et mélodique. La chanteuse a une méga voix et le côté lyrique n’est pas dérangeant. En plus, le monsieur a la grosse voix n’est pas là souvent ! Les morceaux sont sympas et du coup on se laisse très facilement emporter… sauf bien-sûr si on est allergique aux voix féminines lyriques. Ce qui n’est heureusement pas mon cas !

En tous cas, un bien bon album des norvégiens !

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Label : Pure Underground Records

Sortie : 11 novembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Dans la famille folk métal festif du genre « Korpiklaani est mon père », je voudrais les polonais de Diabol Boruta et leur album « Widzadla ». Ils me font effectivement penser à Korpiklaani pour le côté festif.

Ils peuvent aussi être combatifs dans des morceaux qui déboîtent ta tête mais c’est très musical et leurs morceaux sont de purs moments de bonheur dans un style plutôt assez rare.

Moi, je suis vraiment client de cette musique lorsqu’il n’y a pas de monsieur à la voix d’outre-tombe qui hurle à la mort. Je suis donc très heureux de les avoir découverts. Et, allez tiens, je vais même leur mettre un coup de coeur pour avoir mis un sourire banane sur mon visage et m’avoir donner envie de manger un sanglier !!!

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Label : Napalm Records

Sortie : 18 novembre 2016

Lorsque ma vie est calme et morose, je peux compter sur Napalm Records pour m’amener du piquant. Et là, c’est un groupe de folk métal autrichen qui chante dans leur langue qu’ils m’envoient pour mes frêles petites oreilles. Mais bon, même pas peur !

Alors ? Alors ? Ben… spécial au premier abord. Surtout la voix. Mais passée la surprise, c’est bien fait. Le dosage entre metal et folk est parfait, la voix et la langue amènent un côté à part mais qui se marie parfaitement bien avec la musique. La guitare et l’accordéon se marient bien eux aussi.

Non, je n’ai pas bu ! On est bien dans du folk métal, c’est normal qu’il y ait des instruments folk. En plus, ils nous gratifient de quatre covers dont un Maiden et un Stone. Et tiens, juste pour jouer, je ne vais rien vous dire pour les deux autres. A vous de deviner de quels morceaux et de quels groupes il s’agit ! Et oui, c’est la question du jour. Bien entendu, les morceaux sont dans leur langue et dans leur style.

Je terminerai pour dire que si vous aimez le style Korpiklaani et consorts, il vous faut ce disque ! Sinon, l’autoroute c’est tout droit à gauche.

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Label : Napalm Records

Sortie : 18 novembre 2016

Je vous présente les espagnoles de Diabulus in Musica. Elles oeuvrent dans un mélange de musique classique et de métal avec une chanteuse plutôt lyrique. C’est donc une sorte de métal symphonique avec chanteuse.

Hey, ne partez pas ! Ce n’est vraiment pas mou ! C’est en plus très bien fait, très moderne. Et la chanteuse a une voix superbe. Revenez, c’est juste que ce n’est pas dans un style convenu. Bon… il n’y a plus personne… Dommage, un groupe et un album à découvrir !

  • « Ça dépend, si tu veux qu’il y ait un suicide de masse sur l’autoroute !! »
  • « Heu, c’est aux personnes ouvertes d’esprit que je m’adresse, chérie !! »

Bon bien-sûr, il faut aimer le style !!!

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Label : Mighty Music

Sortie : 18 novembre 2016

Allez petits métalleux et petites métalleuses en mal de heavy-metal des familles, l’album de Rising Steel est arrivé, il se nomme « Return of the warlord » et il est destiné à vous emmener combattre de méchants sorciers à coups de hache dans un monde d’heroïc fantasy.

C’est un mélange de Manowar et de Judas Priest avec une grosse louche de la folie metal des Rising Steel. On a des gros riffs, des refrains qui frappent et la putain de voix d’Emmanuelson ! C’est carrément hallucinant de voir comment il adapte sa voix au style. Et sérieux, ça le fait !

Bref, les copains grenoblois se positionnent avec ce CD en gardiens de la flamme heavy made in chez nous et il va falloir batailler sec pour la leur prendre.

Evidemment, coup de coeur pour cet album. Holà tarvernier, une cervoise ! Eh oui, affronter des sorcières et des dragons, ça donne soif !

Chroniques Metal : Octobre 2016

Label : Shotgun Generation Records

Sortie : 1er octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Heu… tiens, c’est quoi ce CD ? OK, la pochette est cool mais c’est quel groupe ? Les hongrois de The Joysticks ou les parisiens de High-school Motherfuckers ?

Les deux messires ! Ce « Skulls out » est en fait un CD split. Bref, un peu comme un groupe sur une face A d’un 33t et l’autre groupe sur la face B. Sauf que comme c’est un CD, les deux groupes sont à la suite… Donc en gros, un EP de chaque groupe !!

Vous allez me dire : « Quel intérêt ? ». Ben, déjà tu achètes un seul CD ! Et surtout, s’ils ont fait ça, c’est que les deux groupe sont très proches musicalement. L’un comme l’autre sont dans du hard-rock glam, même si les Joysticks sont plus près des New Yorl Dolls et que les High-School Motherfuckers sont eux plus près de Hanoï Rock.

Donc chacun des groupe a produit un EP de 5 titres. Et ? Et le vainqueur est… roulement de tambour… match nul ! Egalité. Les 2 EP sont excellents et en plus forme même un tout. Bien évidemment, on entend la différence mais il n’y a pas de fracture énorme musicalement. Les morceaux des High-school Motherfuckers sont peut-être un peu plus  » dansants  » comme dirait ma femme et ceux des Joysticks plus metal. Mais l’un comme l’autre sont excellents et ont un putain de goût de reviens-y.

OK, j’avoue, j’étais déjà fan des 2 groupes mais du coup, je suis doublement content !… sauf que pour le classement par ordre alphabétique dans ma CDthèque perso, ça va être coton ! Mais ça n’empêche que c’est un putain de coup de coeur !!!

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Label : Napalm Records

Sortie : 07 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Les américains d’Alter Bridge nous livrent leur petit dernier, « The last hero », qui est le 5e album du band.

Dès le premier morceaux, on se rend compte qu’ils n’ont pas versés hard FM. Whaou, ça part fort ! Du hard rock métal avec une touche moderne, une grosse prod’, un gros son. Yes, c’est bon dans les esgourdes ça ! « Show me a leader » donne vraiment envie de continuer l’écoute. Et il n’y a pas à dire, ce « Last hero » est vraiment très bon. Les morceaux sont excellents et inspirés. C’est varié tout en formant un tout très cohérent.

Pour ceux qui les attendaient au tournant, vous n’allez pas être déçus : Alter Bridge is back, et de quelle manière !! Quelle bonne surprise pour bien faire passer le début de l’automne et quel plaisir de regarder les feuilles tomber tout en écoutant l’album à fond la caisse. En tout cas moi, je donne évidement un coup de cœur à ce « The last hero ». C’est comme ça que j’aime le hard metal moderne, quand il est mélodique et méga bien fait.

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Label : Salt on the Earth Records

Sortie : 07 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Tiens, un groupe avec un nom sympa, Buzzard Canyon, un titre hard- rock’n’roll, « Hellfire and whiskey », une pochette délirante avec un alien qui conduit une décapotable dans le désert. Il n’y a pas, il faut que j’écoute ça dès maintenant !

Oh ouais, c’est du stoner, hard-rock 70 délire ! Et putain, c’est méga bon ! Le chant est assuré par une fille ou un garçon suivant les morceaux où le moment des morceaux. Il y a des putains de riffs, des méga belles mélodies et une putain d’énergie dans cet album. Ca sent bon les feux de l’enfer et le whiskey !

Mais ils sortent d’où ces fous furieux ? Du fin fond du Connecticut. Et comme qui dirait, ils ont méga bien fait d’en sortir ! Quel plaisir, et quelle tarte !! Evidemment, c’est super un coup de cœur. Allez, j’y retourne, trop bon !!!

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Label : Dooweet Records

Sortie : 07 octobre 2016

Voilà un CD que je chronique pas mal tard mais c’est parce que je ne l’avais pas récupéré, tout simplement ! Et si je ne peux pas l’écouter, je ne peux pas le chroniquer… CQFD.

Maintenant, plus d’excuses. Avec « Alone in the crowd », on est toujours dans du heavy prog’ avec chanteuse, même si ce CD là est quand même plus heavy que le précédent. Les morceaux sont sympas et il y a une vraie progression dans la continuité. C’est plus affirmé.

La voix de la chanteuse colle parfaitement à leur musique. Son timbre amène d’ailleurs une vraie énergie. On n’est pas dans le registre lyrique, ce qui devrait convaincre les allergiques du style.

Bref, c’est un album qui a toute sa place dans votre CDthèque et qui prouve, si besoin en est, que dans tous les styles, le hard-rock metal made in France se porte bien.

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Label : Autoproduit

Sortie : 08 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

EP 4 titres
En provenance de Paris, les Sweet Needles nous reviennent avec un EP 4 titres et ce sont nos petites oreilles qui vont être heureuses !

Ce « Broken Bones » nous délivre des titres très heavy doom stoner de très bonne facture. On est bien dans du hard heavy influence doom. On retrouve la lourdeur du doom mais aussi un côté hard-rock plus boogie. Heu, je ne sais pas si c’est clair, en tout cas, c’est méga bon ! J’en ai les cheveux qui bougent tout seuls (Si, si, c’est possible !). En plus, j’adore la voix du chanteur, la mélodie des morceaux (on pense parfois à du Thin Lizzy..).

Bref, voilà. A vous de les découvrir. D’urgence !! Quant-à moi, je leur mets directement un coup de cœur en pensant : « Vivement l’album ! ».

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Label : Autoproduit

Sortie : 08 octobre 2016

J’ai découvert les parisiens de Cherrycane un peu par hasard lors d’un live en première partie de Sleekstain, et bien-sûr, il était hors de question que je reparte sans leur EP 5 titres !

5 titres de glam sleaze moderne, 5 titres qui sont une méga bonne carte de visite pour cette bande de fous furieux. C’est glam, c’est hard, c’est rock et c’est fun. Les morceaux te mettent la pêche ; ça fleure bon les Hanoï Rock et consorts mais avec cette touche particulière que permet la jeunesse.

Un EP à ne pas manquer pour tous les fans du genre.

Quant-à-moi, je suis méga content d’avoir découvert ce groupe et j’attends déjà la suite messieurs !! Un petit bémol toutefois pour la pochette qui me fait flipper… C’est sensible un Ti-Rickou ! Mais n’empêche, Cherrycane c’est un vrai coup de coeur découverte !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 14 octobre 2016

J’avoue que j’ai découvert Tyketto sur le tard grâce – ou à cause – d’une copine qui me bassinait avec ce groupe et qui cherchait partout leur premier album. Comme je suis curieux, je me le suis procuré et j’ai moi aussi craqué pour leurs trois premiers albums de hard FM et sur la voix de Danny Vaugh. Et voilà, plus d’une décennie après, je ne vois plus la copine mais j’aime toujours Tyketto, donc je suis impatient d’écouter « Reach », leur dernier opus.

Heu… le premier titre est comment dire… très AOR. Merdum ! Ils ont basculé vers le côté FM. Le deuxième morceau commence et… c’est un putain de morceau de hard-rock comme on l’aime ! Un morceau qui déboîte et un putain de riff. Troisième titre : re-yes ! Du hard-rock à la Tyketto. Bon, c’est vraiment parti.

Les autres morceaux alternent les passages plus hard et les passages plus FM. Bref, c’est très bon et c’est ce que j’attendais en fait. Bon, bien-sûr il y a des ballades, « Letting go », « Scream » mais elles sont belles. Donc normal pour le style.

Au final, on a un très bon album de hard-rock mélodique et Tyketto n’a pas à rougir de ce « Reach ». La seule chose que je ne comprends pas, c’est le choix de « Reach » en ouverture. Pour moi, ça reste le morceau le plus faible de ce CD. Mais bon, ça ne doit pas vous empêcher de découvrir l’album.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 14 octobre 2016

Hardline, le groupe de hard américain qui avait dans ses rangs Neal Schon, nous revient avec un nouvel album. Exit Neal Schon. Le groupe est désormais composé de Josh Ramos à la guitare, de Johnny Gioeli au chant, de Alessandro Del Vecchio aux claviers et de Anna Portalupi à la basse. Et tout ce beau monde nous arrive avec un nouveau CD : « Human nature ».

C’est clair, on n’est pas dans les hauteurs d’un must comme « Eclipse », mais cela aurait été méga dur. Non, ce « Human nature » n’est pas – loin de là – un mauvais album. On est toujours dans du hard-rock mélodique qui flirte parfois avec de l’AOR. Il y a des morceaux qui sont pêchus, d’autres plus calmes mais, comment dire, il manque ce petit plus qui fait la différence entre un bon album et un must.

… Mais peut-être que j’en attendais trop.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 14 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Kee Marcello, le guitariste suédois du groupe Europe, nous revient avec un nouvel album solo. Et il n’est pas venu pour rien ! Ce « Scaling up », du cover de la pochette au contenu, est superbe.

Pour le contenu, c’est du hard-rock mélodique de toute beauté. Très varié avec des morceaux pêchus, des ballades pas mollassonne, des ambiances différentes selon les morceaux. Du fun, du feeling et bien-sûr des guitares. Il y a même la participation de Mattias Eklundh de Freak Kitchen sur « Good men gone bad ».

Allez, foncez ! Cet album fait du bien au corps et à l’âme ! Evidemment un gros coup de cœur pour un putain de grateux !

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 14 octobre 2016

Vous aimez le heavy speed thrash à la Motorhead, Tank et Exciter avec des touches Accept, Riot ? Eh bien les petits graisseux et les petites graisseuses, jetez-vous comme des boit-sans-soif sur ce troisième album des espagnols de Iron Curtain !

« Guilty as charged », c’est des morceaux qui déboîtent sa mère-grand, qui bastonnent les loups dans les bois, qui te décollent les oreilles ! Bref, du speed thrash mélodique. Heu, ça fait drôle mais c’est un bon résumé de cet album qui réduirait en cendres un petit hardos FM dès les premiers riffs mais qui, en revanche, fera le bonheur d’un fan de Metallica.

Bon, je voulais me le remettre encore une fois mais je ne remets plus la main dessus. Bizarre…. Chériiiiiee ?!!!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 14 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Dire que Secret Sphère est aimé au pays du soleil levant est un euphémisme. Il est donc totalement logique que ce soit à Tokyo que le groupe a décidé d’enregistrer son live. Live qui va évidement s’appeler « One night in Clermont-Ferrand »… Non, bananes ! « One night in Tokyo », bien-sûr !

Comme c’est un live, parlons d’abord du son. Il est bon. Après, regardons la track-list. Elle donne bien les morceaux les plus marquants du groupe. Et en plus, sur l’un des titres, il y a Anette Olzon, la chanteuse de Nightwish. Et ce morceau est particulièrement bon. Il vaut à lui seul l’achat du CD !!

Un live à avoir à côté de vos « Live Budokan » de MSG, du « Tokyo Tapes » de Scorpions et de bien d’autres qui ont déjà célébré le public nippon. Bien-sûr, c’est un coup de cœur de Ti-Rickou… qui aurait bien aimé être là-bas !!

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Label : Black Viper Records

Sortie : 15 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Yes !!! Existance, le combo français de jeune loups élevés à la forge hard and heavy 80 est de retour pour une nouvelle aventure discographique ! Et vu comme leur premier album m’avait régalé les esgourdes, j’ai hâte d’écouter ce petit nouveau. Donc, c’est avec une vraie impatience et une avidité non dissimulée que je mets ce « Breaking the rock » dans ma platine CD.

Et ? Et ? Bon, on bute le suspect directement. On est toujours dans du hard-rock NWOTBHM avec des influences diverses comme Tygers of Pan Tang, Praying Mantis et consorts. Mais tout ça est passé dans un putain de mixeur avec un ingrédient secret : la patte Existance qui fait que l’alchimie fonctionne.

Et ça fonctionne admirablement bien ! Les nouveaux morceaux sont vraiment bons et inspirés, c’est musical et puissant à la fois. La ballade « Sinner of love » est particulièrement terrible et s’intègre bien avec des morceaux plus pêchus comme « Marilyn » ou « In the name of revenge ». La voix de Julian est toujours superbe, efficace et mélodieuse, les guitares riffent comme j’aime et l’album s’écoute en headbanguant à mort !

Alors oui, Existance n’a pas inventé le style, on est d’accord, mais ils le font continuer à vivre. Et de quelle manière !! Malgré les différents changements de line-up que le groupe a subi, Existance a non seulement gardé le cap mais le groupe a en plus franchi un palier.

Bref, vous allez pouvoir ranger ce CD à côté de vos Saxon, Maiden, Tygers, Sortilège ou H-Bomb sans qu’il y ait à en rougir car ce « Breaking the rock » en plus de me donner une cure de jouvence est un putain de très bon album ! Vous aimez le hard heavy 80 ? Vous allez adorer ce « Breaking the rock ». Pour ma part, c’est un énorme coup de cœur amplement mérité !! Je suis vraiment content de retrouver Existance avec un album de cette trempe.

En tous cas, le coq peut faire « cocorico », on a un putain de représentant de cette nouvelle vague heavy et il s’appelle Existance !!

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Label : Mighty Music

Sortie : 21 octobre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Je dois avouer que j’adore ce groupe. Ses trois premiers albums sont des must du hard-rock 80. Je me suis même mis avec le temps à apprécier leur quatrième album « The cage », plus FM et que je n’avais pas du tout aimé lors de sa sortie. Après, à toutes les reformations, à toutes les sorties d’albums, je me précipite quand même mais honnêtement, je n’ai plus retrouvé le truc qui me faisait adoré ce groupe. Maintenant, du groupe d’origine il ne reste plus que Robb Weir, le guitariste. La pochette du nouvel album est top et rappelle les anciennes. Qui sait, peut être que le fait que le nom de l’album soit éponyme est un signe ?

Heu, ça l’était effectivement ! Il est bon cet album, vraiment ! Je retrouve mon Tygers of Pan Tang, du moins dans l’esprit des morceaux. En plus, j’aime bien la voix du chanteur. Les morceaux sont très bons. On a là un très bon CD de hard-rock et un bon album de Tygers of Pan Tang avec un son moderne mais le même esprit.

I am Happy, Tygers of Pan Tang is back !!! Allez, je ne pensais pas faire ça en 2016 sur un album de ce groupe mais je le fais de bon coeur : un coup de coeur nostalgique mais bien dans le présent !!!

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Label : Napalm Records

Sortie : 28 octobre 2016

C’est toujours avec un grand plaisir que je reçois un nouvel album des irlandais de The Answer. Et donc, je me précipite sur leur petit nouveau : « Solas ».

Ca commence tout en douceur avec l’éponyme « Solas ». Ca continue par un « Beautiful world » qui me désarçonne un peu. Très beau mais pas ce que je m’attendais à entendre… Et ça ne va pas changer lors des morceaux suivants ! Heu… c’est presque folk leur histoire ! Pris d’un doute, je vérifie : c’est bien le bon disque ? C’est bien le bon groupe ? Ben oui, c’est ça. Mais alors, c’est quoi le délire ? Rien à voir avec le rock-hard qu’ils faisaient avant !

Putain, pas bon le délire ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Ils se sont mis à l’eau ? Ils ont été touchés par la grâce ? Pas moi. Je ne voulais pas de folk-rock ! Même très bien fait. Please, rendez-moi mes The Answer à moi !! Putain, pas drôle leur trip. Pour le coup, pour moi c’est carrément un bad trip.

Je tente quand même une ré-écoute en faisant abstraction du fait que c’est un album de The Answer. Ce « Solas » est un album de rock-folk moderne et plutôt sympa avec des morceaux très beaux et tout et tout. A conseiller aux gens qui aiment ce style de musique. Trop beau pour moi.

Chroniques Metal : Septembre 2016

Label : Pure Rock Records

Sortie : 09 septembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

D’entrée de jeu, c’est parti pour une séance de grosses baffes de high rock’n’roll à la manière des copains de Sticky Boys.

On a la touche made in le pays des kangourous sauf que c’est du putain de funkin’rock’n’roll made in Finlande ! Bref, le genre de morceaux qui non seulement ne te prennent pas la tête mais qui en plus te la remettent en place ! Et mon Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien !… Même presque trop quand ils flirtent avec Motorhead version bush.

Ces mecs sont dingues et Ti-Rickou aime les dingues. Méga coup de cœur à déclencher un défibrilateur !

Putain Jack, ça donne soif ! Appelle Daniel !!!!

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Label : Autoproduit

Sortie : 11 septembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Réjouissez-vous, braves gens ! Le nouveau bébé des glam-rockeurs marseillais arrive ! Il s’appelle « Dirty dollz » et la famille glam, sleaze-hard va l’accueillir à bras ouverts… Même si à cause de lui, ils vont passer des nuits blanches à se faire des torticolis à force de headbangings festifs !

Ce « Dirty dollz » est un méchant garnement comme on les adore, chargé de bombes sleaze qui font pousser les hauts-talons et le rouge à lèvres dans les rues sombres de L.A. Et le fourbe n’a pas de points faibles ! Ce sont 10 brûlots dans ta tronche à toi, et ça fait du bien ! Rakel Traxx n’a pas faibli, bien au contraire. Pas de compromis, du pur sleaze-rock, hard’n’roll festif et sale à la fois.

Allez, à vous de succomber au charme de ce sleaze du soleil !! Moi, c’est déjà fait et c’est bien-sûr, un méga putain de coup de cœur pour cet album ! Et voilà, maintenant c’est fait, le sleaze qui tape à un nouveau porte-drapeau et son nom c’est Rakel Traaaaxxxx !!!

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Label : Spinefarm Records

Sortie : 23 septembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Il fait un beau soleil et le nouveau album d’Airbourne est enfin là ! Ca sent la bonne journée pour un petit hardos… Enfin si tout l’album est du même acabit que les deux singles que je connais déjà ! Je ressens donc une légère angoisse avant d’appuyer sur la touche play.

Mais cette angoisse ne va pas durer bien longtemps. Déjà l’effet Airbourne se fait sentir : mes cheveux bougent tout seuls, mes pieds battent la mesure. Ti-Rickou en mode headbanguing automatique, oh putain que ça fait du bien ! Ce « Breaking outta Hell » est une putain de méga bombe de hard-rock australien, du style qui te fait voir des kangourous volants. Un album du calibre de « High Voltage » ou de « Highway Hell » d’AC/DC, de « Rock’n’roll Outlaw » de Rose Tatoo.

Un album plein de riffs, de couplets que tu hurles à tue-tête. Un mélange de hard binaire mid tempo et de brûlots hard-boogie comme le pratiquait AC/DC à l’ère glorieuse de Bon Scott quand leur hard boogie sentait le rock, la bière et le whisky.

Sur ce « Breakin outta Hell », tout ça transpire par tous les pores avec cette force de la jeunesse, cette envie de rock’n’roll, de sex’ et d’abus de tous genres. Pas de calcul, juste du putain de hard-rock boogie qu’on ne peut pas oublier car il s’incruste en toi. Cet album en est bourré plein la gueule comme « Breakin outta Hell », « Rivalry », « I’m going to Hell for this », « Never been rocked like this », etc.

Ce disque est une tuerie qui va rajeunir ceux qui ont connu la période glorieuse du hard de la fin des 70. Airbourne frappe méga fort avec cet album. Et, n’en déplaise aux détracteurs qui les considèrent encore comme un ersatz d’AC/DC, Airbourne fait du Airbourne, c’est-à-dire du hard boogie australien sur-vitaminé, inspiré et vrai !!

Et au moment où AC/DC sent le sapin, ce « Breakin outta Hell » arrive comme pour nous rappeler l’évidence : quand le roi est mort, il y a un nouveau roi. Ne soyez pas tristes, notre musique n’est pas morte car Airbourne reprend le flambeau !!! Ils ne sont pas les nouveaux AC/DC, ils sont Airbourne.

Au cas où vous ne l’auriez pas compris, ce n’est plus un coup de cœur cet album, c’est un infarctus ! A voir en live par vous-même très bientôt ! Long live rock’n’roll !!!

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Label : Autoproduit

Sortie : 23 septembre 2016

Avant d’appuyer sur la touche « play », j’avais pris la précaution de me préparer pour l’écoute – c’est-à-dire que j’ai décrocher ma hache de guerre et mon bouclier – car les italiens de Icy Steel font dans du heavy métal épique. Du genre à te faire combattre les ogres aux milieux de steppes enneigées (j’aurais bien mis mes affaires d’hiver mais pas sûr que les après-skis se marient bien avec la hache et le bouclier, surtout quand on est en maillot de bain !).

Bon c’est parti. C’est parti pour une longue intro qui dure tout le premier morceau. Allez, je passe au 2e. Cà y est, c’est vraiment parti, et oui on est bien dans du epic-metal ! Tout y est, la voix, la mélodie, la pêche. J’accroche bien avec cette voix qui est parfaite pour le style : puissante et mélodique. Les morceaux sont efficaces avec leurs chœurs puissants et entraînants. Je me laisse aller au gré des aventures, parcourant des contrées explorées naguère par Manowar !

Au final, un voyage bien dépaysant où je n’ai pas eu trop à batailler. Mais je suis prêt à les retrouver pour une prochaine quête !! Heu, comment chérie ? J’ai du temps avant Halloween !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 septembre 2016

Bon avant tout un avertissement : si vous êtes comme ma femme allergique au rock FM AOR, aux belles mélodies, au prog’ très léché, passez votre chemin car vous allez trouver cet album trop sucré, voire guimauve. Si au contraire vous êtes fans de Survivor, Dare, Bon Jovi et de hard FM tendance AOR bien fait, cet album est pour vous car les morceaux passent tout seul et s’écoutent facilement.

La voix et les mélodies sont superbes (comme la pochette d’ailleurs). Typiquement le style de CD qu’on écoute en voiture ou en fin de soirée. Comment chérie ? Quand tu n’es pas là ?!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 septembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Ca y est, l’album des anglais de Raveneye arrive ! Et vu que leur EP tourne encore sur ma platine, je dirais qu’il était temps ! Même la pochette donne très envie.

D’accord, je vais directement dans le vif du sujet : ce « Nova », en un mot, c’est une tuerie ! Raveneye a tout compris : ils font du hard 70 / 80 en le malaxant, en le remodelant et en le modernisant. En clair, on est sur du métal moderne avec des fondations hard sans hurlements ni voix d’homme de Néanderthal inaudible. La voix est claire, belle et puissante. Les morceaux sont superbes, avec des changements de rythme, des montées de voix, des harmonies. La prog’ est méga bonne. Bref, tout ce que j’aime !

Avec « Nova », Raveneye fait plus que confirmé tout le bien que j’avais pensé d’eux avec leur EP. Cet album devrait plaire à ceux qui aiment des prog’ léchées et qui aime la modernité dans la continuité… Comme moi, quoi ! Bien sûr, coup de cœur obligatoire.

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Label : Napalm Records

Sortie : 30 septembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

EP 4 titres.

Attention, Evil Invaders est de retour et ils ne sont pas venus pour rigoler mais bien pour nous bastonner les oreilles avec deux nouveaux morceaux de thrash métal des familles qu’ils font débouler à fond la caisse !

Et putain, c’est efficace ! Je dois être maso car j’aime ça. Whaou, ça réveille mais ça fait du bien ! Et pour nous tenir éveillés, deux titres live qui continuent le travail. Voilà comment j’aime le thrash : bien fait, efficace… et sur une courte période ! En tout cas, Evil Invaders confirme tout le bien que je pensais de ce groupe.

Eh si, Ti-Rickou est ouvert ! Et même que je leur mets un coup de cœur !!! Na.

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Label : Napalm Records

Sortie : 30 septembre 2016

Et c’est parti, on ressort sa hache double tranchant, son casque et son bouclier et on embarque pour la gloire d’Odin avec les finlandais de Skalmold et leur métal viking pour explorer d’autres horizons.

Notre guide a une voix.. on va dire, très virile. Et parfois, il prend de l’hélium. Mais ça reste compréhensible. La musique est folk métal et c’est très fréquentable, même pour des esgourdes sensibles. Ici, on n’est quand même pas dans du festif mais bien dans du coups d’épée dans la tronche. Mais, bizarrement, je reste tout le voyage car il y a bien-sûr des arrêts dans des tavernes mal famées pour le repos du guerrier !

Bon, le voyage est terminé et il faut redescendre… Et surtout ne pas oublier d’enlever son casque !

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 30 septembre 2016

En provenance du New Jersey, Legion vient nous distiller la bonne parole… heavy metal, of course. Mais du heavy à l’ancienne, mélodique comme on l’aime ici, avec des envolées lyriques, des riffs bien saignants, une touche de Iron Maiden par ci, une touche de Judas Priest (pour la voix) par là.

Ca donne des titres qu’on écoute avec plaisir. Bien-sûr, ils ne ré-inventent pas le style mais ils lui apportent quand même un coup de frais et c’est déjà bien suffisant pour mettre une oreille sur ce « War Beast ».

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ALEX CORDO

Origami

Label : M & O Music
Sortie : 30 septembre 2016

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Tiens, je fais les choses à l’envers, moi… J’ai découvert les morceaux de cet album « Origami » d’Alex Cordo en live et maintenant j’écoute l’album CD. D’abord dans la voiture en rentrant du concert, évidement !

Et putain, c’est vrai que les morceaux sont très bons, très beaux, très fluides. C’est méga bien fait. On n’est pas dans la démo style descente de manche. C’est tout en touché, en harmonie. En plus, en voiture c’est nickel, ni trop violent, ni trop mou. Parfait. La route m’a parue beaucoup plus courte !

Deuxième et troisième écoute tranquille à la maison et là, même impression. Avec en plus une vraie sensation de bien-être. Eh oui, ce disque ce n’est que du bonheur. Bien-sûr, on pense à Joe Satriani mais du Satriani de l’époque « Surfing with the alien ». Bref, la crème de la crème pour moi !

ALEX CORDO réussit ça : faire un CD très balaise techniquement et qui glisse comme une glace à la vanille. Et quand tu l’a fini, tu en reveux vraiment du « c’est bon » ! En clair, je ne m’en lasse pas de cet  » Origami ». Ce CD est un must. Merci Alex Cordo ! Il est très très rare que je craque pour un CD instrumental mais là, c’est fait ! Et c’est fait grave, je suis complètement addict !

Maintenant, à vous de craquer sur cet album. Un méga disque d’un putain de guitariste. Et donc un énorme coup de coeur, of course !!!!!

Bon, un samedi sans concert c’est forcément un samedi pourri. Du coup, même si l’affiche qui m’intéresse est a plus de 3h de route, je me suis résigné. Si, si, c’est vrai ! Sauf que d’un seul coup, en rentrant de balade une petite phrase va tout changer : « Tu as vu, les STICKY BOYS viennent de poster sur Facebook, ils sont entrain de boire du Bourgogne avant leur concert ». Du Bourgogne ? Connaissant leur habitude de se plonger dans les productions locales, je fonce sur l’ordi. Ils jouent où en Bourgogne et à quelle heure ? Et là, hop en moins de quatre minutes j’apprends qu’ils jouent au BDM Live Fest à 22h et je sais même désormais où se trouve Esbarres. Donc en moins de temps qu’il n’en faut à ma femme pour trouver la sortie de la salle de bain, c’est parti, on the road again !! Conceeeert !!!!!

Bref, 1h40 après, je suis dans un petit village près de Dôle où je retrouve plein de copines et de copains de Dijon (et oui, les STICKY BOYS, on les connais bien dans le coin et on les aime !).

ANNSOBAD 1
ANNSOBAD

Bon, j’ai loupé le premier groupe de l’affiche mais je suis juste à l’heure pour ANNSOBAD, groupe de rock pop métal de Châlon-sur-Saône avec chanteuse . Heu, c’est tout jeune, ça madame. Du coup, ils alternent covers et compos. La voix est sympa, scéniquement  ils ont déjà travaillé. Après, c’est encore en cours de rodage et au bout de quelques morceaux, je vais faire un tour au bar. ANNSOBAD, ce n’est pas mauvais, juste pas mon truc, trop pop-rock pour moi en fait. Donc à revoir plus tard.

La pause au bar va être longue car maintenant c’est un tribute band à ZZ TOP qui vient sur scène. Comme d’hab’, je ne vais pas faire de report, mais là on est quand même dans un tribute qui ne fait pas les choses à moitié : costumes, moumoutes sur les guitares et bien-sûr les barbes sont là. Bref, la totale ! Quitte à faire un tribute band, FUZZ TOP y va à fond. Heu, peut-être même un peu trop à fond car il est près de minuit, qu’il reste encore deux groupes qui doivent monter sur scène et qu’ils ne s’arrête pas de jouer ! Et en plus ils en rajoutent une couche en disant que les autres groupes ne leur en voudront pas !!! Moi je suis vert car il y a vraiment plein de monde mais vue l’heure, j’ai peur que les gens ne partent à la fin de leur prestation. Et donc que les STICKY BOYS doivent se contenter de jouer devant une poignée de spectateurs…

STICKY BOYS 1
STICKY BOYS

Mais non, j’ai sous-estimé le pouvoir des STICKY car malgré l’heure tardive la place du village, même si ça s’est un peu éclairci, reste noire de monde pour l’entrée en scène des STICKY BOYS !! Entrée en scène très ZZ TOP soit dit en passant !

Et c’est parti ! Les copains ne sont pas là pour faire de la tapisserie mais bien pour nous jouer leur putain de fukin’ rock’n’roll à la sauce STICKY BOYS. Et putain, que c’est bon !! Ils sont dans une grande forme et le public composé en grande partie de connaisseurs régit au quart de tour. Les paroles sont reprises par cœur comme un seul homme – ou femme d’ailleurs. Il y a une putain d’ambiance ! Sur scène, ça déménage grave. Le show est bien rodé mais toujours fukin’ rock’n’roll. Les morceaux de leurs deux album sont des putains de brûlots incandescents et des hymnes hard-rock’n’roll qu’on prend plaisir à reprendre en choeur.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir en live, un concert des STICKY BOYS, c’est comme être pris dans un rouleau compresseur, d’en être content et de trouver ça trop bon et bien sûr trop court.

Mais il est déjà plus d’1h30 du mat (merci le cover band !!) et on doit se contenter d’un show je pense un peu raccourci car il reste un groupe qui doit monter sur scène. Putain que c’était bon ! Allez, pour chipoter j’aurais bien aimé entendre un ou deux morceaux du prochain CD qu’il commence à enregistrer à partir de lundi. Mais bon, je patienterai !

HARMORAGE 1
HARMORAGE

Malgré l’heure très tardive, je veux quand même attendre le dernier groupe HARMORAGE, groupe de métal de Lyon que je ne connais absolument pas. Le changement de plateau est rapide, et c’est parti.

Heu, comment dire, c’est bien fait, les musicos sont bons, scéniquement ça le fait, mais putain c’est violent ! Surtout la voix ! Alors déjà qu’en temps normal, je suis allergique à ce genre de chose, mais à deux plombes du mat’, je craque très vite.

Et hop, le temps de dire au revoir aux potes et bien-sûr aux STICKY BOYS qui sont assaillis à leur stand merch’ et je ne suis plus là ! Comme une bonne partie du public d’ailleurs.

En tout cas, une méga bonne découverte que ce BDM LIVE. Programmation à suivre pour l’année prochaine !!

Long live STICKY what ?? STICKY BOYYYYYSS !!!!!!