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Allez, les concerts ont bien repris et ce soir c’est destination Genève ! Pas pour l’Usine comme d’hab’ mais pour un nouveau lieu pour moi : le Zoe Live Bar.

Bon, ouverture des portes à 21h. On va y arriver. Si, si !! Pas de risque de louper la première partie, de toute façon y’en a pas. Et bien sûr, comme ce n’est pas important que j’arrive bien à l’heure, je suis en avance. Trop fort !

En plus, contrairement à d’autres salles qu’on galère à trouver, là il faudrait être aveugle. Non seulement, il y a du monde sur le trottoir mais en plus un affichage géant du concert de ce soir est placé derrière une des vitrines. Et en plus, il est lumineux ! Classe !

Je vais mettre un peu plus de temps pour trouver une place pour me garer, mais me voilà finalement dans la file d’attente.

Dès l’entrée dans le bar, je me rends compte que ça va être différent des concerts habituels car le Zoe Live Bar est le bar hype de Genève. Un endroit très classe avec deux bars et, ce qui nous intéresse au premier chef, une belle scène en contrebas. Et, très bonne surprise, Le Zoe Bar se révèle un endroit très chaleureux.

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Et heureusement ! Parce que moi qui pensais que ça n’allait pas s’éterniser – vu qu’on est en semaine et qu’on est en Suisse où toute chose commence et finit à l’heure – j’ai commis une petite erreur. Eh oui, il me manquait des éléments : on est bien en semaine mais pour les genevois, demain c’est férié ! Donc le concert initialement prévu entre 21h30 et 22h ne va pas commencer avant 23h et des brouettes.

Avant de venir, j’avais un peu peur qu’il n’y ait pas grand monde ce soir ; encore une erreur ! Le bar se remplit petit à petit. Mélange hétéroclite entre le public qui est venu uniquement pour le concert et le cercle d’habitués des lieux qui vient boire des cocktails ou des bouteilles d’alcool haut de gamme. Le cohabitation se passe très bien entre les habitués qui posent des questions sur le groupe qui va se produire et les métalleux qui respectent les tables VIP.

Bref, tout est prévu pour qu’on soit bien. En plus, même pas la peine d’aller se geler sur le trottoir, il y a un fumoir.

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Bon, c’est peut-être le moment que je vous dise quel groupe je suis venu voir ?

C’est STEAMROLLER qui m’a attiré ici. Bon, ça ne vous en dit pas plus… 

STEAMROLLER, c’est MICHAEL DEVIN au chant et à la basse, BRIAN TICHY à la batterie et… DOUG ALDRICH à la guitare !!!!

Pour les non-initiés, on a là le haut du panier des musiciens de hard-rock. Et s’ils ont formé un groupe ensemble, c’est qu’ils jouaient dans le dernier line-up de WHITESNAKE… Sans compter que DOUG ALDRICH a été entre autres lead guitar de DIO, de LION et bien sûr de WHITESNAKE pendant des années et qu’il est incontestablement l’un des guitaristes les plus doués de sa génération.

Bon, l’attente se termine et le groupe entre sur scène.

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Et c’est parti ! On va avoir droit à des morceaux de WHITESNAKE, de JIMMY HENDRIX, de BLACK SABBATH, de DIO, de DEEP PURPLE mais aussi de POLICE et d’ERIC CLAPTON…

Heu comment ça chérie, je suis allée voir un groupe de cover ? Pas du tout. Quand c’est fait par des musiciens de ce calibre ça s’appelle une jam !

Et rien que pour la version du « Space Truckin » de DEEP PURPLE ça aurait valu le déplacement car ça fait bien longtemps que GILLAN et les siens ne sont plus, à mon sens,  à la hauteur de ce morceau. Quand j’entends DOUG ALDRICH jouer sur des morceaux de DEEP PURPLE, je suis convaincu qu’il aurait été le guitariste parfait pour eux. Son style hard blues aurait été mieux adapté au groupe que celui d’un STEVE MORSE branché jazz.

DOUG ALDRICH n’en fait jamais de trop. A chaque fois que le vois, je suis émerveillé par sa technique toute en feeling, son jeu de guitare très soft, si naturel pour lui, son toucher de cordes… Il ne change pas vingt fois de guitare, il n’est pas dans l’esbrouffe à deux balles.

Et même s’il est l’un des tout meilleurs guitar-hero du genre, quand il est sur scène, c’est juste un musicien et sa Gibson.

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© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Sur « War Pigs » de BLACK SABBATH, c’est terrible aussi ! Et que ce soit sur « I Shot the Sheriff » ou « Stairway to Heaven », DOUG ALDRICH fait des merveilles.

Les musiciens sont comme des gamins qui prennent plaisir à s’amuser. Ils jouent des morceaux qu’ils aiment. Il faut quand même dire qu’il y a des morceaux qu’ils ont interprétés pendant des années avec le groupe original.

Ils s’amusent aussi bien entre eux qu’avec le public. DOUG ALDRICH profitant de l’arrivée d’un seau à champagne avec des mini-feux d’artifice fait même semblant de mettre le feu à sa guitare !

Je suis scotché par le chanteur qui, non seulement d’être très efficace à la basse, a en plus une putain de voix capable de s’adapter à tout le répertoire ! Et il faut bien dire que malgré son double job, il fait le show sur scène.

Le batteur n’est pas en reste et va nous exécuter un méga solo de batterie. En plus, pas chiant du tout !

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© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Le concert gagne en intensité jusqu’à l’arrivée de brûlots comme « Smoke on the Water », « Still of the night ». Là, le public n’y tient plus et tout le monde descend entre la scène et les premières tables !

Des versions allumées et magiques de « RoadHouse Blues » et « War Pigs » mettent littéralement le feu à la salle ! Et, bien sûr, sur du WHITESNAKE ça frôle l’hystérie. En bref, il ne manque que COVERDALE !

On a droit à un moment d’émotion spécial sur un « Holy Diver » dédicacé à RONNIE JAMES DIO, et sur le « Eyes of the Tiger » de SURVIVOR où tout le monde va avoir une pensée pour JIMI JAMISON.

Super bonus pour nous, à chaque fois que le groupe annonce que c’est fini, Hedi la personne intelligente qui a booké les STEAMROLLER (!!!!) intervient et nous demande si on en veut encore….

Et c’est reparti !!! …. Et là on sait qu’on ne va pas être couché ! 

Mais on s’en fout, on est méga bien. Et putain, le son est méga bon.

Encore une fois, il y en a qui vont regretter de ne pas s’être déplacé car peu importe le morceau que ces trois énergumènes jouent, c’est toujours grand !

Ca y est, là il est vraiment très tard et c’est vraiment fini. Un moment rare donc exceptionnel vient de se terminer. Il faut vraiment que je parte mais perso, j’ai vraiment du mal car ce n’est malheureusement pas souvent que je vis ce genre de moment. J’ai vécu un moment unique avec des musiciens exceptionnels qui jouaient à un mètre de moi ! Pendant un moment, le temps s’est arrêté, plus rien n’avait d’importance. J’étais avec la musique. Dans la musique.

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Bon avant de partir, je vais quand même essayer de faire une interview. Désolé de vous faire une fausse joie, mais vu l’heure – il est près de 2h30 – ça n’a pas été jouable. Bon, je vais me consoler en faisant signer quelques petits CDs à DOUG et en faisant une ou eux petites photos avec lui. Na !!

Allez, cette fois-ci c’est bon. Je dis au revoir au staff du Zoe Live Bar qui, en plus de faire passer régulièrement des groupes de qualité, a été adorable avec nous toute la soirée. Bref, c’est un endroit où j’espère vraiment revenir car des concerts comme celui que je viens de vivre dans des conditions pareilles, c’est vraiment du pur bonheur.

Un grand merci aux STEAMROLLER pour leur prestation et leur gentillesse et bien sûr au Zoe Live Bar pour cette soirée.

Long Live Rock’n’roll !

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Et pour finir, une petite vidéo !

Un grand merci à l’ami Stéphane Harnisch, photographe de nous autoriser à publier sa vidéo !!!

 

© vidéo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch