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SILVERTRAIN

Je n’aurais jamais pensé que je pourrais dire un jour : « Dernier concert de l’année, youpi ! » mais vue l’accumulation de ces dernières semaines, j’en suis malgré tout là.

Quoi, tu m’as enregistré chérie ?!!

Mais ce soir, quelle chance, le concert n’est pas trop loin de chez moi ! Heureusement car perso, je n’ai pas encore récupéré du concert d’hier.

Mais bon, comment louper mes copains de MESSALINE et les SILVERTRAIN dans un superbe endroit comme Les Arts dans l’R à Peronnas. Non seulement cette salle est méga sympa mais en plus, c’est cool pour y aller, cool pour se garer.. le top, quoi ! J’adore aller là-bas, m’asseoir en commandant un café et papoter avec les copains en attendant le début du concert. Tiens, je m’embourgeoise, moi !

MESSALINE

Allez, je ne vais pas attendre longtemps. MESSALINE ouvre les festivités avec un ERIC MARTELAT masqué (bon, moi je l’ai reconnu. Je suis trop fort !!) et habillé en templier, une capuche sur la tête. Une entame de set théâtralisée en osmose avec le lieu.

MESSALINE joue sur ses terres devant un public qui est venu ce soir en grande partie pour eux. Et c’est donc à une set list spéciale que nous allons avoir droit.

En plus, comme d’habitude aux Arts dans l’R, le son est excellent.

MESSALINE

JIMMY, le petit nouveau du groupe est parfaitement à l’aise derrière ses fûts. Il forme une partie rythmique solide avec JAYME à la basse, un JAYME toujours très en place. MICKAEL à la guitare est bien-sûr impérial. Quel guitariste ! La classe et la technicité dans la décontraction. ERIC, encore dans la thématique du lieu, fait des sketchs entre les morceaux et le public joue le jeu. On a droit à des morceaux rarement interprétés en live en plus de leurs classiques et des morceaux du dernier album en date. 

Ce soir, MESSALINE nous délivre un cocktail de fun, d’humour et bien-sûr de hard-rock !

MESSALINE

On aime ou on n’aime pas MESSALINE, mais ce qui est sur c’est que c’est un groupe original, avec sa propre personnalité, des textes qui sont travaillés voire recherchés, pas simplistes et qui nous racontent de belles histoires. Ca faisait maintenant un petit bout de temps que je ne les avais pas revus en live, et là  – dans de telles conditions en plus – je trouve ça méga cool  de finir mon année de concerts avec eux.

Le set se termine et pour une fois, magie de ce lieu, je peux rester assis avec les copains pour papoter. Oui, vraiment, je crois que là je m’embourgeoise ! 

SILVERTRAIN

On ne va pas attendre trop longtemps car il est déjà l’heure pour SILVERTRAIN de monter sur scène. Et là, c’est le moment de vérité car SILVERTRAIN  n’a eu que quatre semaines pour trouver un nouveau guitariste et un nouveau bassiste et leur faire apprendre les morceaux. Heu, en plus ils ont choisi la complication car je vient d’apprendre que ces musiciens n’habitent pas du tout dans la même zone géographique ! J’avoue que je suis un peu inquiet…

Eh bien, je n’aurais pas du car les deux nouveaux assurent vraiment ! J’ai peine à croire qu’ils n’ont répété qu’une seule fois ensemble ! Musicalement, ça le fait. Le guitariste est à l’aise comme un poisson dans l’eau sur scène et fait la paire avec PHIL, le chanteur, pour faire le spectacle.

SILVERTRAIN

Et visiblement, PHIL est très heureux d’être là et de jouer dans ces conditions avec un public qui est lui-aussi heureux de les voir. En plus, vue la taille de la scène, le groupe peut se lâcher et croyez-moi, il y va à fond !

Mais pour PHIL, il semble que la scène ne soit pas encore assez grande car il descend dans la salle. Il a besoin de se rapprocher du public et le public bien-sûr est heureux de ce moment. Il nous montre qu’en plus d’avoir une putain de voix et d’être un pur showman, il ne fait pas semblant et se donne à 100 %.

SILVERTRAIN

SILVERTRAIN

En plus, avec ce son; les nouveaux morceaux sont encore plus efficaces. Il faut avouer que depuis la dernière fois, j’ai eu le temps d’écouter le CD et donc de me familiariser avec. Yes, c’est trop bien !

Mon dernier groupe live de 2016, c’est SILVERTRAIN et c’est méchamment bon. Je crois que là, le groupe a trouvé son équilibre.

Sniff, c’est fini. PHIL fait venir MESSALINE sur scène pour prendre une photo de groupe. Je les laisse dédicacer et faire des photos avec le public qui ne s’en prive pas mais on ne va pas se quitter comme ça, parce que moi, je veux leur faire une interview !

Bon, le moment arrive de se quitter car il est vraiment très tard. Putain, je n’avais pas vu l’heure, moi ! En fait, il n’est pas tard, il est tôt le matin. Trop bien la soirée !

Merci à Ralph et Laetitia des Arts dans l’R de nous avoir programmé cette date au top avec les copains de MESSALINE et mes nouveaux copains de SILVERTRAIN qui comme le phénix prêt à renaître de ses cendres sont eux, prêts pour en découdre !

Allez les copains, à l’année prochaine pour les nouvelles aventures de Ti-Rickou au pays des hard-rockeurs heureux et des métalleux gentils !!

See you soon my friends !!!

MESSALINE ET SILVERTRAIN

CHRISTIAN DECAMPS

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

Heu non, je n’ai pas perdu un pari, on ne m’a pas menacé ni même menti du style « ils se sont reconvertis dans le hard FM » ! Je suis bien là de ma propre volonté. Premièrement, parce que j’apprécie vraiment CHRISTIAN, deuxièmement parce qu’un peu de douceur en ce moment, c’est pas mal et troisièmement parce que tout simplement j’adore cette salle Les Arts dans l’R. Voilà donc pourquoi je me retrouve à Péronnas.

Bon, pas possible de louper la première partie, il n’y en a pas !!

Donc on commence directement avec CHRISTIAN DECAMPS ET FILS. Et d’entrée, je suis un peu surpris, je m’attendais à un concert des deux compères mais c’est en fait un par un que ça va se passer… Au moins au début ! En gros, pendant que le premier chante, l’autre attend sur une table à côté. Avec pour compagnie une bouteille de vin et une bougie. Classe !

Et de suite, je prends une claque ! Quelle dextérité a CHRISTIAN DECAMPS avec les mots ! Quel sens du verbe ! Je suis captif.

TRISTAN DECAMPS 2

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

Et quand son fils TRISTAN prend le relais, re-claque ! Quelle voix ! En plus, il a une présence incroyable. Bref, il n’est pas là pour faire de la figuration.

Le public, lui, participe et apprécie à sa juste valeur ce moment.

Au fil du temps, au cours de la soirée, les deux compères se rapprochent, l’un accompagnant l’autre et vis versa.

Bien sûr, on va avoir droit à des compos perso et à des covers. Je ne citerais que « Le Bal des Laze » pour le fils et « Ces gens-là »pour le père.

CHRISTIAN DECAMPS prend visiblement un grand plaisir avec les libertés que lui offre l’exercice acoustique et nous, on est sous le charme.

Mais bon, il faut bien que ça se finisse. Ou pas car bien sûr il va venir saluer les gens, leur signer des autographes… histoire de prolonger un peu le moment peut-être.

Mega fin pour un moment d’exception où tout est parfait, le son, les artistes le public… Encore un grand moment passé aux Arts dans l’R avec Raphaël et Laetitia…

Mais comment pourrait-il en être autrement quand on passe une soirée avec deux Anges ?!!

CHRSTIAN DECAMPS 2

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

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STEVE ESTATOF P10

Il y a des soirs de concert que j’apprécie plus que d’autres. Et ce soir, c’est le cas déjà parce que STEVE ESTATOF va se produire sur scène pour la première fois après la sortie de son nouvel album et parce que je n’ai pas deux plombes de voiture à faire pour accéder au concert ! Et ça, vu la route que j’ai fait ces derniers temps, c’est particulièrement appréciable !

Donc ce soir, c’est direction Péronnas, juste à côté de Bourg-en- Bresse pour ceux qui ne connaissent pas, et plus précisément aux Arts dans l’R.

Pour moi, pas de pression, même pas peur de louper la première partie, il n’y en a pas ! En plus, aux Arts dans l’R, le concert se déroule confortablement assis et j’ai même le temps de commander une boisson gazeuse avant que STEVE et ses frères ne commencent. Trop dur les conditions de rockeur ! Ah oui, c’est bêta mais je ne vous ai pas parlé des conditions du concert : ce soir STEVE se livrera à l’exercice périlleux de l’acoustique.

Je suis assez impatient que ça commence car il y a un petit bout de temps que STEVE ESTATOF n’a pas joué en live avec son groupe. L’ambiance dans la salle est particulièrement effervescente, ce qui est normal vu qu’il y a là de vrais fans – dont certains sont venus de très loin pour ne pas louper l’événement. Chacun est donc sur les chardons ardents en attendant qu’il arrive.

Allez ça y est, STEVE et ses frères MIKE et CLIFF montent sur scène, batterie et guitares itou. Ils nous ont préparé une set list pour l’occasion qui débute par un nouveau morceau. Et, tout de suite, je sens qu’on va avoir droit à une prestation qui va sortir des chemins battus.

Le son est comme d’habitude dans cette salle magnifique. Le fait que STEVE joue avec ses deux frères – qui eux aussi sont indéniablement de vrais rockeurs – lui apporte un équilibre et une facilité à s’exprimer musicalement. Les trois frères enchaînent les morceaux, piochant dans le répertoire des deux premiers CD et bien sûr du petit dernier « Baby Bust ».

STEVE ESTATOF P20

STEVE ESTATOF P24Au fil du concert, STEVE et ses frères se détendent, ça déconne de plus en plus, on est dans une ambiance très « live en famille ». C’est tellement fluide qu’on a l’impression d’arriver très vite, trop vite, à la fin du concert.

Mais bien sûr, nous on ne veut pas les laisser partir ! Ils nous font donc un rappel. Et alors là, à partir du rappel, les frangins se mettent à naviguer à vue. Les morceaux sont choisis à l’instinct. C’est trop bon !

Et là c’est fini… ou pas car bien sûr ils vont revenir. Et là, c’est encore plus jouissif ! Ils nous demandent même s’il y a des morceaux qu’on à envie d’entendre. On va à nouveau avoir droit à un morceau très poétique qu’ils avaient déjà joué, « Petite salope » pour la plus grande joie de tout le monde ! La salle s’éclate, ça chante, ça danse, STEVE est heureux et putain, nous aussi !

On voit que STEVE a du mal à se contenir de rester assis et de ne pas aller courir dans la salle en sautant de partout. Ca doit être une grande première pour lui ! Mais du coup, l’énergie contenue va transparaître malgré son immobilité apparente. Bon, il  va quand même finir par se mettre debout sur son tabouret pour nous interpréter un titre, lol !

STEVE ESTATOF P14

Un peu plus tard, on va avoir droit à un grand moment d’émotion, STEVE est seul avec sa guitare sur scène et va réussir le tour de force de nous hypnotiser complètement. Sa voix est magique et son interprétation atteint son apogée.

Bon, après 2 h 30 de show, c’est vraiment fini. Les lumières se rallument.

Le temps que STEVE nous rejoigne pour se prêter au sympathique jeu des photos et des dédicaces, on fait tous la même constatation : on a du mal à se remettre car on vient de vivre là un moment exceptionnel. Ce qui est bien dans ce genre de cas, c’est que tout le monde se met à papoter comme si on se connaissait depuis Mathusalem. Une manière probablement d’essayer de faire prolonger ce moment… Moi en tout cas, ce soir je suis heureux, j’ai retrouvé STEVE ESTATOF ! Et de le retrouver en plus lors d’un moment qui risque de ne pas se reproduire d’ici demain car il est clair que c’était juste là une étape avant de se ré-envoler en live électrique.

Mais moi, je vous le dis clairement, le STEVE qu’on a vu ce soir est vraiment fidèle au STEVE qu’on a tous gardé dans notre esprit, un rockeur au grand coeur qui donne tout, qui est vrai et ça par les temps qui courent, c’est vraiment une denrée rare.

Un message personnel à ceux qui ont déjà enterré STEVE ESTATOF, et bien moi je vous le confirme, il est vivant et bien vivant et vous l’avez enterré vraiment trop vite car un musicien de cette trempe avec un coeur comme il a, il va vous en mettre encore plein la vue… et bien sûr plein les oreilles !

Eh les mecs, STEVE is back !

Voila, je tiens à remercier STEVE ESTATOF, MIKE et CLIFF pour nous avoir délivrer ce show exceptionnel, LAETITIA et RAPH les deux patrons de la salle pour nous avoir permis de vivre ce moment ainsi que pour leur gentillesse et leur accueil.

Là c’est fini, on va pouvoir enfin se mettre au lit. Hmm, là j’ai un problème, pas sûr de pouvoir m’endormir avec « Petite salope » dans la tête !

STEVE ESTATOF P15