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Live Report and Pictures by par GRM

Hello à tous ! Première sortie pour W.T.R. et non des moindres ! Direction « Chez nos amis Suisses », pour le concert de BULLET FOR MY VALENTINE à l’Usine de Genève. Cela fait près de quatorze ans que je rêve de les voir en live, donc ce soir, c’est grand soir !

Premier ressenti : tout d’abord sur l’ambiance extérieure : une horde de métalleux de tous âges déjà présents devant la salle, tous armés de T-shirts de divers groupes. Le ton est donné.

Je me dirige vers le staff super sympa qui me fait rentrer dans la salle. A ma grande surprise, une énorme ambiance pub métal et devant moi une scène prête à recevoir les bûcherons !

SCIENCE OF DISORDER @ L’Usine de Genève (ch)

21h. Les gars de SCIENCE OF DISORDER (Suisse) font irruption sur la scène, nous envoyant une set list de fous furieux pour le plus grand plaisir d’un public conquis.

Enchaînant d’une main de maître des morceaux de style death, punk en passant par des morceaux plus thrash, le groupe joue à domicile et cela se sent ! J’ai toujours une crainte sur les premières parties mais là, je dois avouer qu’à ma grande surprise j’ai adoré !

21h30. Le groupe quitte la scène sous les applaudissements. Les mecs ont fait le taff. Ils quittent la salle chauffée à blanc, prête à recevoir MATT TUCK et sa bande !

22h. Les Monstres arrivent dégainant toutes leurs armes pour le plus grand plaisir des fans présents. Démarrant avec un « Don’t need you » qui met tout le monde directement d’accord, les mecs originaires du Pays de Galles sont bel et bien là pour tous nous mettre à genoux ! Chaque chanson est travaillée, les riffs de guitare explosent tout ! Pas de doute, les années passent mais ils sont toujours au top de leur forme !

Les membres enchaînent les morceaux les uns après les autres, « Your betrayal », « 4 words to chock upon » chanté à l’unisson , « Scream aim fire », etc. Il y en a pour tous les fans que ce soit du premier jour ou les nouveaux. MATT a même quelques mots pour les fans, expliquant qu’il aime faire de grandes scènes mais que les concerts qu’il préfère ce sont, comme ce soir, ceux qu’il fait dans les petites salles.

Les six albums sont visités. Rien n’est laissé au hasard ! Le groupe est en totale communion avec son public. JAMIE MATHIAS (basse, chœur) est survolté donnant la réplique à MATT ! JASON BOWLD, inépuisable derrière sa batterie, et surtout le grand MICHAEL PADGET qui lâche des solos de folie, jouent avec la foule toute la soirée. Le groupe fait le taff, aussi aucun regret.

Ils mettent tout le monde d’accord en finissant par un « Waking the demon » diaboliquement orchestré !

Après près d’1h30 de régal auditif, je quitte le concert des étoiles plein les yeux, pensant déjà aux prochaines aventures !

clutch 1

CLUTCH

Alors que le Fête de la Musique vient de se terminer chez nous, nos amis helvètes jouent les prolongations. Et vu comment j’ai apprécié la Fête de la Musique à Genève l’année dernière, je décide de jouer again.

Sauf que là, c’est version concert en après-midi. Par 30°… à l’ombre !

Je suis tellement en avance que j’en profite pour visiter le marché (on ne sait jamais, y’a toujours quelques CD !) et bien sûr, je réussis à louper les 3/4 du deuxième groupe qui m’intéressait : les EYES SHAKER.

EYES SHAKER 1

EYES SHAKER

Alors, vous allez rigoler, mais moi sur ce coup-là, je rigole beaucoup moins car EYES SHAKER, avec juste un batteur et un clavier, putain ça le fait !

Bon, j’ai quand même de la chance dans mon malheur car je peux assister malgré tout aux derniers morceaux du set dont un méga cover de « Ace of spades » en version vraiment allumée !

Une chose est sûre : ce groupe-là, il faut que je les revoie !!

EYES SHAKER 2

EYES SHAKER

Et je vais encore plus les regretter car la mauvaise nouvelle, c’est qu’il y a maintenant plus d’une heure et demie à attendre.

Vous vous doutez bien que par cette chaleur, il faut bien sûr bien s’hydrater. Sauf que l’hydratation chez nos copains suisses, c’est très très cher.

Mais bon, on ne va pas se laisser mourir de soif non plus !

clutch 2

CLUTCH

Allez, l’attente est finie. On est en suisse : l’heure c’est l’heure !  A la minute près, les fumigènes arrivent et CLUTCH aussi.

Bon, toujours une mise en scène de folie et des looks de dingues…. Je déconne ! Pas de ça chez eux, tout est dans leur musique.

Et bien sûr, ça part à fond les ballons devant un public nombreux et chauffé à blanc qui démarre au quart de tour. Du coup, l’ambiance est direct délire mais reste bon enfant. Juste une pure éclat’ rock’n’roll.

CLUTCH 6

CLUTCH

Le son est puissant, la basse aussi. Un peu trop peut-être. Le chanteur est toujours aussi dingue. Il est carrément possédé. Sa voix est toujours limite hypnotique. Il arrive en quelques secondes à prendre des tas d’expressions qui lui donne l’air d’être carrément possédé par sa musique.

CLUTCH c’est du solide qui envoie du lourd. Et pour le coup, c’est clair qu’ils n’ont pas fait le déplacement pour rien !

Pas de temps mort. Le show se déroule à donf, version tarte dans la gueule. Et ça va en s’accélérant pour un final avec mon morceau préféré !

Mais comme on est toujours en Suisse, 1h30 après c’est fini.

CLUTCH 7

CLUTCH

Un an – pratiquement jour pour jour – a passé depuis leur prestation au Transbordeur, mais c’est toujours la même claque avec leur musique sans fioriture mais qui me prend aux tripes…

Bref, pas tout à fait le trip de ma femme qui a préféré continuer à s’hydrater… un peu plus loin !

Voilà, il est 20h, on peut rentrer pour regarder le match de foot. Elle n’est pas belle, cette petite vie ?

clutch 3

CLUTCH