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Commentaires fermés sur 1000MODS, Cheat Death
Chronique By TI RICKOU
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1000MODS – Cheat Death
Label : Ouga Booga and the Mighty Oug Recordings
Sortie : 08 novembre 2024
Alors là, la pochette est bizarre et bien délire, le nom du groupe, 1000MODS, est étrange et le nom de l’album « Cheat Death » est plutôt sympa. Sans parler du nom du label mega fun ! Sauf que sur ce coup-là, je n’ai aucune idée de ce à quoi m’attendre en termes de style musical. Trop fun pour être du Metal Extrême… Peut-être du Stoner ou alors du Fuckin’ Rock ‘n’ Roll Energy ?
Plus qu’une solution pour le savoir : j’appuie sur play et c’est parti. Allez, c’est gagné ! Et c’est putain de bon. Rien qu’avec le premier morceau, j’ai les cheveux qui bougent tout seul. Les Grecs mélangent les riffs Metal et l’énergie Punk et ça fonctionne mega bien. Ce 5e album vous attrape direct pour vous mettre de grosses baffes et ne vous lâche pas.
Si vous ne connaissez pas ce groupe et que vous êtes curieux musicalement, allez l’acheter, vous ne serez pas déçus. Surtout si vous n’êtes pas allergique au Punk car ce côté de la force est bien présent mais pas dominant. Du coup, 3 pics.
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Commentaires fermés sur PACK O FEST 2024
Samedi 30 mars 2024 à Hauteville sur Fier (74)
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Nous sommes au début du week-end de Pâques, et quoi de mieux que… d’aller chercher des œufs cachés dans le jardin ? Ben non, bananes ! On fera ça demain. Lol. Non, nous allons faire un petit festival. Et quel festival me demanderez-vous ? Il vous faut des lunettes ou quoi ? C’est marqué dans le titre ! Faut tout vous dire, vous ! C’est le Pack Ô Fest d’Hauteville sur Fier dont c’est déjà la troisième édition. Ce festival se tient sur deux jours, cependant, mon co-festivalier Steve*74 et votre serviteur, n’y allons que le premier soir, la programmation du dimanche étant un tantinet trop violente pour nos petites oreilles fragiles. Mdr
C’est sous un temps digne du Sahara, avec un vent à décorner les cornes de Lucifer, que nous prenons la route en direction de l’Albanais. L’avantage, c’est que nous n’avons pas des kilomètres à faire, et ce n’est pas pour nous déplaire. Mes moitiés nous accompagnent une fois de plus, histoire de faire un concert de plus. Mais au fait, qu’allons-nous voir ? Eh bien, il y a trois groupes de Punk et nos copains d’EXXCITE. Lorsque je les avais vus à l’Alpi Bière, j’avais bien aimé leur prestation, je me suis donc décidé à retourner voir le groupe, avec je l’espère, un meilleur son. Les trois autres groupes au nom bien prononcé sont MON EX S’APPELLE SIMONE, THE OLD PUNKS and CHARLOTTE et ROCCO GLAVIO.
Comme c’est à un concert aux trois quarts composés de groupes de Punk, je prends mes précautions et arrive avec une armure médiévale, que j’ai piqué à un copain, devant les portes (je tiens à ma vie). Comment ? Je ne peux pas rentrer habillé comme ça ? « Rhôôôô m’enfin ! », comme aurait dit un certain Gaston L. célèbre personnage de BD. Bon ben j’vais m’changer ! Mais si jamais je meurs, ce sera de votre faute ! Lol. Trève de plaisanterie, nous rentrons dans la Salle des Fêtes de la ville ou un bar bien fourni nous attend avec une petite restauration qui va bien et largement à portée de n’importe quelle bourse du moment qu’elle n’est pas trouée.
Le temps de prendre nos marques et de faire un petit coucou à notre copain organisateur et accessoirement guitariste du groupe SHAYTAN que le premier groupe, MON EX S’APPELLE SIMONE s’installe. Renseignements pris, c’est un groupe de covers pop et punk qui s’est monté entre potes pour s’amuser.
Sympathique. On passe de BLACK SABBATH à DIRE STRAITS avec un gros virage RITA MITSOUKO en terminant sur du LYO. Ils reçoivent les applaudissements nourris du public qui, petit à petit, remplit la Salle des Fêtes.
Place au second groupe qui porte le doux nom de THE OLD PUNKS AND CHARLOTTE. C’est aussi un groupe de covers beaucoup plus punk. Petite particularité: il y a deux filles dont une chanteuse. Renseignements pris, une fois de plus, c’est carrément un groupe familial. Il y a le père à la guitare, la fille à la basse et la mère est chanteuse. Le public est beaucoup plus chaud que tout à l’heure et met bien l’ambiance. C’est très bien fait et si un jour ils font leur propre musique, cela devrait sûrement être très intéressant.
Vingt-deux heures passé, je découvre, après une petite interview d’EXXCITE, le trio ROCCO GLAVIO qui a déjà investi la scène. Composé d’un bassiste qui s’accompagne d’un petit clavier, d’un gratteux en short et bas résille et d’une batteuse qui assure les chœurs, le groupe joue un punk revendicatif où les influences BERURIER NOIR, TAGADA JONES et compagnie sont plus que palpable.
Dès leur deuxième titre, ils enflamment la Salle des Fêtes qui entre en ébullition. Devant la scène, les pogos vont bon train et il ne vaut mieux pas rester trop près si on tient un peu à ses abattis. Mais pourquoi m’a-t-on refusé mon armure à l’entrée ? Mdr. Avec une set list écrite sur un bout de carton et des titres très vindicatifs sur la société, le groupe joue sans se soucier du qu’en dira t’on et joue à fond les ballons. C’est très bon, même si c’est un tantinet répétitif. Bon, ils jouent du punk, pas de la Polka, aussi !
Leurs titres sont rigolos par moments, avec notamment une parodie de “Le Lion est mort ce soir” en renommant ce titre “Le Punk est Mort”, et parfois très sérieux lorsqu’il parle de dépression ou sur notre gestion de la planète avec “Société Malade”. Mais dans quel monde vit-on ? Voilà que des Keupons deviennent écolos ! Complètement dingue ! Blague à part, c’est intéressant qu’un groupe s’intéresse à ce genre de choses.
Plus les morceaux défilent et plus le public est déchaîné. Les pogos vont bon train et les glissades aussi. Mais toujours dans un esprit fun et bienveillant. Perso, j’accroche bien avec leurs différents titres dont je perçois par moments quelques notes de métal. Un petit cover des BERURIER NOIR plus tard avec une petite piqure au RN au passage et c’est déjà la fin du set.
J’ai bien apprécié leur prestation avec une batteuse qui est une véritable tigresse sur scène, ce qui donne la patate aux deux guitaristes. Un groupe que je me ferai un plaisir de revoir.
Le temps de changer le kit de batterie, d’installer les panneaux latéraux et il est déjà l’heure du crime. L’heure pour EXXCITE de monter sur scène. « Est-ce que ça va, Hauteville ? Est-ce qu’il y a encore un peu de monde ? Vous pouvez venir vous rapprocher… Ou pas ». C’est ainsi qu’ABEL CABRITA entame son set.
Le groupe est bien en place et remonté comme un coucou afin de séduire un public pas vraiment pour eux. Dès le troisième morceau, “Wicked sensation”, moi je suis à fond. Bon d’accord, j’adore ce morceau, je n’ai donc pas d’excuses. Les Keupons restant le sont aussi, et l’ambiance devant la scène devient un peu dangereuse pour moi. Je préfère m’éclipser un peu sur le côté, laissant les plus fous s’éclater.
Petite nouveauté, nous avons droit ce soir à un petit duel de guitares fort intéressant, que j’ai particulièrement apprécié, ABEL répondant à ERWIN sous les coups de butoir de THOMAS et les infrabasses de MATT. Malheureusement pour EXXCITE, beaucoup de spectateurs ont déserté. Même s’ils n’ont pas d’excuses, il faut dire tout de même que le lendemain nous passons à l’heure d’hiver et que nous perdons une heure de sommeil, ceci expliquant peut-être cela. En tout cas, ABEL et ses musiciens sont hyper motivés, et jouent comme si la salle était pleine à craquer, faisant fi du manque de spectateurs.
A peine une demi-heure plus tard, et c’est déjà le dernier morceau. Avant la fin, ABEL disparaît dans les loges laissant les musiciens seuls sur scène finir le titre. Puis il revient sans sa guitare. « On vous en fait une dernière », dit-il aux derniers aficionados. Et c’est le « Live wire » de “monte les écrous” euh… MOTLEY CRUE qui finit le show. Les musiciens s’éclatent comme des fous et se font plaisir sur scène. Le public restant est lessivé et a bien apprécié la prestation de nos copains. Pardonnez aux autres, ils n’ont pas idée de ce qu’ils ont raté.
Quelle belle démonstration de EXXCITE qui semble être de mieux en mieux rodé et a fait une bien meilleure prestation que la dernière fois. Cependant, comme me le dit si bien mon copain Steve, avec un meilleur son c’est tout de même plus facile. Et dire que ce n’est que leur quatrième show avec leur nouveau line up. Du coup, ma fille est devenue accro, c’est malin ça !
Après un petit Check Out avec ABEL et les autres musiciens, nous prenons le chemin du retour, non sans avoir grandement remercié Steph pour notre invitation. On se retrouve en novembre pour le Tartifest !
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Commentaires fermés sur LIPSTICK VIBRATORS et WHAT THE FUCK au Brin de Zinc
09 avril 2022 à Barberaz (73)
LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc
Report by SEB 747
Samedi soir, veille du 1er tour des élections présidentielles, quoi de mieux pour se vider le crâne qu’un concert ?… D’autant plus quand c’est à deux pas (à vol d’oiseau) de chez moi ! Mon copain de virées électriques, Steve*74 devait aussi être de la partie mais un rhume de printemps l’a rattrapé. Du coup, je me retrouve un peu perdu sans mon binôme. Par chance, un autre copain a accepté de m’accompagner sur la route, non pas que celle-ci soit difficile – je pourrais la faire les yeux fermés (enfin pas trop non plus, faudrait pas se foutre en l’air avant le concert) – mais c’est toujours sympa d’avoir de la conversation pour l’aller et le retour.
Ce soir, je vais au Brin de Zinc de Barberaz voir les LIPSTICK VIBRATORS, un groupe parisien de high energy rock’n’roll avec un sauvage mélange de punk-rock et de garage et WHAT THE FUCK, un groupe de garage rock annécien que j’ai déjà eu l’occasion de voir il y a quelques années. J’ai comme l’impression qu’il va y avoir du mouvement ce soir. Bah, j’ai survécu aux pogos de THE RUMJACKS, je devrais pouvoir survivre à ceux de ce soir !!
C’est donc motivé comme jamais que je prends la route en direction de la Savoie. Il y a du monde sur la route et j’arrive légèrement en retard sur mon horaire prévu. Heureusement pour moi, ils n’ont pas encore commencé.
WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc
Tenue de hockeyeur sur le dos, c’est-à-dire : jambières, coudières, casque… je suis prêt à affronter le, sûrement très chaud, public. Comment ? Je ne peux pas rentrer comme ça ? M’enfin, ça m’aurait tout de même bien servi, moi ! Lol.
Le public, clairsemé au départ, remplit petit à petit la salle. C’est cool pour l’organisation. Même si le Brin de Zinc n’est pas plein, il est tout de même bien rempli.
Les trois membres de WHAT THE FUCK s’installent sur les planches et font rugir les guitares. Pas de basse, juste un batteur, JAB, par ailleurs chanteur, et deux guitaristes, OLIV et PEDRO.
Dès le premier morceau, l’énergie punk est là. Ravageur jusqu’au bout de la crête (punk oblige), l’absence de basse ne semble pas être un problème. Un peu surpris par la structure du groupe, les spectateurs se rapprochent de la scène au bout du troisième morceau. Mais, même s’il y a de plus en plus de gens, ça reste relativement sage devant les planches. Je comprends mieux pourquoi mon équipement de hockey n’était pas nécessaire. Mdr.
WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc
OLIV, chapeau sur la tête, prend le chant sur 3 titres. J’avoue que je préfère sa voix mais la rage de JAB est idéale pour la musique du groupe. Très rock’n’roll dans la musique, très punk dans la voix embellie au papier de verre et à la bière, tous les titres sont très bons et on passe un excellent moment.
On est loin du punk-rock des années 2000 mais bien dans le style des 70’s. GBH ou même THE EXPLOITED, voir les U.K. SUBS ne sont pas éloignés de la musique de WTF. Parfois ils me font même penser aux SEX PISTOLS sur certains morceaux. J’apprécie beaucoup, et j’en oublie presque de faire des photos.
A peine le temps de me réveiller, que c’est déjà la fin. Pas vu le temps passé, moi !!
LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc
Après cette intense prestation, il est temps de se rafraîchir au bar, pendant que les LIPSTICK VIBRATORS installent leur matériel. À côté de moi, le leader du groupe, demande cinq pintes à Thomas qui gère le bar ce soir. “Mais vous n’êtes pas six ?” lui demande-t-il. “Non, le dernier est aux merch’… Quoiqu’en y réfléchissant bien, s’il y a moi et moi, on est bien six”, plaisante le chanteur DANDY PUMPKIN. Ah ben, la soirée s’annonce bien ! Lol.
Blazer noir sur une chemise blanche aux manches relevées, c’est sur le titre “Falling Down”, que le frontman monte sur scène, non sans avoir déposé les pintes à ses camarades : TOM IDLE et ses lunettes noires, qu’il ne quittera pas de toute la soirée, à la guitare lead, COXCS TORNADO, la bassiste aux cheveux de feu, et les deux petits nouveaux : DUCHE à la guitare rythmique, casquette de marin sur la tête, et TARRO, aux bras multiples, derrière la batterie.
Dès le premier morceau, c’est une petite claque que je prends, face à un véritable frontman. Saisissant par le col son public dès le second titre, faisant tomber le blazer – la chemise tombera par la suite laissant apparaître les bras tatoués d’un chanteur ultra-motivé – DANDY envoûte le BDZ.
Le groupe suit derrière et est aussi déterminé que son leader. On en prend plein les yeux. DANDY est hyper-expressif et ses interventions, souvent humoristiques, font mouche à chaque fois. “C’est une chanson que j’ai écrite pendant le confinement. Je l’ai trouvé cool, alors je l’ai appelée : Lockdown” (Lockdown = Confinement en Anglais).
Le leader du groupe, n’est pas le seul à faire le show, TOM IDLE démontre ses talents et est le premier à descendre dans le public, allant jouer jusqu’au fond de la salle. Évidemment, au fur et à mesure du set, le public se rapproche mais laisse tout de même une marge suffisante pour que DANDY descende lui-aussi de la scène. Il est surmotivé et pour tout dire, carrément en transe. Ses morceaux coulent littéralement à travers lui.
Souvent punk, de temps en temps rock, voire parfois même hard, la musique des LIPSTICK VIBRATORS est très entrainante. Evidemment, DANDY est celui vers qui tous les regards se tournent. Il n’arrête pas de bouger (sympa pour les photos), se retrouve souvent à genoux sur scène, se tient à son pied de micro pour hurler vers le sol. En bref, il fait le spectacle à lui tout seul.
Cependant, les autres musiciens ne sont pas en reste, Coxs TORNADO, la bassiste au sourire ravageur, fait ronronner sa basse, que l’on entend particulièrement bien, derrière les multiples frappes de TARRO, et les mimiques de DUCHE, guitariste émérite. TOM IDLE qui sort des riffs puissants de sa guitare est aussi celui qui, souvent, soutient son camarade chanteur, en se mettant à genoux pour jouer, ou comme sur les derniers titres, en montant sur les retours. Il fait autant le show que son leader.
“Vous en voulez encore ?”, demande DANDY à la fin de “Kiss While I’m Drunk”, “Ca tombe bien, on avait prévu d’en faire d’autres”. Toujours autant pince sans rire ce chanteur !!
Trois autres titres suivent et la petite claque qu’on vient de se prendre à travers le dentier, continue de grossir. Les spectateurs se lâchent un peu plus sur ces morceaux et, la prudence étant mère de sûreté, je préfère me retirer du devant de la scène. Le chanteur, descendu une fois encore de la scène, finit son set couché à même le sol, complètement éreinté. D’ailleurs, dans le genre boxon, quasiment tout le monde est descendu de la scène, instrument en main, pour le dernier titre.
LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc
Sur les 18 morceaux interprétés ce soir, tous sont excellents. Contrairement à mes a priori, pas un titre ne se ressemble. J’avais quelques petites appréhensions avant ce concert, mais j’avoue avoir été agréablement surpris par les deux groupes et même par le public relativement très sage.
Conclusion, je suis content de mon concert avec deux excellents groupes, que j’irais revoir volontiers.
03 novembre 2018 à La Fraternelle de Rignieu le Désert (01)
THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)
Heu chérie, tu as vu, il y a les IGUANES et les ROLLING MUPPETS qui passent dans l’Ain ?
Je croyais que tu ne voulais pas faire de concert ce soir vu que demain tu dois te lever très tôt ?!
Oui, mais ça fait longtemps qu’on ne les a pas vu les IGUANES et les ROLLING MUPPETS… Et puis, ce n’est pas trop loin… Et si on y va, promis, on ne rentre pas tard…
Bon, voilà comment je me retrouve dans la campagne pour une soirée punk rock. Sur l’affiche, en plus des deux groupes déjà cités, il y a deux autres groupes – SKINK et PADGEKO – mais comme je galère pour me garer, je n’arrive malheureusement qu’à la toute fin du deuxième groupe. En tout cas, mon timing est parfait pour ne pas louper le début des IGUANES. J’avais découvert ce groupe il y trois ans pour la Fête de la Musique aux Arts dans l’R et j’avais pris une bonne baffe donc je suis méga content de les retrouver.
LES IGUANES @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)
Allez, les IGUANES sur scène, c’est franchement du délire ! Le chanteur est en kilt avec des grosses bottes de moto et c’est un vrai fou furieux. Il est toujours en train de délirer. Il faut dire que leurs textes, eh ben c’est ça, du gros délire, du punk-rock sans prétention, sans prise de tête mais qui fonctionne terrible.
Les autres IGUANES ne sont bien-sûr pas en reste. On est dans une ambiance très festive. Le public très nombreux est raccord avec le groupe mais ça reste vivable dans la salle. Pas trop de pogos de fous furieux. L’ambiance est vraiment bonne et amicale.
Moi, je craque sur deux ou trois morceaux que j’adore, d’autant plus que là, les IGUANES sont déchaînés. J’aime bien le punk quand c’est fait comme ça ! On n’est pas trop loin des SHERIFF avec des textes qui te font bien rigoler.
Bon, la fin du set est un peu plus agitée dans le public, il faut faire attention à ne pas prendre de douche au houblon donc je vais regarder la fin d’un peu plus loin.
Allez, pause. J’ai le temps de reprendre mes esprits dans la zone extérieure qui, c’est incroyable, est encore plus blindée que la salle. Ca laisse rêveur de voir le nombre de personnes présentes ce soir. A vu de nez, je dirais qu’on est bien 400. Je me dis que si tout le monde veut rentrer dans la salle pour les ROLLING MUPPETS, ça va être chaud quand même. Perso, je ne sais pas où ils vont se mettre ! Allez, en attendant je ne vais pas attendre et payer pour savoir ; je vais me positionner devant, lol !
THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)
Et dans la famille fous furieux, je voudrais les ROLLINGS MUPPETS ! Fans d’ULTRA VOMIT, d’OPIUM DU PEUPLE et consorts, bienvenue ! Les ROLLING MUPPETS c’est dans le même esprit, du punk-rock déjanté, des paroles délires, un état d’esprit mega festif.
Musicalement on est dans du punk rock hard avec une chanteuse et un chanteur. Visuellement, la famille Pierrafeu version punk débarque avec des massues en plastique que les membres du groupe se font un plaisir de balancer dans le public. Mais ledit public, au lieu de les garder et de se taper dessus avec, les renvoie sur la scène et seuls quelques gamins les gardent… Bref, on joue à ça jusqu’à ce que la chanteuse se voit dans l’obligation d’expliquer que que les massues ne sont pas consignées et que c’est cadeau.
Bref, on est presque dans un cartoon vivant qui accompagne des textes pas piqués des hannetons.
THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)
A un moment, la chanteuse prévient que s’il y a des enfants dans la salle, ça va être coton pour les parents de leur expliquer les paroles de la prochaine chanson. Mais promis, nous dit-elle, c’est la seule… Les enfants de toute façon ne vont pas chercher à comprendre, ils voient des adultes faire les clowns sur scène et ça leur va bien. Les ROLLING MUPPETS franchissent même les barrières de l’âge. Bien-sûr, le public – à forte majorité punk – s’éclate un maximum et moi je trouve ça toujours aussi rafraîchissant.
Bon, l’heure tourne, il ne faut pas déconner, j’ai promis de ne pas rentrer trop tard. Je pars donc à regrets avant la fin du show. En tout cas, je suis super content de ne pas avoir loupé cette soirée !
THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)