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LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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Ce soir, c’est Punk Rock à la Rayonne ! Pas moins de 3 groupes, tous signés par le label français indépendant Kicking Records, vont se succédés sur scène : SUPERMUNK, POESIE ZERO et the last but not least, LES SHERIFF ! Comme je finis le boulot un peu tard, je pars un peu à la bourre et bien évidemment, et comme toujours dans ces cas-là, c’est le bordel sur la route. Un accident bloque la circulation et c’est donc à 19:30 tapantes, heure du premier groupe, que j’arrive devant la salle.

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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SUPERMUNK à La Rayonne

Pour un concert complet, l’orga a bien géré les entrées et il n’y a plus personne qui attend devant la porte. Je rentre donc assez vite dans la salle. SUPERMUNK a déjà commencé à jouer et d’entrée de jeu, c’est très bien. C’est même carrément chouette pour une première partie ! C’est un trio qui fait du Punk Rock style 90 avec un chant en anglais. Ca fait un peu style californien – un peu à la BURNING HEADS s’il fallait donner une étiquette. Leur dernier album en date, « All You Need is Air », est paru en 2022.

Le chanteur nous annonce la couleur : « On est le seul groupe de ce soir qui chante en anglais mais, comme on est cool, on va vous parler en français. ». Le public est mort de rire à la blague, sachant qu’ils sont ardéchois !

Le bassiste est italien et sur une intro, il nous fait une chanson en italien mais n’étant pas connaisseur (moi, sorti de « Bella Ciao »…), je n’ai bien évidement pas reconnu la chanson. Une chose est sûre, c’est que les SUPERMUNK mettent bien l’ambiance ! On a droit à un set plein de joie et de bonne humeur. Après une bonne cinquantaine de minutes, le groupe finit avec le titre « Hoo, Hoo, Hoo ! ». Sympa.  

Pause bière. J’en profite pour faire un tour sur le balcon qui ce soir est accessible vu que la salle est pleine. La pause est courte et je redescends fissa pour le groupe suivant !  

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POESIE ZERO à La Rayonne

POESIE ZERO, ça porte bien son nom ! On attaque par « Nous, on est punk ». Ils ne s’embarrassent pas de fioritures et annoncent la couleur direct : ils sont punks et ils sont très engagés. J’adore leur « On s’en fout, on est punk ! ». Ca commence bien. A l’arrivée, ils se sont mis en héros de dessins animés. Avec la crête verte, c’est rigolo. Ils ont tous mis des masques mais après ils l’ont enlevé. Le chanteur va lui, en changer tout le long du set et on aura même une chanson sur les rats pendant laquelle il arborera un masque de Ratatouille. Bref, c’est du punk et ils ne se prennent pas la tête.

On a une chanson sur « l’anarchie » au cri de « On fait ce qu’on veut ! ». Ils vont aussi nous faire une chanson contre les flics (d’ailleurs, il y a deux policiers  gonflables de 2m50 de haut sur les côtés de la scène) et une sur les drogues.

POESIE ZERO, c’est un trio composé de deux chanteurs, d’un guitariste et… d’une boite à rythme. Il y a des passages électro, des mélanges, c’est hyper space. A un moment, je me suis carrément cru en boîte de nuit. Ce soir, c’est boom party ! Tu mets ça en fin de soirée au Hellfest, plus personne ne va se coucher ! Bref, ça déménage. On comprend bien les paroles même s’ils hurlent tout ce qu’ils ont. Aucun doute que ce groupe-là n’a aucune chance d’être capable de refaire un show le lendemain tellement ils balancent tout. C’est brut, c’est bourré d’énergie, c’est du punk engagé qui part dans tous les sens. En gros, tu te débranches le cerveau et c’est parti, tu t’éclates pendant une heure sur des chansons dégantées !

Alors, c’est clair que ce n’est pas mon truc mais j’ai été impressionné. Devant la scène, il y a plein de jeunes qui se mélangent bien avec les plus anciens. Ce mélange de générations fait qu’on comprend pourquoi c’est plein.

A la fin, ils nous font une reprise de « L’hymne de nos campagnes » de TRYO en version « La Oï de nos campagnes » sur-vitaminée et à bloc. Dans la salle, ça chante, ça pogote, ça s’éclate.

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LES SHERIFF à La Rayonne

Après une petite pause un peu plus longue que la précédente, c’est l’heure pour LES SHERIFF de monter sur scène. Aïe, aïe, aïe, aïe !!!! Eux aussi annoncent la couleur d’entrée : « On est LES SHERIFF, on vient de Montpellier, on fait du Rock ‘n’ Roll !! ». Olivier, le chanteur attaque avec la première chanson « Sortez les Bulldozer ». On l’a vu plus en forme mais c’était juste la première vitesse, le temps de se chauffer la voix, parce qu’après c’est nickel. Avec LES SHERIFF, c’est tout à fond, ils sont aux taquets !

Pour la petite histoire, LES SHERIFF est un groupe des années 80/90 qui a investi en force la scène indépendante française. Même s’ils marchaient très bien, ils ont arrêté pendant quelques années. Ils se sont reformé en 2020 pour ce qui devait être une tournée one shot pour faire plaisir à leurs fans mais ils ont pris tellement de plaisir qu’ils ont repris goût au truc. Finalement, ils ont même ressorti un album. Là, on est sur la tournée du 40e anniversaire du groupe. Anniversaire qui avait lieu l’an dernier. Ca a tellement bien marché qu’ils prolongent d’une année. Et bien leur en prend puisque partout où ils passent, ils remplissent. Pour ma part, j’ai bien dû les voir une dizaine de fois.

Et là, ce soir, d’entrée de jeu, ils retournent la salle. Les jeunes, les anciens, tout le monde pogote. Comme quoi malgré tout ce que le public a dépensé comme énergie avec le set précédent, il en restait encore pas mal ! Et faire bouger un public qui a déjà autant donné, ce n’est pas donné à tout le monde, foi de Lolo !

Pendant la première partie du set, ils nous balancent des anciens titres comme « Panique à Daytona Beach », « A coup de batte de base-ball », « Bon à rien ». C’est le bordel dans la foule. Beaucoup de slam. C’est du Punk Rock à l’ancienne, pas de temps d’arrêt. Même sur le titre « A Montpellier » qui est quand même plus calme, ça bouge. Le public connaît les paroles par cœur et le fait savoir ! En plus, le chant est clair et on comprend bien les paroles.

Pour la seconde partie du set, ils nous jouent des chansons des nouveaux albums. Ca passe crème avec les anciens (« Loin du chaos », « Montpellier »). Les SHERIFF ont un public large et encore une foi bien mélangé, avec les âges d’abord et avec les styles ensuite. J’aperçois pas mal de copains metalleux qui sont venus.

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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LES SHERIFF à La Rayonne

Mais je ne vous ai pas présenté le groupe ! Sur scène, il y a Olivier au chant. Ce mec sur scène c’est une boule de feu alors que pour l’avoir rencontré par ailleurs, c’est plutôt quelqu’un de réservé. Avec lui, il y a deux guitaristes, Pat le plus ancien dans le groupe et Ricci le nouveau, Manu le bassiste qui est peu plus âgé que les autres et Lulu dit « le Cévenol » à la batterie. Ce dernier est le 3e batteur du groupe qu’il a intégré en 98. Quoiqu’il en soit, ils sont tous à fond et comblent bien l’espace avec un bon jeu de scène.

Pour la partie textes, beaucoup de chansons d’Olivier parlent de moments de sa vie. Ce n’est pas engagé mais cela parle de la vie en général, et sur sa vie et ses sentiments en particulier. Dans « Pile ou Face », ils parlent de ses origines espagnoles. On sent le feu.

Le public est vraiment sympa, il y a une grosse communion avec le groupe et c’est bien festif. Un gars a même perdu sa chaussure dans la fosse et tout le monde s’y est mis pour la retrouver. Bref, les gens sont heureux !

Le temps file à toute vitesse. LES SHERIFF nous font deux rappels. Ils balancent des anciens titres, des standards comme « Mayonnaise à gogo » ou « Jouer avec le feu ». Comme l’heure tourne, ils devraient arrêter, surtout que l’ingé son leur fait des signes mais ils continuent quand même. Ils jouent « Arrête d’aboyer » et sur l’intro, Olivier nous explique qu’au départ c’était une chanson qu’il voulait écrire sur son chat et que finalement il a fait une chanson… sur les chiens. Ils finissent avec « La saga des SHERIFF ».

J’ai passé pour ma part un super concert et vu le feu que LES SHERIFF ont mis ce soir, une chose est certaine, c’est que le public lyonnais les attend de pied ferme pour une prochaine date !

Pour bien clôturer la fin de soirée, je me rends sur le stand merch’ et je suis content parce que les prix sont corrects. Allez tiens, je me fais même un petit plaisir en m’offrant un bouquin qui retrace toute l’histoire des SHERIFF. C’est qui le boss ?!

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LESTER GREENOWSKI @ Chicago Bar – Annecy

Ce soir, je reçois un SMS de mon ami Steve*74 :
« Regarde ta messagerie il y a un concert ce soir au Chicago. »
« Euh, je n’ai rien, c’est quoi ? »
« Du Rock »
« Dans le genre ? »
« Regardes ton mail et tu le sauras »

Chose ordonnée, chose faite. Je regarde mes mails et lis : « Lester GREENOWSKI, punk-rocker italien. En l’espace de 10 ans – de 2002 à 2012 – il a enregistré sept albums, plusieurs EP et fait plus de six cents concerts dans toute l’Europe. Il enregistre un album avec HONEST JOHN PLAIN (légende vivante) « Honest alive ». 2014, il débute sa carrière solo, sortie de l’album « It’s Nothing Serious Just Life ». Il tourne comme bassiste des CRYBABYS (JOHN PLAIN, DARRELL BATH …) dans toute l’Europe. 2016, Lester joue en première partie de RICHIE RAMONE (RAMONES) pour toute la tournée européenne. En 2018, il enregistre quatorze titres à la basse pour le nouvel album de JOHN PLAIN « Vocal Remover Requested » ; album sorti ce 11 octobre.

LESTER GREENOWSKI @ Chicago Bar – Annecy

Et le voilà le Jeudi 18 octobre en concert au Chicago Bar ! Forcément, je me dis que c’est un concert à ne pas manquer. Trop content de n’avoir pas à courir aux quatre coins de l’Europe pour assister à ça !

Arrivé sur place, j’entends des riffs monstrueusement punk-rock à l’extérieur. Je me précipite donc à l’intérieur retrouver mon copain Steve*74. La petite salle attenante au Chicago est pleine à craquer. Il faut dire qu’elle ne peut contenir énormément de monde. Ce sera donc un concert intimiste. Enfin, pas si intimiste que ça car LESTER en bon rockeur qu’il est, déménage ! Adepte d’un rock’n’roll direct et accrocheur, il nous démontre son penchant pour le punk, le hard-rock et le garage. Les musiciens qui l’accompagnent en tournée sont super bons et font un barouf d’enfer. Les spectateurs s’éclatent et nous aussi.

LESTER parle en français avec un fort accent italien et nous explique tous les titres qu’il interprète. Il nous parle aussi de ces journées interminables à composer des chansons avec HONEST JOHN PLAIN.

Pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr pour se rendre compte que son punk garage rock est excellent. Il suffit de voir toutes les personnes présentes ce soir hocher la tête de haut en bas, taper du pied, remuer des fesses, voire carrément se jeter par terre (oui, bon, il faut dire que pour ce cas-là, l’alcool avait fait pas mal de dégâts, lol !). Le son est fort et dépote grave.

LESTER est un véritable chien fou et n’hésite pas à s’avancer dans le public pour jouer ses morceaux embarquant pas mal de quidams inoffensifs. Bonnet sur la tête, il bouge dans tous les sens malgré l’étroitesse du lieu. Les deux gratteux soutiennent le chanteur de riffs magistraux et la section rythmique est imposante. Ils donnent l’impression que ça fait des années qu’ils jouent ensemble, alors qu’en fait ils ont été recrutés par LESTER en support à sa tournée française.

La bonne ambiance qui règne dans le Chicago permet de prendre une vraie claque. Tous les morceaux sont des tubes en puissance… qu’on n’entendra malheureusement jamais sur les radios grand public. Evidemment.

Les titres ayant défilés à vitesse grand V, LESTER nous dit au revoir et s’en va dans les loges. Comme pour nous il a fini, nous récupérons les set lists jonchées sur le sol, histoire d’avoir un souvenir de cette soirée. Sauf que se pose la question de savoir s’il peut continuer encore un peu. LESTER est OK et il reprend le micro pour entamer de nouveaux titres… Il nous dit qu’il n’a pas besoin des set lists vu qu’il fait du rock‘n’roll et que les morceaux, il les connait sur le bout des ongles. Nickel !

Et de nouveau, nous avons droit à une déferlante : des covers des NEW YORK DOLLS, des RAMONES aussi, et des titres de son dernier album qui sonnent l’hallali.

Dès la fin du concert, LESTER s’installe à une table et signe des autographes à tout va. Il discute même (et toujours en français, s’il vous plait !) avec ses fans pendant qu’il met en vente T-shirts et CDs. Un musicien très accessible et gentil. Nous avons été scotchés par cette interprétation hyper enrichissante. Une grosse découverte !!!

Un grand merci à Action Records et Jean Cataldo pour nous avoir organisé ce show !

LESTER GREENOWSKI @ Chicago Bar – Annecy

OPIUM DU PEUPLE

Normalement, les gens qui vont à la montagne regardent s’il y a de la neige pour savoir s’ils vont pouvoir s’éclater, faire du ski et tout et tout. Moi non. Je regarde s’il y a de la neige pour savoir si j’y vais ou pas. Mais bien-sûr, c’est s’il y a de la neige que je n’y vais pas ! Là, c’est nickel, il n’y en a pas et ils n’en annoncent pas ! Les Dieux du Metal sont avec moi !

Euh, ils m’ont quand même mis une pluie diluvienne, des chassés-croisés de vacanciers, des camions qui décident d’aller visiter le paysage en passant par les rambardes, mais bon, je suis dans mon timing. Et, même si je n’ai jamais mis les pieds à l’Agora, je me gare illico. Je monte les escaliers quatre à quatre et je tombe sur CHARLIE de SLEEKSTAIN à l’entrée qui m’annonce que j’ai largement le temps car EXXCITE ne commence que dans… deux minutes !

Allez, première impression, la salle est très grande. Il y a un peu de monde pour le début mais je n’ai pas le temps de me poser de questions, ABEL CABRITA, CYZO SKYZ et leurs copains arrivent sur scène. ABEL a une guitare donc c’est bien de EXXCITE dont il s’agit, lol !

Personnellement, moi j’aime bien ce groupe. En plus, là, ils sont comme des poissons dans l’eau, normal ils jouent quasiment à domicile ! Donc bien sûr, ils sont aux taquets.

Leur prestation est de plus en plus carrée et efficace. On voit qu’ils ont fait de la scène ces derniers temps.

En plus, c’est normal il fallait du temps pour que CATHY BLAMPEY, la claviériste soit intégrée. Là c’est fait. Elle apporte un côté plus hard-rock et cette orientation est parfaite pour moi. CYZO est comme un jack in the box, ABEL l’est cette fois-ci légèrement moins. Il faut dire que les retours ne fonctionnent pas forcément comme il faut et que ça les désempare un peu. ABEL est toutefois toujours méga heureux de se voir avec une guitare entre les mains. Deux cordes en plus, ça vous change une vie !

Les morceaux donnent la pêche. En plus ce soir, on aura droit à trois nouveaux morceaux, on est gâtés.  Ca y est, je suis déjà rentré dans l’ambiance de ce fest ! Le set de EXCCITE, vu le nombre de groupes qui doivent jouer ce soir, va malheureusement être un peu court. Vivement qu’on les retrouve avec un nouvel album !

Petite pause. Cette fois-ci, j’ai le temps de dire bonjour aux copains que je n’avais pas vus.

Le changement de plateau est rapide et je retourne en terrain connu car c’est CHARLIE et SLEEKSTAIN qui montent sur scène. Bon là, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car SLEEKSTAIN et leur sleaze bien à eux, moi je suis fan. Leur line up actuel fonctionne très bien. La salle commence à se remplir. Du coup, je trouve que le son est meilleur que pour EXXCITE.

CHARLIE est comme d’habitude un maître de cérémonie parfait. Il a fait comme ses copains en gardant la barbe sur scène. Si un jour ils veulent changer de nom, c’est tout trouver, ils pourront s’appeler ZZ TOP 2 (non, pas la tête !). Mais bon, leur look ce n’est pas le plus important.

Leurs morceaux sont vraiment des putains de tueries de sleaze hard. En live, SLEEKSTAIN ça dépote sa mère-grand en surf des neiges, ils ont une prestance et une efficacité qui sonne vraie et qui devrait être enseignée à tous les jeunes groupes. En clair, SLEEKSTAIN vit vraiment sa musique ne se concentrant pas seulement sur leurs instruments. Et ce n’est pas les dizaines de copines campées devant la scène qui diront le contraire… surtout quand CHARLIE laissera tomber le haut ! J’ai les noms de ceux qui ont crié « A poil » !

Je suis méga content de les revoir en live et je prends toujours la même baffe. Eux aussi, vivement le nouvel album !

Bon, nouvelle pause. Papotage. Tartiflette. Rickou prêt pour – encore une fois – un groupe que j’aime bien : Y. BLUES ! Allez, changement d’ambiance, là on est dans du blues metal allumé avec un bassiste, un batteur et YALBA à la guitare sèche et à la voix rauque.

Et comme d’hab’, ça déménage. On a les cheveux qui bougent sans faire bouger les orteils. J’ai toujours du mal à décrire ce qui se passe sur scène et dans nos oreilles avec Y. BLUES.

C’est roots, allumé, carré, barré et bien-sûr magique.

Que ce soit dans leurs compos ou dans leurs covers. Le fait d’être repassé en trio leur apporte à nouveau une cohésion et une efficacité digne d’une balle doom doom entre les deux yeux. C’est clair, ça leur apporte une nouvelle assise. En plus, ça fonctionne méga bien visuellement.

Mention spéciale à leur cover sauce Y.BLUES de MOTORHEAD. Ca peut servir aux nombreux groupes qui veulent rendre hommage à LEMMY car ils ne se contentent pas de faire du note à note et une pale imitation mais ils reprennent le titre à leur sauce en en gardant l’esprit. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.

Bon allez, re-petite pause. Pas craquer again sur la tartiflette ! La bière au Génépi a l’air très bonne mais je la laisse à ma femme.

NEVERCOLD

Il est déjà temps de repartir dans la salle pour le groupe suivant, NEVERCOLD. Ca y est, je sors de mes repères ! Là, je rentre en terrain inconnu. J’étais un peu sur mes gardes car j’avais cru comprendre qu’on allait être dans du brutal. Des copains m’ont dit en début de soirée que c’était festif… mais on va voir.

Musicalement j’aime bien. C’est puissant mais bien fait, ça joue bien, ça me plait bien. Bon, je crois que vous voyez où ça va se corser. C’est quand le chanteur va chanter. CQFD. Bon; il y en a qui appelle ça du growl, moi j’appelle ça une grosse voix des cavernes. Et là c’est instantané, vous savez le sentiment que la terre bouge sous vos pieds, que la sueur coule sur votre front, que les poils se hérissent jusque dans le cou, le sentiment d’étouffer ? Il vous faut de l’air ! J’ai une envie subite d’aller regarder s’il y a de la neige qui tombe, moi. Je précise bien que c’est mon ressenti à moi.

Une partie de la salle s’éclate comme des petits fous et trouvent que c’est le meilleur groupe de la soirée. Pour ma part, je suis en train d’essayer de m’en remettre. En plus eux, ils vont avoir droit à un temps de jeu supérieur aux autres groupes… Je suis super content…

REVES D’IVRESSE

Bon, ils terminent. D’un seul coup, j’entends de la musique qui monte du sous-sol ! Les organisateurs de ce fest ont pensé à tout :  vu que le changement de plateau pour la tête d’affiche va être un peu plus long,, il y a un showcase dans la salle du bas ; salle du bas où se tient également une expo artistique dont une série de photos de mon copain DENIS CHARMOT. C’est bon ça !

Allez, je vais aller jeter une oreille sur le groupe REVES D’IVRESSE. Après NEVERCOLD, c’est cool. Chant en français, bien fait, bonne surprise, je ne m’y attendais pas et surtout bizarrement ça me détend. C’est dommage que je n’en ai pas vu et surtout écouté plus. A revoir en live dans d’autres conditions. Mais en tout cas ça m’a donné l’envie de les les découvrir en électrique.

Allez, le changement de plateau est terminé. Là encore, j’ai méga bossé mon dossier. Je sais que OPIUM DU PEUPLE fait dans du punk rock festif mais à part ça, ça va être une découverte.

Ouah, ben alors là, ça démarre à donf’ de à donf’ ! Ils commencent par allumer du JOHNNY version punk mais carrément délire. Sur scène, ce n’est pas un concert, c’est un véritable spectacle. C’est clair qu’ils sont carrément barrés, allumés et on ne peut s’empêcher de guetter ce qui va se passer.

Non chérie, ce n’est pas parce que les deux chanteuses sont légèrement vêtues. Elles le sont mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours une mise en scène. Le chanteur est lui aussi carrément barré.

Leurs covers sont hilarants et bien pensés. On va voyager de « Fais-moi mal, Johnny »  avec un chanteur attaché les mains dans le dos et une cagoule sur la tête tenu par des filles armées de fouets à « L’Internationale ». Grand écart mais bien pensé et bien amené.

Bon après ça, le chant est vraiment… on va dire punk. On passe un bon moment festif. La salle qui là est vraiment bien remplie s’éclate à fond. Une belle fin de soirée. Bien sûr, même si j’ai passé un bon moment, je ne vais pas forcement acheter un de leurs CD mais là, en fest, ça le fait et je comprend pourquoi ils fonctionnent autant.

Mais bon, ce n’est pas tout. Je dis au revoir aux copains et à l’orga et, avant que les Dieux du Metal fassent un pied de nez à Monsieur Météo, je reprends la voiture pour retrouver mon home sweet home. Encore un excellent moment passé au Winterock Fest. Une petite suggestion de ma part : « On ne pourrait pas faire ça aux beaux jours ? » Lol !!!

Allez, à l’année prochaine le Winterock Fest et long live rock ‘n’ roll !

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

THE FOXIES LADIES @ Ninkasi Gerland – Lyon

Vu que j’avais un petit peu loupé leur release party pour la sortie de leur nouvel album, j’avais vraiment envie de me rattraper et donc quand j’ai vu cette date au Ninkasi de THE FOXY LADIES, j’étais bien sûr aux taquets. En plus, j’adore les soirées au Ninkasi, ça commence pas trop tôt et je sais y aller. Trop bien !

… Sauf qu’à 18h30, je reçois un coup de téléphone d’un copain qui me dit qu’ils sont déjà sur place ! Moi : <<Mais ça ne commence pas avant 20h !>>. Lui : <<Ca commence à 19h, magne-toi !>>. Bon, Ti-Rickou plus rapide que l’éclair, téléportation dans la voiture et on the road to Gerland.

19h30 et des brouettes, je suis garé, je rentre dans le Ninkasi, je retrouve les copains et bien sûr… ça n’a pas commencé !!! Ha ha ha ! Bon, même pas véner, ça me donne l’occasion de papoter. Parfois ça fait du bien !

T.T. TWISTERZ @ Ninkasi Gerland – Lyon

Et tant mieux parce qu’on va avoir un peu de temps devant nous vu que le premier groupe ne doit démarrer que vers les 20h. C’est une nouveauté pour moi car depuis qu’ils ont refait le Ninkasi Kafé, je n’avais pas vu de concert dans cet espace. Et c’est aussi une nouveauté car je ne connais absolument pas le groupe qui va monter sur scène : les T.T. TWISTERZ.

Allez, ils vont commencer. Je regarde autour de moi, vérifie où est l’issue de secours, prêt à voir arriver SALMA HAYEK avec un serpent géant autour du cou et à ce que tout le monde se transforme en monstres. Non, je n’ai pas fumé de l’herbe qui fait rigoler, je fais juste allusion au bar, le TT TWISTER du film « Une nuit en enfer » de TARANTINO. Bon, la comparaison avec le film s’arrête là. On n’est pas dans du rock horreur ni métissé mexicano. Ils font du rock.

C’est bien fait, la voix est agréable, les morceaux aussi. Il manque peut-être un poil de folie sur scène, mais bon c’est ce que j’aurais attendu par rapport à leur nom : je m’étais déjà fait mon film, moi ! Sinon, ce n’est pas du tout désagréable, même si on peut regretter un manque de refrains qui te restent dans la tête.

Quoiqu’il en soit, en découverte pour un groupe de première partie, c’est plutôt pas mal. En tout cas, leur show se termine, tout le monde est vivant et c’est déjà le principal ! Mais je trouve qu’ils ont quand même franchement déconné : ils auraient pu faire venir SALMA !!!

Allez, c’est la pause. J’en profite pour dire bonjour aux copains, copines qui sont bien présents ce soir, tout comme le public lyonnais. Il y a pas mal de monde ce soir à Gerland.

THE FOXIES LADIES @ Ninkasi Gerland – Lyon

Mais bon, je suis venu pour voir les quatre folles furieuses de FOXY LADIES. Et c’est parti ! J’avais un souvenir bien précis des filles et, de suite, je vois que ce soir encore, ça va être raccord ! Ouah, c’est clair que d’entrée de jeu, les filles déboîtent leurs grand-mères en hoverboard dans la cage d’escalier.

GABI, la chanteuse attaque comme un jack in the box. Elle a une putain de présence ! Elle est soutenue par LUCIANNE, la guitariste, qui elle aussi a une pure présence, un vrai charisme et EMILIE, la batteuse, qui est impressionnante.  Il y a juste CHLOE, la bassiste, qui est un petit poil en retrait par rapport à ses copines, plus concentrée sur sa basse. Mais bon, ça ne choque pas.

Les morceaux du petit dernier que je découvre en live sont très percutants et te font bouger les cheveux sans décoller tes doigts de pieds ! Le son est très bon, le public qui, pour une partie découvre les LADIES ce soir, est tout de suite dans le bain. Il y a une méga bonne ambiance dans la salle.

Les filles alternent des morceaux de leur premier album qui eux- aussi sont des petites perles.

Ce soir, on va avoir droit à une grosse prestation des FOXY LADIES qui confirment ma première impression :  c’est vraiment le groupe de filles à suivre. Elles ont un putain de potentiel ! Elles ont vraiment tout compris, leurs morceaux te restent dans la tête et te donnent envie de chanter avec elles. Elles ne se contentent pas d’interpréter en live leurs titres, elles les font vivre et elles arrivent à transmettre cette énergie au public. Scéniquement, c’est béton. C’est pareil, elles vivent vraiment leurs morceaux et ça, forcément, le public le ressent. …Et forcément aussi bien sûr quand ça s’arrête, tu trouves que ça a été trop court !

Allez, petit tour au stand merch’ pour papoter avec les filles. Je ne regrette vraiment pas d’avoir fait le déplacement. Une chose est sûre, c’est que si l’occasion m’en est donnée, ce sera toujours avec grand plaisir que je les reverrai. Je crois que mon année 2017 n’aurait pas forcément été aussi réussie si je n’avais pas pu les revoir ! Et maintenant on the road again avant que la neige ne me tombe sur la tête !

STEVE ESTATOF aux Arts dans l'R
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Allez, aujourd’hui je suis vachement content car premièrement je vais revoir STEVE ESTATOF en live et deuxièmement je retourne à la case Les Arts dans l’R à Péronnas. Ceux qui ont suivi le webzine et le report de SILVERTRAIN savent que j’y suis allé il n’y a pas très longtemps et que j’adore ce lieu. Sans compter que retrouver RAPH et LOETITIA, les patrons de l’endroit, est toujours un pur bonheur.

Pour se garer aux Arts dans l’R, c’est toujours les doigts dans le nez et même si, aujourd’hui, je ne risque pas de louper la première partie de ce soir vu qu’il n’y en a pas, j’aime toujours arriver un peu en avance pour papoter avec les copains et les copines, m’installer tranquillement autour d’une table et boire un verre en attendant le début.

STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R

Tiens, MARKUS FORTUNATO est attablé avec les copains ! Je le charrie en lui demandant pourquoi il n’est pas dans les loges et là j’apprends qu’il n’est pas dans le groupe ce soir… Ce qui est bien avec les concerts de STEVE, c’est qu’il est comme un Kinder, il y a toujours des surprises.

La deuxième surprise du soir, ça va être le bassiste. Je ne le connais pas. A la batterie, MIKE le frère de STEVE a repris sa place. A part STEVE, rien à voir avec le groupe que j’avais vu à Rillieux-la- Pape la dernière fois. En plus, d’entrée de jeu, je vois que le concert ne va rien à voir non plus avec le dernier. STEVE est sur le mode punk rockeur et ce soir ça va déménager gravement sa mère-grand. Effectivement, les morceaux joués sont axés punk-rock.

STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R

STEVE est déchaîné. Il a décidé en plus de continuer à nous la jouer Kinder et en plus un Kinder en mode poisson d’avril !

Allez, il passe à la guitare tout seul sur scène. On calme un peu le tempo avant qu’il nous explique que ce soir, il va rejouer avec les musiciens d’un de ses tout premiers groupes, les PACEMAKER. Ils n’ont pas joué ensemble depuis trente ans. L’un va passer à la guitare et au chant, MIKE cède la batterie, STEVE ESTATOF prend quant-à lui la basse. Et c’est parti pour des morceaux de l’époque avec STEVE au choeurs. Donc là, on rentre dans un monde que je ne connaissais pas. STEVE s’éclate, enlève son T-Shirt. Il est heureux comme un poisson dans l’eau.

STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R

La partie du show avec les PACEMAKER se termine, STEVE repasse tout seul à la guitare pour nous interpréter un ou deux morceaux avant d’être rejoint à nouveau par son frère à la batterie et d’appeler MARKUS FORTUNATO pour faire un boeuf sur un bon vieux rock ‘n’ roll. Eh oui, quand je vous disais que c’était la soirée des surprises !

Et ça ne va pas s’arrêter là. Sous l’insistance du public, il y a un rappel. Pour la fin du show, STEVE demande à RAPH de venir sur scène. Pour ceux qui ne le savent pas, RAPH, en plus d’être le patron des Arts dans l’R, est aussi le guitariste de DIESEL DUST. 

STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R

STEVE va se mettre lui à la batterie et MARKUS FORTUNATO revient prendre la basse pour les accompagner. On va encore avoir droit à de l’inédit ! Tout ce beau monde est heureux de jammer ensemble. Le public bien présent ce soir est bien-sûr trop heureux de vivre ce moment.

Un concert un peu à la Scoubidou de STEVE ESTATOF mais surtout un concert fait avec le coeur et une grosse dose de rock’n’roll. En tout cas, si vous pensiez que ce n’était pas la peine d’en être et que vous l’aviez déjà vu sur scène, sachez que les concerts de STEVE sont tous forcement différents. Ce soir, il avait envie de se la jouer comme ça et il l’a fait… Et moi, j’y étais !

Un grand merci aux Arts dans l’R, on remet ça quand vous voulez les copains ! J’espère sincèrement y passer encore beaucoup d’autres grands moments comme celui de ce soir !!

Et en cadeau, une belle galerie photos !!!!