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UGLY KID JOE

C’est marrant, il y a des groupes que tu veux absolument voir en live mais que, pour des raisons diverses, ça ne se fait pas. UGLY KID JOE pour moi, par exemple, il y a une vingtaine d’années, lors de leur apogée. Je n’ai ensuite jamais pu les voir lors de leurs différentes dates en France ces dernières années, mais là, ça sent bon !!

Et, même si je suis conscient que le temps à passer, je suis aux taquets. Donc direction Lyon et plus précisément le Kao!

Heu… même un dimanche, c’est compliqué à Lyon et donc quand j’arrive, j’entends de la musique. Ce qui veut dire un truc : eh oui, je suis à la bourre ! Pas pour UGLY KID JOE mais pour les lyonnais de R.A.B. (RIEN A BRANLER, pour les intimes) qui ont commencé sans moi. Alors, on n’attend pas Ti-Rickou ??!

R.A.B.

Heureusement, ça vient juste de commencer. Je les ai déjà vu en live au Moulin de Madiba à Givors et au Brin de Zinc de Barberaz et j’avais bien aimé. Et donc, je voulais les voir sur une plus grande scène… Bon, là du coup, ils sont sur une grande scène mais ils sont en mobilité réduite à cause du matos d’UGLY KID JOE, lol !

Pour ceux qui n’ont pas suivi, R.A.B., c’est on va dire du rock stoner qui a et donne la pêche. Encore une fois, je rentre dans leur univers très facilement. Leurs morceaux rentrent facilement en tête et font bouger les cheveux.

Les musicos ont une vraie énergie communicative à laquelle le public bien présent du Kao (balcon ouvert soit environ 400 personnes) adhère bien. En plus, les bougres savent bien communiquer avec eux ! Parfait comme entrée en matière !! Voilà une première partie comme je l’aime.

Bon, c’est la pause hydratation. Les R.A.B. ont commencé tôt et joué pas trop longtemps, du coup, on ne devrait pas se coucher tard.

UGLY KID JOE

Allez, c’est parti ! Les salles gosses débarquent et putain, ça part fort ! Si j’avais pu avoir des doutes sur leur capacité scénique, maintenant je n’en ai plus ! Ils font d’entrée de jeu montre d »une putain d’énergie et leur entame est très pêchue. Ouah, quelle entrée en matière ! Et en plus, le chanteur a le bras dans le plâtre !! Ce qui ne l’empêche pas de bouger comme un beau diable sur scène ! C’est contagieux, le Kao s’est aussi mis à bouger. Les femmes, les enfants et les photographes aux abris ! Slamms et plongeons à partir de la scène activés !!!

Il faut dire que les morceaux d’UGLY KID JOE donnent la pêche et l’envie de bouger. Je suis en train de mourir de soif. A chaud !! Mais je m’en fous, je suis heureux ! Je chante des morceaux que j’adore.

Sur scène, ça joue à donf’, ça fait participer le public – public composé d’une bonne partie de copines, on voit qu’on est dans du rock festif. I’m happy ! Il y a une méga ambiance au Kao.

UGLY KID JOE

Je suis méga heureux et je vais l’être encore plus. La cerise sur le cake, le string sur la blonde, leur morceau bombe interplanétaire arrive, « Every thing about you » !!! Allez, on ré-ouvre toutes les attractions, le plongeoir, la piscine humaine, la piscine à vagues !!! Les copines sont aux taquets, carrément déchaînées. Un vrai feu d’artifice à lui tout seul, le bouquet final pour t’achever !!!

Et ce morceau, ils le font méga bien. Ils font monter un gars du public pour la clôturer… mais euh… il a du mal à se concentrer sur sa mission ! Lui, il veut serrer les mains des musiciens, il kiffe trop. Heu… la tape sur l’épaule côté bras cassé du chanteur, pas l’idée du siècle, lol !! Allez, après une tentative infructueuse, il arrive tout de même à traduire « you » par « toi ».

Ouah, trop bon ! Allez, maintenant il faut redescendre d’à peu près une heure et demie de show à 100 à l’heure.

Comme je l’ai dit au début du report, j’avais des doutes par rapport au nombre d’années passées sur leur capacité à faire encore des live qui déboîtent sa grand-mère, eh bien, j’ai eu tort. UGLY KID JOE, ça le fait encore grave ! Une mention spéciale au chanteur qui, même avec un bras plâtré a carrément assuré.

Un grand merci au Ninkasi pour cette date et un grand merci à FRANCK CARDUCCI de m’avoir permis de les rencontres après le show !! Et, comme dirais JULES, « Veni, vidi, vici »… sauf que là, c’est UGLY KID JOE qui m’a vaincu ! Toujours des sales gosses, mais on les aime !!!

 

BLACKRAIN 2

BLACKRAIN

Report by Seb 747

TI-RICKOU notre vénéré rédac’ chef, ne pouvant se rendre sur place, nous à mandatés, mon ami STEVE*74 et moi, pour faire le report du Roche‘n’Roll Fest à La Roche-sur-Foron. N’écoutant que notre courage, les éléments étant légèrement contre nous, nous décidons donc de nous dévouer. En même temps, si on n’étaient pas partis, la fille de STEVE*74 nous aurait sûrement incendiés… Et je n’aurais pas donné cher de notre peau !

Prenant exemple sur notre TI-RICKOU national, nous arrivons à la bourre pour ce festival. Il faut dire que nous avons, en notre âme et conscience, voulu faire l’impasse sur le début du concert.

Arrivés sur place, nous découvrons les deux scènes. Que de changements depuis 2013 ! Ça nous parait nettement mieux. Deux groupes sont déjà passés et nous avons le temps de papoter avec les BLACKRAIN qui font leur séance de dédicaces.

Pendant ce temps, SIXYKA fait son show. Comme c’est dans un registre ska qu’ils évoluent, nous restons relativement loin de la scène… D’autant plus que même si ils ont l’air plus rentre-dedans que la dernière fois où nous les avons vus, c’est toujours un peu le même style. Les morceaux sont très ressemblants les uns des autres et notamment au niveau des cuivres. Donc, désolé, mais sans façon. En plus, à la fin de leur dernier titre, ils nous indiquent qu’ils « font du ska et qu’ils nous em…dent ! ». Alors merci, mais non ! Lol.

Par contre, au niveau son, la grande scène en jette. Sous une forme ovoïde, on a l’impression d’être dans un grand festival international.
A peine le temps de papoter avec les copains présents afin de savoir si nous avons bien fait de faire l’impasse – à priori oui – que sur la petite scène, des larsens se font entendre. Et pendant que mon ami Steve*74 tape la discute avec des copines, je me rapproche ostensiblement de cette scène.

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RAB

C’est R.A.B. qui joue. Et qu’est-ce qu’ils jouent ? Un bon gros rock stoner blindé de référence aux plus grands du genre. Parfois ils flirtent même avec le hardcore, mais qu’est ce que c’est bon ce truc ! En plus, ils s’amusent sur scène. Il y a une bonne interaction entre les membres du groupe et en plus, même si la scène est plus petite, le son est toujours aussi bon.

Ce qui est marrant, c’est qu’au bout de deux trois morceaux, une foule compacte s’est massée devant la scène. Alors qu’au tout début, on étaient peu nombreux – trois ou quatre si on ne compte pas les photographes, au fur et à mesure, les morceaux s’enchaînant les uns derrière les autres, les gens sont revenus du bar où ils s’abreuvaient abondamment. La musique a sûrement du leur déboucher les oreilles et ils ont fait comme moi, se déplacer pour voir ce que ça donnait. Et tout comme moi, ils n’ont plus bougé tellement c’était bien !

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RAB

C’est évident que lorsqu’on entend le son des guitares de GUILLAUME FENOY et de SOFIENE YAHIAOUI, on ne peut qu’être conquis. D’autant plus que la basse de ROMAIN GAYRAL nous dévore les tripes et que le batteur SEB TOUZEAU donne l’impression qu’une pieuvre est aux commandes tellement il frappe de partout. THIBAUD PIEGAY et sa voix – ainsi que son humour étrange – tiennent le public avec conviction.

A peine leur set fini que THIBAUD se fait interviewer par la radio Rock en Folie (que nous saluons !) qui a déplacé ses studios pour aller diffuser en live les concerts. Même pas le temps de prendre une douche, lol ! Bref, après avoir écouté l’entretien, je retourne voir mon ami STEVE*74 qui fait son bon samaritain avec une copine (qu’est-ce qu’il est charitable !).

Tiens ? La foule est très dense d’un seul coup. Soudain, une intro très spéciale démarre sur la grande scène. Les copains courent au-devant de la scène pour se mettre contre les barrières. Bizarre tout ça.

OPIUM DU PEUPLE 3

L’OPIUM DU PEUPLE

Une histoire va nous être contée. « La Revanche des Clones » par OPIUM DU PEUPLE.

OPIUM DU PEUPLE ? Je connais de nom, c’est tout. Ils jouent du punk festif et c’est un style que j’aime bien, notamment quand c’est fait sans prise de tête. Je me disais bien aussi… J’avais trouvé étrange qu’il y ait tant de punks à crête ce soir pour un concert de BLACKRAIN. Mdr !

Et là, démarrage en trombe. OPIUM DU PEUPLE attaque le set à toute vitesse, ce grâce à MAXINE « La Machine », le batteur fou, GILLE DE LA TOURNANTE et FRANCIS QUEUTARD, les guitare-blaireaux ainsi que K, le bassiste mutique et inquiétant. C’est que ça fait peur tout ça ! Lol.

OPIUM DU PEUPLE 2

L’OPIUM DU PEUPLE

Ils reprennent des vieilles chansons de variété française pour en faire des versions punk. Le chanteur, SLOBODAN, à crête lui-aussi (décidément) est un pitbull sur scène. Il déménage à tout va.

Les deux copines (les opiumettes) qui font les chœurs et chantent aussi, sont démentielles. Elles sont déchaînées ce soir. On en prend plein les yeux. Notamment lorsque MLLE COEUR qui se retrouve torse nu pour chanter du MYLENE FARMER. « Sans contrefaçon, je suis un garçon » nous gueule-t-elle dessus.

OPIUM DU PEUPLE 1

L’OPIUM DU PEUPLE

CONSTANCE CHAGASSE, autre choriste et danseuse du groupe, nous rappelle que « Poupée de cire, poupée de son » n’est pas une chanson si innocente que ça… notamment chanté de cette façon.
Et c’est là où on découvre que le public n’est pas venu que pour BLACKRAIN. Et que la foule de copains devant la scène est plus importante que celle des copines. Etrange, lol.

Voilà que SLOBODAN interpelle le public pour demander un circle pitt. Les rochois venus pour découvrir les concerts sont impressionnés. C’est vrai que si on n’est pas habitué ça peut inquiéter mais bon, les métalleux et les keupons s’en donnent à cœur joie dans une bonne ambiance.

Tout est super-bien orchestré. Les scénettes entre chaque titre ne permettent pas de s’ennuyer. On est pris par le spectacle. Il n’y a pas deux tonnes de décors somptueux, de fumigènes de partout (quoique), de la pyrotechnie qui crache. Non, rien de tout cela, juste du bon rock’n’roll de derrière les fagots avec une mise en scène excellente.

OPIUM DU PEUPLE 4

L’OPIUM DU PEUPLE

Pour finir, le dernier morceau est un hommage aux vieux métalleux des 80’s avec une reprise de « Rockcollection » de LAURENT VOULZY en version métal. Et un petit extrait de « Seek & Destroy » de METALLICA, un petit « Ace of Spades » de MOTORHEAD, un petit PANTERA… Il ne manquait qu’un petit morceau de SAXON et j’aurais été aux anges. Sacré version que celle de « Rockcollection ». Je ne sais pas si LAURENT VOULZY a déjà entendu sa chanson parodiée ainsi mais je pense que ça devrait lui faire un choc. Mdr.
Bonne découverte pour moi.

Retour à Rock en Folie, la radio qui tient son stand en plein milieu du stade (comme ça on ne peut pas les rater), pour une petite interview du chanteur d’opium du peuple, pendant que sur la petite scène se prépare l’avant dernier groupe : ACKNOWLEGEMENT OF FAILURE – AOF pour les intimes.

Acknowledgement Of Failure

ACKNOWLEGEMENT OF FAILURE

Lorsque celui-ci démarre, je laisse STEVE*74 avec des potes et me dirige prestement vers la scène. Et là, grosse surprise, il n’y a pas de guitariste. Etonnant. J’avais déjà vu des groupes sans bassiste (POWERWOLF par exemple), sans chanteur aussi (JOE SATRIANI, STEVE VAI), sans batteur (rarement), mais sans bassiste, c’est la première fois. Et surtout, sans claviers pour remplacer les guitares électriques, puisque ceux-ci peuvent parfois combler leur absence. Surprenant.

Bon, ils jouent du RATM en version plus métal. Eux appellent ça du rock alternatif fusion, alors j’écoute poliment mais comme mon estomac crie famine (encore un syndrome TI-RICKOU !), je vais me ravitailler. Comme le manque de guitare fait que ça devient un peu redondant, je décide d’apprécier de loin. En plus, mon ami STEVE est toujours avec des potes – auxquels se sont greffés des copines – et qu’il n’y a pas de raison pour que je n’en profite pas un peu !

BLACKRAIN 1

BLACKRAIN

Quelques morceaux, plus tard je m’aperçois que la foule devient de plus en plus dense devant la grande scène et qu’ils attendent avec impatience le groupe vedette de la soirée : BLACKRAIN.

AOF a d’ailleurs à peine le temps de finir son set que résonne déjà, dans les enceintes du stade, l’intro de nos amis haut-savoyards. Oui, car même s’ils ont migré dans la capitale, trois membres sur quatre sont issus des hautes montagnes. Et cela se ressent, ils jouent en pays conquis.

Nos copains sont venus nous présenter leur dernier album « Release ». C’est d’ailleurs sur un titre de ce dernier qu’ils entament leur set. Sur-vitaminé, celui-ci ne faiblira pas. Les morceaux sont beaucoup mieux en live que sur l’album. Ils sont moins aseptisés et ça se ressent au niveau du public.

BLACKRAIN 4

BLACKRAIN

Au bout du troisième titre, SWAN fait monter un ami sur scène. ROSE HREIDMARR, ex-CRACK OF DAWN, ex-ANOREXIA NERVOSA, actuel C.N.K. pour interpréter en duo « Eat you Alive ». Certes, les groupes dans lesquels a évolué ROSE ne sont pas très glam mais il est connu pour apprécier le genre. Et c’est donc avec une intensité extrême qu’ils interprètent ce titre.

Ça me rappelle le bon vieux temps de BLACKRAIN, quand leur notoriété n’était pas aussi importante et que, comme dirait STEVE*74, le côté sleaze était encore de la partie.

La foule est en délire. Surtout les copines collées sur le devant de la scène qui connaissent par cœur les paroles de toutes les chansons. SWAN se faisant un plaisir de les faire chanter à tue-tête, et notamment lors d’un « Ho Hey Hey Hey Hey » d’anthologie, où laissant sa guitare au repos, micro en main, il essaie de faire reprendre le refrain au public qui se plante régulièrement. Tous les BLACKRAIN sont morts de rire.

Pendant un interlude, SWAN nous dit qu’il est très content d’être de retour en pays rochois et se projetant dans le futur, il réclame un Hellfest savoyard. Forcément, les spectateurs lui mangent dans la main ! Ouais, ça serait une super idée. Utopique certes, mais une super idée.

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BLACKRAIN

Bien entendu, ce sont les morceaux de « License to Thrill » qui ont le plus de succès. Mais certains titres des albums suivants, surtout les plus rentre-dedans comme « Overloaded » et « Blast me Up » pour ne pas les nommer sont tout aussi bien accueillis. 

Ils nous font aussi plusieurs titres de leur dernier album en date pour finir sur un cover de TWISTED SISTER « We’re not Gonna Take it ».

Ça y est, c’est fini. Et malgré l’heure tardive, c’est cool de constater que la foule est encore dense à la fin de leur set. Nous retrouvons les BLACKRAIN un peu plus tard sur leur stand merch’ qui ne tarde pas à être dévalisé.

Le temps de leur dire « Arvi Pa » (à bientôt en savoyard) et il est déjà deux heures du mat’. Il est temps pour nous, comme pour eux d’ailleurs, de rentrer à la maison.

BLACKRAIN 3

BLACKRAIN

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  • Constance Chagasse

DANCE LAURY DANCE 4

DANCE LAURY DANCE

Pour ceux qui suivent le Webzine de Ti-Rickou et ont lu le report de UNCLE ACID, vous savez où je me rends ce soir et pourquoi je m’y rends. Pour les autres, je vais être gentil, je vais éclairer votre lanterne. Si ce soir, je vais au Brin de Zinc voir l’un des shows de DANCE LAURY DANCE c’est tout simplement parce qu’il y a deux jours je suis arrivé au Blogg de Lyon un peu en retard… Le groupe venait tout juste de finir son set ! Bêta ? Bah oui !!!

Du coup, je suis obligé d’aller faire un peu de tourisme du côté de Chambéry !

Bon, d’un autre côté, j’adore le BDZ et en plus ce soir, les DANCE LAURY DANCE partagent l’affiche avec des groupes que je suis content de voir.

Yes, je suis trop fort ! J’arrive même en avance tellement je suis pressé. Et en arrivant, devinez qui je vois sur le parking ? Mes copains de DLD ! Heureusement pour moi, ils y sont cette fois-ci en attendant de jouer et non pas parce que leur show est fini !

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RAB

Le temps de rigoler un peu avec eux et de les voir goûter de la vieille prune comme s’ils buvaient de l’eau de Vittel et le premier groupe RAB (RIEN A BRANLER) monte sur scène.

Comme j’ai bien travaillé mon sujet, je n’ai aucune idée de ce que ce groupe lyonnais fait comme style musical. Et la surprise va s’avérer une bonne surprise car ce qu’ils font c’est bien !

Bizarrement ils ont deux albums et je n’avais jamais entendu parler d’eux. Et pourtant leur style gros rock burné est fait pour me plaire. En plus, il est évident qu’ils ont l’habitude du live et vraiment ça le fait.

Juste un petit bémol, le son méga fort, mais bon c’est histoire de chipoter, leur prestation est vraiment très bonne. A revoir et à écouter sans modération.

FLAYED 4

FLAYED

Allez, une petite pause bien méritée pour choper la crève car dehors il commence à ne pas faire bien chaud. En revanche dedans, vu que le BDZ se remplit de façon rapide, il commence à faire… caliente !

Ca tombe bien, il faut y retourner. Les viennois, pas le chocolat ni les autrichiens mais bien le groupe de Vienne FLAYED, vont à leur tour monter sur scène et comme ça fait un bon moment que je ne les ai pas vus en live, je ne vais certainement pas louper ça.

Alors c’est vrai que j’aime tout particulièrement ce groupe, mais là c’est encore meilleur. A force de jouer, ils ont encore gagné en assurance. Le chanteur explose littéralement sur scène ! Outre sa voix très particulière que j’adore, sa bonne humeur est communicative et le public apprécie.

En plus, les morceaux issus de l’album qui doit sortir lundi sont particulièrement efficaces.

Le son cette fois est parfaitement adapté, la salle commence à être particulièrement bien chargée – très surprenant pour un jeudi – c’est vraiment cool.

Ceux qui ont fait le déplacement ne vont pas le regretter car on a droit ce soir à une grande prestation de FLAYED… Bien sûr, cet avis n’est valable que pour ceux qui ne sont pas allergiques au clavier version 70 ! Tiens c’est bizarre, mais je ne retrouve pas ma femme, moi ! Tant pis, pour l’instant – et je dis bien, pour l’instant – ce n’est pas mon problème.

Moi en tout cas, je ne perds pas une miette de la prestation de FLAYED. Wah, c’est trop bon !

DANCE LAURY DANCE 5

DANCE LAURY DANCE

Allez, petit tour à leur stand merchandising où on peut avoir, en avant-première, leur nouveau petit CD.

Je n’ai même pas le temps d’aller prendre un coup de froid que c’est au tour de nos copains de DANCE LAURY DANCE de monter sur scène. Cariboooouuu !

Et DANCE LAURY DANCE sur scène, dès le début ça met le feu !

En plus la salle, surchauffée par les groupes d’avant, va s’embraser au quart de tour. Mais comment voulez-vous résister à ces phénomènes qui en plus de faire le show sur scène font les zouaves, nous racontent des histoires canadiennes du style « Savez-vous ce que c’est de fourrer un loup ? » (merci Max, maintenant on sait ce que ça veut dire !). Encore une fois DLD est à fond et nous aussi.

DANCE LAURY DANCE 6

DANCE LAURY DANCE

DANCE LAURY DANCE 8

DANCE LAURY DANCE

Même un problème de basse ne va pas les arrêter et personnellement je suis content car, du coup, on va avoir droit à un de mes morceaux préférés. Ce morceau dont la traduction française est « Je veux être saoul » est méga festif et permet à la salle de hurler à tue-tête et de communier avec le groupe. Le temps qu’on ramène une basse au bassiste et le show reprend son cours. Il est assez difficile de décrire l’ambiance et la musique d’un concert de DLD à des gens qui ne peuvent pas imaginer à quel point c’est puissant.

Bien sûr, ils vont nous achever par un petit cover de nos kangourous préférés. Ca y est, c’est fini, la messe est dite. Moi perso, j’ai kiffé grave et je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu me passer d’un des shows de DANCE LAURY DANCE !

A peine le concert terminé, ils vont à leur stand merch. Hourra, cette fois-ci, ils ont des disques à vendre ! Je ne sais pas pourquoi ils ont un mauvais souvenir de la Poste française (serait-ce parce que l’an dernier ils ont fait toute la tournée, ou presque, sans CD et que non seulement la Poste les leur a livrés avec beaucoup de retard mais qu’en plus ils étaient au trois-quart détruits ?!!).

Bon allez, l’heure est vraiment tardive, mais c’est dingue, j’ai du mal à prendre congé de mes copains… Même si mon petit doigt me dit qu’on ne va certainement pas attendre un an pour se revoir cette fois-ci !

 

 

Bilan de la soirée

Je suis méga content d’être venu ce soir !!

rab 3RAB : très bonne découverte. Il va falloir qu’on les référencie dans les groupes de Lyon, nous !

 

 

 

 

FLAYED 5FLAYED : toujours une valeur sûre. J’ai vraiment pris une bonne tarte ce soir. Même ma femme a aimé, c’est pour dire !

 

 

 

DANCE LAURY DANCE 7

 

 

 

 

DANCE LAURY DANCE : ben, je ne sais plus quoi dire comme superlatif. Non seulement leur musique est efficace et festive, leurs prestations live sont énormes mais en plus humainement, ce sont des mecs adorables. En un an, leur prestation s’est encore étoffée. Les morceaux du futur album sont excellents. Bref, comme toujours, une énorme tarte. En plus, le buzz est vraiment en train de se faire sur ce groupe, ce qui est amplement mérité. La seule chose qui m’emmerde un peu, c’est que si je ne me trompe pas, la taille des salles où ils devront se produire dans un futur proche risque d’augmenter sérieusement et du coup l’ambiance en sera bien moins conviviale. Comment je suis égoïste ? Ce sont MES canadiens, trouvez-vous les vôtres !!!

 

Un special thanks à Nico le manager de DLD, qui a le bon goût de nous les amener régulièrement et qui prend de grands risques financiers pour ça.

Merci également au BDZ qui est toujours là pour accueillir les groupes qu’on aime.

DANCE LAURY DANCE 2

DANCE LAURY DANCE