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RAKEL TRAXX

En mai, fais ce qu’il te plaît ! Tu peux te rouler à poil dans un champ de muguet, faire un barbecue de sardines en bas de chez toi ou te décider de faire un concert au fin fond de l’Ain. Ces temps-ci, les concerts dans ma région ne poussant pas à foison, je me dis qu’une petite virée au Réservoir de Belley devrait faire l’affaire… D’autant plus, que la première option ne m’attire pas le moins du monde et que la seconde, très tentante – cela va de soi – ne me mettrais plus en très bon terme avec mes voisins.

Direction donc le Bugey, non pas pour visiter la centrale nucléaire, mais bien pour aller au concert.

Tout est au beau fixe, le temps, comme la route. Je pars tranquillement de bonne heure afin de ne pas rater un groupe. Manque de bol, le tunnel qui nous permet de traverser la montagne, est fermé jusqu’en Novembre. Va falloir prendre le chemin touristique dans la montagne. Sauf que je n’avais pas prévu de faire le touriste, moi ! Dur dur la vie d’un rockeur ! Heureusement que j’avais prévu large question trajet.

Bon, y’a pas de doute, question paysage, on est servi. C’est magnifique et ça ferait presque oublier pourquoi nous sommes sur la route, lol ! Mais l’appel du rock‘n’roll est plus fort et, après de longs virages en épingle sur une route où il ne fait pas bon croiser quelqu’un, j’arrive sans encombre au Réservoir. Ouf, ca c’est fait ! Reste plus que le retour, mais cà c’est une autre histoire.

Premier constat, une fois sur place, nous ne sommes pas très nombreux. Mais les copines sont bien là et les connaisseurs ont fait le déplacement. Ce soir, le Réservoir organise une soirée hard-glam avec les RAKEL TRAXX. De retour après une tournée en Italie, les marseillais sont venus faire une date dans l’Ain, histoire de finir de rôder leur show avant d’aller se frotter au Warm UP du Hellfest. Mais avant cela, il y a deux groupes pour chauffer la salle.

BLACKBURST

A peine le temps de dire bonjour aux copains et aux copines, qu’on nous annonce que ça va commencer. En plus, je viens d’apprendre que les BLACKBURST sont des invités de dernière minute. C’est cool, j’ai hâte de les revoir. Je les avais vus au Brin de Zinc et ils m’avaient déjà fait une forte impression. Je me dis donc que ce soir, cela devrait commencer sous les meilleurs auspices.

Les hostilités commencent donc avec leurs covers de FU MACHU (ce qui n’est pas courant, vous l’admettrez) et de MOTORHEAD, joués à leur sauce, bien entendu. Comme la dernière fois, les gars nous ravissent de riffs très rock et d’une voix écorchée puissante.
CYRIL arbore une jolie basse noire avec des cordes roses. BIRDY est comme à son habitude en train de faire voler les riffs de sa gratte et PHIL nous captive avec sa voix rocailleuse, sous les coups de butoir d’ALEX. Pauvre batterie, lol !

Après deux covers du groupe d’ORANGE COUNTY et une de MOTORHEAD tiré du dernier album en date, nous repartons sur du FU MANCHU. Je me dis que nous allons avoir droit au même set qu’à Barberaz étant donné que le groupe a moins d’un an d’existence.

BLACKBURST

Et là, une question se pose dans ma tête, quand est-ce qu’ils vont faire des compos à eux ! C’est « un jeune groupe de vieux » nous dira PHIL. Oui, mais tout de même ! Puis, un titre est interprété qui ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà entendu. « The Chase » qu’il s’appelle. Wahou, c’est un de leur propre titre. Et c’est vraiment très bon. Dans la lignée d’un stoner revitalisé à la sauce MOTORHEAD. J’adore !

Tiens ? CYRIL prend la parole. Il nous annonce avoir une pensée pour MISTIF, le chanteur des MONKEY BIZNESS, décédé la semaine dernière. Il nous rappelle que c’est avec eux que les BLACKBURST avaient fait leur premier concert. C’est donc tout empreint d’émotion que le groupe nous interprète un « BLACKBURST » qui démonte tout sur son passage.

BLACKBURST

L’ambiance sur scène est géniale, tout comme le son d’ailleurs. Et après avoir interprété encore un titre de leurs compos, nous finissons sur trois covers de MOTORHEAD. Quelle ouverture de show ! Ils nous l’ont dit après mais ils ont déjà un quatrième titre de composé et sont en train de bosser sur le cinquième. Qui sait, peut-être bientôt l’album ? En tous cas, c’était vraiment bien. Encore mieux que la dernière fois. Ils ont élevé leur niveau, non seulement musicalement mais aussi géographiquement. Ben oui, Belley c’est plus haut que Barberaz ! Je suis quasiment sûr que leur prochain concert se déroulera sur le Mont-Blanc si ça continue. !!

Place maintenant, à PACO, le gentil organisateur de ce concert et son groupe de reprises de BON JOVI : NOW OR NEVER. Cependant, comme c’est un tribute band, bon ou pas, nous n’en parlerons pas ainsi que le veut la politique de W.T.R. Il faut tout de même reconnaître que PACO se démène toujours comme un beau diable pour organiser des concerts un peu partout dans la région. Et c’est tout à son honneur. Merci mister ! 

RAKEL TRAXX

Après être allé faire un tour au stand boisson et nourriture, revoilà les copines et les copains qui se ruent sur les premiers rangs. Une avalanche de décibels fait trembler le Réservoir. Le glam explosif et déjanté des RAKEL TRAXX est sur le point de démarrer.

L’entrée de « Can’t you see », tiré de leur second album, donne le top départ de ce set. SHANON DOLLZ le chanteur est remonté comme un coucou. Il est brûlant comme du charbon ardent et le public lui mange déjà dans la main. Et on continue avec « Prostitute night » de leur premier LP. Les deux gratteux ZANTOLO et SQUALL sont à fond. Ils balancent des riffs inspirés en triturant leurs cordes respectives. « Bonne mère ! ça remue dans les brancards » ! Ni une ni deux, voici qu’arrive « I need you honey » encore tiré de leur premier album. Le public hurle à tue-tête et réserve un accueil bouillonnant à SWYLDE le nouveau bassiste. Quel gros son de basse ! 4 cordes lui suffisent pour bouger dans tous les sens. Il assure vraiment le show et en plus il a une sacrée voix.

Les marseillais enchaînent parfaitement les titres de leur dernier album sorti en fin d’année dernière. « Red n’hot », « Cry n’die », « Lady got a gun », « Hey hey », que des tubes qui s’accrochent dans votre cerveau tel une moule sur son rocher. On est tous dingues de leur musique !

RAKEL TRAXX

SHANNON, particulièrement en verve ce soir, nous interpelle toujours en anglais. C’est sûrement dû à leur récente virée italienne, il ne doit pas s’en être encore remis ! Et voilà un petit medley, avec des extraits de TWISDTED SISTER, OZZY, GUN’S N’ROSES, POISON et MOTLEY. Le glam, très sleaze par moment, des RAKEL TRAXX emporte le public.

Sans coups férir, voici que le groupe libère le titre « Let me take », tiré de « Bitches Palace », leur premier effort, puis « You’ll never stop the game », un autre titre du dernier LP. LESTE, le batteur fou, insuffle un groove et une puissance sans commune mesure au groupe. Quel show explosif ! J’aimerai bien voir l’état des toms après ce concert !!

Les gratteux se répondent coup pour coup. SQUALL, avec son T-Shirt de DR HOUSE, casquette vissée sur la tête, se frotte au public. ZANTOLLO, torse nu fait apparaître ses tatouages, le visage enfoui sous son épaisse tignasse et fait riffer sa guitare. SWYLDE court régulièrement de long en large de la scène, comme s’il y avait le feu sur la Canebière. C’est parfait pour le style. Des larsens récurant sortent de la scène et gâchent un peu le show. Mais qu’à cela ne tienne, les RAKEL ont décidé de jouer coûte que coûte et ce n’est pas quelques petits problèmes de son qui va les empêcher de faire rocker le Réservoir.

L’intensité ne baisse pas d’un cran. Quel punch incroyable de ces cinq gaillards ! C’est l’éclate la plus totale.

RAKEL TRAXX

Après un « Together » de toute beauté, un nouvel hymne à l’actif du groupe retentit. C’est « I need your love tonight ». Joué depuis pas mal de temps dans leurs shows, ce titre est une vraie pépite. Il est bien rôdé et fait hurler les copines qui n’en demandent pas tant, tellement elles sont à fond.

Maintenant, le groupe balance en pâture aux spectateurs « Love me pretty baby ». Encore un hymne à l’actif du groupe. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette. Les membres de BLACKBURST sont dans le public aussi, assistant avec ferveur au show des marseillais.

Le groupe tape juste entre les deux yeux d’un public aux abois. Les absents qui auraient pu combler les espaces vides ont eu tort, les RAKEL TRAXX assurent comme des bêtes. Et avec le sourire, s’il vous plait !

Le groupe nous assène le coup de grâce lorsqu’ils se décident à jouer « Give me your love ».

« Where are the girls? » demande SHANON. « Come on on stage! ». Et c’est parti ! Les filles ne se font pas prier pour monter rapidement sur la scène. Elles sont très vite rejointes par tout le monde. L’ambiance devient complètement déjantée et je me demande comment font les musiciens pour jouer. La bouteille rose des RAKEL TRAXX coule à flots dans les gorges des copains et des copines. Elle est largement diffusée par le staff du groupe et les membres de BLACKBURST. Ça devient démentiel sur scène !!

« Cum’on feel the noise », le titre de SLADE, repris en son temps par QUIET RIOT, dessoude la salle avant de renvoyer tout le monde à la maison. PACO est même venu chanter les refrains avec les marseillais.

RAKEL TRAXX

Le groupe a joué à plein régime et, malgré la route qu’ils auront à faire le lendemain, les RAKEL TRAXX n’hésitent pas à venir rapidement au stand merch’ pour signer autographes sur autographes, prendre des photos avec leur public et tailler la bavette. Des gens simples et super sympas.

Ce soir, les RAKEL nous ont filé une rouste et, comme on dit chez eux, « Oh, peuchère ! » !!!!

 

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SHANON DOLZZ – RAKEL TRAXX

– Bon, tu vas où ce soir en concert Ti-Rickou ?
– Je vais du côté de Grenoble.
– Heu… tu sais que la release de NIGHTMARE c’était hier soir, t’es un peu à la bourre sur ce coup-là !
– Bien-sûr que je sais, banane ! Même que je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu y aller personnellement ! En plus, je ne t’ai pas dit que j’allais à Grenoble mais que j’allais du côté de Grenoble. Et c’est à Voiron.
– Comment, il y a une salle de concert à Voiron qui fait du hard-rock ?
– Heu… je ne crois pas… Et ce n’est pas dans une salle de concert que je vais mais au magasin de mon pote Cyril, au Rock Azylum.
– Quoi, il fait des concerts dans le magasin, Cyril ?
– Je ne t’ai pas dit que j’allais à un concert… bien que… Il y aura un mini show acoustique. Mais c’est surtout la release party du nouvel excellent album des RAKEL TRAXX ce soir !!
– Quoi, tu vas jusqu’à Voiron pour une release party de RAKEL TRAXX ?
– Heu, déjà, tu n’as pas de gosses  ou de chiens à emmener en ballade au lieu de poser des questions à la con ? Eh oui, évidement que je ne vais pas louper ça !

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SWYLDE – RAKEL TRAXX

Bon, après ce dialogue d’à moitié sourds, direction Voiron. Et devinez quoi, je suis en avance !! Ca va me permettre de papoter avec les potes. Heu comment chérie ? Je n’approche pas des bacs de disques ! Bien-sûûûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu.. Les RAKEL sont déjà là. Tiens, je ne vois pas le bassiste. Normal, c’est n’est plus lui ! En plus, ce soir, j’aurai le droit de voir la formation avec le nouveau.

Bon, il n’y a pas énormément de monde ce soir et en papotant avec les potes, je vais comprendre pourquoi. Le parce que est que quand on a fait la bringue jusqu’à 6h du matin, on n’est pas forcément frais à 20h ! Mais bon, on s’en fout, ceux qui sont là sont motivés, les RAKEL aussi. Ils veulent surtout commencer à jouer pour se réchauffer, ils ont du mal avec le changement climatique. Et comme de juste, l’anti-gel, c’est pour après le concert !

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ZANTOLO – RAKEL TRAXX

Malgré le nombre de fois où je les ai vus en live, c’est ma première en acoustique. Ce n’est pas non plus leur millième à eux-aussi. C’est sympa de voir et surtout d’entendre leurs morceaux de cette façon. Ils s’éclatent et nous aussi évidement.

Moi j’aime bien SWYLDE, le nouveau bassiste, il assure à la basse et en plus au niveau look, il est vraiment raccord. Pas de problème pour SHANON DOLLZ, sa voix en acoustique est vraiment superbe. SQUALL est caché derrière son chapeau mais s’éclate comme un petit fou, tout comme ZANTOLO qui lui n’a pas de chapeau ! Le seul qui doit se contrôler pour ne pas frapper trop fort, c’est LESTE, mais bon, lui aussi il assure.

Là, les RAKEL pourraient passer largement pour un groupe de glam des 80’s de L.A.

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LESTE – RAKEL TRAXX

On va avoir droit à un petit cover de SLADE ou plutôt version QUIET RIOT de « Cum’ on feel the Noize » aux petits oignons… mais aux oignons marseillais !

On a à peine  le temps de chauffer que c’est déjà fini. Sniff. Pas grave, on va pouvoir faire des photos, des dédicaces d’album mais avant tout de dépouiller le buffet gentiment proposer par Cyril. On sait recevoir à Voiron.

Tiens, le petit nouveau, en plus d’être bassiste, il sait jouer de la guitare ! Comment je le sais ? C’est qu’il vient de piquer la guitare de ZANTOLO et qu’il attaque du GUNS ‘N ‘ ROSES. Et en plus, il sait même chanter ! Ouah les mecs, celui-là, essayez de le garder car vous avez vraiment trouver la perle rare. En plus, il a tout pour lui; outre du charisme, il est, comme diraient les copines, beau gosse. Mais comme nous dit ZANTOLO : « De toute façon, on est tous beaux gosses dans RAKEL ! ».

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SQUALL – RAKEL TRAXX

Bon, je fais quand même mes photos et comme le temps passe vite quand on s’amuse et qu’une partie du groupe repart directement pour Marseille, il n’y a pas d’after de prévue (imaginez ma tronche quand le lendemain j’ai appris qu’à Grenoble, ils fêtaient la fermeture du Maily’s avec URGENT et des musiciens de la soirée du vendredi à la Belle Electrique, dont la chanteuse de NIGHTMARE !).

Donc retour at home avec comme fond sonore le dernier album des RAKEL, of course !

Alors Rock Azylum, c’est loin mais c’est bien et passer ne serait-ce qu’un moment avec les RAKEL TRAXX, ça n’a pas de prix !

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RAKEL TRAXX

Heu non, je n’ai pas déménagé à Besançon, ni à Monbeliard ! Je n’ai pas non plus de relation avec Rémy le programmateur musical du Baracat’ ! C’est juste que ce fourbe a toujours le don de programmer des groupes que je veux voir – ou revoir – et que je suis faible !!!!

Bon, vous l’avez compris, ce soir c’est direction Saint-Maurice Colombier et plus précisément le Baracat’. Ti-Rickou maisoooooon !!

Là, il faut que j’assure car il y a trois groupes et que forcément ça va commencer à l’heure. Et je ne veux pas rater le premier groupe car, dixit Rémy, c’est très bien et ça devrait me plaire. Voilà, c’est malin, je me suis mis la pression et du coup j’arrive à me perdre à Saint- Maurice Colombier ! Si, si, je ne déconne pas, j’ai suivi le canal dans le mauvais sens !!

VINCE RED
VINCE RED

Bon, même pas grave, j’avais de la marge et non seulement je ne suis pas en retard mais en plus j’ai même le temps de dire bonjour aux RAKEL TRAXX qui prennent le frais en terrasse et de dire bonsoir à Rémi et à Hervé (qui sont surpris que je sois à l’heure !) avant que VINCE RED monte sur scène.

On va commencer tout en douceur, en acoustique ; guitare et caisse à savon, un guitariste chanteur et une chanteuse accompagnés par un gars à la caisse à savon. Du rock, folk. C’est plutôt agréable et bien fait. J’aime bien la voix. On sent que c’est jeune comme projet et qu’ils se cherchent encore un peu mais en tout cas, c’est une formation à suivre.

Après une demie-heure d’un set vraiment très intéressant, c’est la pause. Je vais en apprendre plus sur VINCE RED. Entre autres qu’il était le guitariste de LIPS ADDICTION, un groupe de hard FM (leur EP 4 titres est par ailleurs très sympa).

Je profite de la pause pour re-papoter avec les RAKEL. Ils m’annoncent que je vais avoir leur nouvel album à écouter ! D’ailleurs, vous aussi vous pouvez ! En l’achetant dès maintenant, vous aurez un lien pour le télécharger et lorsque le CD sera dispo vers le 11 septembre normalement – avec une marge d’heure marseillaise de six mois bien-sûr (lol !), vous le recevrez.

DRENALIZE 3
DRENALIZE

Bon, c’est à DRENALIZE de jouer. Je suis impatient de les voir en live après la tarte que m’a mis leur album. Tiens, il n’y a pas le bassiste et c’est donc le chanteur qui s’y colle. Mais bon, au moins ils sont là et ils jouent ! Après pour le jeu de scène du chanteur, c’est sûr que c’est beaucoup moins pratique.

Allez, on ne s’arrête pas sur ce point de détail. Leurs morceaux sont toujours aussi bons et en live ça le fait, même si ce soir exceptionnellement le son n’est pas vraiment au top.

Sinon scéniquement, on sent que c’est encore en rodage. Mais je ne me fais pas de soucis, ça viendra à force de tourner. En tout cas, le public, bien présent, prend une bonne dose de hard-rock classieux délivré par de jeunes musicos qui ont la niaque.

Allez c’est fini. Je ne regrette pas d’être venu moi ! Une confirmation de ce que je pensais, DRENALIZE est un groupe qui, s’ils continuent sur ce chemin devrait allez loin.

Evidemment, à la fin de leur set, j’en profite pour les coincer pour une petite interview. Je sais, je suis trop bon !! Et pendant que j’y suis, j’enchaîne avec une interview de VINCE RED (et dire que certains pensent que je fais le webzine juste pour avoir des places gratos !!).

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RAKEL TRAXX

J’enchaîne direct avec les copains de RAKEL TRAXX qui ont débuté leur set. Comme d’hab’ sur les chapeaux de roue ! Heu comment ça avec le nombre de fois où je les ai vus, ce n’est pas grave si j’en loupe un morceau ?! Ben si parce qu’en plus c’est la première fois que je les vois avec leur nouveau bassiste. Il est tout neuf puisque ce n’est que son deuxième concert avec eux. En plus, on va avoir droit à des nouveaux morceaux et le sleaze du soleil, je n’en ai jamais assez, moi !

Bonne nouvelle, le petit nouveau s’est très bien intégré et en plus bizarrement, il n’est physiquement pas trop éloigné de TRIXTER. Les nouveaux morceaux sont très bons et le groupe n’est visiblement pas perturbé par ce changement de line-up.

Donc, rock ‘n’ roll party au Baracat’ ou comme d’habitude, l’ambiance est très bonne. Le public s’éclate sur les morceaux fun des RACKEL TRAXX qui ont bien fait de passer puisqu’ils mettent le feu !

On a droit à un petit cover de SLADE ou de QUIET RIOT pour certains. Leur « Cum’ on feel the noize »  est quand même plus dans l’esprit de QUIET RIOT, il faut bien l’avouer !

Voilà en gros une heure de set hard-rock ‘n’ roll qui déchire. Les RAKEL TRAXX ont encore prouvé qu’ils sont un groupe sur qui on peut compter pour l’avenir de notre musique. Perso, j’ai vraiment hâte de l’écouter leur petit dernier et de vous en faire partager la chronique.

Allez, il est déjà tard. Le temps de papoter avec les groupes au stand de merch’, de prendre congés de Rémy et des patrons du Baracat’, de leur dire combien je suis content d’avoir été ici pour ce dernier concert avant les vacances et voilà, il est grand temps de « in the road again » car comme vous allez finir par le savoir, le Baracat’, c’est très bien mais c’est très, très loin !!!!!

Une spéciale dédicace aux copines Patricia et Jocelyne ainsi qu’à Angus que j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir.

Ah oui, n’oubliez pas le nouveau bébé des RAKEL TRAXX, il s’appelle « Dirty dollz » ! …Et ses papas se portent bien.

Long live rock’n’roll !!!

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BLACKRAIN B02
BLACKRAIN

Ce qui est bien, c’est qu’à la question « qu’est-ce qu’on fait le 31 octobre ? », grâce à Kheops Project, on a toujours la réponse ! Le 31 octobre, c’est Grenoble. Il y a un petit changement cette année, ça ne se fait pas à l’Ampérage mais à la Bifurk. Oh que je suis trop triste, ne pas être obligé de me galérer pour me garer, oups !

Sauf qu’avant d’aller à la Bifurk, il va quand même falloir que je trouve une place dans Grenoble car pour le moment, c’est direction le magasin Michel Musique pour un mini-set acoustique de BLACKRAIN. Mais bon, je ne suis pas inquiet, ma chérie me dit que c’est à 17 h 30, qu’on n’est franchement pas en retard et que ce n’est même pas la peine de se presser… Tiens, c’est bizarre, tout le monde est à l’intérieur et il y a de la musique ?!!! Vous voyez où je veux en venir ?

BLACKRAIN MM
BLACKRAIN

Eh oui, j’avais bien raison de me méfier, ce n’était pas à 17 h 30 l’histoire, mais bien à 17 h ! Et non seulement ils ont commencé mais après le morceau en cours, il ne restera qu’un seul titre à jouer ! Comme dirait un copain, c’est bêta ! Mais bon, il vaut mieux un morceau et demi de BLACKRAIN acoustique que pas de BLACKRAIN acoustique !

Bon, je déconne mais je suis quand même un peu deg’ surtout qu’ils ont joué un morceau du dernier album et que ça avait l’air très bon. En même temps, il faut dire qu’après avoir été obligés de faire la tournée des Fnac en acoustique il y a quelques années, ils maîtrisent l’exercice !

On va quand même avoir le temps de papoter un petit peu et ça c’est cool. Sauf que bien sûr, je ne vais pas réussir à leur tirer les vers du nez quant au nom de leur nouveau label !

Allez, ils retournent à leur hôtel avant de passer à la salle, et nous ils ne nous restent plus qu’à essayer de trouver ladite salle.

RAKEL TRAXX B01
RAKEL TRAXX

Bon, là c’est le contraire de tout à l’heure, on est trop en avance ; les portes sont encore closes. Eh, eh, je ne risque pas de louper la première partie ! Ce qui aurait été balot car la première partie est assurée ce soir par mes copains de Marseille, les RAKEL TRAXX !

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ceux qui n’auront pas comme moi la chance d’être à l’heure vont louper quelque chose. Les RAKEL TRAXX sont dans une putain de forme ! Heureux d’être dans ce fest et… de jouer les premiers !

D’entrée, je me rends compte qu’ils ont énormément progressé. Leur show est plus carré, le choix de la set list ce soir est très efficace. Ils vont nous faire un medley méga efficace composé de différents covers pas piqué des hannetons. Le public de la Bifurk qui commence à arriver ne va pas le regretter.

RAKEL TRAXX B03
RAKEL TRAXX
RAKEL TRAXX B02
RAKEL TRAXX

Ils nous achèvent avec deux brûlots made in RAKEL TRAXX qui sont en train de devenir de véritables hymnes. Le seul reproche que je pourrais faire aux copains ce soir, c’est que c’était trop court.

Mais bon, il reste encore trois groupes.

Allez, première pause. Ca me laisse le temps d’essayer de deviner quelle copine est cachée sous le costume de Draculeria, quel pote est déguisé en monstre… Ah oui, je ne vous l’ai pas dit, c’est une soirée Halloween ! C’est cool cette histoire, cette année, je me fais deux fois Halloween !

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SACRED SEAL

Allez, changement de décor. Au revoir sleaze, bonjour heavy metal. C’est SACRED SEAL qui s’y colle. Bon, ça ne fait pas si longtemps que ça que j’ai vu les grenoblois en live mais je suis bien content de recommencer.

J’aime bien leur univers et j’apprécie le chant de NICKY DAYMOND, la chanteuse ! En plus leur micro surmonté d’une tête de mort avec des yeux qui s’allument est pile poil dans le ton de la soirée.

Les morceaux issus de leur récent premier album passent toujours très bien en live… Enfin, pour ceux qui sont restés dans la salle ! En effet, les copains glameurs et glameuses ont soit décidé d’aller prendre l’air dans la zone fumeur, soit de squatter le canapé de l’expo photo quitte à devoir supporter les clichés accrochés aux murs. Mais bon, les heavy metalleux, eux, sont là et bien là !

Pendant ce temps-là, les SACRED SEAL terminent leur set qui pour eux-aussi, vue la config’ à quatre groupes, est court.

Y BLUES B01
Y. BLUES

Bon, choix cornélien : crêpe ou part de pizza ? Vous me connaissez, les deux ! Ca me laisse le temps de papoter avec les potes de la série impressionnante de concerts qu’on se fait tous. Vivement que novembre se termine ! Comment ça, il n’a pas commencé ?!!

Allez, c’est au tour de Y. BLUES de monter sur scène. Ce soir, ils sont en configuration réduite, YAIBA à la guitare avec son batteur SEREB. L’absence du bassiste ne va toutefois pas les empêcher de dépoter grave car Y. BLUES, vraiment en live, ça tape !  

Leur blues saturé made in Grenoble est non seulement original mais en plus ça déchire grave !

Y BLUES B02
Y. BLUES

Ca déborde d’énergie et la voix de YAIBA donne vraiment une puissance à l’ensemble. A un moment, ils font quand même monter sur scène un de leur pote pour chanter un morceau. Mais bon, ils s’en sortaient très bien à deux. La salle s’est, elle, un peu pas mal remplie.

Les Y. BLUES nous font un final avec leur cover d’un petit groupe anglais pas trop connu : le « Ace of spades » de MOTORHEAD. Et MOTORHEAD joué façon Y. BLUES, ça vaut le détour ! Bref, belle cerise sur le cake pour terminer leur show.

Bon, nouvel intermède non musical.

TARCHON FIST B02
TARCHON FIST

Maintenant, c’est au tour des italiens de TARCHON FIST de monter sur scène. Alors là, c’est facile : le menu c’est baffes dans ta tronche à toi à grands coups de heavy metal avec des refrains à chanter à tue-tête !

Les TARCHON, ils ne font pas de quartier ! Et comme la première fois où je les ai vus en live, je suis vraiment sur le cul ! Qu’est-ce que c’est bon ! Leurs morceaux sont efficaces au possible, c’est festif et les musicos se donnent à fond. En plus, ils prennent un plaisir à jouer qui est énorme.

La voix de MIRCO est fabuleuse. Moi, je n’en perds pas une miette. Sauf que maintenant je sais à quel moment il faut que je fasse gaffe avec les feux d’artifice !

Visiblement, vue la foule massée devant la scène, je ne suis pas le seul à apprécier les TARCHON FIST. La salle leur est d’ores et déjà acquise, ce qui est d’autant plus fort que la grande majorité ne les connaissait pas quelques minutes avant. C’est ça l’effet TARCHON FIST !

En plus, on va avoir droit à des moments d’émotion. En effet, ce soir c’est non seulement l’anniversaire de SERGIO l’un des guitaristes, mais aussi les dix ans de vie du groupe. Et les TARCHON vont fêter ça dignement !!

Encore une fois encore un seul reproche à ce show, c’est qu’il n’est pas assez long ! Vraiment, les TARCHON FIST, c’est énorme !!! On est tous comme un boxeur qui vient de combattre, c’est-à-dire sonné, voire KO debout et on va profiter de cette dernière pause pour tenter de récupérer.

BLACKRAIN B06
BLACKRAIN

Pendant ce temps, on observe un petit ballet dans la salle, les heavy metalleux passent vers le fond et les glameurs – et surtout les glameuses sortent de leurs cachettes et viennent se positionner devant la scène. Ca sauf erreur, ça veut dire qu’il est temps pour BLACKRAIN de rentrer en action !

Et là, ils ont retrouvé l’électricité ! Ils sont armés et en plus, Halloween oblige, ils sont en mode zombies ! Ca part très fort. Ils sont d’entrée bien en place.

Les BLACKRAIN ont axé leur show sur une set list efficace et en plus, le public connait les morceaux ! On va vivre un bouquet final d’artistes énorme. Les BLACKRAIN ont depuis quelques temps éliminé toutes fioritures dans leur show, on est revenu à du pur sleaze qui fait du bien à la tête.

Ils vont nous interpréter un morceau spécialement écrit lors de leur opération de crowfunding pour le financement de leur nouvel album. Et Jenny, la personne à qui s’adresse ce morceau est présente ce soir. Croyez-moi sur parole, ce morceau est terrible ! Vivement l’album.

Ce soir la set list est composée de morceaux de leurs différents albums, de quelques morceaux du nouveau… et bien sûr de covers dont le mémorable « We’re not Gonna Take it » de TWISTED SISTER. Bref, un show dans la thématique de la soirée. C’est court, mais c’est bon.

On va quand même avoir droit au rappel, faut pas déconner non plus ! Il y a un moment que je n’avais pas entendu JOAN JETT, moi. Et bien sûr, on ne peut pas avoir un show de BLACKRAIN sans leur fameux « Rock your City » qui clôture la soirée en beauté.

Voilà c’est fini. Comme d’hab’ avec Kheops Project, j’ai passé une super soirée avec des groupes top et variés (et pas avariés !) et des copains. Bref, la manière dont j’adore passer Halloween.

Un petit bémol, malheureusement pour les organisateurs, un manque de fréquentation qui met en péril la prochaine édition. Un grand merci bien sûr à Kheops et un grand soutien à eux !

Long live Rock ‘n’ Roll les amis !!

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