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Commentaires fermés sur GOTTHARD, Stereo Crush
Chronique By TI-RICKOU
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GOTTHARD – Stereo Crush
Label : Reigning Phoenix Music
Sortie : 21 mars 2025
En course pour le titre d’album de l’année
Attention fans de Hard Rock classieux, le groupe suisse GOTTHARD est de retour avec un nouvel album nommé : « Stereo Crush » !
Et on flingue le suspect directement : dès le premier morceau, il est évident que GOTTHARD is back. Et de quelle manière ! On est dans du pur GOTTHARD comme on l’aime avec des morceaux soutenus par une grosse rythmique. Ca te fait taper du pied et ça t’emmène en moins de temps qu’il faut pour le dire que pour le faire dans leur univers. Les morceaux sont bien dans la lignée des morceaux qu’on adore dans ce groupe.
Alors bien-sûr, Nic MAEDER n’est toujours pas Steve LEE, et ce n’est plus pareil. Ok, ça c’est acté. Mais ça ne veut pas dire pour autant que les GOTTHARD ne sont plus là ! Leo LEONI est toujours présent et le groupe est désormais bien ancré (et, une fois de plus, de quelle manière !). Même la reprise de « Drive my car » est bonne et gotthardesque à souhait.
Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis fan de ce groupe et combien je suis aux taquets quand il y a un nouveau son d’eux à mettre dans mes oreilles. Et là, je suis comblé.
C’est à voir avec le temps mais ce « Stereo Crush » est peut-être l’album du groupe que je préfère depuis le décès de Steve LEE. C’est une vraie pépite ! J’ai hâte de découvrir ces morceaux en live car il y a des hits en puissance sur cette galette.
C’est la première fois que j’attribue 5 pics à plusieurs albums dans le même mois mais là c’est forcément 5 pics et bien évidement un album en course pour être l’album de l’année.
P.S. : le seul truc que je n’aime pas sur cet album, c’est sa pochette mais je leur pardonne car le contenu est trop bon !
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Commentaires fermés sur LORDI, Limited Deadition
Chronique By TI RICKOU
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LORDI – Limited Deadition
Label : Reigning Phoenix Music
Sortie : 21 mars 2025
On arrive quand même au 19e album montre en main pour les gentils monstres finlandais de LORDI qui ont marqué les esprits en remportant l’Eurovision en 2006. Lors de ce concours, le monde les a découverts avec quelques appréhensions. Pensez, des monstres qui jouent du Hard Rock et qui se payent le luxe de gagner ! Ca a été une sacrée révolution dans l’univers musical télévisuel !
Depuis, LORDI ne s’est pas endormi sur sa couronne mais ne change pas sa recette : du Hard Rock Mélodique avec des refrains qui te restent en tête bien longtemps, des riffs qui tuent. Et c’est sans compter sur cette voix rauque à souhait qui va à merveille avec les morceaux et l’image Monster du groupe.
Bon, sur cet album, les morceaux sont sur la thématique des jouets et sont entrecoupés de passages parlés. Bref, en mode LORDI Gros Délire.
Après, LORDI fait partie de ces groupes qu’on adore ou qu’on déteste ; il n’y a pas de milieu. Perso, j’adore et je trouve que ce « Limited Deadition » est un bon cru… peut-être un poil plus mélodique que leurs précédents opus quand même. En tout cas, LORDI is back ! Hard Rock Hallelujah ! 4 pics.
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Commentaires fermés sur BRAINSTORM, Plague Of Rats
Chronique By TI RICKOU
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BRAINSTORM – Plague Of Rats
Label : Reigning Phoenix Music
Sortie : 28 février 2025
On retrouve le groupe de Heavy Metal allemand BRAINSTORM pour son nouveau disque, « Plague of Rats ». Cette fois-ci, ils ont décidé de nous faire voyager et de nous emmener en Inde.
Et ça matche bien ! Les morceaux sont puissants et on retrouve tout à fait l’esprit du groupe, même avec ces sonorités particulières qui nous emmènent tranquillou sur les rives du Gange. Si, si.
Je dois avouer que déjà à la base, je suis assez fan de ce groupe, de ce chanteur et de leurs albums, mais là, ils ont réussi ce que j’appelle un putain d’album ! Tout est bon dans cette galette et la pochette elle-même est sublime. Il y a gros à parier qu’en live ces titres doivent être une tuerie intégrale.
Rien d’autre à dire sur ce « Plague of rats » hormis qu’il vous faut cet album dans votre collection. A noter que l’édition Digipack a un morceau bonus, qui est une reprise du « Celebrate Youth » de Rick SPRINGFIELD. 4 pics haut la main.
Il me faut bien l’avouer, j’avais pendant longtemps décroché de ce groupe qui m’a énormément déçu après les deux volets des “Keepers” de 1987 et 1988. Il aura fallu les très bons “Better than Raw” (1998) et “The Dark Ride” (2000) pour m’y intéresser à nouveau, d’autant que l’album de reprises “Metal Jukebox” m’avait particulièrement amusé. Le problème, c’est que l’incapacité du groupe à se montrer régulier, qualitativement parlant, m’avait passablement gonflé, au point qu’il aura fallu l’excellent “Helloween” (2021) pour me ré-intéresser sérieusement à ce groupe. HELLOWEEN est désormais composé de sept membres (depuis 2017 en fait) et on compte parmi eux le retour combiné de Kai HANSEN et de Michael KISKE. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il est vrai que la période des Citrouilles que j’affectionne particulièrement reste celle de Kai HANSEN, entre 1983 et 1989 et ce ne sont sûrement pas des albums comme “Chameleon”, “Pink Bubbles go Ape”, “Rabbit don’t come Easy” ou le ratage total de “Unarmed” qui allaient me faire changer d’avis. Malgré la qualité des “Better than Raw”, “The Dark Ride” ou même “Gambling with the Devil” (2007) voire “7 sinners”, je n’arrivais plus à me passionner pour les Allemands comme ce fut le cas lors de l’exponentiel “Walls of Jericho” que je m’écoute encore régulièrement.
En revanche, la prestation du septuor au Hellfest le 23 juin 2022 a été pour moi purement époustouflante. Je découvrais enfin en live le groupe version les trois téno… euh… chanteurs. En plus de nous montrer des artistes on ne peut plus souriants et heureux d’être sur scène, ils ont démontré qui étaient les patrons du Speed / Power Metal teuton.
Et là, pour le coup, on se prend un nouveau double live, cinq ans seulement après le déjà très bon “United alive in Madrid”. Il a été, cette fois-ci, enregistré au Japon, au mythique Budokan de Tokyo lors du premier passage de leur carrière dans cette salle, le 16 septembre 2023. Ce live renferme dans un ordre différent la quasi-totalité de la setlist du Hellfest 2022, le magnifique “A Tale that wasn’t Right” en moins. Autant dire que l’écoute de ce nouveau live d’HELLOWEEN réveille d’excellents souvenirs.
Et le mieux, c’est que la quasi-totalité de la setlist contient des titres que j’affectionne particulièrement, la période Kai HANSEN étant la plus représentée. Quel régal de se remettre entre les oreilles les formidables “Eagle Fly Free”, “Future World”, “Save Us” “Dr. Stein”, “I want Out” ou le plus récent et bourré d’ondes positives “Perfect Gentleman”. Et surtout, n’oublions pas le phénoménal “How many Tears”, sans omettre de parler du point d’orgue de cet album, le “Kai’s medley” qui regroupe à lui tout seul ce qui représente pour moi l’argument de vente de ce double live. Voyez plutôt : “Metal Invaders”, “Victim of Fate”, “Gorgar”, “Ride the Sky” et “Heavy Metal (is the Law)”… Il ne manque qu’un “Phantoms of Death” voire un “March of Time” et c’était la totale !
Promotion oblige, on a droit à quatre titres du dernier album éponyme en date. D’entrée, on se prend l’enchaînement de l’intro instrumentale “Orbit” avec le long et puissant “Skyfall” qui pose de suite les jalons prometteurs d’un spectacle haut en couleurs, en décibels et en puissance. Et ce ne sont pas les “Mass Pollution” et “Best Time” qui feront descendre l’intensité du show. En revanche, on pourra déplorer quelques longueurs, notamment lors de la partie instrumentale de “How many Tears” ou lors d’un “Keepers of the Seven Keys” qui s’étale sur une vingtaine de minutes, là où les treize initiales auraient largement suffi !
Malgré tout, on ne décroche pas une seconde à l’écoute de ces deux heures de pur régal. Face à une telle setlist, on ne trouvera rien d’autre à redire que le groupe a quand même fait l’impasse sur les albums “Pink Bubbles go Ape” (1991), “Chameleon” (1993), “Better than Raw” (1998), “The Dark Ride” (2000), “Rabbit don’t come Easy” (2003), “Keeper of the Seven Keys – The Legacy” (2005), “Gambling with the Devil” (2007), “7 Sinners” (2010), “Straight out of Hell” (2013) et “Mister God – Given Right” (2015)…
On ne va pas se mentir, ce “Live at Budokan” fait d’ores et déjà partie des meilleurs lives enregistrés aux côtés des “Made in Japan” (DEEP PURPLE), “Live after death” (IRON MAIDEN), “World wide live” (SCORPIONS) ou “Unleashed In The East” (JUDAS PRIEST).