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KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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Ouf, ce mois d’octobre se finit ! Il a été, et c’est le moins qu’on puisse dire, blindé en concerts. Je commence à être crevé mais là, je ne peux pas faire l’impasse  sur la date de KISSIN’ DYNAMITE à la Rayonne ! Je préfère ne pas aller voir ACCEPT la veille et être présent à cette soirée (même si a priori pas mal de mes connaissances ont fait le choix contraire) car outre que je suis super fan des Allemands de KISSIN’ DYNAMITE, je n’ai jamais vu MASSIVE WAGONS en live. En plus, le dernier album des KISSIN’ « Back with a Bang » est juste une dinguerie et j’ai hâte de découvrir ces titres en live.

Le mercredi, je pars de bonne heure pour ne pas avoir à trop galérer pour me garer. Et heureusement que j’avais de la marge parce qu’il m’a fallu compter sur les fameux bouchons lyonnais. Il y a même une appellation contrôlée pour eux… Ah, ce ne sont pas pour les mêmes bouchons ? Oups ! En tout cas, merci le GPS d’être là pour nous permettre de ne pas tous nous les taper. J’arrive, malgré une rallonge certaine de temps, assez tôt pour pouvoir faire marcher le food truck avant le début des hostilités. Et cette fois-ci, je ne vous décrirais pas ce que j’ai mangé comme ça Seb 747 ne pourra pas me charrier dans son prochain report, na ! Je rencontre plein de copains et de copines dont certains que je n’avais pas vus depuis Mathusalem.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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AIRSTRIKE à la Rayonne

Le temps est court malgré tout car il y a 3 groupes ce soir. Le premier à monter sur scène est AIRSTRIKE, des Allemands avec un chanteur Péruvien (Julio NORIEGA), et ce groupe m’est totalement inconnu. Ca va être ma découverte de la soirée. Je constate en entrant dans la salle qu’elle est assez dégarnie pour leur arrivée sur scène mais avec Lyon entièrement bloquée, je ne m’affole pas. Le groupe évolue avec le batterie posée sur le côté droit de la scène ; scène très raccourcie avec la partie du fond occupée par le matos de KISSIN’ DYNAMITE, bâché pour l’instant.

Et AIRSTRIKE part fort ! C’est du putain de Hard Rock influencé par AEROSMITH, GUNS AND ROSES avec un putain de chanteur à la mega voix. Il évolue avec un foulard sur le micro, ce qui me rappelle quelqu’un, et d’ailleurs il bouge autant que lui ! Ca bouge grave ! C’est mega bien fait et ils ont une présence impressionnante. Ils sont heureux d’être là et nous délivrent des morceaux qui ne peuvent que ravir les fans de Hard US.

Tout ce que j’aime ! Entre eux et les MERCURY RIOTS, les membres d’AEROSMITH peuvent être tranquilles, la relève est là. AIRSTRIKE a des morceaux qui font bouger tes cheveux en mode automatique. Quelle présence scénique ! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté de ce groupe alors qu’ils ont déjà deux albums à leur actif. C’est bon, trop bon mais c’est court, trop court. La grande majorité du public, qui s’est étoffé pendant le set, en aurait bien encore repris du « c’est bon pour les oreilles » !

Direction leur stand merch’ pour récupérer leurs deux CDs. Et en plus, il y a un prix si tu prends les deux ! Papotage avec eux et re-papotage avec des copains dont certains sont venus de Suisse.

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Je suis dans les starting-blocks pour MASSIVE WAGONS. Et c’est parti ! Les Anglais attaquent très fort. Gros changement de style par rapport au premier groupe car les MASSIVE WAGONS font, eux, plutôt dans le Punk Rock, mélange de UGLY KID JOE et d’OFFSPRING avec une touche de Hard Boogie enregistré sur un Skate Park.

Ils ont une putain d’énergie et leurs morceaux sont entrainants. La section rythmique menée par Adam BOUSKILL à la basse et Alex THISTLETWAITE aux drums est implacable.

Les guitaristes ne sont pas en reste et Adam THISTLETHWAITE et Stevie HOLL bougent comme des fous furieux sur la scène. Malgré tout, les yeux ont un peu toujours tendance à rester rivés sur le chanteur, Barry MILLS. En effet, si celui-ci communique finalement assez peu avec le public, il est impressionnant car c’est une vraie pile électrique ! En plus, sa voix parfaite pour ce style. Les MASSIVE WAGONS kiffent eux-aussi de jouer à Lyon et le groupe est à donf’,

Comme pour le groupe précédent, le son est top et les lumières aussi.

Je suis heureux de les voir en live parce que ça fait un moment que je les suis mais, bizarrement, je ne prends pas la baffe que j’attendais. Attention, c’est très bien mais j’en attendais beaucoup et il faut dire que AIRSTRIKE m’a mis une grosse, grosse torgnole. Je suis quand même très content car ils ont joué les titres que j’adore. C’est un groupe que je reverrais avec plaisir et peut-être que, cette fois, je la prendrais ma grosse calotte !

Allez, nouvelle pause papotage en mode : « Tu as pensé quoi des groupes ? », « C’est quoi ton prochain concert ? ». Bref, les questions existentielles d’un petit hardos quand il rencontre d’autres petits hardos.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

C’est l’heure pour les KISSIN’ DYNAMITE d’attaquer leur set. Et là, la scène est toute utilisée. Il y a un logo géant avec les initiales du groupe en néon en hauteur, des escaliers et deux plateformes éclairées par des lights. Il y a une plateforme au-dessus de la batterie et c’est là que Hannes BRAUN, le chanteur de KISSIN’ DYNAMITE, fait son apparition. Le ton est donné : on va avoir du spectacle !

Les light sont à tomber, le son est énorme et le groupe est aux taquets. Ils sont à donf’ en mode « les freins c’est pour les lâches ». Ils bougent, montent sur le podium au-dessus de la batterie, les guitaristes, le bassiste et le chanteur se mettent en ligne et miment un arrosage du public à la mitraillette magique. Il y a toujours un truc qui se passe sur scène. En plus, ils font participer le public. Hannes nous parle en Français et nous explique qu’il y a des années, ils ont joué pas loin, au CCO, qu’ils aiment Lyon et qu’ils aimeraient bien y rester un peu plus longtemps. Bref, tout pour rendre dingue le public qui chante, bouge, saute.

On est environ 300 mais on chante et on bouge comme si on était 800. Il y a une ambiance de folie à la Rayonne. Il faut dire que leur setlist est en béton armé et que les nouveaux titres sont des armes mortelles en live. Bien-sûr, les anciens sont toujours des bombes atomiques, à l’image de mon morceau préféré « I Will Be King » sur lequel Hannes BRAUN chante sur la plateforme supérieure assis sur un trône avec une cape et un sceptre à la main. C’est la folie dans le public qui reprend le refrain à tue-tête en faisant le kangourou. C’est toujours un putain de moment, ce morceau, mais là ce soir c’est encore plus fort !

J’ai du mal à tout décrire car on est mega gâtés. Il est temps maintenant pour Hannes de se mettre au piano, mais avant il nous explique qu’au piano on peut faire autre chose que des ballades « balladesques » (en Français dans le texte) et c’est sur « Heart of Stone » qu’il va nous le prouver. C’est con, on aurait bien aimé souffler un peu, nous !

Le show continue à se dérouler dans une ambiance de fou, le groupe doit le sentir car ils nous en donnent toujours plus. D’énormes ballons de baudruche rouges sont lancés du balcon dans le public pendant « The Best is yet to Come ». Le public s’amuse à les envoyer sur la scène où ils sont au fur et à mesure récupérés par des roadies… enfin à moins que l’un ou l’autre des KISSIN ne les renvoie dans la foule !  

A la fin du titre, Hannes nous explique que c’est le dernier morceau dans un mélange de Français et d’Anglais que si ce groupe est toujours là, c’est grâce à nous, le public et que si, pendant les heures sombres du confinement, ils avaient pensé arrêter l’aventure, ils s’étaient rappelés que nous étions le pourquoi ils étaient là. Et c’est sur « Not the End of the Road » que le public reprend en chœur que les KISSIN’ DYNAMITE nous le prouve.

S’ensuit un premier rappel où Hannes BRAUN et ses comparses s’amusent à faire chanter la foule sur « Not a Wise Man » et il comprend assez vite l’étendue de notre niveau d’Anglais, lol. On passe ensuite à un morceau électro acoustique où le batteur descend de son perchoir pour venir taper sur un caisson.

On a droit à un deuxième rappel qui finit sur « Raise your Glass » où le public en ébullition fait le kangourou à la demande des musiciens. Trop top !  

Le set se termine. Les KISSIN viennent saluer le public et c’est fini. On est épuisés, sans voix mais mega heureux ! J’ai eu la chance de les voir pas mal de fois en live et c’était toujours top, mais ce soir c’était encore un cran au-dessus. KISSIN’ DYNAMITE est devenu une putain de machine de guerre. En live, ils déchirent tout. Ce groupe est au top, que ce soit la partie rythmique basse, batterie mega efficace, les guitaristes au top ou par la prestation vocale et scénique de leur chanteur. Et scéniquement, ils font de plus en plus fort. Quel plaisir de les retrouver avec cette joie de jouer, de communiquer avec le public ! C’est vraiment le groupe que je n’ai jamais envie de rater.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

En sortant, je m’arrête un moment pour re-papoter avec les copains avant de reprendre la route. Petit passage au stand merch’ bien achalandé mais pris d’assaut. Je ne vais du coup pas attendre de voir si les KISSIN’ DYNAMITE viennent au stand, d’ailleurs j’ai déjà presque tous mes albums dédicacés. Comment ? Qui est une groupie ???

Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL pour cette soirée qui aurait méritée de faire salle comble. Je suis sûr que dans quelques années, il y en a qui se mordrons les doigts de ne pas être venus les voir car c’est vraiment un groupe  qui a tout pour devenir énorme.

Tiens à peine sorti de la salle, je tombe sur leur camion arborant un énorme KISSIN’ DYNAMITE. C’est un signe, je les reverrai bientôt, j’en suis sûr !

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VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
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Ce soir, je me rends au Brin de Zinc pour assister au concert de VALLEY OF THE SUN, un groupe que j’avais vu il y a deux ans au même endroit et que j’avais bien apprécié. Le syndrome TI RICKOU a dû déteindre sur moi aussi car j’arrive un peu à la bourre. Je me dis que mince, j’ai raté le début mais coup de chance pour moi, il y a un peu de retard et ça n’a pas commencé. Je réussis néanmoins à me faufiler devant la scène malgré le fait que le BDZ soit blindé comme un œuf. Je suis surpris de ne pas tout à fait voir les têtes habituelles mais il faut dire que ce soir les KISSIN’ DYNAMITE jouent à Lyon et que bon nombre de mes copains s’y sont rendus. Enfin, c’est complet et c’est l’essentiel.

C’est donc avec un petit retard de quinze minutes que les VALLEY OF THE SUN montent sur scène.

Pour la petite histoire, VALLEY OF THE SUN est un groupe de Stoner originaire de Cincinnati, dans l’Ohio. Créé en 2010, le groupe s’est rapidement fait un nom sur la scène Stoner et ils ont fait des tournées avec des groupes tels que les TRUCKFIGHTERS ou les MONKEY3. A ce jour, le groupe a produit sept albums dont le dernier « Quintessence » est sorti en août 2024. C’est d’ailleurs cet album que le groupe vient nous présenter ce soir.

Je me rends compte que contrairement à il y a deux ans, ils ne sont plus que trois sur scène au lieu de quatre. C’est donc en formule trio avec Ryan FERRIER au chant et à la guitare, Chris SWEENEY à la basse et Johnny KATHMAN à la batterie que les VALLEY OF THE SUN nous déroulent un set tambour battant.  

Le public est chaud bouillant et le son est bon. Que demander de plus ? Ah si, peut-être un peu moins de blanc dans les lights parce que pour les photos c’est coton. Mais bon, on fera avec !  

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
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Le trio nous propose une setlist vivante et bien rodée qui pioche dans toute leur discographie, même si évidement « Quintessence » est mis à l’honneur. Sans coup férir, les VALLEY OF THE SUN enchaînent leurs tubes énergiques et ça fait mouche auprès du public du BDZ. On assiste à un show classique mais robuste. La voix est précise et puissante, la batterie frappe fort, et le chanteur-guitariste nous offre de bons solos. C’est très fédérateur même si le groupe ne  communique pas ou très peu avec le public.

Ah si, ils communiquent… enfin le chanteur qui réclame une bière. Votre serviteur s’empresse de lui en apporter une mais j’arrive en même temps qu’un gars qui a eu la même idée. Du coup, le chanteur est très content avec ses deux bières !  

C’est déjà l’heure du premier rappel. Le trio sort de scène et le chanteur revient pour un titre électro acoustique seul en scène. A la fin du morceau, le chanteur nous demande : « Vous en voulez encore ? ». Le public hurle que oui. « Vous êtes sûr que vous en voulez une autre ? », redemande le chanteur. C’est donc à la demande du public que les deux autres musiciens remontent sur scène pour terminer le rappel.

Ils ont fait un bon set d’1h30 dans une ambiance à la hauteur du Brin de Zinc.

Pour ma part, je suis crevé et boulot demain donc, à peine le concert terminé, je retourne dans mes pénates sans même m’arrêter au stand merch’ pourtant bien achalandé. Ce soir, les VALLEY OF THE SUN nous ont confirmé qu’ils comptent parmi les groupes à voir absolument en live et pour ma part, je suis content d’être venu.

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SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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Je rentre à peine de Villeurbanne et du concert de KAMELOT, que me revoilà sur le route en direction du Brin de Zinc. Je vais voir un groupe de chez moi qui s’appelle SOHO. Comment ? SOHO. Ah… le tribute à DEEP PURPLE ! Mais non banane, enfin si, un peu. Sauf que là, c’est SOHO DE PROFUNDIS, la reformation officielle du groupe qui faisait des compos avant de faire du tribute que je vais voir. En effet, le groupe vient de rééditer son tout premier album, « De Profundis », disque important dans l’histoire du Hard Rock régional, avec plein de bonus. Suite au décès du premier chanteur Hervé PETIT, ils ont décidé, à la demande de la famille, de reprendre du service pour lui rendre hommage.

Et quoi de mieux que du sang neuf pour le chant ! Stef, l’ancien frontman d’ASSAULTER, un groupe de Thrash annécien, va relever le défi de reprendre les anciens morceaux chanté par Hervé, l’emblématique frontman. Si, comme moi, vous vous souvenez des prestations du personnage, la tâche est ardue, d’autant plus que le Hard Rock, ce n’est pas vraiment le domaine de Stef. Connaissant le nouveau chanteur, j’ai hâte de voir ce que ça va donner… d’autant plus que ça fait dix ans qu’il n’est pas remonté sur les planches !

Allez, direction le BDZ, une fois de plus en famille, mon copain de concert étant déjà sur place vu qu’il officie en tant que manager du groupe. SOHO et moi, c’est une longue histoire d’amour et je les ai suivis dans des endroits quelquefois improbables. Je me souviens de grands concerts phénoménaux et d’un frontman impressionnant. Je n’avais qu’un peu plus d’une vingtaine d’années lorsque l’album « De profundis » est sorti. Le logo d’enfer, la pochette excellente, et la musique… La musique… Ah, la musique… Elle était géniale et les titres étaient tous excellents. Forcément, je les ai entendus maintes et maintes fois en live. Nostalgie quand tu nous tiens… Euh… pardon, je m’égare.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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Parlons un peu du concert. Arrivé sur place, je suis surpris de l’engouement qu’a pris cette reformation. Beaucoup de copains du groupe sont là certes, mais il y a aussi des fans lambdas intrigués par cette nouvelle formation, surtout avec la récente médiatisation à laquelle ils ont eu droit. Je dois me faire une place parmi le public du Brin de Zinc rempli à raz bord et j’arrive à me mettre bien devant.

Il va me falloir attendre encore une bonne heure avant que le concert ne commence, mais j’en profite pour discuter avec les copains et notamment Chris BESSE, le photographe bien connu, tout en observant un Brin de Zinc qui se blinde de plus en plus. Connaissant bien l’endroit, ça ne m’étonne guère que le concert ne soit pas encore commencé mais, comme on le sait bien, ne pas être en retard, ce n’est pas savoyard !

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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C’est donc au bout d’un petit quart d’heure de plus que l’horaire prévu que les SOHO montent sur les planches. Stef devant qui règle son pied de micro, Nico et Jean-Charles – Charlie pour les intimes – la session rythmique et Denis, le fabuleux guitariste se préparent. « Est-ce qu’il y a quelqu’un pour aider les SOHO sur scène ? », demande Stef en rigolant pendant que le trio s’installe.

Avant de démarrer, mon copain Steve, à l’origine de la création du groupe avec Charlie, présente la soirée et explique l’histoire derrière la reformation, la demande de la famille, le fait que groupe va rejouer tous ses titres pour la première fois depuis trente ans malgré les nombreux chanteurs qui ont succédé à Hervé.

Passé la petite introduction, il est temps pour SOHO de démarrer avec « 1984 ». Et dès le début, la magie opère, les souvenirs reviennent. Même si la voix de Stef n’est pas celle d’Hervé (elle est un peu plus agressive), l’approche est quasiment la même. Après ce premier titre qui envoie du bois, on passe à l’incroyable « Ni Dieu ni Maître » et son fameux refrain « N’attends pas qu’on te donne ta chance, c’est marche ou crève, si t’es okay, fait moi confiance,  ne reconnais ni Dieu ni Maître » puis c’est aux titres « Charité » « Charogne » et « Noir Total », de continuer à faire leur œuvre et d’ébranler Barberaz.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

L’ambiance dans le groupe est à la galéjade entre le chanteur et le trio d’origine. Les musiciens s’entendent et se font plaisir sur scène. Ce qui me surprend agréablement, c’est que j’ai l’impression de retourner dans la fin des années 80 voire le début des années 90 et de voir Hervé déambuler sur les planches. Lorsque le chanteur arrivait, il mettait tout de suite le feu et impressionnait les spectateurs qui, souvent, n’en revenaient pas de voir un tel frontman. Je vous joins une petite vidéo de l’époque mise en ligne par Denis, le guitariste du groupe.

Bon, revenons à nos moutons, et surtout prenons garde car « Gare au chourineur », est un morceau qui parle de meurtriers. « Je voudrais rendre hommage à de grands hommes », annonce Stef avec un sourire. « Nous en avons plein en France », plaisante encore le chanteur en énonçant le nom des plus grands serial killers Français, du plus ancien avec LANDRU au plus récent “Le grêlé”, pour présenter le titre. Ce morceau, malgré son texte inquiétant, a le don de fédérer le public.

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Alors que je m’étais persuadé que la groupe n’allait jouer que six titres, Stef retourne la setlist et.. surprise, voilà cinq titres supplémentaires ! Trop bien ! En plus, ce ne sont que des morceaux que j’adore. « Top Secret », un morceau absolument génial qui ne figurait pas sur l’album mais que j’ai entendu plein de fois en live,  « La mise à mort », « Au quart de tour »  qui secoue le Brin de Zinc avec ce refrain « Faut pas me chercher ! Surtout pas, surtout pas ! J’démarre au quart de tour ! ». Enfin bref, que du bonheur.

Cependant, je me rends compte que Stef force de plus en plus sur sa voix et que, s’il continue à ce rythme-là, la fin va être difficile. Heureusement pour lui, il est temps de clore le sujet « De Profundis ». « Encore un petit dernier et vous nous payer à boire », plaisante le chanteur avant d’interpréter : « Quoi que tu fasses », le dernier titre de l’album et du set.

Denis toujours aussi impressionnant de technique fait feu de tout bois, pendant que Nico, derrière sa basse, continue les chœurs sous les puissantes frappes de Charlie qui tient bien le rythme. Et voilà, l’hommage à « De Profundis » se termine. Cependant, avant de partir, SOHO a un dernier morceau à jouer : « Hervé adorait ce groupe, le chanteur ayant la même tignasse que lui. Vous voyez qui je veux dire ? DEE SNIDER !! », nous dit Stef avant d’entamer « We’re not gonna take it », le titre des sœurs tordues. C’est sur ce titre que se termine le concert hommage à Hervé PETIT. C’est complètement fou, mais j’ai l’impression que l’ombre du défunt chanteur est présente ce soir et que, de là-haut, il regarde la prestation de ses anciens camarades avec nostalgie.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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« Vous en voulez une autre ? », demande Stef au public. Vous vous doutez bien que le public répond positivement. « Avant tout, nous avons un invité qui est dans la salle. Mac, tu veux bien venir ? ». L’ancien bassiste de HEADLESS CROWN monte sur scène et le groupe nous fait une petite surprise en reprenant une nouvelle fois « Au quart de tour » avec Stef et Mac au chant. Etonnamment, même si on sent que ce n’est pas son domaine de prédilection, Mac s’en sort plutôt bien et Stef n’est, à mon avis, pas mécontent d’avoir son copain en soutien. Durant le morceau, un petit moment d’émotion s’installe lorsque le frère et l’un des fils d’Hervé sont invités à monter sur scène avec le groupe afin de rendre hommage une dernière fois au défunt chanteur.

Après avoir remercié une fois encore le public d’être venu et Stef d’avoir accepter de relever le défi, SOHO DE PROFUNDIS descend de scène et déambule dans le Brin de Zinc pour discuter avec tous les copains et les tout nouveaux fans. C’est une superbe prestation que le groupe nous a offert, avec un chant plutôt surprenant mais qui lui va comme un gant. En souhaitant que ce ne soit pas qu’un coup d’un soir, et que le groupe nouvellement reformé soit capable de nous refaire quelques nouvelles choses telles qu’un petit album par exemple. Espérons que ce vœu ne soit pas pieux !

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KAMELOT à La Rayonne

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du  syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.

Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.

KAMELOT à La Rayonne : FROZEN CROWN
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FROZEN CROWN à La Rayonne

FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.

Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.

Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.

Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

AD INFINITUM est un groupe Germano-Suisse de Symphonic Metal avec des relents Rock qui compte en ses rangs la Vaudoise Melissa BONNY au chant, Niklas MULLER aux fûts, Adrian THESSENVITZ à la guitare et le bassiste Korbinian BENEDICT.

Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.

Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.

Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.

Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens  en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.

Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.

« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire,  visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.

KAMELOT à La Rayonne : BLACKBRIAR
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BLACKBRIAR à La Rayonne

BLACKBRIAR est le groupe que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter. Il faut dire que le groupe étant étiqueté Alternative Gothic Metal, ça ne me tentait pas vu que je suis assez allergique au style. BLACKBRIAR est d’origine Hollandaise et est composé de Zora « la Rousse » COCK au micro, Siebe « Legolas » SOL SIJPKENS à la basse, René « Landru » BOXEM à la batterie, Robin « Barberousse » KOEZEN et Bart « Beau Gosse » WINTERS aux guitares, et pour finir de Ruben « Einstein » WIJGA derrière les keyboards.

Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses.  Sympathique.

Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir. 

KAMELOT à La Rayonne
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Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.

Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.

Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.

A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.

L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.

Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.

Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.

KAMELOT à La Rayonne
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Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.

Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.

22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.

Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.

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« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.

Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.

Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !

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