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QUIET RIOT 1

QUIET RIOT

Report by Seb 747

Lorsqu’un bon ami à moi me parle de cette date, je me pose des questions ; plus de 6 heures de routes aller/retour de chez moi, ça fait une trotte. Mais quand on aime on ne compte pas… Et que ne ferais-je pas pour faire plaisir à mon Ti-Rickou préféré, lol !! Et puis, je suis en vacances, alors…

BRIENZERSEEFESTJe sacrifie donc ma journée du vendredi pour faire la route jusqu’à Brienz, en Suisse, où sce tient ce festival qui dure 3 jours. Malheureusement je ne peux faire qu’une seule journée sur les 3, mais quelle journée ! Il y a les suisses de BACKFACE, puis les Suédois de DYNAMITE et ceux d’ECLIPSE (avec le guitariste de W.E.T.) puis les américains de QUIET RIOT (avec JIZZY PEARL – ex-LOVE/HATE et RATT – au chant, CHUCK WRIGHT à la basse, FRANKIE BANALI à la batterie et ALEX GROSSI à la guitare) pour finir par les suisses de TIMELESS. Bref que du bon !

Le temps n’est malheureusement pas au beau fixe, ce qui semble être le cas pour beaucoup de festivals cet été. Malgré cela, et après une longue route à travers les paysages helvétiques, j’arrive sur le site. Quelle vue mes aïeux ! Ils sont incroyables ces suisses ; un festival rock à l’autre bout du pays dans une ville située entre 2 lacs et au bord d’une plage, il fallait oser le faire !

BRIENZDès mon arrivée, on nous oblige moi et mes copains, à nous garer dans un champ plus que boueux moyennant un petit billet de 10 CHF. Dur retour à la réalité, on est en Suisse alémanique ici et malheureusement pour nous, tout se paie. Ils ont même une navette qui passe toutes les 10 minutes pour nous emmener sur le site. Mais comme nous sommes d’excellents marcheurs et que le site est à 5 minutes, nous décidons de nous y rendre à pied. Il faut dire que même si apparemment la navette est gratuite, je me méfie un peu !

Là, je me dis qu’on va pouvoir rentrer facile, qu’il suffira de montrer nos tickets et qu’on nous laissera rentrer. Eh non, il faut changer son billet par un joli bracelet fluo de couleur orange, histoire de ne pas se perdre, mdr ! 

Du coup, on rate la fin de la prestation des suisses de BACKFACE. Bah, on est plutôt venus pour les autres groupes alors… La pluie fait son apparition mais, ouf, le concert se déroule sous un immense chapiteau blanc. Même pas peur ! C’est devant une imposante foule attablée (restauration oblige !) sur d’immenses tables en bois que nous découvrons la scène.

DYNAMITE 1

DYNAMITE

A peine le temps d’observer les lieux que les hostilités démarrent avec DYNAMITE. Ce groupe issu de la ville de Växjö en Suède, et composé de MATTIS KARLSSON au chant et à la guitare, SEBASTIEN HED-PLIKAS à la guitare rythmique, JONAS HAGSTROM à la batterie et ADAM BUTLER à la basse, s’est formé en 2012 et a déjà 2 albums dans sa besace.

Lorsqu’ils démarrent, je constate qu’il y a une forte communauté de fans suédois sur le devant des barrières. Composé de copines de tous âges (de 20 ans à 60 ans en gros) avec leurs compagnons respectifs (sniff, impossible de draguer !), ils sont à fond sur le groupe. Portant des vestes sans manches à son effigie, ils manifestent d’entrée de jeu leur enthousiasme et affichent un drapeau de la Suède sur la barrière devant de la scène.

Ne connaissant pas les efforts musicaux du groupe, j’y vais sans appréhension. Aïe ça fait mal ! Bon sang ! Quel style ! C’est très similaire à AC/DC mais avec une légère touche suédoise (forcément). Le beau MATTIS avec ses yeux verts nous démontre qu’il aurait largement pu remplacer BRIAN JOHNSON sur la dernière tournée d’AC/DC. C’est un grand frontman, de par sa taille et de par son talent.

DYNAMITE 2

DYNAMITE

SEBASTIAN, quant-à lui est plus discret, contrairement à son compagnon ADAM qui bouge de partout. Jonas, lui, en grand nounours qu’il est, semble prendre un plaisir sans fin à tourmenter sa batterie.

Les rythmiques à la AC/DC font mouche à tous les coups et le public, très hétéroclite répond aisément aux sollicitations du groupe. Nos amis suédois nous montrent l’étendue de leurs talents avec des refrains qui s’incrustent dans votre tête pour ne plus en sortir sur des titres comme « Hail Rock‘n’Roll », « Midnight Lady » ou « Dynamite ».

C’est vraiment excellent, je ne regrette pas mes 3 heures de route.

Tiens ? Le groupe s’arrête au bout d’une demie-heure. Quoi, déjà ? Non, en fait ils font une pause car tous les groupes présents ce soir jouent 1h30. Oui, j’ai bien dit tous. Pas de groupes vedettes ce soir, tout le monde est logé à la même enseigne… Et c’est tant mieux pour le rock !

DYNAMITE 3

DYNAMITE

On en prend plein la tête. Et paf, un petit « Blackout Station » dans les dents. Et boom, c’est « Burn it Down » qui déboule. Quelle claque mes aïeux ! Un petit blues avec « Streetfighting Blues », inquiétant de groove. C’est du pur AC/DC ! Que d’excellents titres !

Après un « Lock‘n’load » et une seconde pause de quelques petites minutes, le groupe redémarre sur les chapeaux de roues pour finir par trois excellents titres. Et c’est sur « Gone Wild » que DYNAMITE nous fait ses adieux. Un groupe à revoir c’est certain !

Nous faisons un petit tour sur les bords du lac afin de voir les différents stands et d’apprécier la vue… Même si la pluie à décider de nous mouiller ! Décidément, les « open air » sont humides cet été ! Après avoir entraperçu CHUCK WRIGHT et ALEX GROSSI qui se baladent comme nous, on se dirige vers le stand des DYNAMITE histoire de les saluer et de remercier ADAM de m’avoir donné sa setlist. Quand on leur dit qu’on a fait plus de 3 heures de route pour venir les voir, eux nous rétorquent qu’ils en ont fait 21 et qu’ils ont un peu mal au dos. Respect !

ECLIPSE 3

ECLIPSE

Changement du kit de batterie qui est sur roulettes – c’est plus pratique – et voilà que ECLIPSE débarque sur scène. Le groupe fondé en 1999 par ERIK MARTENSSON et son copain d’enfance (comme il nous le dira plus tard) MAGNUS HENRIKSSON possède déjà 6 albums à son actif. Avec leur titre « Runaways », ils ont même participé aux qualifs de l’Eurovision suédois en février 2016. Bon, ils ont fini 5e et n’ont pas été retenus…

Dès que les premières notes commencent, on monte d’un cran. Le niveau musical des suédois de Stockholm est nettement plus élevé. DYNAMITE était très bon dans son style, mais musicalement ECLIPSE, c’est tout autre chose !

Producteur de W.E.T. (WORK OF ART ECLIPSE TALISMAN), GIANT, JIMI JAMISON (SURVIVOR) pour n’en citer que quelques-uns, ERIK le beau chanteur blond qui joue également avec ni plus ni moins que JEFF SCOTT SOTO au sein de W.E.T., nous démontre qu’il est aussi un excellent compositeur. Ces compos sont tous autant de brûlots qu’on ne peut l’imaginer ! Non seulement ils rentrent dans votre tête pour ne plus en sortir, mais il suffit d’une seule écoute du refrain pour que vous vous surpreniez à le reprendre en chœur. Et ce, même si vous ne connaissiez même pas les chansons ! Impressionnant.

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ECLIPSE

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ECLIPSE

Et que dire de MAGNUS HENRIKSSON son grand copain guitariste si ce n’est qu’il est lui aussi un super gratteux. Il nous abat de super solos qui n’ont rien à envier à personne. Il jouera même à genoux et n’hésitera pas à utiliser une bouteille de bière en guise de bottleneck.

Le registre melodic-rock dans lequel ECLIPSE évolue est tout simplement monstrueux. Ce qui étonne le plus, c’est qu’ils ont l’air très jeunes mais qu’ils ont une maîtrise impressionnante de leur art.

PHILIP CRUSNER batteur du groupe depuis 2015 qui avait remplacé MAGNUS ULFSTEDT est devenu depuis le nouveau bassiste (on ne peut pas faire plus compliqué ?) est un taureau furieux. Malgré la forte dose de mélodicité du groupe, il fait pulser les morceaux avec ses frappes ce qui permet de donner une sacrée énergie aux titres.

MAGNUS ULFSTEDT, lui, prend souvent les chœurs. Il est le pilier zen du groupe.

Petit coup d’œil sur les spectateurs où nos copains suédois de tout à l’heure, sont toujours à fond. Ils ne sont qu’une petite dizaine, mais font un barouf d’enfer !

ECLIPSE 2

ECLIPSE

ECLIPSE 1

ECLIPSE

« Les suédois aiment le rock mais pas autant que vous aimez le rock » nous dit ERIK en nous rappelant leur amère participation à l’Eurovision. Les titres menés à bâtons rompus sont repris en chœurs par le public présent. Il y a du monde sous le chapiteau, les mélodies et les rythmes saisissants du groupe entraînent les spectateurs dans une magique mélopée mélodique. « Vous savez, Stockholm c’est beau mais pas aussi beau que chez vous » rappelle Erik au public. Et la foule hurle son bonheur. C’est vrai qu’en réfléchissant bien, même si je ne connais pas Stockholm, je crois qu’il n’a pas tort.

C’est vraiment très bon et je suis de plus en plus séduit par leur musique. Leurs titres n’arrêtent pas de trottiner dans mon crâne. Je headbangue comme un fou (ma nuque ne me remercie pas, bouh !), je fais comme tous les autres, je reprends en chœurs les refrains alors que je ne connaissais aucun morceau du groupe auparavant. Ils sont très forts. Les quatre musiciens se donnent à 1000 pour cent. Je me demande comment ils tiennent encore debout après tout ce temps… Surtout ERIK qui nous offre un sacré spectacle en tournoyant sur lui-même avec son pied de micro lorsqu’il n’a pas sa guitare en mains.

Ils ont déjà joué bien une heure et demie quand même et ils ne sont même pas essoufflés, moi par contre… Ce soir, ECLIPSE nous a prouvé qu’ils ne sont pas les plus brillants espoirs du hard rock mélodique mais bel et bien une solide valeur du melodic rock et que dans l’avenir, il va falloir compter sur eux.

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QUIET RIOT

Le temps de récupérer de ces deux concerts intenses que QUIET RIOT installe son matériel. Ça y est, voilà pourquoi j’ai fait plus de trois heures de route !

Evidemment, il n’y a plus les célèbres membres originaux, CARLOS CAVAZZO (qui a arrêté sa carrière il y a deux ans après avoir joué avec RATT en 2010), RUDY SARZO (qui a récemment rejoint le groupe DEVIL CITY ANGELS) et évidemment KEVIN DUBROW, le chanteur charismatique (malheureusement décédé). Mais qu’à cela ne tienne, FRANKIE (batteur des débuts) et CHUCK (bassiste sur l’album « Metal Health » de 1984 ainsi qu’ALEX (qui a tourné avec QUIET RIOT entre 2004 et 2006) ont décidé de continuer le groupe pour rendre hommage à KEVIN, disparu tragiquement en novembre 2007 suite à une overdose de cocaïne. Après plusieurs essais de chanteurs, ils se sont focalisé sur JIZZY en 2010 et personnellement, je pense que c’est celui qu’il fallait tellement sont timbre est proche du sieur DUBROW.

Et c’est partit pour plus d‘1h30 de show. Et quel spectacle ! QUIET RIOT, c’est des hymnes du hard-rock interprétés à la perfection par un JIZZY remonté comme une horloge helvétique.

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QUIET RIOT

Dès « Run for Cover », on sent qu’on va avoir droit à un super show. JIZZY anime la scène et ne tient pas en place. Ça va être coton pour prendre des photos, teins ! D’autant plus qu’après un « Slick Black Cadillac » c’est « Mama we’re all Crazee Now », la fameuse reprise de SLADE qui débarque. Et on n’en est qu’au troisième morceau !

D’un seul coup, je remarque que la foule est devenue massive. J’avais repéré tout à l’heure un groupe de jeunes adultes atteints de trisomie qui s’éclatait pendant les prestations d’avant. Sur les barrières, ils headbanguent à tout va, au grand étonnement du groupe qui les salue humblement. Evidemment, les baguettes sont pour eux et les médiators aussi. Respect.

Trois titres s’ensuivent avant le hit « Condition Critical ». La foule est en délire. Ça secoue la tête de tous les côtés. Et dire que ça va être comme ça pendant une heure et demie !

C’est alors que FRANKIE décide de sortir de derrière son kit de batterie afin de rendre hommage à RANDY RHOADS (1er guitariste du groupe avant d’intégrer le OZZY OSBOURNE BAND) et KEVIN DUBROW. Il nous parle de ses deux anciens amis et demande une minute de silence en leur honneur. Devant la scène tout le monde s’est tu. Impressionnant ce calme.

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QUIET RIOT

Passer ce moment de recueillement, c’est « Party all Night » qui nous arrive en pleine poire. Et c’est reparti à fond la caisse pour les hits des 80’s ! FRANKIE nous en fait des tonnes derrière son kit, CHUCK et ALEX s’éclatent à fond et profitent de ces moments en accumulant l’énergie que leur donne le public. « It Sucks to be You » nous chante un JIZZY hyper heureux d’être là.

Deux tires plus tard, c’est la ballade « The Wild and the Young » qui est jouée. Enfin un moment de calme ! «  Do you wanna be crazy ? » nous demande JIZZY ? Hein ?… Moi qui pensais pouvoir me reposer un peu ! C’est « Let’s go Crazy » qui nous arrive, et justement, c’est de la folie côté public. Quasiment toutes les tables sont vides.

Et c’est la fin du show. Déjà ? Evidemment non ! JIZZY revient sur scène et nous demande « Do you wanna make some noise ? ». La seconde reprise de SLADE arrive avec « Cum’on Feel the Noize » qui sera suivi d’un « Metal Health (Bang your Head) » de folie.

Ça y est, c’est fini ! Le groupe salue la foule, serre des mains et s’en retourne dans les loges, content d’être venu. Seulement voilà, le public en redemande, et pas qu’un peu ! Normalement, le show est fini, mais devant tant de ferveur, le groupe revient pour nous jouer un « Highway to Hell » de toute beauté. Tout le monde est aux anges, ébahi par ce show du groupe. Et tous sont unanimes : ce soir, QUIET RIOT a mis le feu au lac !

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QUIET RIOT

Comme il n’est déjà pas loin d’une heure du matin et qu’il nous reste plus de trois heures de route, nous décidons de ne pas assister au concert de TIMELESS, même si le camping à l’air de bien se remplir. Perso, passer la nuit dans la boue, très peu pour moi. D’autant plus que la pluie a décidé de redoubler d’efforts !

En tout cas, je ne regrette en rien le trajet pour venir ici, j’ai pu assister à un concert de folie sur un site à couper le souffle.

Vivement l’année prochaine !

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BIJOU

Vu que l’an dernier j’avais pris une grosse baffe avec la programmation musicale du rassemblement des Bress’Poulos (58 SHOTS et DEBORAH BONHAM !), je surveillais étroitement leur programmation. 

Et, heu lorsque le premier nom est tombé, j’ai été un peu perplexe : BIJOU. Je dois l’avouer, je n’étais pas un grand fan de ce groupe à l’époque mais je me suis dit : « S’il y a BIJOU à 20h30, le groupe d’après devrait être encore plus gros » (heu pour les jeunes, BIJOU dans les 80’s c’était côté. Bon, très rock !!).

Et d’un seul coup, le nom de la tête d’affiche tombe : WILLCOX. WILLCOX… WILLCOX ? Voyage dans le temps. Oui, je vois un vinyl noir, un vinyl rouge. Groupe de hard-rock, rock sudiste des frères WILLCOX. Je vérifie donc et c’est bien du même groupe qu il s’agit.

Et donc, je suis aux taquets !

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BIJOU

Le jour J, let’s go on the road, direction Louhans. Bon bien-sûr, j’arrive… en avance ! Eh oui. Sur place, il y a des stands sympas de fringues et aussi de disques !! J’avoue, je suis démasqué.

Même pas le temps de faire le tour complet du site que c’est parti pour BIJOU. Ils débarquent sur scène en mode trio, basse, batterie et bien-sûr guitare. Et forcément, on va avoir droit à leurs classiques (heu… pour ceux qui connaissent bien-sûr !!). Moi, je vais apprendre deux trois trucs comme le fait si bien, par exemple que GAINSBOURG leur a écrit un morceau, de même que DIDIER WAMPAS – mais plus tard évidement !

C’est très rock ‘n’ roll festif tout ça. Bien fait, avec une grande envie mais bon pas forcément mon truc… Même si je reconnais quelques morceaux comme « La fille du Père Noël ». Heu, oui je sais que ce n’est pas d’eux ! C’est du DUTRONC mais j’aime bien leur version entrecoupée du « Gloria » des THEM. On a droit bien-sûr à leur fameux « Rock à la radio ». Et là, c’est d’eux, na !

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BIJOU

Au final, un concert sympa qui donne la pêche exécuté par des musiciens qui l’ont bien. Qui l’ont bien quoi ? La pêche, bananes ! Bon, j’arrête sinon ça va faire salade de fruits…

Là, je suis un peu perturbé car c’est le moment dégradant du striptease ! D’une fille !! Bouh, sale ! Mais bon, je ne peux pas partir, je suis coincé par la foule ! Trop dure ma vie, lol !! Heu, c’est quand même vrai que d’un seul coup, il y a vraiment beaucoup de monde devant la scène !!

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WILLCOX

Allez, mon supplice est terminé. Aïe, d’accord j’en fais trop ! Et c’est au tour de WILLCOX de monter sur scène !!! Hi-yaaa ! Et c’est parti comme BIJOU en formule trio avec le bassiste qui chante (c’est le seul membre d’origine) mais bon le parallèle s’arrête là. Eux, c’est à coups de rock-blues boogie dont ils nous abreuvent les esgourdes ! Et forcément, ça me parle beaucoup plus !

On va avoir droit à des morceaux de leur petit dernier avec de bonnes influences sudistes. Oui, je sais, je ne suis pas objectif mais moi, je suis aux anges. J’aime la voix, les morceaux et…. Hey, c’est quoi ce truc ?!! Ils arrêtent après une dizaine de morceaux ! Pas cool, ça ! Ah non, vraiment pas glop !

Ouf, le speaker nous dit qu’ils reviendront après. Bonne nouvelle ! La moins glop, c’est que le show a été coupé pour faire passer un striptease.. Non, pas un comme tout à l’heure. Là, c’est un mec qui s’y colle. Et ? C’est vraiment dingue, le devant de la scène est pris d’assaut par les filles !!! Et je ne vous dis pas qu’à côté d’elles, nous les garçons, nous sommes des enfants de choeur !

Bon, je me désintéresse de la chose et je vais mettre mes oreilles à l’abris car là, les décibels féminins vont être très élevés ! J’en profite pour retourner faire un tour au stand de disquex. Même pas de bol, il est fermé !! Snirff, pas de chance !!! Bon, le mecs fini à poil et les filles sont heureuses.

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WILLCOX

Les organisateurs enlèvent les plots et c’est reparti. Yes, WILLCOX is back again !… Bon, WILLCOX is back mais pour seulement quatre morceaux… Dont deux covers de HENDRIX. Je me sens un peu eu, moi ! L’avantage, c’est que c’est cool et bien fait.

Je suis trop heureux de les avoir vus en live et en plus, je vais pouvoir papoter avec le bassiste chanteur, SAM WILLCOX. Je lui demande s’il a des CD à vendre (ben quoi, je suis un peu brimé par le stand de disques fermé, non mais !) et il me dit de le suivre. Et là, il me tend un DVD et me dit que c’est cadeau ! Heu, c’est bien mais je voulais lui acheter son CD, moi ! Du coup, il me le donne aussi en me disant que ce soir, il ne vend rien ! Pas la tête, STEVE*74, je ne pouvais quand même pas lui en demander deux !  Trop cool ! On papote un peu et je décide de ne pas l’ennuyer plus. On se met d’accord sur le fait de faire une interview à un autre moment. Là, je profite juste du moment. De toute façon, il est méga tard, les stands sont tous fermés et le bar ferme lui-aussi. Quant à moi, j’ai un album qui va bien pour la route !!!

A noter pour 2017 : surveiller encore la prog’ du rassemblement des Bress’Poulos !!!!

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WILLCOX

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HELLECTROKUTERS L1-

HELLECTROKUTERS

Allez, ce soir ça change car je mets le cap vers une destination pour l’instant inédite pour les concerts : Lons-le-Saunier et plus précisément une nouvelle salle : le Boeuf sur le Toit.

Et si je vais là-bas, c’est qu’ils ont la bonne idée de faire passer BUTCHO avec ses copains d’HELLECTROKUTERS. Et moi, je ne résiste pas à HELLECTROKUTERS !

Je suis tellement pressé de les voir que j’arrive une plombe avant l’ouverture des portes. Du coup, je vais me les peler sévère ! Ca c’est une résolution à prendre pour 2016, n’arriver ni trop en avance, ni trop en retard !

Bon, à peine les portes ouvertes, je craque littéralement sur cette salle ! Elle est superbe ! Toute en largeur, une grande scène avec une avancée (j’en connais un qui va pouvoir s’éclater comme un petit fou !), des balcons… Sans anticiper sur la qualité de son, ça présage du très bon !

SHOEILAGER

SHOEILAGER

Allez, venus de Chalons-en-Champagne, les SHOEILAGER ouvrent les hostilités. Et putain, ça oui, je suis preneur ! Du hard-rock français 80, mélange de BLASPHEME, MANIGANCE et consorts, c’est clair que je suis client ! Surtout si c’est fait comme ça ! Je craque sur la voix du chanteur, les morceaux sont vraiment percutants. En plus, les musiciens loin d’être embêtés par la taille de la scène, l’utilisent totalement. La seule chose que je ne comprenne pas, c’est comment j’ai pu passer à côté de ce groupe alors qu’ils ont déjà deux albums et pas mal de concerts à leur compteur.

Enfin je m’en fous, je suis en train de récupérer mon retard et je ne boude pas mon plaisir ! Et le premier qui me dit qu’ils n’ont pas inventé le hard-rock, je lui répondrais que je m’en tamponne le coquillard parce que moi, j’ai les cheveux qui bougent tout seuls… comme ceux du public présent d’ailleurs.  C’est clair qu’avec leur morceau d’entrée « Cauchemar », ils ont mis tout le monde d’accord ! En plus, j’avais raison, le son est vraiment excellent. Whaa ! je prends une bonne tarte comme je les aime. Alors je suis peut-être un peu maso, mais putain, ça fait du bien !

Quoi ? Ils ont déjà terminé ? Beuh, je suis triste, moi ! Mais qu’est-ce que je suis content, je dormirais moins con ce soir car j’ai découvert SHOEILAGER !! Et pour tout fan de hard-rock français des eighties, ça valait vraiment le déplacement !… En plus, Lons-le-Saunier, c’est moins loin que Chalons-en-Champagne !

Bref, un groupe à peine découvert et tout de suite adopté ! En plus, ils n’ont pas fait le déplacement tout seul, leur fan-club les a suivis et sont bien présents dans la salle. Et ça, c’est énorme !

Bon, ce n’est pas tout, mais moi je vais faire un tour dehors pour voir si on peut manger un boeuf… sur le toit ou pas ! C’est vrai ça, un nom comme ça, ça donne faim ! Et ils ont tout prévu : un méga hamburger avec un double steack, des oignons et des champignons avec la sauce que vous voulez, pour pas cher, c’est vraiment trop top ! Ca requinque un petit hardos. Si on rajoute à ça des consos pas chères, il y a tout pour me rendre heureux ! Non, je ne pense pas qu’à mon ventre ! Je suis un homme, c’est tout !

LOSING ALL 1

LOSING ALL

Allez, il est temps de retourner à l’intérieur. C’est au tour des locaux de LOSING ALL de prendre le relais. Vu que je connais bien l’ingénieur du son aux platines, que c’est lui qui enregistre en ce moment leur album, et que je sais qu’il n’enregistre que des groupes qu’il aime, je suis plutôt confiant. Heu… le bougre ! Il aurait pu me prévenir qu’ils oeuvraient dans un style on va dire métal moderne avec des touches de hardcore ! Et les touches, elles sont assez présentes quand même ! Quand on n’est pas prévenu, ça fait drôle !

Bon, mis à part ça, c’est clair que c’est bien fait. Le chanteur a une très belle voix – sauf quand il prend sa grosse voix bien-sûr, mais c’est une question de goût personnel –  et il dégage une méga énergie sur scène. C’est assez impressionnant. Les autres musiciens assurent leurs parties.

Musicalement, ça tient plus que la route, mais vous vous doutez bien que ce n’est pas ma pinte de houblon… Ce qui ne m’empêche pas de reconnaître que c’est un groupe intéressant. Heu, bien sûr, je ne vais pas forcément mettre leur disque dans la voiture pour rentrer… C’est un coup à rouler à 200 km/h et avoir des embrouilles, ça !!

HELLECTROKUTERS L3-

HELLECTROKUTERS

J’en profite donc pour aller faire un interview d’HELLECTROKUTERS car je viens de me rendre compte que je ne leur en avais jamais fait ! C’est bêta ! Je ne pouvais que réparer ça ! Ensuite, je descends pour papoter avec les membres du fan-club de SCHOEILAGER, rejoint par le chanteur et le guitariste dudit groupe. Du coup, je ne vois pas le temps passer.

Allez, c’est au tour d’HELLECTROKUTERS de venir clôturer cette soirée. Et j’en étais sûr, ils vont y aller à fond les manettes, version « les freins, c’est pour les lâches » ! Difficile de décrire ces énergumènes en live, surtout sur un espace aussi grand.

Le guitariste est vraiment hallucinant d’énergie et nous donne un show royal. BUTCHO est bien sûr impérial. Leur fuckin’ rock’n’roll met le feu à la poudre pour le plus grand plaisir du nombreux public présent ce soir – public qui pour grande partie les découvre ce soir en live et adhère spontanément.

Quand je vous disais que cette salle était géniale, on n’a même pas trop chaud et le son est toujours méga bon. J’ai du mal à rester concentrer, je m’en tape. J’ai les cheveux qui bougent tout seuls et ça c’est le plus important !

HELLECTROKUTERS en live, ça dépote sa grand-mère. Ils n’ont pas fait le déplacement de Paris pour rien ! Ils sont là pour jouer du rock ‘n’ roll et putain, ils sont vachement efficaces ! Perso, je ne m’en lasse pas.

Du coup, bien sûr, quand ça se termine on a l’impression d’avoir été passé dans une machine à laver. Et en plus, on aime ça ! Whaa !!

Ca y est, c’est fini. Une soirée parfaite comme je les aime : un lieu au top, des groupes qui y vont à fond, des orgas méga cools.

Bref, j’espère que 2016 commencera comme 2015 se termine ! J’aurais été dégoûté que ce ne soit pas super ce soir car à moins d’un rajout de date de dernière minute, c’est mon dernier concert live de 2015.

Allez, see you les gens, on se retrouve en live en 2016 !

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HELLECTROKUTERS