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Lorsque j’ai vu que JEAN-PATRICK CAPDEVIELLE passait en concert – gratuit en plus -dans un périmètre abordable, j’en ai sauté de joie ! Je me suis un peu calmé en m’apercevant que c’était le 03 décembre. Pourquoi le 03 me pose problème ? Ben, il y a AVATAR qui passe au Kao et la dernière fois où je les avais vus, j’avais pris une énorme tarte (eh oui c’est possible). En plus, à Genève, il y a TRUST qui joue, mais bon, vu les retours des shows précédents, si c’est pour aller voir BERNIE en T-shirt avec un bob sur la tronche papoter pendant les trois-quarts du show et interpréter les morceaux avec autant d’envie, d’énergie et de charisme qu’un caribou, je sens que je ne vais pas regretter de ne pas y être.

En revanche, JEAN-PATRICK CAPDEVIELLE, je ne pourrais pas forcément être déçu car je ne l’ai jamais vu en live. Heu… j’en vois qui tiquent… CAPDEVIELLE, « Quand t’es dans le désert » ? Euh oui, tout à fait ! Mais rassurez-vous, il y a plus de trente ans, quand les gens regardaient ma collec’ de vinyls, les seuls disques ovnis de ladite collec’ étaient THIEFAINE et CAPDEVIELLE. Je l’assumais déjà à l’époque et donc nettement plus maintenant.

C’est donc avec un CD de compilation de ses meilleurs morceaux que je me rends dans une salle que je ne connais absolument pas à Chambéry : le Scarabée. Eh oui, il y a encore des salles que je ne connais pas ! Tu vois chérie, je n’en fais pas tant que ça, finalement des concerts, lol !!

Bon, concert prévu à 19h. Je suis sur place à 18h30 et déjà il y a pas mal de monde qui attend dans l’escalier. Je suis assez surpris car même si c’est un concert gratuit, il fallait réserver.

Bon allez, 19h arrivent, la porte est toujours fermée mais le monde ne cesse d’arriver. Je viens d’apprendre qu’ils attendent jusqu’à 1000 personnes ce soir. Ouah, ça aussi, je ne m’y attendais pas ! Surtout que sur le site il est marqué que c’est un mini-concert. Mais bon, ne boudons pas le plaisir qu’il y ait du monde.

Vers les 19h30, les portes s’ouvrent enfin. On rentre au chaud car proverbe du jour : « Si tu vas à Chambéry, n’oublies pas tes bottes de ski ! ». En clair, il pèle !!

On est maintenant au chaud, mais on ne peut pas pénétrer dans la salle. Tiens, il y a des gens qui font des photos avec quelqu’un… Eh oui, c’est JEAN-PATRICK qui est là, à dire bonjour, à remercier les gens d’être venus. Putain, ça, c’est grand ! Seul hic, c’est qu’on peut faire des photos mais que pour se faire signer des autographes, il faudra attendre la fin du concert.

Allez, les portes s’ouvrent. Vu le people présent ce soir et entendu que ce public de « d’jeuns » quand il est en place, il t’arracherait les yeux pour la garder, je préfère me positionner tout de suite devant la scène pour pouvoir prendre des photos. Ca y est, je suis bien placé mais du coup, je ne peux plus bouger tellement la foule est compacte devant. Ambiance explosive !

Et là, je vais voir le temps défiler len-te-ment. On attend, on attend et enfin, sur l’écran apparaît un film portant sur la conception et la réalisation du nouvel album de CAPDEVIELLE. Petit problème, devant, on n’entend pratiquement rien. Les paroles sont inaudibles. C’est bêta car ça avait l’air très intéressant.

Le film se termine, il est 20h40, ça devrait être bon…. ou pas. On va encore patienter un petit peu (jusqu’à 21h) au grand damne de mes voisins et voisines. D’un seul coup, JEAN-PATRICK arrive depuis le fond de la salle qu’il traverse entièrement sous les encouragements des gens qui lui disent « allez, faut y aller ! ».

Visiblement, il est heureux d’être là au contact de son public. Trop top, sa bonne humeur et son envie de jouer transpirent par tous ses pores !

Allez, c’est parti. Et d’entrée de jeu, lui, il n’a pas changé. La même voix, la même hargne et il ne va pas se contenter de nous jouer ses nouveaux morceaux. On va vite avoir droit à des morceaux qu’on connait et qu’on adore : « Chiquita », « Elle est comme personne », « Barcelone »… Là, Ti-Rickou les yeux humides. J’adore vraiment ce dernier morceau. Je le trouve magnifique. En plus, c’est un des rares morceaux dont je me rappelle le solo de saxophone !

Le son est bon. Pour les musiciens qui l’accompagnent, en début de concert, il nous a expliqué qu’ils ne les connaissaient pas quelques heures avant de monter sur scène car il avait demandé sur les réseaux sociaux aux musiciens locaux ceux qui seraient intéressés pour jouer ses morceaux avec lui. Et le résultat est quand même bien bluffant. En plus, il fait appel à deux de ses copains pour venir chanter des morceaux avec lui. C’est vraiment cool, convivial, chaleureux. On sent qu’il a vraiment envie de partager ce moment.

Les morceaux de son dernier album sont très bons, à son image. On passe un énorme moment. On va même avoir droit à une chose qu’il n’a jamais faite en live, c’est-à-dire chanter un morceau qu’il n’a pas écrit. En bref, un cover. Et quel cover puisqu’il s’agit d’un titre de TOM WAITS ! Et il le fait méga bien.

Bon, pour un mini concert, ça fait déjà plus d’une heure trois-quarts qu’il joue et je ne le sens pas avoir envie de s’arrêter. Au moins, on en aura eu pour notre argent !!!

Tiens, ça sent la fin, il fait monter des gens sur scène… Euh, beaucoup de gens ! A voir la tête des agents de sécu, peut-être un peu trop ! Une grande partie de la salle veut être avec lui pour chanter devinez quoi ? « Quand t’es dans le désert » ! Eh oui. Il commence le morceau et… pffff, il se casse ! Il se met sur le côté pour regarder les gens chanter aussi bien sur la scène que dans la salle. C »est du grand n’importe nawak mais putain, qu’est ce que c’est bon ! Le problème c’est que vu le nombre de gens sur la scène – gens qui par un effet magique se transforment en kangourous – nous qui sommes restés dans la salle, on commence un peu à flipper ! Mais non, cette scène, c’est du solide, du bien de chez nous, ça tient !!!

Bon, il revient pour terminer le morceau devant une foule en délire et c’est peu dire.  Maintenant le plus dur, ça va être de faire redescendre les gens dans la salle sans avoir à appeler le SAMU.  

Il remercie tout le monde, les musiciens présents, le public.

Allez ça y est, ça a l’air d’être fini. Heu… ou pas ! Car le fourbe, il n’a pas envie d’arrêter là ! Ca fait plus de deux heures qu’il est sur scène maintenant mais il continue ! Ca fait vraiment plaisir de voir sa joie, son envie et son énorme coeur. C’est le dernier concert-rencontre de cette tournée et on voit qu’il en est triste.

Bon quand même, tout a une fin (sauf la banane qui en a deux, vous vous rappelez ?!!). Malheureusement, je ne vais pas pouvoir rester pour papoter avec lui mais bon je suis encore aux anges. J’ai hâte de remonter dans ma voiture pour continuer à l’écouter. Putain, j’ai eu « Barcelone » en live pour moi ! I’m very happy !!!!!

Bilan de cette soirée

Ben que du positif. J’ai eu la chance d’être présent pour voir un chanteur et une personne comme il n’y en a malheureusement plus beaucoup dans le monde où nous vivons, une personne entière, généreuse et un putain de parolier, intelligent, hargneux et poétique.

Et maintenant, vous pensez toujours que ses albums n’ont pas sa place dans votre discothèque ?

Long live rock’n’roll JEAN PATRICK, on a toujours besoin de toi !

 

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BIJOU

Vu que l’an dernier j’avais pris une grosse baffe avec la programmation musicale du rassemblement des Bress’Poulos (58 SHOTS et DEBORAH BONHAM !), je surveillais étroitement leur programmation. 

Et, heu lorsque le premier nom est tombé, j’ai été un peu perplexe : BIJOU. Je dois l’avouer, je n’étais pas un grand fan de ce groupe à l’époque mais je me suis dit : « S’il y a BIJOU à 20h30, le groupe d’après devrait être encore plus gros » (heu pour les jeunes, BIJOU dans les 80’s c’était côté. Bon, très rock !!).

Et d’un seul coup, le nom de la tête d’affiche tombe : WILLCOX. WILLCOX… WILLCOX ? Voyage dans le temps. Oui, je vois un vinyl noir, un vinyl rouge. Groupe de hard-rock, rock sudiste des frères WILLCOX. Je vérifie donc et c’est bien du même groupe qu il s’agit.

Et donc, je suis aux taquets !

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BIJOU

Le jour J, let’s go on the road, direction Louhans. Bon bien-sûr, j’arrive… en avance ! Eh oui. Sur place, il y a des stands sympas de fringues et aussi de disques !! J’avoue, je suis démasqué.

Même pas le temps de faire le tour complet du site que c’est parti pour BIJOU. Ils débarquent sur scène en mode trio, basse, batterie et bien-sûr guitare. Et forcément, on va avoir droit à leurs classiques (heu… pour ceux qui connaissent bien-sûr !!). Moi, je vais apprendre deux trois trucs comme le fait si bien, par exemple que GAINSBOURG leur a écrit un morceau, de même que DIDIER WAMPAS – mais plus tard évidement !

C’est très rock ‘n’ roll festif tout ça. Bien fait, avec une grande envie mais bon pas forcément mon truc… Même si je reconnais quelques morceaux comme « La fille du Père Noël ». Heu, oui je sais que ce n’est pas d’eux ! C’est du DUTRONC mais j’aime bien leur version entrecoupée du « Gloria » des THEM. On a droit bien-sûr à leur fameux « Rock à la radio ». Et là, c’est d’eux, na !

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BIJOU

Au final, un concert sympa qui donne la pêche exécuté par des musiciens qui l’ont bien. Qui l’ont bien quoi ? La pêche, bananes ! Bon, j’arrête sinon ça va faire salade de fruits…

Là, je suis un peu perturbé car c’est le moment dégradant du striptease ! D’une fille !! Bouh, sale ! Mais bon, je ne peux pas partir, je suis coincé par la foule ! Trop dure ma vie, lol !! Heu, c’est quand même vrai que d’un seul coup, il y a vraiment beaucoup de monde devant la scène !!

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WILLCOX

Allez, mon supplice est terminé. Aïe, d’accord j’en fais trop ! Et c’est au tour de WILLCOX de monter sur scène !!! Hi-yaaa ! Et c’est parti comme BIJOU en formule trio avec le bassiste qui chante (c’est le seul membre d’origine) mais bon le parallèle s’arrête là. Eux, c’est à coups de rock-blues boogie dont ils nous abreuvent les esgourdes ! Et forcément, ça me parle beaucoup plus !

On va avoir droit à des morceaux de leur petit dernier avec de bonnes influences sudistes. Oui, je sais, je ne suis pas objectif mais moi, je suis aux anges. J’aime la voix, les morceaux et…. Hey, c’est quoi ce truc ?!! Ils arrêtent après une dizaine de morceaux ! Pas cool, ça ! Ah non, vraiment pas glop !

Ouf, le speaker nous dit qu’ils reviendront après. Bonne nouvelle ! La moins glop, c’est que le show a été coupé pour faire passer un striptease.. Non, pas un comme tout à l’heure. Là, c’est un mec qui s’y colle. Et ? C’est vraiment dingue, le devant de la scène est pris d’assaut par les filles !!! Et je ne vous dis pas qu’à côté d’elles, nous les garçons, nous sommes des enfants de choeur !

Bon, je me désintéresse de la chose et je vais mettre mes oreilles à l’abris car là, les décibels féminins vont être très élevés ! J’en profite pour retourner faire un tour au stand de disquex. Même pas de bol, il est fermé !! Snirff, pas de chance !!! Bon, le mecs fini à poil et les filles sont heureuses.

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WILLCOX

Les organisateurs enlèvent les plots et c’est reparti. Yes, WILLCOX is back again !… Bon, WILLCOX is back mais pour seulement quatre morceaux… Dont deux covers de HENDRIX. Je me sens un peu eu, moi ! L’avantage, c’est que c’est cool et bien fait.

Je suis trop heureux de les avoir vus en live et en plus, je vais pouvoir papoter avec le bassiste chanteur, SAM WILLCOX. Je lui demande s’il a des CD à vendre (ben quoi, je suis un peu brimé par le stand de disques fermé, non mais !) et il me dit de le suivre. Et là, il me tend un DVD et me dit que c’est cadeau ! Heu, c’est bien mais je voulais lui acheter son CD, moi ! Du coup, il me le donne aussi en me disant que ce soir, il ne vend rien ! Pas la tête, STEVE*74, je ne pouvais quand même pas lui en demander deux !  Trop cool ! On papote un peu et je décide de ne pas l’ennuyer plus. On se met d’accord sur le fait de faire une interview à un autre moment. Là, je profite juste du moment. De toute façon, il est méga tard, les stands sont tous fermés et le bar ferme lui-aussi. Quant à moi, j’ai un album qui va bien pour la route !!!

A noter pour 2017 : surveiller encore la prog’ du rassemblement des Bress’Poulos !!!!

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WILLCOX

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

C’est très facile à notre époque de passer carrément à côté d’un groupe. Il suffit d’écouter un ou deux morceaux dudit groupe d’une oreille distraite, de se baser sur les avis des copains qui les ont vu en première partie d’AC/DC l’an dernier et bien-sûr de ne pas renouveler l’expérience…

C’est exactement ce qui m’est arrivé avec NO ONE IS INNOCENT.

Je les avais un peu rapidement rangé dans la catégorie rock moderne énervé et je ne m’y étais pas intéressé plus que ça… Jusqu’au moment où j’ai entendu un titre « Charlie ». Je suis allé voir la vidéo et je me suis dis que j’avais peut-être eu un jugement hâtif sur ce groupe et que dès que j’aurai la possibilité, j’irai les voir en live.

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

Donc quand ma chérie m’a proposé de traverser la France pour aller se faire un festival pas du tout rock métal et que j’ai vu qu’au milieu d’artistes divers et variés il y a avait NO ONE IS INNOCENT, j’ai eu le beau rôle de jouer le gentil. De toute façon, mon médecin m’a interdit les sports à risque et contrarier ma femme en est un !

Bon, on va passer sur les péripéties des douze heures de car, des conditions épiques du camping au milieu d’une bande de d’jeuns venus là pour se lâcher – heureusement que ma tente est solide ! Je vais vous épargner aussi un report sur LA GRANDE SOPHIE, MICKEY 3D et divers groupes de rasta rocket, de rap (oui, oui !) ou d’electro pour arriver directement au dimanche matin, juste à l’heure où d’autres terminent l’apéro, c’est à dire 12h45 sous un beau soleil avec des festivaliers pas trop bien réveillés.

Le moment de vérité est arrivé, NO ONE IS INNOCENT est là devant moi sur une putain d’énorme scène.

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Et ouah, d’entrée de jeu, ça déménage ! On a un mélange de TRUST pour les paroles engagées et de rock, rock-métal pour la musique. On a un chanteur carrément possédé et des musiciens aux taquets. Je ne sais pas si c’est en plus le fait de jouer pour un fest forcément engagé mais le choix de la setlist et les paroles font que ça résonne forcément différemment.

Dans le public, ça commence à bouger sérieux. En plus KEMAR, le chanteur communique vraiment avec eux et sait comment les faire réagir.

Moi perso, je découvre certains de leurs morceaux et c’est vrai que ça sonne vraiment fort. J’ai la chance de les découvrir en live et de pouvoir bien écouter les paroles et c’est vrai que le côté engagé à la TRUST est très présent.

En plus, leurs riffs sont vraiment prenants. Ca sonne franchement plus hard que ne l’aurait pensé. Et bien qu’ils n’ont pas l’habitude de faire des concerts avant même l’heure du thé, ils ne font pas semblant.

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

On arrive au moment que j’attendais, c’est-à-dire le titre « Charlie » en hommage à Charlie Hebdo et là j’ai des frissons qui me parcourent le corps. Déjà que le morceau est très puissant mais en live et dans le cadre de ce festival, ça prend une autre dimension.

Le son est terrible. Les lumières plus le soleil donnent un effet irréel. Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi !

Tiens ils nous disent qu’ils veulent vraiment que le public participe et que comme ils ne font pas dans le concert reggae, ils ne vont pas nous faire chanter mais nous demandent de monter sur scène ! En gros ça donne  » gros bordeeeeeel » !!!

Les gens escaladent les barrières aidés par la sécu et c’est avec des centaines de personnes qu’ils vont nous interpréter le dernier morceau. Le chanteur se laisse porté par le public. Alors ouais, c’est bordélique mais génial !

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La joie réelle des musicos est vraiment énorme. Ouah ! C’est vraiment une énorme révélation pour moi !

Alors est-ce que je suis vraiment tombé sur un moment particulier lors d’un concert particulier ? Mais en tout cas, ce qui est sûr c’est que je retournerai les voir dès que possible.

Et puis, grâce à eux, j’ai pu apprécier au moins un concert à ce festival ! Aïe ! Bon d’accord j’avoue, je me suis bien éclaté pendant ces deux jours et en plus j’ai soutenu la bonne cause en mangeant tous les trucs trop bons que j’ai trouvé sur des stands régionaux et des Doms-Toms ! En plus, le combat social en mangeant du crabe des neiges de Saint-Pierre et Miquelon ou des beignets de Bruccio corses, moi j’en redemande !!!

A dans deux ans les copains… en espérant que la part rock soit un peu plus importante !

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

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NO ONE IS INNOCENT @ W.T.R.*

JACK BON SLIM COMBO 1

JACK BON SLIM COMBO

Report de Steve *74

Ce soir, direction La Roche-sur-Foron pour un concert à la foire. Oui, celle où vous pouvez acheter le même jour un motoculteur, un canapé, un spa ou du fois gras du sud-ouest ! Le festival Guitares en Scène délocalise sa programmation pour une soirée spéciale avec le JACK BON SLIM COMBO comme invité.

Une bonne fée s’est penchée sur moi aujourd’hui car j’arrive à trouver de la place en moins de dix minutes, un exploit en soi. La chance me poursuit car à l’entrée, je rencontre le régisseur de Guitares en Scène et je n’ai plus qu’à le suivre pour arriver au lieu du concert. J’évite ainsi de galérer dans les différents halls à la recherche de la scène.

L’avantage d’une foire, c’est qu’aucun spectateur ce soir ne mourra de déshydratation car il y a des buvettes en nombre autour de nous ou pour ceux qui le désirent des stands de dégustations d’alcool en tous genres sont disséminés un peu partout !

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JACK BON SLIM COMBO

Avant de débuter, un petit brin d’histoire s’impose pour ceux qui ne connaissent pas forcément JACK BON. Il fut, entre 1976 et 1981, le guitariste chanteur de GANAFOUL, groupe majeur pour moi et qui a bercé ma jeunesse au son de son hard-boogie rock dévastateur. Originaires de Givors, proche banlieue lyonnaise, ils sont considérés comme un groupe majeur de l’époque. Au summum de leur gloire, ils ont assuré la première partie d’ AC/DC à Aix-les-Bains en 1979. Oui, celui du temps de BON SCOTT, avec un concert mémorable pour tous les spectateurs présents ce jour là. Vous l’avez compris, GANAFOUL faisait partie de mes groupes fétiches à l’époque.

Séparés en 1981, la formation se reforme de façon ponctuelle dans les années 90 avant de disparaître des écrans radars définitivement. Alors trente-cinq ans après – oui, cela ne me rajeunit pas ! – avoir l’opportunité de réécouter sur scène JACK BON, cela ne se refuse surtout pas. C’est inespéré !!

Comme à la grande époque, c’est un power trio qui arrive. JACK tenant encore et toujours la guitare et le chant, LAURENT FALSO assure la batterie et CHRISTIAN MICHEL la basse. Les deux musiciens faisant aussi les chœurs.

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JACK BON SLIM COMBO

Avec les années les gens s’assagissent et JACK n’échappe pas à la règle. Avec sa guitare sèche électrifiée, il nous distille un blues calme et apaisant… Il faut préciser que « Colors of blues », le dernier album du sieur sorti en 2015 est un CD de reprises blues jouées en acoustique. Mais heureusement pour moi, il n’y a pas que de la guitare sèche, la rythmique donnant une couleur un peu plus rentre-dedans à l’ensemble !

D’ailleurs, après quelques morceaux, JACK délaisse l’acoustique pour jouer en mode slide et là nous revenons vers des terrains de jeux aux sonorités plus habituelles pour moi et une partie du public qui commence à bouger un peu plus.

Plus la nuit tombe, plus l’intensité monte sur scène. JACK BON a maintenant empoigné une bonne vieille Gretsch et dorénavant il fait parler la poudre. Nous restons toujours dans le blues mais le côté rock a gagné du terrain. il est même mis en avant.

Le public plus nombreux qu’au début du show, approuve le changement de ton des musiciens. Le blues boogie de certains titres fait danser quelques spectateurs et taper du pied les autres.

Le répertoire tout au long de la soirée est fait de compos originales et de reprises d’EDDIE COCHRANE ou de BOB DYLAN pour n’en citer que deux.

Son but est aussi de transmettre son amour du blues aux auditeurs et l’on sent que notre homme a toujours la flamme et que sous ses doigts agiles les notes ne demandent qu’à exploser aux oreilles des spectateurs.

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JACK BON SLIM COMBO

Et puis arrive le dernier morceau, celui que j’espérai depuis le début, celui que je n’ai pas écouté sur scène depuis tant d’années, j’ai nommé « Saturday night », un des morceaux phares de GANAFOUL à l’époque. Je regarde autour de moi et m’aperçois que tout ceux de mon âge ont le sourire aux lèvres et éprouvent à priori, le même plaisir que moi à écouter ce monument du hard français.

Avec le recul, on peut légitimement regretter que GANAFOUL se soit arrêté si vite. Ils avaient un potentiel énorme et auraient du concurrencer un peu plus longtemps les TRUST ou OCEAN à l’époque.

Je sais que les rééditions Cd des trois premiers albums ne sont pas facile à trouver, mais faites l’effort de les chercher, vous ne serez pas déçu.

Après avoir serré la main de Jack, c’est l’heure de rentrer à la maison avec le sentiment d’avoir passé une bonne soirée. De la joie mais aussi une petite pointe de nostalgie occupent mon esprit.

Vivement le prochain concert !

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